22 réponses à ce sujet

[Tamaki]

Bienvenue dans la cohorte de la Stride de la Légion du Weald occidental ! La Légion est à la recherche de recrues pour défendre le Weald occidental contre toutes les menaces qui attentent à la sécurité de nos terres et de nos habitants : sectaires, déserteurs, alliances et daedras...

Notre loyauté va au comte Calantius de Skingrad et au Weald occidental. Prêterez-vous main forte à la Légion ?

Activités

Guilde exclusivement roleplay et sur le thème de la Légion du Weald occidental.

Outre les events RP qui mettront en action les légionnaires, la cohorte a vocation a créer de petites animations chill dans le Weald occidental (patrouilles à pied ou équestre) pour maintenir un semblant d'ordre et éventuellement interagir avec d'autres rôlistes que nous rencontrerons.

Le RP se fait par écrit sur le chat en jeu : Dire pour parler, Emote pour décrire une action et Crier pour crier. Les actions décrites par emote lors des affrontements seront soumis à un jet de dé sur notre discord pour déterminer leur succès ou leur échec.

Conditions d'intégration

Evidemment avoir le Chapitre Gold Road pour jouer dans le Weald occidental.

Peu importe la race de votre personnage. Mais nous attendons de préférence des impériaux, rougegardes et bosmers voir orsimers.

Le port de l'uniforme est obligatoire. Un style propre à notre Légion va sortir mais vraisemblablement pas dès le lancement de Gold Road. D'ici là, nous nous reportons sur le style artisanal Maison Hexos ou bien le déguisement de quête de Satakalaam.

[Tamaki]

L'Empire de Cyrodiil n'est plus. La guerre des Trois étendards embrase la province alliée de Cyrodiil. Et la Légion impériale ? Elle souffre d'un manque criant de soldats dans ses rangs, faisant même appel à des mercenaires pour accomplir des tâches ici et là.
Isolé, le Weald occidental proclame sa neutralité dans le conflit. Désormais, Skingrad ne reconnaît plus l'autorité d'aucune faction interne à l'Empire et encore moins celles des alliances provinciales. La loyauté en le Trône de Rubis est toujours en vigueur, mais elle ne concerne pas les monarques illégitimes qui se succèdent chaque jours.

La cohorte de la Stride est un des corps d'infanterie de la Légion du Weald occidental à défendre agressivement la neutralité du territoire colovien depuis la frontière sud. Elle est en première ligne contre les troupes du Domaine Aldmeri stationnées non loin.
Il y a fort à parier que la cicatrice de la campagne d'Arenthia est encore ouverte bien que dix ans ont passé.
Le contrôle de la frontière et la traque d'espions ennemis voir terroristes est chose courante déjà sous le capitanat de Lycoris Naevius et maintenant de Quintus Salvarus, à l'origine nommé pour un simple intérim qui dure depuis trois ans vu le manque criant d'officiers.



Quintus est fort d'un bilan neutre. La frontière est restée inviolée en trois ans de capitanat. Il a donc le sentiment du devoir accompli tandis qu'il songe à regagner les bureaux de Sarchal comme ultime étape avant une retraite bien méritée, déjà fatigué par les tensions liées à sa présente affectation.
La nomination prochaine d'un nouveau capitaine par le comte de Skingrad tombe bien. Quintus règle quelques dernières paperasses tel que la commande des nouveaux uniformes pour les soldats de la cohorte.
Puis du jour au lendemain, sans que personne ne voit rien venir, la vallée de la Stride disparait dans une mystérieuse jungle de Val-Boisé. Le Weald occidental entre en alerte maximale.

C'est dans l'urgence qu'une campagne de recrutement est lancée par la Légion du Weald occidental pour défendre la région. Outre des agents mercenaires, la Légion doit composer avec de jeunes inexpérimentés, mercenaires avec des manières et vétérans épuisés.
L'inspector Malivus Severus de la Légion impériale est envoyé en territoire khajiiti, non loin de Bois noir, pour rencontrer un contact désireux qu'un proche honore son héritage militaire.
Le jeune Tarvis Argos ne semble pas y prendre plaisir, éloigné du confort que lui procurait sa vie de marchand à Gonfalon. Il est dirigé vers la cohorte de la Stride par son maître marchand.



