@ sucresalesucre:
Les médicaments sont des drogues, ça ne se discute pas. D'ailleurs en anglais on utilise le mot drug pour les médocs et le drogues, et en Français c'était aussi le cas.
Ensuite, c'est certain que les psychotropes sont très souvent mal prescrits. Franchement, on peut parfois se demander si les généralistes (notamment) devraient pouvoir en prescrire, ou si une prescription restreinte ne serait pas préférable. T'es un peu triste? Zou, antidépresseur, le fait que tu sois réellement atteint de dépression importe peu. Et c'est particulièrement vrai en France, où la consommation d'antidépresseurs et anxiolytiques frise le ridicule. Entre des médecins insuffisamment formés sur le sujet, des visiteurs médicaux qui font pression sur les prescripteurs, et les patients (oui, les patients) qui réclament des psychotropes à corps et à cris, on a le record du monde de prescription de ces types de médicaments. Quant au pharmacien (j'en suis un), il peut difficilement remettre en question la pertinence de la prescription d'antidépresseurs puisqu'il ne peut poser de diagnostic, il n'a pas le droit, ce n'est pas son rôle.
A côté de ça, il ne faut pas rejeter les psychotrope en masse. Dans de nombreux cas ils sont efficaces pour soigner une dépression (et qu'on ne dise pas d'un dépressif qu'il n'a qu'à "se secouer", ça ne marche pas, les gens ont du mal à comprendre que c'est réellement une maladie), ça peut sauver des vies.
Et en dehors de la dépression? Les psychoses se soignent par antipsychotiques (ou neuroleptiques), et c'est souvent assez efficaces mais avec des effets indésirables gênants. Alors oui, j'ai vu des patients sous neuroleptiques, et parfois ils ont l'air un peu défoncés, ils ont tendance à grossir... Mais au final ils peuvent vivre en société. Et j'en aussi parfois vu qui avaient interrompu leur traitement, et là ils avaient l'air vraiment défoncés, en délire complet, en hallucination (bouffées délirantes aiguës, exacerbation de la schizophrénie, peu importe), et franchement pour ceux-là on a le choix entre des médicaments aux effets indésirables gênants et une hospitalisation. Avec les médicaments ce n'est pas forcément génial, mais sans c'est souvent pire.
Donc si parfois ils sont vraiment prescrits à tort, il ne faut pas généraliser pour autant... Enfin je pense que tu t'en doutes bien, mais ça me semble important d'insister là-dessus.
Il se remit à me jauger du regard;quelque chose en moi chercha des mots à revêtir et ne les trouvant pas, s'enfuit nu dans la nuit. Roger Zelazny.
"Je pense que Mirror's Edge sera extra, mais ils me montrent trop de parkour, je veux voir du gameplay au flingue. J'espère qu'il ne faut pas se contenter de courir et de sauter", Cliff Bleszinki
brutal deluxe, quand tu dit de constater soi même, vas y, y aura toujours des mecs comme moi pour te ramasser, à la petite cuillère ou dans le caniveau, mais vas y tout seul, comme un grand et vient pas pleurer après. ça ressemble quand même à de l' incitation à la consommation... et à des propos de dealer.
"De constater soi-même", t'as lu ça où?
Je parle de s'informer , soi-même donc et loin des stéréotypes. Ca passe par les mots, pas par le caniveau. Pour ça, oui, faudrait inciter plus souvent. Jamais parlé de Gastronomades des drogues. Avec une lecture légère tu passes un peu à côté des mots.
Pour ton problème de vigilance, suivant ta logique j'ai envie de dire que le shit t'as pas rendu assez parano, devait pas être de la bonne qualité.
brutal deluxe, quand tu dit de constater soi même, vas y, y aura toujours des mecs comme moi pour te ramasser, à la petite cuillère ou dans le caniveau, mais vas y tout seul, comme un grand et vient pas pleurer après. ça ressemble quand même à de l' incitation à la consommation... et à des propos de dealer.
"De constater soi-même", t'as lu ça où?
Je parle de s'informer , soi-même donc et loin des stéréotypes. Ca passe par les mots, pas par le caniveau. Pour ça, oui, faudrait inciter plus souvent. Jamais parlé de Gastronomades des drogues. Avec une lecture légère tu passes un peu à côté des mots.
