[rp] Balmora
#401
Posté 30 septembre 2007 - 18:49
« Ecoutez, Vassal Askar. A chaque fois que l'entretien vous a conduit au pied du mur, vous avez pris le parti de me révéler des choses secrètes, dangereuses et surtout... aussi invérifiables que possible dans l'immédiat. Je me suis efforcé de vous suivre durant quelque temps le long de cette ornière, curieux de voir où elle nous ménerait, mais force m'est de constater que cela ne ménera nulle part.
A plusieurs reprises depuis le début de cette affaire, vous avez menti aux forces de l'ordre. Qu'il s'agisse de patrouilles, du sergent de la tour nord-ouest ou de moi, vous avez souvent fourni des versions des faits divergeant légèrement. A titre d'exemple, vous avez laissé entendre aux patrouilles que vous travailliez pour Nerano, ce dont votre hôte s'est défendu lorsque je l'ai interrogé. Confronté au sergent, vous avez prétendu officier pour le Manoir hlaalu. Vous pensez bien que, menant une enquête pour le Parent Dorvayn, je n'ai pas eu de peine à vérifier que ce n'était pas le cas. Vous avez ensuite déclaré avoir été envoyé ici par quelque haut dignitaire d'Almalexia pour enquêter sur d'hypothétiques traîtres au sein de la Maison en Vvardenfell. Lorsque je vous laisse entendre que je suis en mesure de m'en assurer, vous vous drapez dans le secret, et ajoutez en prime que des enquêtes semblables à la vôtre seraient en cours un peu partout en Morrowind.
Vous croire reviendrait à discréditer beaucoup de monde (à vrai dire la Grande Maison toute entière, à peu de choses près), pour faire foi à un jeune freluquet dont il a été démontré qu'il ne craint pas le mensonge. »
Le lieutenant Sarano eut un rire sans joie.
« Avez-vous entendu parler du rasoir d'Ockam, Vassal Askar? Ce philosophe de la Baie d'Iliac prétendait qu'il fallait toujours privilégier de deux théories permettant d'expliquer un phénomène celle qui était la plus simple. Je n'ai jamais suivi aveuglément ce conseil en ce qui concerne les affaires criminelles, mais dans un cas tel que celui qui nous occupe, seul un imbécile franchirait avec vous le pas suivant, qui impliquerait probablement toutes les Grandes Maisons, voire l'Empire tout entier dans un complot que vous, et vous seul, seriez en mesure de contrer. »
#402
Posté 30 septembre 2007 - 20:22
Maudit soyez-vous. Que croyez-vous savoir du monde politique? Vous n'êtes qu'un vulgaire et insignifiant petit garde de province. Vous seriez prêt à mettre des batons dans les roues d'opérations majeures pour satisfaire vos petits idéaux limités! Vraiment, j'éxècre la province et ses fonctionnaires bornés.
- Lorsqu'une opération telle qu'une purge est lancée, le groupe dirigeant ne peut se permettre aucune erreur. Il prendra soin de ne créer aucun contacts avec les exécutants et encore moins de leur révéler leur identité. Les officiers de recrutements suivent la même procédure. Une vraie purge doit être anonyme si elle veut être efficace.
Si je persiste à ne lui donner aucun nom, il risque de mettre ses menaces à exécution. Je dois trouver une information valable et vérifiable. Je sais! Je dois absolument me souvenir de ces morts dont j'ai entendu parlé. Par contre, je ne peux choisir que ceux qui vivaient à Almalexia.
- Si vous voulez comprendre comment je fus recruté, voici toute l'histoire: j'ai été contacté par messages anonymes. On m'offrait la possibilité de servir ma guilde d'une façon dont l'histoire se souviendrait. J'étais intrigué mais intéressé. J'ai dû, par la suite, conférer avec des personnages qui masquaient leur identité. J'ai enquêté pour en savoir plus mais sans succès. Le seul moment où j'ai rencontré des membres de l'organisation, c'est lors du briefing final. J'ai appris par la suite que cette confrontation devait servir à confondre un éventuel traître. J'ai rencontré deux autres personnages: le laquais Ithilès Baro, un dunmer de la vingtaine, et le Cousin Nels Seraqu, un impérial un peu plus vieux. Cependant, nos destinations respectives ne nous furent confiées qu'en secret. Je n'ai aucune idée de l'endroit où ils se trouvent à cette heure. Donc, si vous me demandez le nom de l'officier de liaison en charge de la purge de Balmora, c'est moi. JE suis chargé de créer le réseau de purge.
