Gnaeus éclata d'un rire sans joie:
« Tous ces gens perdent leur temps: cet objet n'est plus entre nos mains. Pour tout dire, nous ignorons où il se trouve en ce moment et qui le détient... Personnellement, j'ai bon espoir qu'il ait quitté cette maudite province ou même qu'il ait été détruit. A ce propos, si d'aventure votre maître le cherche également » ajouta-t-il en plongeant ses yeux dans ceux de Smeira, « vous pourrez lui dire qu'il n'a pas besoin de m'envoyer d'autres assassins: je suis persuadé que ses sicaires peuvent être mieux employés. »
Par exemple à édifier les autochtones en décorant les branches basses des arbres, pour peu que les aberrations de la loi dunmer soient abrogées ajouta-t-il intérieurement.
3
[rp] Seyda Nihyn
Débuté par
Black Druid
, 19 févr. 2006 - 14:51
260 réponses à ce sujet
#127
Salizar d'Ombrelune
Quincaillerie Royale
Posté 22 mai 2007 - 11:22
-Malheureusement, les gens que j'ai rencontré jusqu'à présent ne sont pas d'une politesse exemplaire, et j'ai eu bien du mal à expliquer aux gentilhommes qui m'ont poursuivi une dague à la main dans les rues de Balmora la justesse de notre point de vue. Qu'on le veuille ou non, on est considéré comme des concurrents, et je ne sais pas s'ils nous laisseront tranquille jusqu'à ce quelqu'un le trouve, à moins qu'on ne meure avant, perspective qui ne m'enchante que très peu à court terme...Bien qu'elle faciliterait grandement les choses.
Smeira pris la parole
-Néanmoins, j'aimerais savoir à quoi vous faîtes allusion quand vous parlez des assassins qu'on vous aurais envoyé, je n'ai pas eu connaissance d'un quelconque contrat sur votre tête
Elle fronca les sourcils, visiblement interrogative
Smeira pris la parole
-Néanmoins, j'aimerais savoir à quoi vous faîtes allusion quand vous parlez des assassins qu'on vous aurais envoyé, je n'ai pas eu connaissance d'un quelconque contrat sur votre tête
Elle fronca les sourcils, visiblement interrogative
Modifié par Salizar d'Ombrelune, 22 mai 2007 - 11:22.
#128
Not Quite Dead
Rincevent
Posté 25 mai 2007 - 10:23
Ainsi donc, Salizar d'Ombrelune s'était rendu à Balmora pendant sa disparition... Gnaeus y vit la confirmation de ses soupçons de l'époque: le Dunmer souhaitait en savoir un peu trop sur les Lames. Il espéra que Malicia avait pu se débarasser de l'amulette avant que le Dunmer ne la retrouve. L'idéal aurait été, bien sûr, que cet énergumène se soit fait agresser avant de pouvoir repérer Malicia... pour peu que cette attaque ne soit pas une affabulation pure et simple.
Ses pensées furent interrompues par une question de la tueuse à gage:
« Néanmoins, j'aimerais savoir à quoi vous faites allusion quand vous parlez des assassins qu'on vous aurait envoyé, je n'ai pas eu connaissance d'un quelconque contrat sur votre tête.
- A vrai dire, la cible était un dénommé Marus, mais manifestement la description me correspondait suffisamment pour que cet envoyé de la Morag Tong juge bon d'essayer de me tuer. Vos sbires ne frappent tout de même pas au jugé, j'espère? Je suis presque sûr que, même selon la loi dunmer, ce serait un délit... »
Ses pensées furent interrompues par une question de la tueuse à gage:
« Néanmoins, j'aimerais savoir à quoi vous faites allusion quand vous parlez des assassins qu'on vous aurait envoyé, je n'ai pas eu connaissance d'un quelconque contrat sur votre tête.
- A vrai dire, la cible était un dénommé Marus, mais manifestement la description me correspondait suffisamment pour que cet envoyé de la Morag Tong juge bon d'essayer de me tuer. Vos sbires ne frappent tout de même pas au jugé, j'espère? Je suis presque sûr que, même selon la loi dunmer, ce serait un délit... »
#129
Salizar d'Ombrelune
Quincaillerie Royale
Posté 29 mai 2007 - 06:51
Cette fois, Smeira semblait vaguement décontenancée
-Il va falloir tirer ça au clair...non seulement je suis certaine qu'il n'y a personne du clan dans les environs, mais je n'ai jamais entendu parler d'un contrat sur Marus, ni même sur un quelconque impérial...quant à mon rôle dans cette affaire...je ne suis pas ici pour accomplir un quelconque contrat, mais à titre personnel pour protéger Salizar qui...
-Arrête, Smeira. Je sais parfaitement à quel jeu tu joues, parce que c'est moi qui t'ai appris à y jouer, n'essaye pas de m'amadouer avec tes belles paroles. Je ne connais pas encore tes intentions exactes mais je le saurai. Tu sais parfaitement, et tes maîtres aussi, que s'ils avaient envoyés n'importe qui d'autre que toi je l'aurai tué. Le fait qu'ils t'aient choisie confirme qu'ils en savent un peu trop sur moi à mon goût et c'est assez déplaisant.
Mais sache que contrairement à ce qu'ils peuvent penser, je ne suis ni un instrument, ni une arme...ni un jouet.
-Il va falloir tirer ça au clair...non seulement je suis certaine qu'il n'y a personne du clan dans les environs, mais je n'ai jamais entendu parler d'un contrat sur Marus, ni même sur un quelconque impérial...quant à mon rôle dans cette affaire...je ne suis pas ici pour accomplir un quelconque contrat, mais à titre personnel pour protéger Salizar qui...
-Arrête, Smeira. Je sais parfaitement à quel jeu tu joues, parce que c'est moi qui t'ai appris à y jouer, n'essaye pas de m'amadouer avec tes belles paroles. Je ne connais pas encore tes intentions exactes mais je le saurai. Tu sais parfaitement, et tes maîtres aussi, que s'ils avaient envoyés n'importe qui d'autre que toi je l'aurai tué. Le fait qu'ils t'aient choisie confirme qu'ils en savent un peu trop sur moi à mon goût et c'est assez déplaisant.