Pour ton problème de vigilance, suivant ta logique j'ai envie de dire que le shit t'as pas rendu assez parano, devait pas être de la bonne qualité.
Et on fait quoi ici a part informer par des mots?
Quand a ta phrase, elle est ambigüe :
(comme toutes tes participations)
Citation
faut s'informer, et surtout, faut s'informer SOI-MEME.
Je lui donnée le même sens que Clark Gaybeul.
S'informer passe par l'échange avec d'autre personnes,
s'informer soi-même ne veux rien dire, sauf si tu parle de consommation... et on ne revient a l'apologie consumériste.
Mais ton probleme d'expression est peut-être dut a la mauvaise qualité de ce que tu consomme avant de participer a wiwiland.
Burro català : "Le caractère catalan semble comporter les vertus de l'âne : ténacité, détermination, ardeur à la tâche et fidélité. "
@ sucresalesucre:
Les médicaments sont des drogues, ça ne se discute pas. D'ailleurs en anglais on utilise le mot drug pour les médocs et le drogues, et en Français c'était aussi le cas.
Ensuite, c'est certain que les psychotropes sont très souvent mal prescrits. Franchement, on peut parfois se demander si les généralistes (notamment) devraient pouvoir en prescrire, ou si une prescription restreinte ne serait pas préférable. T'es un peu triste? Zou, antidépresseur, le fait que tu sois réellement atteint de dépression importe peu. Et c'est particulièrement vrai en France, où la consommation d'antidépresseurs et anxiolytiques frise le ridicule. Entre des médecins insuffisamment formés sur le sujet, des visiteurs médicaux qui font pression sur les prescripteurs, et les patients (oui, les patients) qui réclament des psychotropes à corps et à cris, on a le record du monde de prescription de ces types de médicaments. Quant au pharmacien (j'en suis un), il peut difficilement remettre en question la pertinence de la prescription d'antidépresseurs puisqu'il ne peut poser de diagnostic, il n'a pas le droit, ce n'est pas son rôle.
A côté de ça, il ne faut pas rejeter les psychotrope en masse. Dans de nombreux cas ils sont efficaces pour soigner une dépression (et qu'on ne dise pas d'un dépressif qu'il n'a qu'à "se secouer", ça ne marche pas, les gens ont du mal à comprendre que c'est réellement une maladie), ça peut sauver des vies.
Et en dehors de la dépression? Les psychoses se soignent par antipsychotiques (ou neuroleptiques), et c'est souvent assez efficaces mais avec des effets indésirables gênants. Alors oui, j'ai vu des patients sous neuroleptiques, et parfois ils ont l'air un peu défoncés, ils ont tendance à grossir... Mais au final ils peuvent vivre en société. Et j'en aussi parfois vu qui avaient interrompu leur traitement, et là ils avaient l'air vraiment défoncés, en délire complet, en hallucination (bouffées délirantes aiguës, exacerbation de la schizophrénie, peu importe), et franchement pour ceux-là on a le choix entre des médicaments aux effets indésirables gênants et une hospitalisation. Avec les médicaments ce n'est pas forcément génial, mais sans c'est souvent pire.
Donc si parfois ils sont vraiment prescrits à tort, il ne faut pas généraliser pour autant... Enfin je pense que tu t'en doutes bien, mais ça me semble important d'insister là-dessus.
Je suis assez d'accord avec toi sur le fond : c'est efficace dans bien des cas, et passé un certain stade de "folie", le recours aux médicaments est le seul moyen d'empêcher le malade de partir en vrille. D'ailleurs, les crises que j'ai pu voir ont eu lieu après une longue période où la personne a interrompu le traitement sans en parler à personne. Dans un premier temps, il y a un retour à la normale presque miraculeux... mais après quelques temps, c'est la rechute et des crises comme tu as mentionné plus haut. Comme quelqu'un qui ne pouvait plus marcher, et qui se met à courir jusqu'à s'écrouler (bon, l'image vaut ce qu'elle vaut...).
Là où on divergerait, c'est sur le statut de maladie des pathologies psychologiques. Venant du milieu médical, tu abondes naturellement dans ce sens. Dans mon cas, ayant vu le résultat de (trop) près sur les années, je vois que dans certains cas (ça n'est pas une généralité), l'état de la personne n'est pas du à un dysfonctionnement physique ou chimique, mais purement psychologique et personnel. Et dans ce cas, si un traitement peut aider comme une béquille en plus d'un travail sur soi, c'est bien ce dernier qui peut remettre la personne sur les rails. Et quand on a la tête dans le coltard, on a pas les armes pour se remettre les idées en place, comme on dit.