William Shakespeare
Le collectionneur savant de Megaton!
A perdu son âme dans un casino de New Vegas (à la roulette, bien entendu).
Fanatique de la RNC!
Partisan des Hlaalu et fier citoyen de Balmora.
Révolutionnaire cyrodiléen! Les Septims nous ont menti sur le coeur de l'Empire! Où est ma jungle?
Steampunkiste prétendu.
#403
Posté 01 octobre 2007 - 13:46
« Bien, commença-t-il. Je crois que j'en ai assez entendu. Il ne sera en définitive même pas nécessaire de procéder aux vérifications d'usage sur le continent. De hautement improbable, votre alibi est devenu abracadabrant. Pour tout dire, quiconque prêterait foi à ces sornettes, à cette cabbale mystérieuse orchestrant des purges au sein de la Grande Maison Hlaalu pour qui vous travailleriez en définitive, se devrait de s'employer à vous faire exécuter.
En effet, le seul mot que je connaisse pour qualifier le genre d'opération, c'est celui de conspiration. S'il s'agissait effectivement d'une enquête au sein de la Grande Maison ordonnée par de hauts dignitaires, ceux-ci ne gagneraient rien à dissimuler leur identité, pas plus qu'ils n'auraient intérêt à la mener dans un secret aussi absolu: ils enverraient bien quelqu'un pour enquêter sous couverture, mais ce quelqu'un qui soit capable de prouver son identité au besoin pour pouvoir neutraliser les suspects, s'ils s'avéraient être coupables.
Vos manigances de cet après-midi et cet entretien m'ont fait perdre beaucoup trop de temps déjà. Aussi vais-je sans plus tarder déférer de votre cas auprès du Manoir qui prendra les mesures nécessaires vous concernant. En attendant, vous ne quitterez pas cette pièce. »
Uthres Sarano saisit de sa main libre la clef qui se trouvait à la porte du bureau, l'ouvrit et la referma derrière lui, laissant l'Impérial seul avec ses pensées.
#404
Posté 01 octobre 2007 - 16:33
Ah... L'imbécile. Croit-il vraiment que cette porte me retiendra? Je ne suis pas devenu vassal à mon âge en me cachant derrière un bureau...
Ilsem attendit pendant un petit moment avant de remonter le bas de son pantalon, laissant apparaître son petit matériel de crochetage attaché à son tibia. Il s'approcha de la porte et porta son oreille contre le bois. Il devait être sûr que personne ne l'attendait.
William Shakespeare
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#405
Posté 01 octobre 2007 - 17:48
Si Wilfd parlait en premier, il partirait, mais si c'était Tsiya, et bien il laisserait trainer ses oreilles ailleurs...
Ce fut Wilfd.
Alors le jeune Khajiit sourit, et il s'élança vers la porte à la suite du magicien en proposant :
"Plutôt que de marcher comme des guars sur un sentier sans fin, pourquoi ne pas s'emparer d'un vaisseau sur les quais, et jeter le capitaine à l'eau..."
Il eut une grimace à la simple idée de ce supplice, avant de continuer :
"Et menacer les marins, et se faire conduire royalement à l'embouchure ?"
Sans attendre la réponse, qui tardait à venir, il laissa Wilfd au soleil de l'après-midi, face au fleuve argenté. Puis il fit le tour de la maison décrépie pour récupérer ses affaires, toujours dissimulées sous de vieux paniers qui bientôt ne pourraient plus rien cacher tant ils partaient en lambeaux. Aucun rat n'y avait touché, et ce fut une des rares fois où Zahbudi se réjouit de ne pas conserver un peu de nourriture au fond de sa besace.
Il revint vers son ami, et souffla :
"Si vous ne vous en sentez pas la force vu de votre vénérable âge, nous pourrions aussi nous faire passager sclandestins, comme les mouettes... ou les termites."
