[rp] Seyda Nihyn
#26
Posté 30 janvier 2007 - 19:38
"Heu.. Suetius, pourquoi partez-vous si vite? Je m'excuse, un bref ce n'est rien et vous vous en aller... J'aurais aimer reprendre d'un bon pied mais vous m'évitez, vous ai-je contrarié à ce point hier soir?"
La rougegarde prit un air triste, espérant le retenir un moment, afin qu'il n'aille pas lui aussi rejoindre Malicia
#27
Posté 30 janvier 2007 - 23:35
« Ma foi, vous avez demandé mon pardon et vous l'avez obtenu. Que voulez-vous de plus? » demanda-t-il d'un ton neutre.
#28
Posté 30 janvier 2007 - 23:57
"Et bien, je...J'aurais pensé qu'on puisse discuter quelque instnat seul à seul. Dans votre chambre peut-être? Non n'allez-pas immaginer des choses, juste histoire d'être tranquille hors du monde de l'auberge. alors?"
La rougegarde attendis une réaction de Suetius.
#29
Posté 31 janvier 2007 - 08:00
Il hésita un instant et jeta un coup d'oeil à la salle commune où Aëana lorgnait l'assiette de sa voisine. Il haussa les épaules et suivit en définitive la Rougegarde en direction des chambres.
« Je dois vous avouer que je suis un peu surpris par l'insistance que manifeste une si belle femme à s'entretenir en tête-à-tête avec un vieil homme comme moi... mais qu'à cela ne tienne: vous avez piqué ma curiosité. »
Arrivé devant sa porte, il la déverrouilla et fit un pas sur la gauche pour permettre à Elone d'entrée. La femme s'aperçut qu'il était resté sur le seuil de la chambre plutôt que d'y pénétrer, de sorte qu'elle ne pourrait entrer dans la pièce sans le frôler légèrement.
« Après tout, puisque vous m'assurez que cette entrevue aura lieu en tout bien tout honneur, je n'y vois pas d'objection formelle. » conclut l'Impérial.
#30
Posté 31 janvier 2007 - 11:22
"Je n'aime pas tourner autour pot indéfiniment. Je voudrais savoir exactement ce que vous êtes venu faire à seyda Nihyn, toi et tes deux amies. Vous êtes loin d'être des touristes, vous savez vraisemblablement des choses que j'ignore, et moi certaines que vous ignorez à votre tour. C'est pour cela que je tenais à vous parler seul à seul, mon charme et l'alcool n'ayant apparemment aucun impact sur vous."
La rougegarde avait partiellement laissé tomber le rideau, mais cette solution était sa meilleure chance, avant d'aller voir Malicia qui l'aurait démasqué de toute manière.
Modifié par Darkeyes, 31 janvier 2007 - 18:23.
#31
Posté 01 février 2007 - 10:19
Legionnaire, Legionnaire,
Méfie-toi des Rougegarde de ces terres
Qui cachent derrière leurs charmes brûlants
Un coeur dur comme un diamant
Et une langue de vipère
Gnaeus, Gnaeus, prend garde
A la duplicité des Dunmer
Il en est un que tu peux croire
Et celui-ci, c'est moi.
Soudain, ils comprirent pourquoi cette voix leur semblait si familière...ca ne pouvait être que...
#32
Posté 01 février 2007 - 11:43
Le vétéran fit un pas en avant pour bénéficier d'une plus grande liberté de mouvement que s'il était resté sur le seuil de la pièce, alors qu'elle finissait de parler:
« ... mon charme et l'alcool n'ayant apparemment aucun impact sur vous.
- Gaius sum » répondit sobrement Gnaeus Suetius Nefans: « je suis fidèle à ma femme. »
Elone se rendit compte que la main de l'Impérial s'était insensiblement déplacée vers la garde de son épée.