Mais sache que contrairement à ce qu'ils peuvent penser, je ne suis ni un instrument, ni une arme...ni un jouet.
Modifié par Salizar d'Ombrelune, 29 mai 2007 - 06:52.
#130
Not Quite Dead
Rincevent
Posté 29 mai 2007 - 11:31
Ainsi cette Smeira était assez haut placée dans la Morag Tong pour pouvoir affirmer de manière catégorique quels étaient les contrats en cours? Intéressant. Suffisamment intéressant pour que Gnaeus se tourne vers Aëana et lui demande:
« Vous qui avez discuté avec cet individu plus longuement que moi, Aëana, vous souvenez-vous des arguments qu'il a fait valoir pour être reconnu comme... » l'ancien avoué marqua un temps avant d'achever avec écoeurement « ...comme assassin légal? J'imagine qu'il ne suffit pas au premier venu de le prétendre pour être considéré comme tel. »
« Vous qui avez discuté avec cet individu plus longuement que moi, Aëana, vous souvenez-vous des arguments qu'il a fait valoir pour être reconnu comme... » l'ancien avoué marqua un temps avant d'achever avec écoeurement « ...comme assassin légal? J'imagine qu'il ne suffit pas au premier venu de le prétendre pour être considéré comme tel. »
#131
Timalk-Ae
PoneyMaster !
Posté 29 mai 2007 - 17:41
Aëana avait du mal à se concentrer sur la conversation. Elle était blessée par le peu d'attention dont Salizar faisait preuve à son égard, et le rythme soutenu de la discussion n'arrangeait rien.
En tout cas, cette Smeira ne lui inspirait pas confiance. Elle ressemblait beaucoup trop à Salizar... Et membre de la Morag Tong en plus !
Quand Gnaeus lui posa sa question, elle fouilla sa mémoire et bafouilla :
"Euh... Et bien, il avait un papier qu'il a montré aux gardes... Ils ont paru convaincus... Mais il m'a semblé que ce n'était pas la première fois qu'ils en voyaient un... Donc s'il n'était pas authentique, il devait être bien imité, je suppose..."
En tout cas, cette Smeira ne lui inspirait pas confiance. Elle ressemblait beaucoup trop à Salizar... Et membre de la Morag Tong en plus !
Quand Gnaeus lui posa sa question, elle fouilla sa mémoire et bafouilla :
"Euh... Et bien, il avait un papier qu'il a montré aux gardes... Ils ont paru convaincus... Mais il m'a semblé que ce n'était pas la première fois qu'ils en voyaient un... Donc s'il n'était pas authentique, il devait être bien imité, je suppose..."
#132
Salizar d'Ombrelune
Quincaillerie Royale
Posté 04 juillet 2007 - 21:39
Une lueur de dureté passa dans le regard de Smeira...Gnaeus et Aëana avaient déja vu ce regard, mais où ?
-Sachez que le responsable de cette masquarade sera débusqué et châtié comme il se doit
-Je vois que vous n'avez pas perdu votre sens de la mesure et de la miséricorde, douce Smeira... lui répondit Salizar
-Vous êtes bien mal placé pour faire ce genre de remarque, camarade. Bref. J'ai à faire, je dois donc vous fausser compagnie, à notre prochaine rencontre, messieurs-dames.
Smeira s'éclipsa après une petite référence.
Le voleur s'autorisa un long soupir :
-La peste rouge soit des femmes...sauf votre respect, très chère Aëana. J'ai cru remarquer lors de mes escapades en ville que vous commenciez à vous habituer au pays, j'aurais presque l'impression que vous vous y plaisez...
Il lui adressa un grand sourire innocent puis éclata de rire :
-Je propose que nous aillions faire honneur à la cuisine de notre hôte, elle risquerait de se vexer si nous laissons les assiettes vides, de plus cela fait quelques jours que je n'ai pas eu droit à un vrai repas...du moins un repas dont la viande est identifiable.
-Sachez que le responsable de cette masquarade sera débusqué et châtié comme il se doit
-Je vois que vous n'avez pas perdu votre sens de la mesure et de la miséricorde, douce Smeira... lui répondit Salizar
-Vous êtes bien mal placé pour faire ce genre de remarque, camarade. Bref. J'ai à faire, je dois donc vous fausser compagnie, à notre prochaine rencontre, messieurs-dames.
Smeira s'éclipsa après une petite référence.
Le voleur s'autorisa un long soupir :
-La peste rouge soit des femmes...sauf votre respect, très chère Aëana. J'ai cru remarquer lors de mes escapades en ville que vous commenciez à vous habituer au pays, j'aurais presque l'impression que vous vous y plaisez...
Il lui adressa un grand sourire innocent puis éclata de rire :
-Je propose que nous aillions faire honneur à la cuisine de notre hôte, elle risquerait de se vexer si nous laissons les assiettes vides, de plus cela fait quelques jours que je n'ai pas eu droit à un vrai repas...du moins un repas dont la viande est identifiable.
Modifié par Salizar d'Ombrelune, 05 juillet 2007 - 08:48.
#133
Not Quite Dead
Rincevent
Posté 06 juillet 2007 - 07:06
Gnaeus acquiesça d'un grognement et tourna les talons.
Thavere Vedrano était manifestement fort mécontente lorsque cet Impérial sans éducation apparut dans les escaliers.
« C'est tout froid, à présent, lui lança-t-elle avec aigreur.
- Ne vous inquiétez pas pour ça. Comme je vous l'ai dit, je ne suis pas venu ici pour manger. »
Le vétéran passa à côté de la gardienne et poussa la porte du phare.
« N'ayez crainte: je reviens. » jeta-t-il du seuil avant de refermer la porte derrière lui.
A l'extérieur, il fut bien aise de n'apercevoir aucune trace de la tueuse dunmer. Il n'avait pas du tout apprécié se retrouver dans un espace confiné, blessé qui plus est, avec cette femme aux réflexes de chat et n'était pas du tout pressé de la revoir...