#406
Posté 15 octobre 2007 - 18:14
Cependant, le semi-bosmer avait aperçu la flamme dans les yeux de Dralasa lorsqu'il s'agissait d'argent. Il comptait dessus pendant qu'il donnait l'argent.
"Intéressant tout cela. Tenez, pour vous dédommager. N'oubliez pas que je vous dédommagerais beaucoup mieux si vous me donnez des informations précise sur Caran ou sur divers sujets qui m'intéresse. Je vous souhaite une excellente journée, charmante dame."
Il déposa l'argent sur le comptoir, se retourna aussitôt. Il sortit sans prêter plus attention à la prêteuse sur gage.
Une fois à l'extérieur, il regarda autour de lui. Parmis les nombreuses personnes, il remarqua une silhouette qu'il connaissait.
Le guerrier du noble. Il le regarda et commenca à s'avancer vers le centre de la place.
#407
Posté 16 octobre 2007 - 17:44
"Ah vous voila... Je vous attendais. Nous avons un problème. Je viens du manoir Nérano, avec sir Ilsem, nous attendions son ami, quand il arriva acompagné d'un sergent de la garde... Il voulait interrogé ilsem. Et avant de partir, il m'a demandé de vous retrouver, surement qu'il voulait pas que vous parliez... Enfin bref, on se retrouve tous les deux avec un noble en train de se faire interroger, et ma question est: Qu'est ce qu'on fait? On part chacun de notre côté et on oublie tout? ou on trouve une autre solution, moins 'Lache' dirais-je."
Azeron sourit à At'haar et regarda autour de lui s'il n'y avait pas trop de gens intéressé par la conversation, on ne savait jamais avec les Hlaalus.
#408
Posté 16 octobre 2007 - 18:56
"Les affaires des Hlaalus sont toujours très compliquées et cela fait bien longtemps que j'essaie de ne pas m'en occuper. Maintenant Ilsem est un homme tout à fait capable. Que c'est il passé pour qu'il soit interrogé si longtemps?" lanca At'Haar ironique
Il avait remarqué le casque que portait maintenant fièrement son interlocuteur.
Beau casque pensa-t-il, même s'il s'efforcait de repérer ses ouvertures et ses défauts.
" Je pense qu'Ilsem est capable de gerer ce genre de déagréments : c'est son domaine de noble après tout. Trouver un maximum de renseignements serait une option possible."
Toujours dissimulé At'Haar parlait calmement, d'un ton monocorde. Ses mains avaient repris leur place habituelle : sur le pommeau de ses deux épées.
Il attendi un instant puis repris, sa voix toujours impassible :
" 2 questions : Que savez vous de Caran? Et qu'avez vous l'intention de faire en ce qui concerne cette affaire, ou le noble ?"
Modifié par Le veneur, 16 octobre 2007 - 19:16.
#409
Posté 17 octobre 2007 - 09:40
"Caran? hm... Ah oui eh bien, non, je ne connais pas cet personne, peut être ai-je déja entendu ce nom dit par quelqu'un près de moi dans un de mes voyages, mais je ne sais ni ou ni quand alors bon... Quand au noble... En tant que bon mercenaire et avec une tendance à la loyauté, je dirais que je vais essayer de l'aider, il déboursera surement encore un peu à un moment ou à un autre"
Il sourit à son interlocuteur.
"Bon, plus précisemment. D'après ce que j'ai vu, le sergent l'a emmené dans un bureau mais toujours au manoir, j'imagine que si on veut l'aider, il vaudrait mieu y retourner, vois la situation et peut-être, assommé un ou deux domestique pour le sortir de là s'il a des problèmes... Enfin, à la condition qu'il y soit encore."
Le dunmer regarda quelque instant le semi-bosmer tout de noir vétu.
"Vous n'avez aucune autre tenue? Ils vont nous repérer à 10 lieux à la rondes vu comme vous êtes connu."
#410
Posté 17 octobre 2007 - 10:20
" Est-tu sûr que tu ne te souviens de rien le concernant?"
Devant l'air désapprobateur d'Azeron, le semi-bosmer soupira :
" Je t'en prie essaye d'y réfléchir.