Et pour clore le petit hors sujet et revenir sur le topic : quand je repense à elle, c'est malheureusement avec des termes durs et typiques de la drogue : défoncée, shootée, amorphe, ... sans parler d'une fois où elle est revenue de l'hopital psy avec la moitié du visage paralysé, et des séquelles pendant près de six mois. Pour modérer, il semblerait que des traiements récents comportent beaucoup moins d'effets nocifs sur le comportement : depuis 2 ou trois ans, elle a l'air plus alerte, même si en discutant, ça déraille souvent.
Le chat CROIT appartenir à une race supérieure évoluée. Mais ce n'est qu'un rebut pervers avec des yeux belzebuth et des griffes.
Quand a ta phrase, elle est ambigüe :
(comme toutes tes participations)
Citation
faut s'informer, et surtout, faut s'informer SOI-MEME.
Je lui donnée le même sens que Clark Gaybeul.
S'informer passe par l'échange avec d'autre personnes,
s'informer soi-même ne veux rien dire, sauf si tu parle de consommation... et on ne revient a l'apologie consumériste.
Mais ton probleme d'expression est peut-être dut a la mauvaise qualité de ce que tu consomme avant de participer a wiwiland.
Si on parle par exemple de s'informer sur le SIDA, ça ne signifie pas pour autant qu'on va chercher à le contracter, tu comprends?
Par s'informer j'entends surtout lire. Faire des recherches de base pour ne pas se limiter à ce qui se dit autour de nous. Creuser. S'informer "soi-même", j'avoue c'est un pléonasme. Mais ça peut souligner l'importance de faire la démarche. De ne pas seulement recevoir ce qu'on veut bien nous servir. Lacher Pernaut (le shit rend parano, les jeu vidéo rendent violents, ça va on connait). Il y a d'autres sources, pour les plus courageux un peu de chimie, de littérature, d'histoire et de politique etc... C'est un vrai travail de s'informer, ici on discute. Et c'est la seule chose que j'entends mister pingouin.
On pourrait définir une drogue comme une substance qui change la perception de vos sens, et affecte vos facultés intelletuelles et/ou physiques.
On parle souvent du cannabis comme drogue douce, de l'héroine, cocaine, crack,etc comme drogue dure. On parle enfin de plus en plus de l'alcool comme une drogue, qui épargne la plupart et enfonce irrémédiablement certains...
Mais on ne parle pas souvent d'une drogue vendue comme telle et prescrite légalement : les anti-dépresseurs, psychotopes, etc...
Les anti-dépresseurs n'induisent à ma connaissance pas de dépendance : nombreux sont ceux qui, les croyant devenus inutiles, arrêtent leur consommation du jour au lendemain.
De même on peut être dépendant à un comportement, tel que le jeu, le sexe ou le sport. C'est même passé dans le langage populaire « ce jeu est une drogue ».
Le champs des dépendances (ou « addictions », pour faire bien lors d'un repas) est beaucoup plus vaste que la simple prise de substance. D'où son caractère insidieux : quand le sujet se rend-t'il compte de sa dépendance lorsqu'il commet un acte aussi anodin que de boire un verre entre amis ?
manlius torquatus, le 20.12.2008 à 00:43, dit :
En parlant des méfaits de l'alcool, tu as oublié le CHC, les VO et les cancers ORL. Mais je ne sais plus si les neuropathies périphériques liées à l'alcool sont douloureuses ou non.
Sans compter les troubles aigus : HSD, HED, inhalation bronchique, syndrome de Boerhave, etc...
J'ai passé l'internat mec! Pas la peine de faire le savant, contate toi de mots simples, qui sont tout autant efficaces pour faire passer le message. On est tous les profanes de quelque chose.
Je présume que tu t'adresses à moi.
Il me semble avoir écrit en français dans un langage compréhensible par tous. Il me semble également que tu cites pour ta part des que des abréviations techniques que seul un initié pourrait comprendre. J'ai dit cirrhoses, neurones périphériques et cerveau. Tu réponds VO, neuropathie et HSD.