Les légionnaires de la cohorte de la Stride patrouillent essentiellement le long de la rivière Stride. Ils sont parfois amenés à venir renforcer les autres cohortes dans la région.
Des éclaireurs d'autres cohortes ont rapporté que les elfes des bois de l'Annexation de Val-Boisé sont non hostiles et se sont naturellement installés dans la nouvelle jungle. Ce n'est pas pour autant que les cohortes vont levé le pied, il s'agira de surveiller les agissements des bosmers.
La recrue Tarvis est rapidement dépêché par le légionnaire Liguro pour mener une patrouille de routine dans l'Annexation. Le jeune impérial de Gonfalon découvre les terres coloviennes et la dévastation de l'ancienne vallée de la Stride.

Au cour de leur patrouille, la recrue Tarvis et le légionnaire Liguro font un détour vers une ruine ayléide habituellement à l'abandon. La recrue découvre toutefois une chose inhabituelle. En approchant, les légionnaires découvrent une grande mosaïque d'origine inconnue. Tarvis s'arme de son calpin et fait un croquis avant de reprendre la route vers Ostumir.
Ostumir est un village colovien pris dans la jungle. Des irréductibles sont revenus pour y vivre malgré un changement évident du paysage environnant.
Pour sa première mission, Tarvis agit en le commerçant qu'il est. Négociant une bouteille de vin avec un habitant, bouteille qu'il revendra plus cher à Skingrad comme provenant d'un lieu sinistré... Une dérive d'avidité et de mépris qu'il aura sans doute développé. Il envisage même de rapporter leur trouvaille dans la ruine ayléide à Skingrad en chemin pour obtenir un bonus, ce que Liguro lui déconseille de faire : la hiérarchie passe d'abord.

[Tamaki]

Nombreux sont les volontaires à rejoindre les bâtiments militaires ou Skingrad pour intégrer les rangs de la Légion du Weald occidental. Parfois de simples civils soucieux de protéger leur foyer, d'autres honorant leur héritage militaire et par devoir civique, des mercenaires voulant mettre leur arme au service du Weald, ainsi que d'anciens légionnaires de Cyrodiil.
Maximus Arcanista est un de ces légionnaires ayant combattu toute ces années pour défendre la Cité impériale contre les provinciaux, et un des rares témoins des événements de la Coalescence. Cyrodiil est fracturé et sans gouvernement, il se tourne donc naturellement vers le Weald et son seigneur, le comte Calantius.

Un jour peut-être la Colovie entrera en guerre et restaurera l'Empire. Mais ce jour semble encore très lointain et il y a une crise majeure à régler à cet instant précis : l'annexation de Val-Boisé.
Après trois ans de capitanat, Quintus Salvarus se retire pour les bureaux de recrutement de Skingrad. L'ontussaise Valéria Ionus prend le commandement avec la bénédiction du comte. Un nouveau commandant dans un nouveau contexte régional.
Valéria prend aussitôt connaissance des différents rapports récents : saluant le travail de la recrue Tarvis et du légionnaire Liguro qui ont trouvé une mosaïque étrange à l'est d'Ostumir. Une mosaïque similaire à ceux trouvés par d'autres légionnaires d'autres cohortes à trois emplacements différents dans le Weald. En bon artiste, Tarvis aura su illustré minutieusement la mosaïque dans son rapport.




La capitaine Valéria compte sur son unité pour faire face à n'importe quelle situation. Elle rassemble donc ses dernières recrues pour un entraînement de mise en situation : exposant un contexte et laissant les recrues Tarvis et Maximus faire face aux mannequins d'entraînement qu'elle qualifie de terroristes provinciaux agissant sur le territoire.
Les recrues doivent être opérationnelles sur le terrain, savoir comment se défendre et rendre les coups. Bien sûr l'action sur le terrain est toujours différent de l'entraînement... La fameuse distance entre la théorie et la pratique. Les recrues doivent se familiariser avec une arme et ne faire qu'un avec celle-ci.
Prendre le temps est important pour former les soldats de demain. Mais la situation est telle que cette génération va devoir se perfectionner sur le terrain, ce seront sans doute à terme les meilleurs soldats de la Légion.


