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[Darkhammer]

Wilfd passa sa main dans sa barbe quelques instants, puis tenta de répondre

"Caran, ce nom dit quelque chose à mes vieilles entrailles, mais hélas, des personnes s'apellant Caran ne sont certainement pas rare. Peut-être pourriez décrire un peu plus cette personne."

Il observit quelque instant Zhabudi qui était en proie à l'inquiétude vis-à-vis de cet homme, lui balançant une petite tape dans le dos pour le rassurer, il dit alors à l'homme qui se tenait devant-eux:

"Mais avant toute chose prennez la peine de vous présenter..."

Modifié par Darkhammer, 03 avril 2008 - 15:12.

[Le veneur]

At'Haar ne s'attendait pas à se qu'on lui parle normalement. Il était un peu surpris mais répondit :

-Pardonnez moi. Je me nomme At'Haar. Je viens du continent grâce à l'aide d'amis que vous avez mentionné.

Il patienta quelques secondes avant de reprendre :

-Caran est un surnom d'un homme que je recherche. Je pense que ses affaires ne sont pas vraiment légales. Je dois le trouver.

Il avait, sans le vouloir, insisté sur sa dernière phrase. On pouvait y deviner une rage et un colère froide particulièrement forte.

[Darkhammer]

"Des affaires pas très légale? Quel genre? Contre-bande? Hum..."

Le vieux mage réfléchit un instant:

"Et bien cela dépend enfait, j'ai jadis connu les contre-bandier de cette ville, mais hélas, je ne me souviens pas d'un surnommé Caran. Je m'en excuse, vous n'avez pas d'autre information?"

Wilfd se tourna vers le semi-Khajit:

"Et toi? Cela te dirait-il quelque chose?"

Modifié par Darkhammer, 03 avril 2008 - 15:12.

[Not Quite Dead]

A peine Ilsem Askar était-il parvenu à l'étage qu'il entendit la porte du hall d'entrée se refermer et quelqu'un s'y avancer à pas vif. Par chance, l'Impérial n'était déjà plus visible d'en bas.

« Monsieur a l'air atrocement contrarié, fit observer la voix de Sovor. Peut-être Monsieur souhaiterait-il que je lui serve un petit remontant.
- Merci, Sovor, j'en aurais bien besoin. Tu me serviras ça dans mon bureau: j'ai à écrire.
- Je me permets de rappeler à Monsieur que c'est là qu'a été enfermé ce jeune Impérial qui vaut de telles contrariétés à Monsieur...
- Par les Tribuns, c'est vrai! grommela Ondres Nerano. Et bien fais-moi monter de quoi écrire dans ma chambre, avec une goutte de flin.
- Je m'y emploie à l'instant, Monsieur. »

Askar entendit quelqu'un s'éloigner en direction des réserves, au sous-sol, tandis que les pas vifs de Nerano reprenaient leur course en direction de l'étage. Pour autant qu'il avait pu en juger, il n'y avait personne à l'étage, mais le maître de maison devrait passer devant sa chambre pour rejoindre la sienne au bout du couloir où elle bénéficiait du plus bel ensoleillement.

***

Compte tenu du casque qui lui dissimulait entièrement le visage, Azeron ne put savoir si le garde lui avait rendu son sourire.

« Si vous êtes bien le mercenaire Azeron, je souhaiterais vous interroger sur un événement qui s'est déroulé il y a quelques heures... mais qui ne peut décemment pas être évoqué en pleine rue. Suivez-moi, je vous prie. » demanda le lieutenant Sarano en l'entraînant en direction de la tour où Ilsem Askar s'était fait conduire plus tôt dans la matinée.

Ils montèrent les quelques marches et pénétrèrent dans la salle de garde. Le sergent de faction se leva de derrière son bureau pour saluer son supérieur.