Mais en ce qui concerne l'assomage des domestiques, ça ne vaut pas le coup. Trop de monde : le corps serait retrouvé trop vite et l'alarme donnée avant même que nous sachions où il est exactement. Si nous voulons agir en force, il nous faut des informations plus précises. Et puis juste pour ta gouverne, je n'assomme jamais."
Ces derniers mots, At'Haar les avait prononcés naturellement. Il considérait que ses armes servaient surtout à tuer ou rarement à intimider. Mais à rien d'autre.
Il baissa ensuite la voie et entraîna son interlocuteur à faire quelques pas.
Sans en avoir l'air, ils retournaient vers le manoir. At'Haar essayait d'enregistrer un maximum d'informations sur les gardes qu'il pouvait voir.
Il resta silencieux puis brusquement demanda :
" Que connais-tu de la magie ? "
Modifié par Le veneur, 19 octobre 2007 - 17:10.
#411
Posté 17 octobre 2007 - 21:32
"La magie? Que ça fait des lumières partout et qu'il ne faut jamais prendre un mage à la legere... A part ça rien, je suis un guerrier pas un mage, une personne qui maitrise les deux ne sont jamais que des personnages de contes ou de légende. A part ça, pour avoir plus d'informations, je peux toujours faire un tour au manoir, j'ai encore mes affaires là-bas, dans une chambre."
Quelques pas encore et le manoir fut en vue au loin, il fit stopper son compagnon, mieux valait ne pas être juste devant pour parler.
#412
Posté 18 octobre 2007 - 11:37
" Le noble a vraiment des problème ? "
Dans son champs de vision, le semi-bosmer voyait, en plus des badauds, deux ou trois gardes. Quel dommage qu'ils soient en état d'alerte. En cas de probleme, il devrait disparaitre comme il l'avait souvent fait.
Dommage, à peine arrivé ici, je me retrouve dans des affaires étranges. J'aurais préféré chercher Caran au grand jour mais bon... pensa At'Haar.
"Attendons voir, ou bien si tu est vraiment impatient retroune voir ta banque" lanca-t-il ironique.
Modifié par Le veneur, 19 octobre 2007 - 17:13.
#413
Posté 19 octobre 2007 - 18:18
"Mais non, je suis simplement un mercenaire avec un tant sois peu d'honneur. Quand à ces problèmes... Eh bien... Quand un homme de la garde demande à un noble de lui parler en privé, et que le noble vous demande d'aller cherche quelqu'un comme..."
Il fit une pause pour chercher un mot approprié.
"Vous? On peut s'imaginer qu'il a des ennuis... En tout cas si vous voulez l'attendre, peut être avez vous le temps de me dire pourquoi sir Ilsem et vous êtes ensemble? Je n'ai pas vraiment tout compris, vous enquetez sur une affaire passé au temple sur la mort d'un noble et de mendiant?"
#414
Posté 19 octobre 2007 - 19:56
"Nous ne sommes pas ensemble. Des gardes zélés m'ont arrété et Ilsem s'est occupé d'eux avant que je le fasse moi-même."
Le semi-bosmer fit de nouveau une pause.
"En ce qui concerne l'affaire du temple, il y a eu une échauffourée, des mendiants y sont restés ainsi qu'un noble : Bradas Sadri, le fils d'un important membre de la communauté balmoraine.Le papa a du se facher car la garde a retrouvé les mendiants. Pour les assassiner"
Bien malgrés lui, At'Haar avait appuyé ce dernier, et on deviner une rage derrière ce terme. Il se revoyait, ce jour maudit ou il avait été "tué", où il avait été assassiné.
Rapidement il reprit ses esprits et repris son ton monocorde habituel.
"Dit moi que sais tu de la Confrérie noire ? Et je t'en supplie essaie de te souvenir de quelque chose à propos de Caran. "
Il n'avait pas l'intention de parler de Ra'virr pour le moment. Il fallait savoir qui était ses hommes qui lui ressemblaient peu ou prou avant d'abattre toutes ses cartes.
#415
Posté 20 octobre 2007 - 20:24
"Quand à Caran, je te l'ai dit, un simple nom criait dans la rue, et puis, c'était peut être un autre nom, je ne sais même pas qui l'a crié, je me suis juste rappelé ce moment à cause d'autre chose. Quand à ta question sur la confrérie noire..."