Très vite, la cohorte reçoit le signalement d'un fermier qui prétend qu'un soldat du Domaine sévit seul dans la Route d'or. Une affaire assez curieuse et dangereuse où la neutralité de la Colovie est agressée. Valéria et Tarvis émettent toutefois des doutes : ne serait-il pas question d'un imposteur ou d'un déserteur ?
A l'origine destiné à une carrière de marchand, Tarvis a de bonnes connaissances en particulier sur le contexte aldmeri. Ce qui présente un avantage certain et ça, la capitaine le retient... Mais elle retient également que la recrue Tarvis lui a fait des avances déplacées et qu'il devrait apprendre à tenir sa langue s'il ne veut pas finir aux geôles. Il devrait prendre exemple sur Maximus.




En prenant le commandement de la cohorte, Valéria savait dans quel contexte elle débuterait ses fonctions. Elle est fière de servir son foyer, le Weald occidental.
Traverser une période de crise ne signifie pas pour autant abandonner les citoyens dans les problèmes du quotidien. La cohorte de la Stride continue de protéger essentiellement les habitants le long de la rivière Stride. La recrue Tarvis par exemple : il aide une vieille femme à retrouver son chemin alors que cette dernière s'était perdue non loin du domaine de Weatherleah. Ou encore aide un citoyen à réparer la roue de son chariot à proximité du Creux de Gray. A Skingrad, le colovien de Gonfalon est venu en aide à un orphelin : lui donnant des pièces et le redirigeant vers un refuge de l'Ordre des Bienfaiteurs.


Avant de partir à la rencontre de ce "soldat aldmeri", un mercenaire a tenu à rencontrer des membres de la Légion pour partager des informations en sa possession : rRévélant que des elfes des bois fouillent depuis peu des ruines ayléides dans la région. Ou que des déserteurs de Cyrodiil se rassemblent pour être recrutés en qualité de mercenaires voir miliciens, le "soldat aldmeri" pourrait être l'un d'eux.
Chargé de rencontrer le mercenaire, Tarvis est mécontent de sa mission. Pour lui, le mercenaire aurait du venir de lui même et estime qu'il n'a rien appris... ne le payant donc pas.
Tarvis pense par ailleurs que le "soldat aldmeri" devrait être requalifié de déserteur dans les rapports, mécontent que le Domaine dont il semble attaché soit sali de la sorte. Le mercenaire qui doute de l'allégeance du "légionnaire" l'invitera a taire ce genre de propos devant ses camarades, refusant finalement de révéler d'avantage d'informations vu la tournure de l'échange... En particulier l'emplacement du malfaiteur en armure aldmeri.

[Tamaki]

La neutralité du Weald occidental est mise en danger. Un soldat prétendument du Domaine Aldmeri s'est attaqué à des citoyens coloviens dans la Route d'or. Toutefois, la capitaine Valéria n'accorde aucune place aux conclusions hâtives : il faut d'abord confirmer ou infirmer cette rumeur.
Quatre soldats sont désignés pour cette mission parmi lesquels le légionnaire Zalaro-Jah et l'auxiliaire Maximus.

C'est une mission délicate. Le signalement ne mentionne qu'un soldat aldmeri mais nul ne sait s'ils sont plusieurs. Un affrontement semble inévitable mais il est primordial de capturer vivant le ou les ennemis afin de les interroger et comprendre leurs revendications.
En salle de briefing, l'auxiliaire Maximus fait bien de demander à quand remonte le signalement. Quatre semaines... Ce qui a probablement laissé du temps à l'ennemi pour former un groupe solide.





L'escouade se met en marche. Seul le pas des légionnaires résonne, accompagnant le champ des oiseaux et le son du vent qui souffle sur les feuilles aux couleurs de l'automne.
Le soldat ou les soldats aldmeris se seraient installés sur des ruines ayléides au nord de Silorn. Approchant de leur objectif, la capitaine Valéria demande à ses légionnaires de rester vigilant.
Le légionnaire Zalaro-Jah met aussitôt en alerte ses camarades et sa supérieure : trois pièges à ours sont disséminés dans les touffes d'herbes. Avançant les un derrière les autres, Zalaro-Jah guide ses camarades.