Il fit quelques pas autour du phare, attentif aux menus bruissements du marécage et aux stridulements de ses habitants. Puis, alors que la plainte d'un Echassier quittant le village déchirait la nuit, il aperçut les deux silhouettes qu'il cherchait. Il s'avança; la conversation semblait là aussi toucher à son terme. Il s'enquit cependant:
« Mesdemoiselles, en avez-vous fini? Il semblerait qu'une assiette de riz de sel nous attende, Malicia... Inutile de laisser Salizar venir vous chercher lui-même: il n'apprécie déjà guère Elone et nous ne souhaitons pas confirmer davantage encore ses soupçons à son encontre, n'est-ce pas? »
Thavere Vedrano était manifestement fort mécontente lorsque cet Impérial sans éducation apparut dans les escaliers.
« C'est tout froid, à présent, lui lança-t-elle avec aigreur.
- Ne vous inquiétez pas pour ça. Comme je vous l'ai dit, je ne suis pas venu ici pour manger. »
Le vétéran passa à côté de la gardienne et poussa la porte du phare.
« N'ayez crainte: je reviens. » jeta-t-il du seuil avant de refermer la porte derrière lui.
A l'extérieur, il fut bien aise de n'apercevoir aucune trace de la tueuse dunmer. Il n'avait pas du tout apprécié se retrouver dans un espace confiné, blessé qui plus est, avec cette femme aux réflexes de chat et n'était pas du tout pressé de la revoir...
Il fit quelques pas autour du phare, attentif aux menus bruissements du marécage et aux stridulements de ses habitants. Puis, alors que la plainte d'un Echassier quittant le village déchirait la nuit, il aperçut les deux silhouettes qu'il cherchait. Il s'avança; la conversation semblait là aussi toucher à son terme. Il s'enquit cependant:
« Mesdemoiselles, en avez-vous fini? Il semblerait qu'une assiette de riz de sel nous attende, Malicia... Inutile de laisser Salizar venir vous chercher lui-même: il n'apprécie déjà guère Elone et nous ne souhaitons pas confirmer davantage encore ses soupçons à son encontre, n'est-ce pas? »
#134
Shadow she-wolf
Le katana de la GBT
Posté 06 juillet 2007 - 19:40
-En effet.
Furent les derniers mots échangés entre les agentes, prononcés par Malicia, un silence s'installa ensuite. Il fut interrompu par le passage éphémère d'une femme, puis par l'arriver du vétéran, les mots de ce dernier sonnèrent le glas dans l'esprit de la brétonne. "Salizar? Le voir?"
L'ombre de la nuit cacha la blancheur qui c'était installée sur le visage de la jeune fille, qui, resta plusieurs secondes assise, tandis qu'Elone, ne semblant pas saisir son trouble, se leva, visiblement prête à partir, Malicia finit tout de même par faire de même, puis les deux femmes se firent les adieux, comme le voulait le protocole.
Alors qu'Elone s'éloignait à vue, Malicia se retourna vers Gnaeus, voulant s'excuser de son temps de réaction:
-Désolée, je vous suis.
Mais au fond d'elle, elle avait peur, pourrait-elle soutenir le regard du dunmer? La porte s'ouvrit, elle ne put que baisser les yeux, cherchant du regard le pan de robe d'Aëana, mais s'en détourna bien vite, il était juste à coté des pieds d'un homme, qui ne pouvaient qu'être ceux de Salizar, alors elle ne bougea pas, les yeux toujours bas, rester près de Gnaeus, c'était la meilleur solution, oui.
Furent les derniers mots échangés entre les agentes, prononcés par Malicia, un silence s'installa ensuite. Il fut interrompu par le passage éphémère d'une femme, puis par l'arriver du vétéran, les mots de ce dernier sonnèrent le glas dans l'esprit de la brétonne. "Salizar? Le voir?"
L'ombre de la nuit cacha la blancheur qui c'était installée sur le visage de la jeune fille, qui, resta plusieurs secondes assise, tandis qu'Elone, ne semblant pas saisir son trouble, se leva, visiblement prête à partir, Malicia finit tout de même par faire de même, puis les deux femmes se firent les adieux, comme le voulait le protocole.
Alors qu'Elone s'éloignait à vue, Malicia se retourna vers Gnaeus, voulant s'excuser de son temps de réaction:
-Désolée, je vous suis.
Mais au fond d'elle, elle avait peur, pourrait-elle soutenir le regard du dunmer? La porte s'ouvrit, elle ne put que baisser les yeux, cherchant du regard le pan de robe d'Aëana, mais s'en détourna bien vite, il était juste à coté des pieds d'un homme, qui ne pouvaient qu'être ceux de Salizar, alors elle ne bougea pas, les yeux toujours bas, rester près de Gnaeus, c'était la meilleur solution, oui.
#135
Timalk-Ae
PoneyMaster !
Posté 07 juillet 2007 - 10:30
Aëana était descendue derrière Salizar. Elle avait hésité à l'attaquer avec une réplique ironique, mais avait finalement décidé que c'était une idée trop agressive pour repartir sur de bonnes bases.
Elle aurait pu l'ignorer complètement... mais elle savait parfaitement qu'elle n'aurait pas tenu longtemps.
Une fois en bas, elle lui lança simplement :
"Je ne m'imaginais pas que tu pouvais avoir des amis." (elle se retint d'ajouter : "j'aurais dû m'y attendre, pourtant, de la part de quelqu'un d'aussi altruiste que toi !".)
Son véritable but était d'en apprendre plus sur Smeira, mais elle se doutait bien que Salizar éluderait la question si elle lui posait problème.
Soudain, Gnaeus fit irruption à nouveau. Et il était accompagné d'une Malicia dans un drôle d'état.
Elle aurait pu l'ignorer complètement... mais elle savait parfaitement qu'elle n'aurait pas tenu longtemps.
Une fois en bas, elle lui lança simplement :
"Je ne m'imaginais pas que tu pouvais avoir des amis." (elle se retint d'ajouter : "j'aurais dû m'y attendre, pourtant, de la part de quelqu'un d'aussi altruiste que toi !".)