Tu as certainement passé l'internat. Je ne sais si cela t'a rendu accessible pour autant.
Maintenant peut-être est-ce le ton que j'ai employé qui t'a fait réagir, davantage que mes propos. J'ai encore à apprendre concernant ma manière d'exprimer les choses, et je m'en excuse. Mais il me semblait pouvoir apporter un autre éclairage à ce débat.
Citation
Quant à savoir si l'humanité se serait mieux ou moins bien portée sans alccol, imagine toi que l'essor du commerce à grande échelle fut en grande partie lié au développement de la viticulture...
Oui, de même que les buralistes crient au massacre lorsque l'on augmente les taxes sur le tabac.
Alcool et tabac sont des drogues légales si l'on se réfère à la définition de Sucresalesucre. Ils seraient même de véritables industries, avec production de richesses, cela a déjà été mentionné dans le débat.
Il me semble pour ma part que rapporter de l'argent ne guérit pas un cancer. Et que développer le commerce n'arrête pas une hémorragie. Et que par conséquent, vendre de la mort, en boites ou en bouteilles, n'est ni bon ni noble.
Donc le développement de la viticulture, j'en ai rien à cirer.
Les anti-dépresseurs n'induisent à ma connaissance pas de dépendance : nombreux sont ceux qui, les croyant devenus inutiles, arrêtent leur consommation du jour au lendemain.
Oui enfin là je pense que sucresalesucre ne parle pas des antidépresseurs en particulier, mais des psychotropes en général. Et les dépendances aux anxiolytiques il y en a énormément.
Et une des principales causes des arrêts de traitement, ce n'est pas la mauvaise volonté des patients -quand bien même ça reste fréquent- mais les effets indésirables des différents médicaments. Si madame grossit beaucoup à cause de son traitement, ou si monsieur a les seins qui poussent, il a tendance à arrêter, ça se comprend. Moi je n'aimerais pas non plus que ça m'arrive.
C'est vrai en particulier pour les neuroleptiques (en gros traitement des psychoses), qui avaient (ça a un peu diminué maintenant) des effets indésirables très lourds. Mais ça vaut quand même mieux qu'une bouffée délirante aigüe.
Enfin bon, vu que le sujet est la drogue, et en particulier le problème de sa légalité, pas le traitement des pathologies relevant de la psychiatrie, je crois qu'on est légèrement hors sujet. Un médicament peut avoir des effets similaires à certaines drogues, mais je pense que tout le monde comprend pourquoi il est légal^^
Tant qu'on est au bord du sujet, l'histoire de dépendance et génétique, pour faire simple les études ne sont pas claires, et il y a encore du boulot (si certains se sentent une vocation...^^). Mais vu que ne serait-ce que l'expression des gênes dépend d'un paquet de facteurs environnementaux, et que ça ne se résume pas simplement à des nucléotides dans tel ou tel ordre, si on commence à parler de ça, il faudra mettre à jour toutes les semaines en épluchant pubmed avec soin. Une prédisposition à l'addiction pourquoi pas, mais au final on en revient au vrai problème, à savoir que la plupart des drogues sont illégales et que c'est une bonne chose du point de vue de la santé publique. Pas de drogues, pas d'addictions.
Il se remit à me jauger du regard;quelque chose en moi chercha des mots à revêtir et ne les trouvant pas, s'enfuit nu dans la nuit. Roger Zelazny.
"Je pense que Mirror's Edge sera extra, mais ils me montrent trop de parkour, je veux voir du gameplay au flingue. J'espère qu'il ne faut pas se contenter de courir et de sauter", Cliff Bleszinki
L'interdiction de la drogue (et en particulier des drogues dites douces) répond à mon avis au problème des drogues dures. On peut considérer les drogues douce comme moyennement nocives, et les drogues dures comme clairement destructrices (un héroinomane ne peut pas controler de manière "satisfaisante" son addiction, et les deux seules issues sont le sevrage ou une dégradation croissante).
La répression sur les drogues douces est à mon avis aussi un moyen d'avoir plus de prise sur les réseaux. Dans le cadre d'une enquête sur des réseaux de drogue, serrer des consommateurs ou des dealers de drogues douces peut permettre de remonter plus haut, d'avoir des informateurs...