Une tente aldmeri factice se trouve en contre bas. Tandis que Valéria donne ses instructions, une voix dans les hauteurs interpelle l'escouade colovienne.
En se tournant, les légionnaires voient une archère les tenant en joue. Maximus distingue une armure lourde aldmeri. La soldate semble toutefois sur la défensive et pas dans une optique d'attaque.
Après que Siielyn se soit identifiée à la demande de Valéria, la capitaine se présente à son tour et lui impose de se rendre pour se soumettre à un interrogatoire auquel cas elle serait traquée. La capitaine lui promet qu'aucun mal ne lui sera fait et range son épée en gage de bonne foie.




Siielyn se révèle être une bosmer portant les traces de nombreuses batailles sur son visage. Elle accepte de se rendre, lâchant ses armes que Zalaro-Jah récupère tandis que Maximus l'attache. Les deux autres légionnaires fouillent la zone et désinstallent les pièges.
A l'avant-poste, Siielyn est installée en salle d'interrogatoire. Valéria briefe Zalaro-Jah et Maximus afin de soutirer le maximum d'informations à la bosmer.

Ainsi donc les légionnaires apprennent qu'elle est arrivée il y a environs cinq semaines, attirée par la forêt brûlée aussi appelée fulgurance sauvage et enquêtant sur celle-ci. Elle travaillerait pour le roi Camoran.
La bosmer estime que la forêt n'est pas l'œuvre d'Y'ffre. Elle a prélevé un échantillon de la forêt brûlée pour mieux la comprendre avant d'être pourchassée par les locaux.
Les résultats semblent cependant parcellaires. L'agente de Camoran continue de penser que cette forêt n'est pas naturelle et inquiétante, ce qui la chagrine beaucoup.




Malgré qu'elle en porte l'uniforme, Siielyn ne travaille pas pour le Domaine. Elle affirme même que les altmers n'ont que faire de Val-Boisé et que seul ses semblables ont un droit de regard sur ce qu'il s'y passe. Ce qui semble assez surréaliste pour les interrogateurs impériaux qui savent que le roi Camoran est le représentant de Val-Boisé qui fait parti du Domaine Aldmeri.
Le légionnaire Zalaro-Jah s'inquiète que la menace soit plus importante que prévu. Surtout si le roi Camoran décide d'envoyer ses propres agents enquêter dans le Weald.

Valéria comme Maximus pensent qu'il faut enfermer la bosmer le temps que le comte Calantius et le roi Camoran s'expliquent sur cette affaire. Pour la capitaine, si la bosmer ment il sera intéressant de voir la réaction des souverains et la sentence à son encontre.
Siielyn prend peur et révèle qu'elle a déserté et agit seule. Il ne lui est dorénavant reproché qu'une chose : l'agression des citoyens coloviens. La bosmer n'entendait pas faire de mal à de simples civils mais a agit pour se nourrir et survivre.
Valéria prend en considération les paroles de la captive. En attendant la suite, elle promeut Maximus légionnaire.

[Tamaki]

Le risque d'un conflit ouvert avec le Domaine Aldmeri n'est plus qu'un mauvais souvenir. Le soldat aldmeri en question s'est révélé être une désertrice bosmer. Sans que le fracas des épées ne retentisse, l'escouade colovienne a arrêté pacifiquement la bosmer.
Seul les agressions de citoyens coloviens sont reprochés à l'elfe solitaire. Des actes regrettables mais nécessaires pour sa survie. Siielyn est donc emprisonnée à l'avant-poste en attendant que la capitaine Valéria prenne une décision à son sujet.

Prenant en compte les informations obtenues lors de l'interrogatoire, la capitaine songe à libérer Siielyn mais à la seule condition d'obtenir d'autres informations à partir des éléments à sa disposition.
Quelque soit sa réponse, la bosmer craint que la capitaine impériale nourrisse des doutes sur ses propos. Valéria se veut ouverte d'esprit et se dit prête à entendre son récit, sinon que croire ou non ? La colovienne sait les bosmers bons conteurs... Ah non, raté. Siielyn n'est pas une trameuse mais c'est bien essayé.