Son véritable but était d'en apprendre plus sur Smeira, mais elle se doutait bien que Salizar éluderait la question si elle lui posait problème.
Soudain, Gnaeus fit irruption à nouveau. Et il était accompagné d'une Malicia dans un drôle d'état.
#136
Salizar d'Ombrelune
Quincaillerie Royale
Posté 07 juillet 2007 - 10:44
Salizar éclata de rire et plongea son regard dans celui d'Aëna
-Cela ne devrait pas vous étonner, de la part de quelqu'un d'aussi généraux et amical que moi...Mais Smeira est plus qu'une simple amie, disons que nous sommes des partenaires qui font front commun contre les aléas de l'existence, et qui en profitent pour s'apprendre des choses mutuellement. A se supporter l'un-l'autre, par exemple...
Elle a le don de me taper sur les nerfs, et je suppose que c'est réciproque, ce qui ne nous empêche pas de nous apprécier beaucoup. Et puis nos occupations requièrent le même genre de... "compétences", ce qui contribue à nous rapprocher.
Gnaeus et Malicia arrivèrent
Tiens, vous revoilà chère Malicia, vous nous avez manqué, dit il avec un sourire en coin...
-Cela ne devrait pas vous étonner, de la part de quelqu'un d'aussi généraux et amical que moi...Mais Smeira est plus qu'une simple amie, disons que nous sommes des partenaires qui font front commun contre les aléas de l'existence, et qui en profitent pour s'apprendre des choses mutuellement. A se supporter l'un-l'autre, par exemple...
Elle a le don de me taper sur les nerfs, et je suppose que c'est réciproque, ce qui ne nous empêche pas de nous apprécier beaucoup. Et puis nos occupations requièrent le même genre de... "compétences", ce qui contribue à nous rapprocher.
Gnaeus et Malicia arrivèrent
Tiens, vous revoilà chère Malicia, vous nous avez manqué, dit il avec un sourire en coin...
Modifié par Salizar d'Ombrelune, 07 juillet 2007 - 12:16.
#137
Shadow she-wolf
Le katana de la GBT
Posté 07 juillet 2007 - 12:37
"Du calme, je peux lever les yeux...ce n'est pas compliqué, je le fais des centaines de fois par jour...des milliers, pas compliqué, il suffit de les lever, lever."
Et elle les leva, découvrant ainsi trois visages, le premier, celui d'une dunmer légèrement courroucée, puis celui d'Aëana, toujours égal à lui-même, mais il était tourné vers celui de Salizar, illuminé et rayonnant, il était toujours aussi charmant, toujours aussi...non.
-Moi aussi, c'est un plaisir, plaisir de vous revoir.
La phrase de Malicia était hésitante, de plus elle se rapprocha plus encore de Gnaeus, comme pour se cacher derrière lui, mais maintenant, elle ne pouvait plus détacher ses yeux du jeune elfe. Tant pis...
Et elle les leva, découvrant ainsi trois visages, le premier, celui d'une dunmer légèrement courroucée, puis celui d'Aëana, toujours égal à lui-même, mais il était tourné vers celui de Salizar, illuminé et rayonnant, il était toujours aussi charmant, toujours aussi...non.
-Moi aussi, c'est un plaisir, plaisir de vous revoir.
La phrase de Malicia était hésitante, de plus elle se rapprocha plus encore de Gnaeus, comme pour se cacher derrière lui, mais maintenant, elle ne pouvait plus détacher ses yeux du jeune elfe. Tant pis...
Modifié par Shadow she-wolf, 07 juillet 2007 - 12:40.
#138
Not Quite Dead
Rincevent
Posté 08 juillet 2007 - 22:20
Gnaeus Suetius Nefans indiqua à sa gauche une portion de banc à Malicia, et s'assit sur le tabouret qu'il avait occupé peu auparavant, s'interposant de ce fait entre la jeune Bretonne et Salizar.
« Je m'en voudrais d'interrompre ces émouvantes retrouvailles, » commença-t-il en se mettant à triturer le contenu de son assiette avec sa fourchette, « mais si ce que Monsieur d'Ombrelune a dit est exact, deux chasseurs de prime sont en cet instant à notre recherche. Il me semblerait bon de concentrer notre attention sur ces individus, à moins... » ajouta-t-il avec un regard lourd de sous-entendu à l'adresse du Dunmer, « à moins qu'ils ne pourrissent déjà dans quelque cloaque des alentours. »
« Je m'en voudrais d'interrompre ces émouvantes retrouvailles, » commença-t-il en se mettant à triturer le contenu de son assiette avec sa fourchette, « mais si ce que Monsieur d'Ombrelune a dit est exact, deux chasseurs de prime sont en cet instant à notre recherche. Il me semblerait bon de concentrer notre attention sur ces individus, à moins... » ajouta-t-il avec un regard lourd de sous-entendu à l'adresse du Dunmer, « à moins qu'ils ne pourrissent déjà dans quelque cloaque des alentours. »
#139
Salizar d'Ombrelune
Quincaillerie Royale
Posté 08 juillet 2007 - 23:28
-Voyons, voyons, vous semblez avoir une piètre opinion de moi, sachez cher Gnaeus que j'en suis attristé...effectivement ils ne devraient plus nous poser de problème, mais c'est seulement parce que j'ai discuté avec eux, de manière totalement civilisée, afin d'éclairer leurs lanternes sur les divers tracas et autres aléas que peuvent comporter les aventures de ce genre.
Encore ce sourire inquiétant...
Car figurez vous que je connais ces hommes, pour avoir eu quelques frictions avec eux par le passé, et aussi étrange que ça puisse paraître, la description qu'on leur avait faite de moi ne leur avait pas permis de me reconnaître, aussi ont ils été un peu...surpris de me rencontrer. Heureusement, ce sont des gens raisonnables, et ils se sont vite rendus à l'évidence :
Le rapport prise de risque/résultat probable d'une tentative de me planter un objet pointu entre les omoplates était très largement en leur défaveur (Ils avaient déja eu l'occasion de s'en apercevoir, jadis) .