C'est aussi une question avant tout politique, qui correspond aux moeurs de chaque pays. Dans certains, on mache légalement de la coca (et pourtant ça attaque apparemment !), et dans d'autres on traque toutes les drogues possibles avec la plus grande sévérité. Mais on a vu qu'une trop grande sévérité (par exemple la prohibition dans les années 30 aux USA) a provoqué l'effet inverse de celui souhaité : les réseaux se radicalisent et deviennent plus violents d'un coté, et une extension de la criminalité (des personnes lambda pouvant tremper dans des trafics ou dans la contrebande pour ce qui n'était pas réprimé quelques années avant).
Des interdictions et la répression sont un mal nécessaire je pense, pour lutter contre les drogues dures. Mais après d'un autre coté, on peut dire que le cannabis et l'alcool sont aussi nocifs (enfin les mecs bourrés font plus de problèmes que les rastafarai mdrrr), et que le cannabis mériterait d'être reglementé au même titre que l'alcool.
Le chat CROIT appartenir à une race supérieure évoluée. Mais ce n'est qu'un rebut pervers avec des yeux belzebuth et des griffes.
Une facilité devant un mystère ambulant, la psyché et les névroses ? Un aveu d'impuissance ?
Citation
Si ça a cramé définitivement cette personne, au moins, ça m'aura montré que pour résoudre ses problèmes, et plus généralement profiter de la vie, de ses sens, et des autres, rien ne vaut nos sensations naturelles. Même si parfois la vie peut paraître dure et les problèmes insolubles ou insupportables, si la tête est capable de rendre le corps malade, c'est qu'elle est aussi capable de le guérir...
C'est justement cette façon de voir les choses que je voulais éviter...
Bon, je ne passerai pas par quatre chemins; j'ai un TDA/H. Et de vous voir dire que l'on peut passer par dessus toutes les difficultés avec un peu d'efforts, ça me choque et me blesse en même temps .
Juste une petite chose avant de poursuivre: le TDA/H n'est pas une maladie, c'est un syndrôme.
Je m'étais toujours cru incorrect, méchant, stupide et tout ce que vous voulez. Je croyais que mes souffrances (les plus grandes) n'étaient que lamentations, mais j'avais tord. Voiçi la liste (que j'ai édité en fonction de moi) de symptômes et autre que j'ai. Attention: je ne me trompe pas, j'ai un TDA/H, je le sais, c'est presque écrit dans mon frond.
La liste (tirée de Wikipédia)
Spoiler
Symptômes:
-impulsivité
-hyperactivité (plus ça va, moins c'est grand. Aujourd'hui, c'est presque entièrement disparu)
-impatience
-facilement irrité, frustré
-sautes d'humeur, surtout quand dérangé lors d'une activité
-inattention, difficulté de se concentrer pour une période prolongée
-moments d'absence, rêveries
-difficulté à se mettre au travail
-trop de choses en tête à la fois
-commence trop de choses à la fois sans les achever
-faible tolérance à l'ennui
-difficulté de suivre les procédures établies
-anti-conformisme
-changements fréquents de hobbys, de centre d'intérets, de travail, etc. (Plus ou moins)
-agitation, surexcitation
-comportement obssesionnel compulsif
-cyclothymie
-se fait du souci pour beaucoup de choses inutilement
-manque d'organisation
-sentiment d'insécurité
-sentiment de manque de réalisation de soi
Ces caractéristiques ne sont en aucun cas spécifiques de la maladie et se retrouvent, à des degrés divers, chez tous les enfants normaux, au point qu'un certain nombre de personnes nient la réalité du syndrome. (Mais quand même, avec cette liste, c'est dur de nier...)
Enfants hyperactifs et surdoués
Il est parfois difficile de voir la différence entre les enfants surdoués et les enfants hyperactifs, avec ou sans déficit d'attention, car il est fréquent que les enfants surdoués souffrent aussi d'hyperactivité.