L'interrogatoire avait révélé qu'en dépit d'avoir agit seule et en ayant déserté, la bosmer demeure loyale en le roi Aeradan Camoran de Val-Boisé. Pourtant, son souverain a prêté allégeance au Domaine Aldmeri et n'a jamais exprimé une volonté d'indépendance... Ce qui ne va pas dans le sens de Siielyn qui vise l'indépendance de son peuple.
S'en suit un échange de points de vu sur la façon dont le Domaine ou la Légion ont de traiter avec leur sujets quoiqu'exagéré ou édulcoré. La bosmer a l'impression que la capitaine ontussaise lui tend la main pour rejoindre sa cohorte. Ce qui n'est pas vraiment la volonté de Valéria puisqu'elle n'accorde pas sa confiance en une individu qui a déjà déserté. De toute façon Siielyn ne compte pas réintégré une armée.

Indépendance... C'est ce qui semble être le cas des bosmers de la nouvelle forêt. Ces derniers auraient-ils approché Siielyn ? On rapporte des cas de disparitions d'elfes des bois dans la région, certains semblant dorénavant avec ce mystérieux groupe qui fouille des ruines ayléides dont ils se revendiquent les héritiers légitimes.
La prisonnière se défend qu'elle n'a aucun lien avec ces bosmers. Alors qu'elle menait ses recherches dans cette nouvelle forêt qu'elle juge non naturelle, la bosmer avait été pourchassée par des coloviens mais aussi des semblables de cette inquiétante jungle.




Pourquoi avoir prétendu faire tout cela au nom du roi Camoran ? En affirmant cela, l'elfe des bois se mettait dans un sacré bourbier et aurait pu provoquer un conflit entre le Weald occidental et le Domaine.
Siielyn reconnaît qu'elle a simplement reprise l'idée émise par l'un de ses interrogateurs. En fait, elle pensait que de dire qu'elle a déserté n'attirerait pas la sympathie de ses interrogateurs. Ca et d'autres raisons.

Siielyn révèle ensuite qu'elle a pris connaissance d'une offre d'emploi dans les hautes terres à destination évidente des gros bras... Mercenaires voir déserteurs. Malgré une belle somme promise, la bosmer n'a pas saisi sa chance : elle refuse de se retrouver sous les griffes d'un nouveau tyran après en avoir quitté un autre. En bref, un recrutement légal mais dangereux pour les autorités locales.
Valéria se satisfait des quelques informations obtenues et ordonne à ses troupes de laisser la captive s'en aller, lui laissant également reprendre ses armes mais pas son armure. Une confusion se dessine sur les géôliers. La bosmer pensait que la capitaine demanderait son aide pour explorer la forêt, mais il semble que ce ne soit pas le cas dans l'immédiat.

[Tamaki]

Il y a encore quatre ans en Colovie, un tueur en série s'était fait connaître pour exposer le corps dépecé de ses victimes de façon spectaculaire. Un boucher qui terrorisait l'ouest impérial mais avec la particularité de n'agir que le fredas.
Surnommé le tueur hebdomadaire, une légende urbaine raconte que le Tueur de Fredas passait à l'action chaque semaines... Ce qui dans les faits est assez inexacte.
Toujours est-il qu'il a fini par disparaître. S'est-il ranger ? Attend t'il sa prochaine victime ? Ou bien est-il simplement mort ?


Quatre ans après son dernier meurtre, le Tueur de Fredas semble avoir fait son retour. Un mode opératoire similaire mais cette fois-ci bel et bien hebdomadaire.
Avec toute l'attention tournée sur la Forestaube, le boucher choisi bien son moment pour frapper ! Mais il commet une erreur qui va poussé les autorités du Weald occidental a saisir leur chance pour mettre un terme à ses agissements dans la foulée de la crise actuelle.