Bref.
Nous sommes tranquilles de ce coté là, ils doivent sûrement être en train de chercher le meilleur itinéraire pour établir la plus grande distance possible entre nous et eux, on aura l'occasion de leur dire au revoir demain matin, si vous vous inquiétez vraiment pour leur sort. En attendant, faisons honneur à la cuisine toujours aussi excellente de notre hôtesse.
Et il joignit le geste à la parole.
Encore ce sourire inquiétant...
Car figurez vous que je connais ces hommes, pour avoir eu quelques frictions avec eux par le passé, et aussi étrange que ça puisse paraître, la description qu'on leur avait faite de moi ne leur avait pas permis de me reconnaître, aussi ont ils été un peu...surpris de me rencontrer. Heureusement, ce sont des gens raisonnables, et ils se sont vite rendus à l'évidence :
Le rapport prise de risque/résultat probable d'une tentative de me planter un objet pointu entre les omoplates était très largement en leur défaveur (Ils avaient déja eu l'occasion de s'en apercevoir, jadis) .
Bref.
Nous sommes tranquilles de ce coté là, ils doivent sûrement être en train de chercher le meilleur itinéraire pour établir la plus grande distance possible entre nous et eux, on aura l'occasion de leur dire au revoir demain matin, si vous vous inquiétez vraiment pour leur sort. En attendant, faisons honneur à la cuisine toujours aussi excellente de notre hôtesse.
Et il joignit le geste à la parole.
#140
Not Quite Dead
Rincevent
Posté 16 juillet 2007 - 12:25
Les préparations de Thavere, à présent irrémédiablement froides, restaient cependant d'un goût agréable, force était de le reconnaître. Le vétéran mangeait lentement, sans prendre part aux menus propos échangés durant le repas, principalement entre Salizar et l'hôtesse. A la gauche de l'Impérial, Malicia gardait le silence et passait la plupart de son temps le nez dans son assiette, observant de temps à autre le Dunmer à la dérobée.
Après un temps qui parut interminable à Gnaeus, le groupe prit congé.
L'ancien avoué reprit la direction de l'auberge d'Arille, malgré les risques évoqués par Salizar plus tôt dans la soirée. Il ne comptait pas y abandonner sa cuirasse, et préférais affronter d'éventuels assaillant sur place plutôt qu'au beau milieu de nulle part.
Après un temps qui parut interminable à Gnaeus, le groupe prit congé.
L'ancien avoué reprit la direction de l'auberge d'Arille, malgré les risques évoqués par Salizar plus tôt dans la soirée. Il ne comptait pas y abandonner sa cuirasse, et préférais affronter d'éventuels assaillant sur place plutôt qu'au beau milieu de nulle part.
#141
Timalk-Ae
PoneyMaster !
Posté 16 juillet 2007 - 12:55
Aëana souhaita froidement une bonne nuit à Salizar et suivit Gnaeus.
Elle avait dévisagé le dunmer pendant la majeure partie du repas (étant donné qu'elle avait mangé avant les autres et n'avait donc plus faim). Elle en avait tiré l'impression d'avoir observé un masque. Salizar était un être sombre se cachant derrière un masque d'humour et de courtoisie.
En fait, il était probablement un peu plus dur à cerner que ça...
Et elle qui plaidait en sa faveur auprès de Gnaeus quelques heures plus tôt seulement ! Etait-elle vraiment prête, en fait, à lui donner une dernière chance ? Il avait perdu presque toute sa confiance en disparaissant à Fort Phalène.
Et Malicia... Malicia, elle, devait probablement l'idéaliser. Il était impossible que Salizar n'ait pas remarqué qu'elle était mal à l'aise. S'il comprenait pourquoi, il s'en servirait probablement pour jouer avec les nerfs déjà fragiles de la brétonne.
Mais peut-être devenait-elle trop méfiante ?
Dormir. Elle voulait dormir.
Elle avait dévisagé le dunmer pendant la majeure partie du repas (étant donné qu'elle avait mangé avant les autres et n'avait donc plus faim). Elle en avait tiré l'impression d'avoir observé un masque. Salizar était un être sombre se cachant derrière un masque d'humour et de courtoisie.
En fait, il était probablement un peu plus dur à cerner que ça...
Et elle qui plaidait en sa faveur auprès de Gnaeus quelques heures plus tôt seulement ! Etait-elle vraiment prête, en fait, à lui donner une dernière chance ? Il avait perdu presque toute sa confiance en disparaissant à Fort Phalène.
Et Malicia... Malicia, elle, devait probablement l'idéaliser. Il était impossible que Salizar n'ait pas remarqué qu'elle était mal à l'aise. S'il comprenait pourquoi, il s'en servirait probablement pour jouer avec les nerfs déjà fragiles de la brétonne.
Mais peut-être devenait-elle trop méfiante ?
Dormir. Elle voulait dormir.
#142
Not Quite Dead
Rincevent
Posté 16 juillet 2007 - 13:15
Parvenu à l'auberge d'Arille, Gnaeus avait été ravi de constater que plus personne n'était à l'étage, à l'exception d'Elone qui achevait de ranger le bar. Ils n'échangèrent pas un regard, mais penser que la Lame avait été présente sur place la seconde partie de soirée le rassura dans une certaine mesure: il avait beau ne pas aimer l'Ordre, ceux-ci se montraient généralement à la hauteur de leur réputation.
Une fois parvenu sur le seuil de sa chambre, il se retourna et jeta à l'alchimiste bretonne:
« Pourriez-vous m'accorder quelques instants avant d'aller vous coucher? »
Voyant la mine épuisée d'Aëana, il jugea bon de la rassurer:
« Ce ne sera pas long. »
Une fois parvenu sur le seuil de sa chambre, il se retourna et jeta à l'alchimiste bretonne:
« Pourriez-vous m'accorder quelques instants avant d'aller vous coucher? »
Voyant la mine épuisée d'Aëana, il jugea bon de la rassurer:
« Ce ne sera pas long. »
#143
Timalk-Ae
PoneyMaster !