(Et c'est mon cas, et je ne me vante pas)
En effet dans les deux cas l'enfant:
-fait preuve de peu d'attention en classe, il s'ennuie
-a tendance à s'opposer à l'autorité du professeur
-souffre d'un manque d'estime de soi
-a peu d'amis
-met en doute les règles et règlements
-est perfectionniste
-a un développement inégal
-fait preuve d'une autocritique excessive
-a des tendances dépressives
-évite de prendre des risques
-a peur de l'échec
-est impatient avec les autres
-n'aime pas la routine
-pose trop de questions
-est excessif dans ses intérêts
-a un caractère fort (plus ou moins)
-résiste à la guidance (plus ou moins)
-remet en question les procédures d'apprentissage (mais avec la réforme, qui ne le fait pas )
-n'aime pas les zones non claires ou illogiques
-se préoccupe de sujets humanitaires
-construit des règles compliquées
-voudrait être le chef (j'aimerais bien mais je m'en fous au fond)
-utilise le langage pour manipuler les autres
-est intolérant (bof bof... ça dépend avec qui quand même )
-néglige ses devoirs (involontairement)
-peut être perçu comme dérangeant, à côté de la plaque
-peut être perçu comme têtu, borné
-est frustré par l'inactivité
-peut être perçu comme hyperactif (ah bon, un hyperactif perçu comme hyperactif, je n'aurais jamais cru cela possible... C'est avec ce genre de logique imbattable que je commence à devenir pour l'avortement... Non mais quel idiot a écrit ça )
-peut sembler désorganisé et dispersé
-est frustré par le manque de temps
-possède parfois un drôle de sens de l'humour, les autres ne comprennent pas le sien et inversement
-est indépendant
-préfère le travail individuel
-recherche à organiser les choses et les gens
-a un vocabulaire étendu
-possède des connaissances variées et étendues
-a de grandes aspirations pour lui et les autres
-est terriblement exigeant envers lui-même et les autres
-est créatif
-est inventif
-fait preuve d'une hypersensibilité
-a beaucoup d'énergie et de vivacité (mais compense par le manque de motivation, en particulié dans les sports...)
De plus, avec un peu de recherche, j'ai appris qu'une personne ayant un TDA/H ne vie pas autant de plaisir que la moyenne. Et ce n'est pas qu'une caractéristique comme une autre, c'est presque écrit dans le ciel que c'est relié au TDA/H. Juste pour ajouter: Outre tous ces problèmes, je vous laisse faire votre propre recherche et je me concentre sur l'aspect ''drogue'' des médicaments.
Premièrement, je crois qu'il n'y a pas de doute, un psychotope ou un anti-dépresseur ne cause pas de dépendance, et j'en sais quelque chose, puisque je prend du Concerta (depuis Avril dernier). De plus, il y a ''drogue'' et ''drogue'', je m'explique:
1. Il y a les produits qui crées une dépendance, qu'on appel par fourvoymant général du vocabulaire des ''drogues''. Pour certains (comme l'alcool), ils affectent le fonctionnement des sens, dont la vue, la raison, la mémoire spatiale (conduire, marcher), etc... (à noter qu'ils sont considérés comme stupéfiants, je l'admets). À long terme, les dégats peuvent êtres très grâves (j'avoue m'être peut-être trompé plus tôt dans le sujet). Ainsi, leur définition serait plutôt:
Une drogue (ce genre çi) est un produit qui crée (généralement) une dépendance chez le consommateur, pour ne citer que les ''vraies drogues'', l'alcool, la cigarette, etc... (à ne pas confondre avec les choses qui crées plus rârement une dépendance chez une personne, comme l'ordinateur, la sexualité, les friandises, etc... Il existe des termes comme ''Geek'' , nymphomane, mais je n'ai aucune idée pour les friandises... Peut-être que le terme ''Américain'' conviendrait ... Désolé du HS )
2. Il y a les ''vraies drogues'', comme le cannabis, la coke, les acides, etc... Celles-çi cause une dépendance, mais aussi un surfonctionnement du système de recapture de la dopamine (système déficient dans mon cas, ce qui cause le TDA/H), qui a pour effet de rendre euphorique, joyeux, ''fou comme de la marde'' comme on dirait chez nous (le sens de cette expression n'est pas normalement relié à la drogue) les personnes qui en consomme, puisque la dopamine (ici en trop grande quantité) provoque la sensation de plaisir.
3. Finalement, il y a les médicamments. En ce qui concerne les anti-dépresseurs et les psychotopes, ils ne crées pas de dépendance, mais ils ont eux aussi pour but d'optimiser le fonctionnement du système de recapture de la dopamine, mais (à doses résonables), n'ont pas les mêmes effets qu'une ''vraie drogue'', étant donné les produits présents mais surtout la personne qui les consomme.