« Par ailleurs, je suis d'une nature plutôt prudente aussi souhaiterais-je, avant de poursuivre cette conversation, savoir de quel droit vous vous permettez de poser toutes ces questions... »
Son ton n'était pas particulièrement menaçant, mais la Rougegarde, en fine observatrice, remarqua que la posture de son interlocuteur avait imperceptiblement changé: à présent son centre de gravité s'était légèrement déplacé, lui assurant un meilleur équilibre, de sorte qu'il puisse soutenir une attaque imprévue... ou passer à l'attaque avec un minimum de temps et une allonge optimale.
Une chose était désormais certaine aux yeux de la Rougegarde: cet homme était un bretteur d'exception.
Malgré la complainte improvisée du Dunmer qui parvint soudain d'un recoin de l'étage, l'Impérial ne laissa pas distraire son attention: il attendait la réponse d'Elone.
#33
Posté 01 février 2007 - 13:12
-Oh nan ! « Tout le monde sauf lui »
Comme par réflexe, sous le trouble qui devient habituelle chez elle, elle cacha son visage derrière ses mains, tentant de se faire la plus petite possible.
#34
Posté 01 février 2007 - 16:57
"Il va falloir que j'apprenne à être discrète." Pensa-t-elle.
Elle ne bougea pas d'un pouce, attendant la suite.
#35
Posté 01 février 2007 - 19:41
"Malicia vous l'aurait certainement dit par après, mais je suis un membre de l'ordre des lames moi aussi, et j'enquête sur divers étranges évênements ayant eu lieu ces derniers temps. Baissez donc votre garde voyons, je ne suis pas votre ennemie. Je veux juste en savoir plus sur la présence de vous et de Malicia dans cette ville. Surtout avec ce qui ce passe, ceci n'est pas une coïncidence..."
Celle-ci se redressa et fit un pas de côté pour se replacer au millieu du couloir.
#36
Posté 01 février 2007 - 21:12
Les Lames.
L'Impérial comprenait mieux à présent la raison pour laquelle la Rougegarde s'était jetée sur lui, la veille au soir. Surprise de voir une de ses consoeurs arriver à Seyda Neen accompagnée de deux étrangers, elle s'était efforcée de lui soutirer des informations sur la raison de sa venue.
Il était étrange qu'elle n'ait pas profité du réveil de Malicia, entraperçue dans la salle commune au rez-de-chaussée pour l'interroger, mais il était souvent vain de s'interroger sur ce qui motivait les actions des agents de l'Empereur. Il se rappela que Malicia avait pris un congé auprès de ses supérieurs, après leur avoir remis l'amulette de Laniel Encele.
A la réflexion il était fort probable que les Lames n'aient pas confié cette enquête uniquement à une toute jeune femme, mais qu'ils en aient également chargé d'autres agents. A moins que l'enquête d'Elone ne portât sur un autre sujet.
Le vétéran se détendit.
« Je vois. » dit-il à voix basse « Nous serons heureux de vous faire part de ce qui nous a conduit à Seyda Neen... dès que nous nous retrouverons entre nous. Cet endroit est un peu trop fréquenté pour se prêter à de longues discussions... et la musique y est exécrable. » ajouta-t-il avec un coup d'oeil à l'égard du "ménestrel".
#37
Posté 01 février 2007 - 21:25
"Bien cela est bien vrai, cette musique ne me plais guère, rejoignons à présent la salle commune."
Elle emboita la marche à Gnaeus
#38
Posté 04 février 2007 - 09:21
« Mademoiselle! » fit-il à l'adresse d'Elone. « Apportez donc du vin, de l'eau, des oeufs de kwama brouillés, du pain et quelques fruits... »
A la mention de ces plats, l'estomac de l'alchimiste se mit à gargouiller.
Gnaeus Suetius Nefans marqua une pause, considéra la pâleur d'Aëana et acheva: « ...pour deux personnes. »
Il s'inclina ensuite légèrement sur le dossier de sa chaise pour ne pas perdre les escaliers de vue et s'offrit le luxe de s'interroger sur le retour inattendu du voleur dunmer.
#39
Posté 04 février 2007 - 10:40
Elle fut à nouveau détournée de sa pensée par le souvenir du retour du dunmer. Voilà qui allait sans aucun doute contrarier l'impérial ! Et à vrai dire, Aëana n'était plus tellement sûre de pouvoir trouver en Salizar un allié. Tout du moins, pas un allié franc et fidèle... De plus, Gnaeus ferait sûrement tout son possible pour se débarasser d'elle si elle semblait "de mèche avec lui".