Les légionnaires Liguro Marila, Sévérus Procella et Zalaro-Jah sont envoyés dans la Forestaube. Plus précisément dans une maison colovienne où le suspect a été pisté par des éclaireurs il y a quelques jours.
Sévérus est d'avantage pressé d'en finir pour jouer aux cartes avec ses camarades. Mais les découvertes dans cette maison vont conduire le groupe à poursuivre leur mission à l'est du Weald occidental, à la frontière avec la Grande forêt.


La maison est vide. Personne ne s'y trouve mais il semble que le propriétaire des lieux ait laissé une correspondance sur sa table à manger.
La lettre n'est pas signée mais il est fait mention d'un "intermédiaire" vraisemblablement entre le Tueur et une personne inconnue. Retrouver cet intermédiaire devient capital.
En fouillant le jardin totalement pris dans la végétation de Val-Boisé, le légionnaire Zalaro-Jah découvre une étrange motte de terre. S'armant d'une pelle, Liguro déterre ce qui s'y trouve et découvre des ossements humains.



Non loin de la Grande forêt, les légionnaires arrivent à la maison de l'intermédiaire. Liguro garde l'entrée tandis que ses deux camarades font irruptions dans celle-ci.
L'intermédiaire est un homme colovien en armure, un mercenaire. Il ne semble pas surpris de cette visite et laisse les légionnaires fouiller son espace de vie.
Karvatch, tel est son nom, rit de la situation. Les soldats traquent un homme qui n'est plus. Nul ne sait ce qu'est devenu le véritable Tueur de Fredas. L'homme qu'ils recherchent n'est qu'un adorateur, un fanatique du Tueur.


Selon Karvatch, l'homme traqué par les autorités du Weald a fait une erreur en s'attaquant à la mauvaise personne. En échange d'une vie sauve, le fanatique a été forcé d'offrir des proies au seigneur colovien Kraven. Un homme pour qui le mercenaire travaillait régulièrement autrefois.
Le mercenaire lui-même pensait que le seigneur était mort, surpris donc de recevoir une lettre de ce dernier pour éliminer le "fanatique" pour une raison inconnue.
Après les révélations, les légionnaires Sévérus et Zalaro-Jah décident de tuer le mercenaire.

Reste maintenant à en savoir plus sur ce seigneur Kraven. Mais pour l'heure, les légionnaires rendent leur rapport. Le capitaine Ionus réfléchie à un plan d'action contre le manoir du seigneur colovien, attendant le feu vert de ses supérieurs. Il est néanmoins constaté que le seigneur Kraven est supposé être déjà mort. Que se passe t'il au juste ?

[Tamaki]

Nul ne sait ce qu'est devenu le Tueur de Fredas originel. Une chose est sure, ce dernier a fini par avoir des adorateurs dont cet homme qui est passé à l'acte quatre ans après le dernier meurtre du "tueur hebdomadaire".
Le fanatique se serait attaqué à la mauvaise personne. En échange de sa survie, il achemine des proies vivantes à un seigneur colovien via un intermédiaire.
Seulement voilà, le seigneur en question est supposé être mort il y a une année déjà. Le mercenaire qui travaillait souvent avec le seigneur Kraven a été lui même surpris de recevoir une missive de sa personne.

Le fanatique est mort, et l'intermédiaire a été tuer par les légionnaires Sévérus et Zalaro-Jah. L'affaire tourne maintenant autour de certaines disparitions et le possible lien avec les victimes du seigneur Kraven théoriquement mort.
La capitaine Valéria obtient le feu vert pour boucler le manoir Kraven avec au moins deux escouades pour maintenir une surveillance accrue. Sans surprise, aucune activité n'a été vu durant le "siège".
Personne ne sait ce qu'il se passe à l'intérieur du manoir, ni même si des victimes sont toujours en vie et retenus en captivité. Le moment est venu de fouiller le domaine.




Le manoir théoriquement à l'abandon est encore inexplicablement éclairé. Le mobilier n'est toutefois plus entretenu et les différents couloirs et pièces semblent désertés depuis un moment déjà. Seul le son du vent passant au travers des fenêtres, le bois qui travaille ou encore les bêtes qui s'y sont installées animent l'atmosphère des lieux.
La capitaine ontussaise ainsi que les légionnaires Sévérus et Zalaro-Jah restent groupés et fouillent le manoir tandis que les légionnaires Liguro et Nebius gardent l'entrée.