« Repos, sergent. Y a-t-il une patrouille de repos à l'étage?
- Andalor et Bandas sont montés il y a une dizaine minutes, lieutenant, répondit celui-ci après un bref coup d'oeil au registre.
- Allez les chercher. Ainsi que deux des gardes de permanence. Et laissez-moi les clefs des cellules.
- A vos ordres, lieutenant. »

Une fois le sergent parti au pas de course, Sarano tendit le trousseau à Azeron et lui désigna le sous-sol:

« Je crois que vous connaissez déjà le chemin. Descendez donc au rez-de-chaussée, et attendez-moi dans le couloir des cellules. J'ai quelques ordres à donner et je vous rejoins. »

[Guidrion]

Ilsem jeta un oeil autour de lui. Il se mordit la lèvre.

Ces maudits dunmers! Pas un seul meubles valables pour se dissimuler!

Ilsem se glissa vers sa porte et mit sa clé dans la serrure. Il la déverouilla aussi silencieusement qu'il le put et se glissa dans sa chambre en refermant la porte derrière lui. Il interrompit son souffle pour écouter attentivement au cas où Nérano l'aurait vu ou entendu.

Modifié par Guidrion, 04 novembre 2007 - 11:38.

[Azeron]

Azeron saisit le trousseau de clé et partit tranquillement vers le couloir des cellules. Il préferait ne pas fuir, ça ne servirait à rien à part avoir des problèmes de plus. Se rebeller serait tout aussi débile avec tous ces gardes proches. Encore une fois, il devrait se soustraire, et ne pas commetre d'imbécilité.

Le couloir des cellules... Je n'aime pas ça, j'ai l'impression que je vais voir de pres l'une de ces cellules si je fais trop le malin.

Il arriva enfin dans le couloir et attendit en plein millieu que le lieutenant le rejoigne.

[Not Quite Dead]

Les pas du maître des lieux passèrent sans ralentir devant la porte de sa chambre, suivis, au bout d'un instant, de ceux du serviteurs, accompagnés du tintinnabulement d'un encrier et d'un verre disposés sur un petit plateau.

Uthres Sarano n'avait apparemment pas jugé bon de fouiller la chambre d'Ilsem Askar après sa mise au secret, mais ce dernier nota que ce n'était pas là que le lieutenant avait déposé les affaires dont il l'avait dépossédé. Il lui faudrait donc s'en passer.

***

La première chose que remarqua Azeron Ssarien'andar en parvenant dans le couloir des cellules fut le cadavre qui gisait en travers du couloir.

Le mercenaire reconnut immédiatement le voleur dunmer assassiné de sang froid quelques heures auparavant. Manifestement, si on y avait touché on avait pris soin de le replacer exactement dans la position où on l'avait découvert, car il gisait encore face contre terre, là où Ilsem Askar l'avait laissé glisser au sol. Les barreaux et le sol de la cellule devant laquelle il avait été tué étaient maculés de sang coagulé... et même la dague minable du cadavre ne paraissait pas avoir bougé de l'endroit où elle avait été jetée.

Au bout d'un certain temps, Uthres Sarano rejoignit le mercenaire, suivi d'un greffier.

« Il y a, paraît-il, une croyance cendraise selon laquelle les plaies d'une victime se réouvrent en présence de son meurtrier, le saviez-vous? »

Uthres Sarano avait retiré son casque et détaillait des yeux son interlocuteur, vêtu avec goût, une épée longue lui barrant le dos. Même dans cette tenue, l'elfe noir avait l'air d'un mercenaire coriace, et à en croire le sergent, il avait une mise encore plus farouche en accompagnant Ilsem, quelques heures auparavant.

[Vabaz']

Zahbudi fronça les sourcils, plutôt étonné.

"Mais nous ne parlions en aucun cas de contrabandiers, ou que sais-je encore ! D'honnêtes choses, peut-être pas, mais pas de ceci en tout cas !"