Ma première expérience avec le Concerta fut merveilleuse: je ne m'étais jamais senti aussi bien de ma vie. J'étais attentif, positif, patient, je voyais la vie en rose. C'est indescriptible, j'avais l'impression d'avoir été touché par la grâce de Dieu. J'aimerais vous rappeler que le but était (et est) d'aider ma concentration. Mais avec le temps, notre corps s'habitut. Certe, je vois que ma concentration est optimisée, mais cette euphorie n'est plus. J'aimerais tellement avoir le cerveau de quelqu'un de ''normal'', au moins une journée pour savoir ce que c'est... De plus, et je le répète, je ne pourrai jamais régler ce problème. Par-contre, ma grande intelligence (c'est quand même un fait, sans prétention) me permet de compenser.
Pour terminer, je vous informe que ceçi n'est que mon opinion, et que pour trouver la solution, rien de plus simple que d'aller ''Drogue'' sur Wikipédia
Bon, Orange, apparemment tu attaches de l'importance au sens des mots, donc:
Drogue à l'origine désigne un peu tout et n'importe quoi (d'ailleurs dans une droguerie on trouve un peu de tout, mais certainement pas de drogue). On l'utilisait notamment pour désigner les matières végétales (ou non) séchées utilisées comme ingrédients en médecine.
Académie française à la rescousse:
Spoiler
(1)I. DROGUE n. f. XVe siècle, drocques ; XXe siècle, au sens de « stupéfiant ». Étymologie obscure.
1. Matière première d'origine animale, végétale ou minérale, employée pour la préparation des médicaments magistraux et officinaux ; substance utilisée en teinture et employée à divers usages ménagers. 2. Anciennt. Se disait spécialement d'un remède préparé de façon artisanale. Auj., parfois péj. Remède, médicament. Administrer, prendre des drogues. Avez-vous pris votre drogue ? 3. Généralement au singulier. La drogue, nom donné à l'ensemble des substances naturelles ou synthétiques, comme la cocaïne, la morphine, l'héroïne, les dérivés du chanvre indien, les amphétamines, dont certaines sont utilisées en thérapeutique, mais dont l'usage illégal et répété, à la recherche d'une évasion du réel, crée la dépendance et conduit à la toxicomanie. Les drogues peuvent avoir des effets hallucinogènes ou stupéfiants. Drogue dure, drogue douce, dont les effets immédiats sont plus ou moins graves. L'accoutumance aux drogues douces peut conduire à l'usage de drogues dures. La vente de la drogue est strictement règlementée dans la plupart des pays. Les fabricants, les trafiquants de drogue. La lutte contre la drogue. La douane a saisi une cargaison de drogue. Par ext. Fam. Le café est sa drogue quotidienne. Fig. et péj. Ce qui intoxique l'esprit, ce dont on ne peut se passer. Le jeu peut devenir une drogue.
(2)II. DROGUE n. f. XIXe siècle. Peut-être issu de drogue I, au sens de « objet sans valeur, chose de mauvaise qualité », d'où « objet désagréable ».
JEUX. Désignait, à un jeu de cartes pratiqué autrefois par les matelots et les soldats, une pince de bois que le perdant devait se mettre sur le nez et garder jusqu'à ce qu'il fût parvenu à gagner. Par méton. Le jeu lui-même.
Le problème sur le sens, c'est que désormais drogue est devenu synonyme de stupéfiant, ce qui n'est pas forcément très logique. Et quand on sait que la signification du mot stupéfiant a connu un certain glissement...
Drogue n'est pas synonyme de dépendance, de nos jours ça désigne simplement un composé affectant le fonctionnement du cerveau et dont la consommation pose problème (par les comportements aberrants, destructeurs, l'accoutumance... Tous les effets négatifs en somme).
Pour la dépendance aux psychotropes, j'en ai parlé 2 messages plus haut: elle n'est pas systématique, dépend des composés, mais peut être fréquente dans certains cas (ne serait-ce que les benzodiazépines).
La solution wikipedia c'est bien, mais ça ne remplace pas quelques années d'études. Essayez au moins de lire les références, pour voir si l'article est sérieux.
Pour finir, avec le Concerta: c'est du methylphenidate, un dérivé amphétaminique. De mémoire, il n'y a pas de problèmes de dépendance en utilisation thérapeutique (il me semble même qu'on parle de cette molécule dans le traitement de la dépendance aux amphétamines). Par contre son usage est fréquemment détourné (utilisé comme stimulant), et là on retombe dans le domaine de la drogue.