D'abord un passage bloqué par du mobilier entassé, ensuite des corps brûlés voir fondus, enfin des pendus. Il semble évident que ce manoir cache un sinistre secret. Les légionnaires ne tardent pas à prendre le temps de lire le contenu des lettres et journaux qu'ils trouvent afin d'y déceler le moindre indice... Si le légionnaire Zalaro-Jah daigne ne pas rester obnubilé par les canapés.
Dans le grenier, un immense espace de stockages. Des pierres d'âmes, des ossements, des fioles dont la nature du contenu est sujet à questionnements, une table d'opération ensanglantée et une monstruosité à base de chair (?) dans une cage.




Certains documents trouvés ne sont que du charabia insensé. Mais il semble que le seigneur Kraven s'amusait à jouer les apprentis nécromanciens. Cherchant en fait un moyen d'atteindre l'immortalité de son vivant. Evidemment, ses sujets étaient horrifiés mais le seigneur Kraven défendait son projet, affirmant qu'ils vivront encore, plus entiers que leur condition de mortels.
Le seigneur Kraven cherchait sans réel succès un moyen autre que les pierres d'âmes pour retenir l'âme des défunts et les transférer vers un ôte et ce depuis bien longtemps. Diverses expériences étaient menées, dont cette fameuse amas de chair qui est la conséquence d'une expérience ratée.

Il n'aura pas échappé aux légionnaires qu'à un moment donné le seigneur Kraven se sentait observé. Il fait mention d'un "professeur N" qu'il a eu l'occasion de rencontrer une fois. Mais ce dernier ne répondait qu'avec des murmures inaudibles avant de disparaître si ce n'est un unique "Personne n'échappe à son destin".
Ce "professeur N" serait en "visite", un "observateur". Détourné de son objectif principal après avoir constater la reprise d'un projet initialement abandonné.




Après avoir passé au crible la grange, les légionnaires sont attirés par le son de ce qui semble être un portail venant de s'ouvrir de l'autre côté de leur position.
Non pas sans hésiter, les légionnaires décident de franchir le portail et se retrouvent dans un lieu qui leur semble familier mais étrangement si différent. Un homme se dresse devant eux, les invitant à partir car ils n'ont rien à faire ici.
Outre le sentiment de se sentir effacé, le sol se met à trembler et les légionnaires n'ont d'autres choix que de regagner le portail en pressant le pas.

La capitaine Valéria et les légionnaires Sévérus et Zalaro-Jah se retrouvent au milieu de nul part dans le Weald occidental. Se pensant d'abord à l'abris, cette sensation d'effacement subsiste et les légionnaires ne tardent pas à comprendre qu'ils ne sont pas réellement chez eux.
Atteignant un autre portail non loin de là dans un autel des Divins, les légionnaires l'empruntent et regagnent finalement le camp impérial au manoir Kraven.
Pour des raisons de sécurité et pour éviter une possible expédition qui pourrait avoir des conséquences terribles, la capitaine Valéria intime l'ordre à ses deux légionnaires de ne jamais mentionner ce qu'ils viennent de vivre. Le manoir sera détruit.

[Tamaki]

C'est en pleine nuit, dans une ferme colovienne abandonnée au beau milieu de la Forestaube, que des cris de peur et de tristesse atteignent les oreilles d'une elfe des bois vagabonde.
La bosmer jette un œil depuis la clôture de la ferme d'où provient les cris. Elle entend un grognement, celui d'un ours qui tient en joue ses victimes dans la grange.
Alors elle n'hésite pas, elle tire son arme et approche de l'ours en hurlant. En temps normal un ours prendrait la fuite, mais ici ce n'est pas le cas.
L'ours se dresse devant une mère bosmer et sa fille. Puis se tourne vers la nouvelle venue : Siielyn.