Il sourit, puis continua plus doucement :

"Je ne connais pas de Caran. Et si je ne le connais pas, c'est qu'il n'est ni mendiant, ni noble, et probablement pas de ceux qui apprécient le Cercle du Mur du Sud. Si vraiment il demeure à Balmora, et que vos pensées sont justes. S'il se fait appeler par son vrai nom, car peu de trafiquants le font. S'il n'est pas déjà mort, comme de trop de passants ici. Trop peu de chance, et trop de si, me direz-vous ? Mais vu le regard de vos yeux, ce ne doit pas être un ange... Nous avons des démons, ici, les Dunmer de la Camonna Tong. Ils vous ressemblent beaucoup, l'air violent, irascible et très peu sympathique, parfois ces habits sombres, souvent armés, et ce regard de brute... Peut-être que cet indice vous conviendra."

Le jeune mendiant guetta la réaction de l'homme, l'oeil innocent, espérant se faire une idée de ce qu'il était réellement, et de ce qu'il voulait, à eux et à Caran.

[Le veneur]

At'Haar regarda le jeune mendiant pendant quelques instants. Il réfléchissait aux peu d'informations qui lui avait été donné. Il décida de rentrer dans son jeu.

- Bien sûr vous ne parliez que d'amis à vous et non de contrebandiers. Maintenant il ne peut pas être mort, non c'est impossible, pas lui pas mon assassin...

C'est seulement quand il disait ces derniers mots qu'At'Haar se rendit compte de ses paroles. Il ne souhaitait pas en dire autant, mais dès qu'il s'agissait de Caran, il lui était difficile de se maitriser. Il se reprit et essaya de rebondir sur cette Cammona Tong.

Encore un autre groupe d'assassin. Mais comment font ils pour se reconnaitre?

- Je ne suis pas d'içi, et votre Cammona Tong m'est totalement inconnue. Si je peux vous rassurer je ne fais pas partie de ce groupe ni de l'autre. Huum, comment s'appelle-t-il... Ah oui la confrérie noire ? N'est ce pas ? Les seuls détails que j'ai sur lui sont que c'est un Dunmer se trouvant sur cette ile. Caran est un faux nom et je suis persuadé qu'il est lié aux incidents du temple.

Il regarda ses interlocuteurs et notamment le mage à qui Caran semblait dire quelque chose. Il reprit doucement et pour une fois fois son ton n'était plus monocorde.
- Je ne vous demande pas de m'apprécier, ni de devenir mes amis ni même de me comprendre mais simplement de me parler de Caran. Aidez-moi à l'empêcher de nuire en me parlant de lui. Il a fait tuer et il continuera. Je dois l'arreter.

Il finit en murmurant :
Au moins pour Elle.

Modifié par Le veneur, 13 novembre 2007 - 07:21.

[Vabaz']

Si les oreilles de Zahbudi perçurent le vague murmure du semi-Bosmer, il ne put en comprendre le sens. Il demeura donc perplexe, levant comiquement un sourcil, avant de répliquer :

"Si je résume votre quête, noble étranger, vous cherchez un Dunmer, anonyme de surcroît, sur une île où ils sont cent fois plus nombreux qu'il n'y a de pauvres innocents derrière les barreaux ? L'espoir fait vivre, à ce qu'on raconte, et même les morts, à vous voir si bien portant. Je vous assure qu'on ne dirait pas que l'on vient de vous assassiner, même si vous ne semblez pas d'une fraîcheur d'aube."

Puis le Khajiit sembla se souvenir d'un détail. Les incidents du temple... cela venait immédiatement après "manger", dans la liste de ses préoccupations immédiates. Il abandonna donc son ton ironique pour débiter, l'oeil brillant :

"Je peux vous aider. Mais tout se paye, dans ce pays. A combien estimez-vous mes services ? Je les mets aux enchères à... voyons... rien de moins que ce que vous savez à propos de cette chose dont il ne faut pas parler - les prêtres prêchent, mais nous devons nous taire - qui se serait produite dans le Temple."