Le dunmer sembla mal à l'aise tout d'un coup.
"Tu vois ce qu'est la Morag Tong? Eh bien, dans le métier qu'ils font, c'est leur contraire. D'après ce qu'on dit, ce sont des bouchers, adorateur d'un dieu du mal, d'un démon, et de mille et autres choses fantastique. D'habitude ils sont plutot connu en Cyrodiil, mais il faut croire qu'ils ont envoyé des hommes dans le coin. Tout ce qu'on sait d'eux, c'est qu'ils sont toujours habillé en noir et qu'ils sont... Redoutable. Tu comprends pourquoi les gens t'évitent? Les mages en robe noires, c'est classique et même si sa fait peur on survie, mais les gens habillé comme toi... Comme un assassin... Eh bien sa fait peur. Bon voila je t'ai dit ce que je savais, autre chose à savoir?"
Cet histoire de meurtre dans le temple l'intriguait, mais bon, il devait en savoir autant qu'At'haar, inutile d'en demander plus sur ça.
#416
Posté 21 octobre 2007 - 08:43
Il ne dit rien pendant quelques instants.
"Bien. Oui parle moi de cette ville, notament du quartier le moins bien famé. Car c'est la qu'ont m'acceptera le plus facilement et c'est là que jepourrais trouver Caran ou même Ra'Virr. Il a disparu et sa boutique mise à sac. Il doit savoir quelque chose : nous devons le trouver !"
#417
Posté 22 octobre 2007 - 20:10
Le garde finit par congédier d'un signe de tête le noble dont l'attitude proclamait un certain malaise.
Une fois qu'Ondres Nerano eut réintégré son fastueux domicile, Uthres Sarano balaya la place du regard, cherchant une patrouille de garde. Il ne lui fallut que quelques instants pour repérer les deux hommes de main du Vassal félon: en effet, le second Dunmer, grimé en assassin de la Confrérie Noire, faisait figure d'écueil parmi les remous de la foule balmoraine.
#418
Posté 25 octobre 2007 - 12:07
Oui, c'est bien eux, les deux personnes que j'ai vu, le soldat et l'autre, l'ami d'Ilsem je crois...
Il vit le Laquais repartir chez lui et le soldat regardait dans la foule, pour s'arreter dans leur direction.
"Je crois qu'on t'a reperé... Cet homme, c'est celui qui a pris Ilsem à l'écart, et l'autre c'était le propriétaire du manoir si je me souviens bien. Bon, on fait quoi maintenant?"
#419
Posté 25 octobre 2007 - 13:34
" En effet, on repère vite ici. Essaie de retrouver le noble. Moi je vais essayer d'éviter la garde au moins jusqu'à la nuit : ils m’agacent et surtout ne connaissent pas Caran. Si tu me cherche, je serais près de la rivière. Un peu plus bas. »
Tout en parlant, il lâcha la garde de ses épées. Mentalement, il se rappela les gestes et les paroles de l’unique sort qu’il connaissait.
Il baissa la voix :
« Tu sera plus à l’aise sans moi si tu veux agir : ici je ne suis pas le bienvenu. »
Avant qu’Azeron ne puisse répliquer, At’Haar lançait son sort. L’instant d’après, nul ne pouvait le voir. Malheureusement le sort ne durait pas longtemps et le semi-bosmer le savait. Il se dépêcha de quitter la place. Il fonça en direction de la rivière. Le temps pressait : il devait trouver un endroit où le sort pourrait stopper. Apparaître au milieu de la rue n’était pas vraiment discret à attirerait à coup sur la garde.
Il repéra un passage étroit entre deux bâtiments.
Ca fera l’affaire pensa-t-il en s’y engouffrant. Il s’avança dans ce petit passage puis attendit que le sort disparaisse. Moins de trois secondes plus tard, il était de nouveau visible.
C’est pas passé loin cette fois ci. Le semi-bosmer avança doucement dans le passage tous ses sens en éveil. Il ressorti du passage et se dirigea vers la rivière.