Elle se sentait cependant plus proche de Malicia, maintenant. D'ailleurs, sans doute Gnaeus en pensait-il qu'il s'agissait d'une tentative de manipulation de la part de la fort maléfique Dame d'Althée.
Mais peut-être était-elle médisante ? Peut-être que Gnaeus n'était pas aussi paranoïaque que cela ?
Et peut-être que c'était elle qui devenait calculatrice ?
#40
Posté 04 février 2007 - 12:59
Lorsque les plats furent prêt, elle alla les présenté à Gnaeus et son amie. Mais dans le plat de l'impérial, elle glissa sous une assiète un message.
#41
Posté 05 février 2007 - 15:13
Autour d'eux, la salle se remplissait progressivement de clients, venus qui pour prendre un verre, qui pour effectuer des achats auprès d'Arille, sa demeure faisant apparemment office d'auberge et de boutique. Malgré les allées et venues, le vétéran restait concentré sur les escaliers: selon toute apparence, le Sieur d'Ombrelune devait encore être à l'étage.
Lorsqu'il trouva le message de l'agent des Lames, il le glissa discrètement dans sa manche pour le lire plus tard. Ce geste lui rappela la question qu'il n'avait pu poser la veille, aussi se tourna-t-il légèrement vers Malicia pour lui demander dans le brouhaha ambiant:
« Je dois vous avouer, jeune fille, qu'un détail m'a surpris hier soir. Vous aviez l'air particulièrement préoccupée au terme de notre entrevue... Vous paraissiez en fait si troublée que je me suis demandé si le message que vous serriez dans votre main gauche en sortant de la Guilde y était pour quelque chose. »
#42
Posté 05 février 2007 - 19:16
Elle se sentie une nouvelle fois vulnérable, faible, à la merci d’autrui, non pas à Salizar, mais à Gnaeus cette fois, il semblait subitement implacable, invulnérable, et elle, si faible, si fragile, elle avait peur, oui peur, de Salizar, de Gnaeus.
Ne tenant plus sur cette position, elle ne put que fuir, elle se leva et s’enfuit de l’auberge, une fois à l’extérieur, elle se roula en boule contre le mur de l’entrée, elle tremblait, quelque larmes coulaient silencieusement sur ses joues, les nerfs qui lâchaient.
#43
Posté 05 février 2007 - 19:46
Entre sa reconversion en mendiante, la réapparition de Salizar et une Malicia qui s'enfuit en courant...
Elle resta muette quelques secondes.
"Merci pour le repas, Gnaeus. Je dois vous avouer que je meurs de faim... Mais je n'ai pas un sou. Je ne veux pas être un poids pour vous. Et je veux vous dédommager. Je ne parle pas d'argent, mais d'aide et de fardeau."
Elle enchaîna :
"Je... préfère vous laisser parler à Salizar. Je ne compte pas contrarier vos plans... Même si mon coeur me dit qu'il n'est pas aussi mauvais qu'on peut le croire et qu'il faut toujours laisser une deuxième chance."
Elle saisit un morceau de pain, et continua tout en se levant :
"Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je vais honteusement vous voler quelque nourriture jusqu'à un futur remboursement, et essayer de retrouver Malicia pour lui parler..."
Modifié par Alkhazar, 05 février 2007 - 19:48.
#44
Posté 05 février 2007 - 20:49
Il s'apprêtait à se lever lorsqu'Aëana intervint et se proposa de suivre Malicia. Peut-être valait-il mieux en effet que ce soit elle qui lui parle, se dit-il tandis que la jeune femme quittait les lieux à son tour. Gnaeus acheva son repas en silence, pensif, avant de se lever et de se rendre au comptoir.
« Ces deux repas... et plusieurs fioles vides. » déclara-t-il au patron, en indiquant un certain nombre de flacons prenant la poussière sur une étagère. Il profita de ce que l'Altmer tournait le dos pour déchiffrer rapidement la note d'Elone.