Modifié par Vabaz', 15 novembre 2007 - 18:22.

[Le veneur]

At'Haar regarda le semi-Khajit et repris son ton habituel. Il ne voulut pas relever les sarcasmes lié à son erreur précédente. Il considéra les remarques du jeune mendiant comme la punition d'avoir trop parler.

- S'il y a des choses dont vous ne pouvez pas parler, ça n'est pas mon cas. Quand à l'espoir dont vous parlez Messire sans nom, c'est l'unique chose qui me maintient en vie. Si vraiment vous me proposez vos services alors je vous dirais ce que je sais. Maintenant réfléchissez bien, acceptez vous de m'aider à trouver Caran ?

Le semi-bosmer se tut un instant puis repris.
- De plus qu'est ce qui me prouve que vous ne tenterez pas de me doubler une fois que vous aurez mes informations ? Pardonnez ma méfiance, mais j'ai malheureusement eu des mauvaises surprises dans le passé.

[Vabaz']

Ces paroles parurent amuser le gamin, qui répondit aussitôt :

"Mais que valent vos informations, en vérité ? Qui vendrait sa liberté pour quelques mots ?"

Ses questions n'attendaient pas de réponse ; il réfléchit un très bref instant, avant de continuer :

"Je ne peux en aucun cas vous assurer ni de ma reconnaissance, ni du fait que je tienne mes promesses. Voyez, Sire, je suis honnête, comme vous n'en doutiez pas. Mais peu importe, jouons : si une seule de vos paroles me surprend, je ne vous promet pas de vous aider, mais vous gagnerez tout de même. Appâtez-moi en effet avec n'importe quel met, je vous suivrez n'importe où, car je serai assez naïf en ce qui me concerne pour croire à votre promesse, tant que je resterai libre. Je ne peux pas tricher : vous êtes armé, je ne le suis pas. Et le fer gagne toujours à la fin. A ce jeu, je perdrai plus sûrement que vous."

Modifié par Vabaz', 15 novembre 2007 - 18:55.

[Le veneur]

At'Haar regarda fixement ses interlocuteurs.

-Je ne suis pas bon pour surprendre les gens, répondit-il laconique.

Il reprit ensuite doucement.
- Mes lames ne vous sont pas destinées et je ne vois aucune raison pour lesquelles elles devraient gouter votre sang. L'un comme l'autre vous ne pouvez être Caran donc...

At'Haar avait grandement apprécié la franchise du jeune mendiant. Après une petite pause, il repris :
- Garde ta liberté pour toi et ne laisse jamais personne ne te la prendre. Maintenant écoute, tu dois savoir qu'un noble, Bradas Sadri, a été tué près du temple suite à des échauffourées avec des mendiants. Apparemment c'est lui qui les a déclenchés à cause de la bibine. Le papa a fait en sorte que ça ne puisse plus se reproduire en faisant arrêter des mendiants, vous me comprenez. Il y en a au moins eu 8 ou 9.

Il fit une petite pause et reprit :
- Une autre chose étrange est la mise à sac de la boutique de Ra'virr par des membres d'une certaine confrérie Noire. Sa boutique a brulée. A priori, on m'a également parlé de la Camonna Tong pour contrôler la Garde, et c'est à eux que le papa aurait versé de l'argent. Enfin un certain juge qui a une attitude , comment dire, anormale, trop arrangeante.

Il s'arrêta et termina son petit monologue:
- Tu a été franc avec avec moi, et tu peux voir que je le suis avec toi. A toi de voir, maintenant ce que tu souhaite faire.

[Guidrion]

Ilsem poussa un léger soupir de soulagement.

Bien! A présent...