Plusieurs ponts permettaient de rejoindre l’autre rive. At’Haar essayait d’enregistrer un maximum d’information sur les rues et ruelles. Nonchalamment il baissa sa capuche.
J’espère que je serais plus discret comme ça pensait il . Il n’y croyait pas vraiment : il savait à quoi il ressemblait, mais au moins on ne le repèrerait plus à sa capuche. Il se « promena » quelques instants. Puis ayant repéré un endroit à priori tranquille, il s’assit face à la rivière, dos à un mur, contemplant la cité, ses habitants et la rivière.
#420
Posté 26 octobre 2007 - 18:14
***
Lorsqu'il avait vu le mer habillé en assassin se volatiliser, Uthres Sarano avait sursauté et porté la main à la garde de son épée... pour se raviser aussitôt et reprendre sa marche en direction du second homme de main du Vassal Askar qui semblait l'attendre de pied ferme. Il était inutile de se mettre à courir après l'autre qui avait probablement lancé un sort de rappel ou d'invisibilité. Cette hypothèse lui rappela par ailleurs une mesure de précaution à prendre.
Arrivé à la hauteur du mercenaire dunmer, il lui déclara:
« Je suis le lieutenant Uthres Sarano, de la garde hlaalu. Pourriez-vous me suivre, je vous prie? J'ai quelques questions à vous poser. »
***
At'Haar était assis sur les dernières marches d'un escaliers dissimulés dans l'ombre d'une ruelle et laissait errer son regard sur les docks bordant l'Odaï, légèrement en contrebas. Rien n'indiquait que l'officier qui l'avait repéré ait déclenché une alerte: les gardes allaient et venaient sur les quais au pas réglementaire. Plusieurs navires à fond plat, les seuls apparemment à pouvoir naviguer sur cette portion peu profonde du fleuve, étaient à quais, et de nombreux dockers étaient employés à les charger et à les décharger dans une joyeuse animation.
Soudain, l'attention du Bosmer fut attirée par une voix d'enfant qui soufflait, juste en-dessous de lui:
« Si vous ne vous en sentez pas la force vu de votre vénérable âge, nous pourrions aussi nous faire passagers clandestins, comme les mouettes... ou les termites. »
#421
Posté 28 octobre 2007 - 22:48
Il se servit de la sonde afin de vérifier l'éventuelle présence d'un artifice imprévu. N'en découvrant aucun, il appliqua le technique un peu étrange que lui avait enseigné son instructeur: il la cala dans la serrure et fit glisser lentement le crochet. Ses gestes particuliers atténuaient le son que produisait le crochetage. D'une façon presque mécanique et sans hésitation, il fit lever les trois gorges de la serrure qui s'ouvrit. Il retira la sonde et le crochet et les rattachèrent à sa cuisse.
Il s'avança dans le couloir en longeant le mur et en dissimulant ses gestes. Les sols non-boisés des Hlaalus étaient à ce titre un régal, il n'y avait aucun risque de faire du bruit en marchant sur une lame vieillisante. Il se dirigea donc sans bruit vers sa chambre.
Cet imbécile de Sovor a bien fait de m'installer près du balcon. Il sera simple de m'échaper, vu sa position. Bien, à présent, j'imagine qu'il ne doit pas y avoir plus de trois serviteurs. Si ils arrivent, je els entendrais arriver. Décidément, l'architecture Hlaalu est une merveille pour un infiltrateur.
Il monta ainsi lentement à l'étage en prenant soin d'ouvrir son oreille à d'éventuels arrivants.
William Shakespeare
Le collectionneur savant de Megaton!
A perdu son âme dans un casino de New Vegas (à la roulette, bien entendu).
Fanatique de la RNC!
Partisan des Hlaalu et fier citoyen de Balmora.
Révolutionnaire cyrodiléen! Les Septims nous ont menti sur le coeur de l'Empire! Où est ma jungle?
Steampunkiste prétendu.
#422
Posté 29 octobre 2007 - 10:09
Le semi-bosmer ne savait pas quoi penser : étaient-ce juste des malfaiteurs ? Ou bien étaient-ils poursuivi ?
Le plus discrètement possible, il se pencha pour voir qui avait prononcé cette phrase intrigante.