Posté 16 juillet 2007 - 13:30
Aëana regarda Malicia entrer dans la chambre d'un air absent puis ferma la porte et se tourna vers Gnaeus.
Surprise, elle lui demanda :
"Oui ? Qu'y a-t-il ?"
Surprise, elle lui demanda :
"Oui ? Qu'y a-t-il ?"
Modifié par Timalk-Ae, 16 juillet 2007 - 13:30.
#144
Not Quite Dead
Rincevent
Posté 16 juillet 2007 - 13:55
Il entra dans sa chambre et commença d'un ton bourru:
« Ce matin, vous vous désoliez d'être à court d'argent, mais comme pleurnicher n'a jamais remédié à quoi que ce soit, voici quelque chose pour vous. »
Le vieil homme extrayait de son havresac plusieurs flacons vides qu'il déposait sur sa table de nuit, pour qu'Aëana les voit.
« Vous êtes une alchimiste et une guérisseuse de talent. Il n'y a aucune raison que vous soyiez sans le sou si vous exploitez ces talents. J'imagine que vous disposez d'un pilon et d'un mortier... La flore de Vvardenfell est généreuse, et vous pourriez aisément vendre des produits de votre composition, de manière à vous assurer de ne pas vous trouver dans le dénuement. Ces fioles me suivent depuis un certain temps, mais je n'en ai pas l'usage. Ce n'est pas grand chose, mais acceptez-les en remerciement pour vous être si bien occupée de moi; elles vous serviront à vendre vos premières potions, et le reste suivra. »
« Ce matin, vous vous désoliez d'être à court d'argent, mais comme pleurnicher n'a jamais remédié à quoi que ce soit, voici quelque chose pour vous. »
Le vieil homme extrayait de son havresac plusieurs flacons vides qu'il déposait sur sa table de nuit, pour qu'Aëana les voit.
« Vous êtes une alchimiste et une guérisseuse de talent. Il n'y a aucune raison que vous soyiez sans le sou si vous exploitez ces talents. J'imagine que vous disposez d'un pilon et d'un mortier... La flore de Vvardenfell est généreuse, et vous pourriez aisément vendre des produits de votre composition, de manière à vous assurer de ne pas vous trouver dans le dénuement. Ces fioles me suivent depuis un certain temps, mais je n'en ai pas l'usage. Ce n'est pas grand chose, mais acceptez-les en remerciement pour vous être si bien occupée de moi; elles vous serviront à vendre vos premières potions, et le reste suivra. »
#145
Timalk-Ae
PoneyMaster !
Posté 16 juillet 2007 - 14:28
Aëana fut profondément vexée.
Non seulement il la traitait de pleurnicharde mais en plus il lui expliquait son métier. Ses problèmes d’argent lui étaient complètement sortis de la tête et elle n’avait pas eu le temps de trouver l’idée elle-même.
« Merci », fit-elle d’un air absolument pas reconnaissant.
Elle ouvrit sa propre sacoche et, tout en y fourrant les fioles une à une, ajouta :
« Quels sont les plans pour dem… »
Soudain, elle se rendit compte qu’en ayant un moyen de gagner de l’argent, elle avait un moyen de repartir vers le continent… L’incertitude fondit sur elle comme un oiseau de proie. Elle ouvrit la bouche, écarquilla les yeux. Gnaeus ne voulait tout de même pas se débarrasser d’elle ?
Et puis de toute façon, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Sa vie n’était pas ici. Pourquoi ne pas partir ? Bien sûr, elle avait une « mission officielle ». Mais…
Non seulement il la traitait de pleurnicharde mais en plus il lui expliquait son métier. Ses problèmes d’argent lui étaient complètement sortis de la tête et elle n’avait pas eu le temps de trouver l’idée elle-même.
« Merci », fit-elle d’un air absolument pas reconnaissant.
Elle ouvrit sa propre sacoche et, tout en y fourrant les fioles une à une, ajouta :
« Quels sont les plans pour dem… »
Soudain, elle se rendit compte qu’en ayant un moyen de gagner de l’argent, elle avait un moyen de repartir vers le continent… L’incertitude fondit sur elle comme un oiseau de proie. Elle ouvrit la bouche, écarquilla les yeux. Gnaeus ne voulait tout de même pas se débarrasser d’elle ?
Et puis de toute façon, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Sa vie n’était pas ici. Pourquoi ne pas partir ? Bien sûr, elle avait une « mission officielle ». Mais…
#146
Not Quite Dead
Rincevent
Posté 16 juillet 2007 - 15:34
« Hah. Rien ne vous empêche, marmonna Gnaeus, blessé par l'attitude outragée de la Bretonne, de jeter tout cela dans la première mare venue demain. Après tout, nul ne peut vous contraindre à vous débrouiller par vos propres moyens. »
Il tourna le dos à la jeune femme et entreprit de redresser son lit et de l'appuyer contre le mur avec un grognement dû à son épaule douloureuse.
« Pour demain, il est impossible de décider quoi que ce soit sans avoir entendu ce que Malicia a appris. »
Il salua Aëana avec froideur et tira son épée du fourreau.
« Je vous laisse le soin de fermer la porte en sortant, magicienne. »
Gnaeus entreprit de faire quelques passes, pour juger de la gravité de sa blessure.
Il tourna le dos à la jeune femme et entreprit de redresser son lit et de l'appuyer contre le mur avec un grognement dû à son épaule douloureuse.
« Pour demain, il est impossible de décider quoi que ce soit sans avoir entendu ce que Malicia a appris. »
Il salua Aëana avec froideur et tira son épée du fourreau.
« Je vous laisse le soin de fermer la porte en sortant, magicienne. »
Gnaeus entreprit de faire quelques passes, pour juger de la gravité de sa blessure.
#147
Timalk-Ae
PoneyMaster !
Posté 16 juillet 2007 - 17:49
Aëana se sentit coupable vis-à-vis de Gnaeus. Il voulait juste l'aider. Elle faisait vraiment n'importe quoi ces derniers temps.