Ilsem s'avança vers ses tiroirs et entama silencieusement son travail. Il commença d'abord par se changer. Il retira ses coûteux vêtements et les rangea avec le plus grand soin avec les autres. Il se dirigea vers son miroir et entreprit de se couper les cheveux. Il utilisa une lame prévue à cet effet et coupa sa coiffure relevées. Il raccourcit ses cheveux jusqu'à n'en laisser qu'un centimètre de longueur. Il ramassa soigneusement ses cheveux et les mit dans une petite sacoche qu'il brulerait une fois dehors.
Il revêtit ensuite des vêtements moins voyants: une tunique bleu nuit et un pantalon brun. Il changea de chaussures et mit des bottes de cuir de netch achetées à Longsanglot qu'il conservait dans sa malle.
Il accrocha une dague usée qu'il avait gardé de Chorrol et une sacoche à sa ceinture. Il rangea quelques possessions dans cette sacoche: un petit nécessaire d'écriture, quelques drakes et un flacon de teinture noire qu'il avait conservé au cas où il devrait se dissimuler. Cela fait, il se dirigea vers sa malle et en sortit une bourse de soie qui contenait ses économies: des diamants. Il avait converti son argent en diamant pour rendre ses déplacements plus commodes. Il n'aurait jamais pensé que cela lui aurait été aussi utile.

Une fois prêt, il jeta un regard à son miroir. Il lui semblait encore voir son image précédant ses transformations.

Au plaisir, Ilsem... Nous nous reverrons lorsque Balmora sera à moi...

Pour la première fois depuis longtemps, Ilsem sourit. Il sourit avec un air mauvais et sadique, avec la joie des ambitieux.

Sans plus attendre, il se dirigea vers sa fenêtre et l'ouvrit. Il jeta un oeil au dehors.

Excellent. Comme je le pensais, je suis face à la falaise et personne aux alentours. Cet imbécile de Sarano n'a pas eu la présence d'esprit de placer des gardes!

Ilsem sortit du batiment et posa ses pieds sur un renfoncement de la façade. Il referma la fenêtre. Il jeta un oeil en dessous. La hauteur était raisonnable. Grâce soit rendue à Akatosh, les dunmers Hlaalus n'aimaient pas construire des batiments très hauts. Il sauta et se receptionna sur le sol. Il vérifia que personne ne l'ait entendu et se dirigea vers sa gauche, en direction de l'escalier menant à la place principale. Une fois là, il se méla à la foule le plus naturellement du monde. Pour le balmorien moyen, il n'était qu'un impérial qui avait préféré prendre un détour pour éviter la foule.
Il était libre.

Sarano... Il vous faudra plus d'entrainement et de jugeote pour sécestrer un Hlaalu digne de ce nom!

[Azeron]

Azeron releva la tête du corps et regarda Sarano. Pourquoi l'avait il amené ici? Le questionner à propos du meurtre surement, avec ce greffier, il devra faire attention. Sacré emmerde que lui mettait le noble sur le dos, mais sa valait bien 300 septims.

"Non, je ne savais pas, les cendrais et moi ne sommes pas amis, la plupart du temps, on paie plus pour les faire taire que pour leur demander des leçons de philosophie. Enfin bon, si vous me dites ça, j'imagine que c'est en rapport de ce voleur? Si les cendrais sont vrai, je n'ai rien à voir la dedans."

Sa main droite s'était pausé sur son épée courte, pendu à sa ceinture, plus par habitude que pour intimider, ce qui aurait été inutile d'après lui, même s'il se débarassait des deux hommes, ensuite c'était la mort assuré dans les prochaines 24 heure dans Morrowind.

"Dites moi plutôt pourquoi je suis ici, je viens de le dire, je n'y suis pour rien moi."

[Not Quite Dead]

Alors que l'Impérial se fondait dans la foule, il observa qu'une certaine effervescence régnait du côté de la tour de garde où il s'était rendu dans la matinée: des soldats hlaalus en étaient sortis en courant, avant de se séparer: l'un d'eux partit en direction de l'autre tour, un second s'élança vers le manoir hlaalu, un troisième se dirigea vers le temple alors que les deux derniers se précipitaient vers la demeure d'Ondres Nerano. L'un des soldats se plaça devant la porte du manoir alors que le second entra dans la ruelle qu'Ilsem Askar venait de quitter.