Qui plus est, pour ce médicament on peut émettre une autre critique: sa sur-prescription (je ne parle pas de ton cas, je ne te connais pas), en particulier en Amérique du Nord. Certains diront que s'il y a plus de cas signalés de TDA/H en Amérique du Nord, c'est parce qu'ils sont mieux détectés. Personnellement j'y vois plus un travail marketing des labo pharmaceutiques (au moins pour les États-Unis).
En France ce médicament est à prescription initiale hospitalière réservée aux spécialistes, plutôt encadrée donc. J'aimerai bien savoir comment il t'a été prescrit, pourrait me renseigner (par mp de préférence, ce n'est pas trop le sujet)? Le sujet m'intéresse, en particulier les différences Canada/France.
Il se remit à me jauger du regard;quelque chose en moi chercha des mots à revêtir et ne les trouvant pas, s'enfuit nu dans la nuit. Roger Zelazny.
"Je pense que Mirror's Edge sera extra, mais ils me montrent trop de parkour, je veux voir du gameplay au flingue. J'espère qu'il ne faut pas se contenter de courir et de sauter", Cliff Bleszinki
Un sujet intéressant avec certains intervenants bien documentés. Quelques réflexions dans le désordre qui me sont venues à l'esprit en parcourant le topic.
*Comme il a été déjà dis, la durée de vie des canabinoïdes, outre les multiples aspects culturels, est certainement un frein important à sa légalisation en France. Le quidam moyen peu relativement facilement admettre qu'il subit une baisse de vigilance et une altération des réflexes car il vient de boire de l'alcool, alors qu'il n'en a pas conscience. Mais comprendre que l'on pourrait être dangereux au volant car on a fumé un pet la semaine dernière et que l'on se sent en pleine forme ?
*Les effets des canabinoïdes sont très hétérogènes selon les individus, et selon la fatigue, l'humeur, le cycle jour/nuit (je ne dis pas nycthéméral pour ne pas me faire taxer de scientisme) chez une même personne. A titre d'exemple, j'avais appelé le Samu car ma femme a très mal supporté une simple tranche de spice cake (et que l'ami chez qui on était ne m'avait pas informé de la particularité des pâtisseries). Elle a d'ailleurs ressenti des effets négatifs pendant plus d'un mois. Pour ma part, il m'a semblé éprouvé que de curieuses sensations sensorielles, dont une légère décorporation. Cette hétérogénéité rend difficile l'élaboration de « pratique acceptable » légale.
*[HS] Faire une crise d'épilepsie après avoir joué à certains jeux vidéo ou avoir vu certains films ne relève pas de la pathologie. Tout le monde peut faire une crise d'épilepsie. La pathologie survient lors qu'il y a apparition de crises récurrentes et spontanées, ce qui implique de profondes modifications dans certaines zones cérébrales (variables en fonctions du type d'épilepsie), processus généralement au moins de l'ordre du jour.
* Postuler sur les effets de tels ou tels produits à partir de généralités de pharmacopées (comme « médicament stimulant la dopamine ») est illusoire et parfois dangereux. Une substance peut avoir un effet dans une zone du cerveau et son opposé dans une autre, voir même selon la zone dendritique d'un même neurone qu'elle va stimuler. Ce qui induit les effets secondaires de toutes les substances agissant sur le cerveau puisqu'il n'est pas encore très facile de faire agir une substance ingérée dans quelques microzones bien précises. Si la médecine tiens encore parfois de la cuisine, il vaut mieux la laisser dans les mains des spécialistes qui ont plus de chance d'avoir « le moins mauvais coup de patte ».
*[HS] Si l'expression génique est un sujet complexe, et que même l'analyse linéaire de séquence de régulation devient une approche un peu naïve, il n'en reste pas moins que l'incidence de tels ou tels allèles de certaines protéines dans la consommation d'alcool est maintenant largement documentée, surtout à l'échelle de population.
Amitiés.
A ceux qui nous accusent de flood intempestif,
Sysops à l’âme obtuse et béotiens rétifs,
Je réponds qu’ils abusent dans leurs jug’ments hâtifs
Et qu’il n’y a meilleure muse qu’un RP bien actif !