Elle allait lui présenter ses excuses quand l'impérial dégaina son arme. Elle ne sortit pas quand il la congédia et ignora royalement le "magicienne" final.
"Je vous le déconseille. De vous agiter, je veux dire... Vous ne serez tout à fait guéri que... qu'après-demain, je dirais."
Elle sortit, mais avant de fermer la porte, se retourna :
"Excusez-moi. Je... ne voulais pas être désobligeante. Passez une bonne nuit."
Elle allait lui présenter ses excuses quand l'impérial dégaina son arme. Elle ne sortit pas quand il la congédia et ignora royalement le "magicienne" final.
"Je vous le déconseille. De vous agiter, je veux dire... Vous ne serez tout à fait guéri que... qu'après-demain, je dirais."
Elle sortit, mais avant de fermer la porte, se retourna :
"Excusez-moi. Je... ne voulais pas être désobligeante. Passez une bonne nuit."
Modifié par Timalk-Ae, 16 juillet 2007 - 17:53.
#148
Not Quite Dead
Rincevent
Posté 16 juillet 2007 - 20:54
L'Impérial vieillissant resta quelques instants immobiles, sans détacher son regard de la porte close.
« Nihil est, Aëana, murmura-t-il tout bas, nihil est. »
Il n'eut pas besoin de se livrer à d'autres exercices pour se rendre à la raison: la recommandation de l'alchimiste était avisée et s'entêter à ignorer les plaintes de son épaule ne servirait qu'à retarder, voire à compromettre sa guérison. Gnaeus Suetius Nefans renonça donc pour la première fois depuis de longs mois à achever sa séance d'entraînement quotidienne.
Après avoir rendu au mobilier sa place originelle et verrouillé sa porte, il s'assit sur son lit et se contenta d'huiler légèrement sa lame avant d'en essuyer le fil et de la ranger dans son fourreau, à portée de main.
Puis il se dévêtit et se glissa dans son lit, fourbu. Avant peu, il était plongé dans le sommeil.
« Nihil est, Aëana, murmura-t-il tout bas, nihil est. »
Il n'eut pas besoin de se livrer à d'autres exercices pour se rendre à la raison: la recommandation de l'alchimiste était avisée et s'entêter à ignorer les plaintes de son épaule ne servirait qu'à retarder, voire à compromettre sa guérison. Gnaeus Suetius Nefans renonça donc pour la première fois depuis de longs mois à achever sa séance d'entraînement quotidienne.
Après avoir rendu au mobilier sa place originelle et verrouillé sa porte, il s'assit sur son lit et se contenta d'huiler légèrement sa lame avant d'en essuyer le fil et de la ranger dans son fourreau, à portée de main.
Puis il se dévêtit et se glissa dans son lit, fourbu. Avant peu, il était plongé dans le sommeil.
#149
Shadow she-wolf
Le katana de la GBT
Posté 17 juillet 2007 - 13:05
Pas un mot, telle fut l'attitude de Malicia pendant la repas, puis après, elle avait même gardé la tête baissée, espérant que ses cheveux clairs cacheraient son visage.
Pas le moindre au revoir aux deux dunmers, elle suivit Aëana et Gnaeus, rentra dans l'auberge, monta à l'étage, puis dans sa chambre, le tout sans lever la tête.
Plantée devant son lit, lit si confortable, si chaleureux, si réconfortant, elle se déshabilla, lentement, laissant choir ses vêtements à même le sol, sans penser les ranger quelque part, avant de s'effondrer sur le lit, elle se saisit de son coussin avant de le presser contre sa poitrine, puis elle se roula en boule.
Peur de Salizar, larmes, il ne l'aimait pas de toute façon, il n'en avait que faire d'elle, ça crevait les yeux pourtant…larmes, elle était faible, pas capable de se tenir tranquille face à quelqu'un qui n'avait rien à faire d'elle, le souffle devint plus rapide, plus douloureux, qui l'aimait ? Sûrement pas Gnaeus, sûrement pas Aëana, douleur aiguë au cœur, larmes, et maman ? Maman l'aimait-elle ? Laquelle ? Celle si douce et évanescente ? Ou celle si écailleuse, si froide, et pourtant si chaleureuse ? L'une n'est qu'un souvenir, l'autre est si loin, mamans…
Salizar et…et…l'autre, oui l'autre, sans doute tout aussi infecte que le premier, ils étaient tout les deux infects c'est certain, pourtant…
<…>
Idiote !
Plus de larmes, plus de tremblement, la douleur au cœur refluait aussi vite qu'elle n'était arrivée, ouvre les yeux.
Ténèbres, une forme indistincte bougea dans le lit à coté, Aëana, c'est vrai ? Ne l'aime t'elle pas ? Elle, toujours à ses cotés ? Et Gnaeus ?
Malicia relâcha la pression contre le coussin comprimé contre elle, et elle défit sa génuflexion, combien de temps était-elle restée là ? Aëana a du s'apercevoir que la petite fille n'allait pas bien, elle était sans doute restée un moment auprès de la fillette, attentionnée comme elle était, fillette qui n'a pas sentit la présence de sa grande sœur.
Puis, pourquoi tout s'est arrêté si subitement ? Que c'était-il passé ? Non, qu'avait-elle fait plutôt ?
Les ténèbres et le froid, le froid ? C'est à se moment que la brétonne se rendit compte qu'elle était étendu nue sur le lit, dans une chambre si froide, elle allait sans doute tomber malade…ne l'était-elle pas déjà pourtant ? Elle rabattit la lourde couverture sur elle, jusqu'à par-dessus sa tête, qu'importe si elle s'étouffe pendant la nuit, elle avait besoin de chaleur, de chaleur humaine, comme si elle était une hérissonne…
Et les ténèbres glacées se firent encore plus sombre.
Pas le moindre au revoir aux deux dunmers, elle suivit Aëana et Gnaeus, rentra dans l'auberge, monta à l'étage, puis dans sa chambre, le tout sans lever la tête.