Au bout de quelques minutes, trois autres gardes vinrent de la tour sud et se placèrent autour du Manoir Nerano. L'un d'eux pénétra à l'intérieur tandis que ses collègues s'apprêtaient manifestement à faire des rondes autour de la demeure. Malgré les précautions prises par Askar pour changer d'apparence, il devenait évident que rester sur place relèverait de l'imprudence.

***

Les yeux du lieutenant étaient posées sur la main d'Azeron et ne la quittaient pas.

« Je ne crois pas beaucoup aux superstitions cendraises, déclara-t-il lentement en guise de réponse. Je préfère de loin m'attacher aux faits et aux témoignages. Vous étiez présent lorsque ce mer a été tué... de votre propre main selon votre employeur, Ilsem Askar. Or, si ce n'est pas vous qui êtes responsable de sa mort, je serais curieux d'entendre votre version des faits. Pourriez-vous m'expliquer de manière détaillée ce qui s'est passé ici? »

[Darkhammer]

Wilfd pris le temps de considéré l'homme qui leur faisait face, laissant le semi-khajit conversé avec lui. il savais pour sûre de nombreuse chose sur l'affaire du temps, et ses information étaient donc précieuses... Le vieux mage sortit sa pipe, y bourra du tabac et l'alluma, il pris un grosse bouffée de fumée et la recracha:

"Ra'Virr n'était pas vraiment impliquer dans tout cela... La cible de la confrérie noire, c'était nous deux... Voilà pour une part de franchise. Si tu sais quelque chose sur les histoires du temples, je crois qu'on va bien s'entendre dans ce monde si petit. Un mage rejeté, un khajit de la rue et un... chasseur solitaire traquant sa proie. voilà qui n'est pas d'ordinaire à croisé ces temps-ci. C'est d'ailleur synonyme d'ennuis.

Modifié par Darkhammer, 03 avril 2008 - 15:11.
Evite d'utiliser la couleur dans tes posts, je te pire, Wilfd. Noir sur mauve, c'est illisible.

[Le veneur]

Ra'virr n'était pas visé... Etranges personnages. Maintenant leurs affaires avec la Confrérie Noire ne me regarde pas pensa le semi-bosmer.

At'Haar regarda le mage et lui répondit :
-En effet nous avons tous nos ... particularités. De quels ennuis voulez vous parler? Il n'existe pas d'ennuis mais uniquement des solutions.

Il attendit un instant puis repris:
- Permettez-moi de vous demander vos nom, ou comment vous préférez que je vous nomme.

[Vabaz']

"Zahbudi, pour ma part."

L'enfant fixa plus attentivement le visage fin de son interlocuteur, avant d'ajouter :

"Et en partie Bosmer, tout comme vous, il me semble. Nos intérêts semblent donc être les mêmes ; cependant mon ami et moi avons un colis à livrer qui ne peut soutenir de délai. Vos mots ont été passionnants..."

Son visage s'éclaira, se fit malicieux, pour se tourner vers Wilfd et déclarer :

"Mais hélas moins originaux que les récits Khajiits. Je ne vous ai toujours pas conté l'histoire que M'jzzara a bien voulu me murmurer, puis-je le faire devant ce compagnon d'ennuis ?"

[Darkhammer]

Wilfd mesura l'homme qui se tenait toujours face à eux, dans une bouffé de fumée, il répondit:

"Pour ma part, on me nomme Wilfd. Si solution il y a, vous pouvez toujours tenter de prouver que vous êtes digne de confiance. Et la confiance est une vertu."

Le vieux mage se tourna vers Zhabudi:

"Si cela ne te pose pas de problème et bien parle devant notre inviter, mais il est vrai qu'il ne faudra plus trop trainer à amené ce colis..."