Rejoignez-moi au phare à la nuit tombée.
Parfait. Il roula en boule le papier et le jeta dans le poële sur lequel du lard de kagouti brunissait en dégageant une odeur délicieuse. Le papier se racornit en quelques secondes sous l'effet des flammes.
« Avez-vous besoin d'autre chose, Impérial? Non? Cela fera quarante septims. »
Le vétéran le régla sans prendre la peine de marchander, bien que sa bourse se fît vide. L'argent n'était pas à proprement parler un problème.
Il prit ensuite la direction des escaliers pour remonter vers sa chambre et y déposer les fioles, cherchant Salizar d'Ombrelune des yeux.
#45
Posté 05 février 2007 - 22:01
"Veux-tu parler ?" Demanda-t-elle doucement à Malicia.
Elle promena son regard sur les répugnantes mares de boue qui répandaient leur horrible odeur à perte de vue.
Aëana la forte, la courageuse... Marcher en pleine nuit sur des terres dangereuses, tenir tête à un homme au moins quatre... non deux fois plus âgé qu'elle, supporter les privations... Peut-être.
Mais si jamais on l'obligeait à poser UN SEUL ORTEIL dans ces affreux marais !...
#46
Posté 06 février 2007 - 11:35
- Nan...nan rien, c'est Salizar...il est, choquant, j'ai juste, besoin de, me, calmer quelques instants.
#47
Posté 06 février 2007 - 18:40
Gnaeus le maléfique...
Toujours à le diaboliser. Et lui ? Sa deuxième chance ? Faisait-elle une obsession ?
"Tu n'es pas obligée de répondre à mes questions. Je veux simplement t'aider, mais si tu considère que je n'y parviens pas, que c'est inutile ou que je n'ai qu'à me mêler de mes affaires, rien ne t'empêche de me chasser."
Modifié par Alkhazar, 06 février 2007 - 18:44.
#48
Posté 07 février 2007 - 00:56
Nous sommes embarqués dans une drôle d'histoire, cher Gnaeus...j'ai fait des recherches de mon coté...
Je ne sais plus quoi penser de tout ça, ça me dépasse...
Les gens ne disent plus leur nom et s'ils le disent c'est pour vous en donner la moitié...
Nos frères nous tournent le dos pendant que nos cousins les assassinent...
Modifié par Salizar d'Ombrelune, 07 mars 2007 - 20:26.
#49
Posté 07 février 2007 - 08:01
« Le fait que je ne vous porte pas dans mon coeur n'est un mystère pour personne, Monsieur d'Ombrelune. Vous avez beau être habile à dissimuler, vos belles paroles et vos sourires charmeurs n'ont pas prise sur moi: je sais à quoi m'en tenir avec les gens comme vous... »
Gnaeus se pencha légèrement en avant, approchant son visage de Salizar.
« Je sais à quoi ressemble votre visage lorsque vous perdez le sourire, je sais l'éclat de vos yeux lorsqu'il cesse d'être badin, je sais qu'au terme de votre danse, vous êtes capable de tuer de sang-froid, si cette lubie vous prend. »
L'Impérial se redressa lentement.
« Dans la Foyada Mamaca, vous avez dit que, compte tenu de la situation, des dissensions au sein du groupe que nous formons, Julianos seul sait pourquoi! ne pouvaient être tolérées. Voilà un point sur lequel je m'accorde avec vous. C'est la raison pour laquelle j'espère que vos motifs pour nous quitter sans prévenir étaient aussi excellents qu'impératifs. »
Alors que des clients montaient les escaliers en plaisantant, l'Impérial ajouta:
« Mais je suis certains que toutes ces raisons, ainsi que les résultats de vos investigations solitaires, vous nous en ferez part à l'extérieur, lorsque nous aurons trouvé un lieu où deviser sans avoir à élever la voix. »
#50
Posté 14 février 2007 - 18:57
La lame noire resta quelques instants le regard dans le vide, posé sur un crabe des marais se baignant, puis elle se leva, au même instant, la porte de l’auberge s’ouvrit.
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