Plantée devant son lit, lit si confortable, si chaleureux, si réconfortant, elle se déshabilla, lentement, laissant choir ses vêtements à même le sol, sans penser les ranger quelque part, avant de s'effondrer sur le lit, elle se saisit de son coussin avant de le presser contre sa poitrine, puis elle se roula en boule.
Peur de Salizar, larmes, il ne l'aimait pas de toute façon, il n'en avait que faire d'elle, ça crevait les yeux pourtant…larmes, elle était faible, pas capable de se tenir tranquille face à quelqu'un qui n'avait rien à faire d'elle, le souffle devint plus rapide, plus douloureux, qui l'aimait ? Sûrement pas Gnaeus, sûrement pas Aëana, douleur aiguë au cœur, larmes, et maman ? Maman l'aimait-elle ? Laquelle ? Celle si douce et évanescente ? Ou celle si écailleuse, si froide, et pourtant si chaleureuse ? L'une n'est qu'un souvenir, l'autre est si loin, mamans…
Salizar et…et…l'autre, oui l'autre, sans doute tout aussi infecte que le premier, ils étaient tout les deux infects c'est certain, pourtant…
<…>
Idiote !
Plus de larmes, plus de tremblement, la douleur au cœur refluait aussi vite qu'elle n'était arrivée, ouvre les yeux.
Ténèbres, une forme indistincte bougea dans le lit à coté, Aëana, c'est vrai ? Ne l'aime t'elle pas ? Elle, toujours à ses cotés ? Et Gnaeus ?
Malicia relâcha la pression contre le coussin comprimé contre elle, et elle défit sa génuflexion, combien de temps était-elle restée là ? Aëana a du s'apercevoir que la petite fille n'allait pas bien, elle était sans doute restée un moment auprès de la fillette, attentionnée comme elle était, fillette qui n'a pas sentit la présence de sa grande sœur.
Puis, pourquoi tout s'est arrêté si subitement ? Que c'était-il passé ? Non, qu'avait-elle fait plutôt ?
Les ténèbres et le froid, le froid ? C'est à se moment que la brétonne se rendit compte qu'elle était étendu nue sur le lit, dans une chambre si froide, elle allait sans doute tomber malade…ne l'était-elle pas déjà pourtant ? Elle rabattit la lourde couverture sur elle, jusqu'à par-dessus sa tête, qu'importe si elle s'étouffe pendant la nuit, elle avait besoin de chaleur, de chaleur humaine, comme si elle était une hérissonne…
Et les ténèbres glacées se firent encore plus sombre.
#150
Salizar d'Ombrelune
Quincaillerie Royale
Posté 22 juillet 2007 - 21:52
Seyda Neen s'éveillait doucement. Mais le petit village côtier avait été devancé depuis quelques heures par les individus louches, présentement attablé sur la table la plus proche de l'escalier de l'auberge d'Arrile. Il n'y avait pas besoin d'être un fin observateur pour remarquer qu'ils avaient l'air passablement déconfit
« Je crois que j'ai vécu le moment le plus humiliant de ma vie, se lamentait un solide Nordique.
-Si j'avais su que c'était lui qu'on devait trouver, j'aurais refusé tout de suite... lui répondit un Bosmer à l'air fatigué, vêtu d'une armure en netch dépareillée et usée
-Et moi donc. Pour avoir eu à en découdre avec lui alors que je cherchais Smeira...tu te souviens de Smeira ?
-La dunmer qui t'as mis un oeil au beurre noir ?
-Elle m'avait pris en traître, répliqua le nordique passablement gêné , ca n'était pas régulier.
-Enfin finalement, ça se finit bien non ?
-Non.
-C'est même...drôle, en fait. Qu'à moi, spécialiste en acquisition d'objet divers, il me vole ma dague, ma bourse et mes crochets...et les clé de mon repaire...et...d'autres choses. Et que toi, la force brute du groupe, il t'aie emprunté ton armure...
-Et tordu mon épée.
-Oui.
-Avec ses mains.
-En effet. Mais ça aurait pu être pire. Il aurait pu nous tuer pendant notre sommeil, ou que sais-je...
-Il ne nous a pas laissé en vie par grandeur d'âme...il veut que nous allions nous plaindre et décourager les ...les autres.
-Partons maintenant, des fois qu'il serait encore dans les parages...il n'empêche que le voir te tenir par le pied, tête en bas au dessus de la fenêtre était assez interre...
-Tais-toi.
-Oui, chef. »
Nos compères prirent ce qui leur restait de leurs affaires, et après un long soupir, s'en retournèrent d'où ils venaient...du moins, pour l'instant.
« Je crois que j'ai vécu le moment le plus humiliant de ma vie, se lamentait un solide Nordique.
-Si j'avais su que c'était lui qu'on devait trouver, j'aurais refusé tout de suite... lui répondit un Bosmer à l'air fatigué, vêtu d'une armure en netch dépareillée et usée
-Et moi donc. Pour avoir eu à en découdre avec lui alors que je cherchais Smeira...tu te souviens de Smeira ?
-La dunmer qui t'as mis un oeil au beurre noir ?
-Elle m'avait pris en traître, répliqua le nordique passablement gêné , ca n'était pas régulier.
-Enfin finalement, ça se finit bien non ?
-Non.
-C'est même...drôle, en fait. Qu'à moi, spécialiste en acquisition d'objet divers, il me vole ma dague, ma bourse et mes crochets...et les clé de mon repaire...et...d'autres choses. Et que toi, la force brute du groupe, il t'aie emprunté ton armure...
-Et tordu mon épée.
-Oui.
-Avec ses mains.
-En effet. Mais ça aurait pu être pire. Il aurait pu nous tuer pendant notre sommeil, ou que sais-je...
-Il ne nous a pas laissé en vie par grandeur d'âme...il veut que nous allions nous plaindre et décourager les ...les autres.
-Partons maintenant, des fois qu'il serait encore dans les parages...il n'empêche que le voir te tenir par le pied, tête en bas au dessus de la fenêtre était assez interre...
-Tais-toi.
-Oui, chef. »
Nos compères prirent ce qui leur restait de leurs affaires, et après un long soupir, s'en retournèrent d'où ils venaient...du moins, pour l'instant.
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