Il se retourna de nouveau vers At'Haar

"Aufait, bien que vos lames soit acérée et certainement très bien maniées, je crain que de nombreux danger guête ceux qui s'intéresse trop à cette affaire de temple, méfiez-vous..."

Modifié par Darkhammer, 03 avril 2008 - 15:11.

[Vabaz']

"La vérité appartient à tout le monde..."

Avec un sourire à At'Haar, Zahbudi bondit sur une caisse contre un mur, s'y assit les jambes croisées, et commença son récit.

"De la bouche de la mendiante jusqu'à vos oreilles, je n'ai été que le vent. De ses yeux à votre esprit, il n'y aura que ses mots. Elle a vu les bottes fines frapper les corps crasseux ; elle a vu les mains calleuses jeter des pierres en retour ; elle a vu un être qui n'avait jamais connu la poussière s'y effondrer, les autres sortir leurs froides lames ; elle a vu les mendiants empoigner leurs bâtons, lame chaude des pauvres, et mettre en fuite les nobles. La suite de l'histoire sort peut-être de ses rêves, ou de sa vision embrumée par la fumée... Elle a vu, sur le corps du noble mort, non pas une pierre et sa simplicité, mais une dague de verre et sa suie souillée. Elle l'a saisit, elle a eu peur, elle s'est enfuie. Car elle a vu un des mendiants morts se relever, et tenter de l'attraper de sa main de spectre."

Le semi-Khajiit laissa échapper un petit rire, peut-être pour conjurer les esprits, et il continua :

"Je ne sais quel crédit accorder à ces contes pour Ja-Khajiit, mais si un mage fort âgé et fort savant pouvait m'expliquer tout cela, je serais rassuré."

[Darkhammer]

"Et bien, c'est assez étrange effectivement, car cela voudrait dire qu'il y a eu acte de nécromancie... Hors je suis bien le seul ici à Balmora à ma connaissance à connaitre quelque rudiment en cette matière... Je ne sais pas t'éclairer plus... Cela n'est-autre qu'un sombre présage..."

Wilfd se tourna vers l'elfe

"Qu'en pensez-vous cher At'Haar?"

Modifié par Darkhammer, 03 avril 2008 - 15:12.

[Le veneur]

Me teste t il ? pensa le semi bosmer.

At’Haar prit le temps de la réflexion : la nécromancie n’était pas sa spécialité comme une grande part de la magie.

Quand les morts se relève ça n’est jamais bon.

« De nombreuses questions me viennent à l’esprit. Il me semble que pour se faire relever un mort ça n’est pas évident. Qui était le mort qui s’est relevé ? Comment avait-il été tué ?Et était-il vraiment mort ? »

L’assassin regarda fixement ses interlocuteurs et termina :
« En ce qui concerne la dague de verre, l’arme est rare, surtout chez des mendiants. Il serait intéressant de savoir si cette dague était magique ou empoisonnée. La récupérer pourrait être … utile »

[Darkhammer]

"C'est aviser de votre part, effectivement, l'objet pourrais même peut-être avoir quelque chose en rapport avec cette fameuse résurrection. "

Le vieil homme réfléchit un instant.

"En tout cas tout cela risque d'être fort intéressant."

[Vabaz']

"Si M'jzzara a gardé l'arme, il est probable qu'elle soit désormais la possession -volée ou offerte- de Tsiya... et qui sait, peut-être notre récompense pour la livraison de ce colis ?"

Sur ces mots, le semi-Khajiit déplia les jambes et se laissa glisser à terre. Il ajouta en désignant plusieurs bateaux à fond plats déjà chargés et près à descendre le fleuve :

"Ce doit être l'heure de notre promenade maritime... Ami magicien, sauriez-vous nous rendre invisibles un bref instant ? Et vous, monsieur le chasseur solitaire, votre proie peut-elle attendre au point de vous laisser nous accompagner ?"