Il aperçu un personnage en robe noire avec un symbole doré auquel parlait un être plus petit avec des vêtements beige. C’était ce dernier qui venait de parler, ce devait être un Khajiit à l’allure générale mais des détails surprirent l’assassin. Non il ne devait pas être qu’un Khajiit.
Peu importait d’ailleurs. Peut être savaient ils des choses sur les incidents du temple, ou bien sur Caran.
At’Haar savait qu’il était en position de faiblesse : à chaque instant il pouvait être découvert ou surpris.
Mieux valait prendre l’initiative.
Le semi-bosmer sorti de sa cachette lentement, les mains dissimulés par sa cape. Totalement impassible, il s’approcha des 2 personnes.
« Bonjour Messieurs » dit il calmement, d’un ton monocorde.
#423
Posté 31 octobre 2007 - 14:58
Mais à ses côté le mage demeurait tranquille, ce qui parut calmer le gamin. La panique abandonna le crâne de ce dernier, pour y laissait entrer à nouveau le cortège habituel d'idées galopantes.
En y réfléchissant, un membre de la Confrérie Noire les aurait attaqué immédiatement, sans les alerter au risque d'échouer une fois encore, une quatrième, sûrement de trop. Mais la Confrérie n'était pas le seul nid d'assassin de la province...
Ce n'était pas ses vêtement d'oiseau de nuit, ni sa triste figure, ni ses mains sûrement enroulées autour d'une arme, qui inquiétait Zahbudi ; c'était son odeur. Cet homme... cet homme sentait trop la mort pour ne pas être effrayant.
Et il venait de les surprendre, de leur parler, alors que le semi-Khajiit était sûr de ne jamais l'avoir vu à Balmora ou sous d'autres cieux.
Mais peu importait...
Bavarder avec les étrangers étant un passe-temps apréciable, et surtout l'inquiétude ne pouvant pas occuper son esprit plus de quelques minutes, Zahbudi esquissa un sourire. Il racla sa gorge sèche, et répondit à l'homme, ou l'elfe -il ne pouvait juger- aux habits sombres :
"Messire, je vous souhaiterais la bienvenue, si nous n'étions pas dans une -comment dire ?- petite réunion entre amis. Vous devez sûrement savoir, vous qui semblez habitué des civilités mondaines, que dans ce genre de réunion autour d'un verre du plus fin cognac, dans les salons les plus vastes..."
Le gobelet chippé à l'auberge apparu dans une de ses mains, et avec l'autre il désigna l'immensité du ciel, tout en continuant :
"Nous n'acceptons que nous. Pourquoi venez-vous nous interrompre ?"
#424
Posté 31 octobre 2007 - 15:25
" Imaginez, jeune sire, qu'harassé par votre arrivé dans cette cité, vous décidiez de vous reposer à l'ombre de cette maison. Imaginez ensuite qu'un jeune sire parle à haute voix de choses inhabituelles"
At'Haar se tut quelques secondes avnt de reprendre :
"... comme de contrebandiers, par exemple. Et maintenant, jeune sire, imaginez que vous recherchiez quelqu'un qui ne ferait pas partie des civilités mondaines habituelle. Quelqu'un qui aurait une importance plus qu'exceptionnelle pour vous. Si vous pouviez me renseigner je me ferait un plaisir de vous laisser terminer votre petite discussion entre amis"
Avant la moindre réponse, il ajouta :
"Connaissez vous Caran ?"
#425
Posté 31 octobre 2007 - 16:09
"Me poser des questions? Bien sur, l'humble mercenaire que je suis n'oserais pas me rebellé contre la garde... Hum, et, puis je savoir en quoi je vous interesse? Il ne me semble pas avoir commis d'atrocité ces derniers jours."
Il garda ses mains éloigné de son épée courte et de sa ceinture tout comme celle dans son dos, peut être aurait il pu tuer le sergent en dégainant et frappant dans le même mouvement, mais la population ou au moins les gardes l'aurait traqué, et il avait très peu de chance de sortir vivant, et après cela, il serait recherché pour le meurtre et il ne pourrait plus rien faire. Non, il fallait qu'il le suive, c'était la seul solution possible pour le moment.
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