Que les neufs divins me viennent en aide. Je me suis fourré dans un drôle de pétrin.
Alors que j'errais dans la lande du nord, un important détachement de soldats impériaux m'est tombé dessus. A peine si j'ai pu tenter de me défendre. Je me suis retrouvé ficelé, jeté en travers d'un cheval, et c'est dans une geole que cette journée commencée sous le froid soleil de Bordeciel s'achevait. Mais mes malheurs ne faisait que commencer. Ils sont venus me trouver dans mon sommeil, et ils ont commencé à me frapper. Ils voulaient savoir où était les partisans, les chefs, les armes. Je ne comprends toujours pas ce qu'ils cherchaient à savoir.
Quand ils ont vu qu'ils ne pourraient rien tirer de moi, ils m'ont battu, pendant un temps qui me sembla être une éternité, alors même que j'étais prostré à terre. Je ne sais pas si je dois remercier Mara d'être encore en vie ; le fait est que par moment je préférerais être mort tellement je souffre.
Je suis seul dans ma cellule, où je tue le temps en écrivant ces quelques lignes sur un morceau de parchemin que par bonheur ils ne m'ont pas confisqué. Je sais que d'autres prisonniers subissent un sort analogue au mien dans des cellules voisines. Tout à l'heure, quand mes bourreaux sont partis, j'ai vu passer dans le couloir un homme étrange, un nordiquede haute taille, tout de fourrure vêtu, les mains entravées et la bouche baillonnée. On dirait qu'ils ont peur de lui.
Je les entends, ils sont là, juste derrière la porte, et parlent de nous emmener je ne sais où. Ce n'est pas très rassurant, leur conversation est ponctuée de rires gras et malveillants.
Je ne crois pas que mes tours habituels de maraudeurs me suffiront pour m'en sortir, cette fois-ci...
Alors que j'errais dans la lande du nord, un important détachement de soldats impériaux m'est tombé dessus. A peine si j'ai pu tenter de me défendre. Je me suis retrouvé ficelé, jeté en travers d'un cheval, et c'est dans une geole que cette journée commencée sous le froid soleil de Bordeciel s'achevait. Mais mes malheurs ne faisait que commencer. Ils sont venus me trouver dans mon sommeil, et ils ont commencé à me frapper. Ils voulaient savoir où était les partisans, les chefs, les armes. Je ne comprends toujours pas ce qu'ils cherchaient à savoir.
Quand ils ont vu qu'ils ne pourraient rien tirer de moi, ils m'ont battu, pendant un temps qui me sembla être une éternité, alors même que j'étais prostré à terre. Je ne sais pas si je dois remercier Mara d'être encore en vie ; le fait est que par moment je préférerais être mort tellement je souffre.
Je suis seul dans ma cellule, où je tue le temps en écrivant ces quelques lignes sur un morceau de parchemin que par bonheur ils ne m'ont pas confisqué. Je sais que d'autres prisonniers subissent un sort analogue au mien dans des cellules voisines. Tout à l'heure, quand mes bourreaux sont partis, j'ai vu passer dans le couloir un homme étrange, un nordiquede haute taille, tout de fourrure vêtu, les mains entravées et la bouche baillonnée. On dirait qu'ils ont peur de lui.
Je les entends, ils sont là, juste derrière la porte, et parlent de nous emmener je ne sais où. Ce n'est pas très rassurant, leur conversation est ponctuée de rires gras et malveillants.
Je ne crois pas que mes tours habituels de maraudeurs me suffiront pour m'en sortir, cette fois-ci...