Siielyn capte l'attention de l'ours. Elle hurle à la mère et sa fille de se mettre à l'abri. Sa première frappe avec sa masse cloutée n'atteint pas le museau de la bête mais lui déchiquète une oreille, assez pour l'énerver un peu plus. La bosmer assène ensuite un grand coup vertical sur la gueule de l'animal qui finit chaos, puis achevé.
C'est à ce moment qu'arrive un cavalier colovien alerté par les bruits. Mactator Plantus constate la scène, y découvrant une bosmer ayant secourue une mère et sa fille. Quant au père, il aurait été dévorer par l'ours.
Siielyn veut ouvrir la bête, pour rendre le père à sa fille. Mactator lui remet sa dague pour dépecer la bête.




L'ours ne semblait pas dans son état normal. Il semblait comme sous le contrôle de quelqu'un ou de quelque chose. Coïncidence ? Un bois vient de craquer non loin : quelqu'un les observe et vient de prendre la fuite à cheval.
Sans plus attendre, Mactator invite Siielyn à le rejoindre sur sa monture pour prendre en chasse le suspect malgré l'écart qui se creuse déjà.
Malgré leur effort pour rattraper le suspect, Mactator perd sa trace. Pensant que les bosmers sont d'excellents pisteurs, il s'en remet à Siielyn. Mais pour elle ce n'est pas évident, c'est foutu : la boue et les ruisseaux ont pu brouiller les pistes.
Autant continuer tout droit et prier les Huit ou Y'ffre pour retrouver le suspect.

C'est au pied d'une cosse bosmeri qu'un cheval épuisé attend. Cheval que Siielyn identifie comme étant celui qu'ils suivaient.
Le soldat colovien suggère une approche discrète. La pluie couvrira leur pas et tout autre son qui parasiterait l'entrevue du suspect avec ses alliés.
Le suspect est un elfe des bois, équipé comme ces elfes qui fouillent les ruines ayléides dans la région.
Celui-ci salue un certain Onduras, leur chef ? Qui demande si Montognon a été purgé. L'assassin confirme que son ours apprivoisé s'en est chargé. Ce qui, pour Onduras, en fait un inculte ayant refuser de rejoindre la cause de la Remémorance en moins. Peu importe qu'il ait été heureux avec sa famille dans la nouvelle forêt, le plus important est d'honorer leur héritage saliache et de reprendre ce qui leur appartient de droit.



Mactator a assez d'éléments pour dorénavant convaincre ses supérieurs d'agir contre ce groupe appelé Remémorance : un crime, un nom. Il pourrait tout aussi bien partir mais il dormira mieux s'il vengeait le père de la petite. Pour lui, les elfes des bois de l'Annexation sont malgré eux des citoyens du Weald et il doit les protéger.
Siielyn de son côté n'est pas insensible à la cause de la Remémorance. Mais elle n'adhère pas au meurtre gratuit, notamment de semblables qui ne pensent pas comme eux. Elle aime croire qu'elle n'a affaire ici qu'à une recrue stupide.
Les deux décident d'affronter les trois elfes des bois de la Remémorance. Leur chef s'échappe précipitamment par un portail, laissant ses deux subordonnés sur place.

Siielyn blesse mortellement à la jambe un premier elfe des bois de la Remémorance. L'assassin du père de la fillette se prend une charge du Dragon de la Route d'or puis une pichenette de la bosmer.
A la merci de Siielyn, la recrue de la Remémorance finit sa vie les couilles broyées. L'elfe offre malgré tout un véritable rite d'Y'ffre, honorant les corps défunts.
La mission est un succès. Siielyn peut continuer de vivre dans l'Annexation en toute quiétude. Le Dragon quant à lui va présenter son rapport et convaincre ses supérieurs de la menace que représente ce groupe précis d'elfes.
Mactator considère sa camarade éphémère comme la véritable sauveuse d'une famille en deuil. Lui n'a pas fait grand chose. Seul, il ne s'en serait peut-être même pas sorti indemne. Avant de se quitter, il lui demande son nom, pour la mentionner dans son rapport si elle le désire.
Un nom qui risque de donner le sourire à sa supérieure qui aura eu raison de libérer l'elfe.

[Tamaki]

La Remémorance est passée à l'attaque. Outre l'agression de citoyens coloviens en leur propre propriété, il se raconte que des héros ont empêché un assaut sur Skingrad.
Plusieurs escouades de la cohorte de la Stride sont engagées dans la Forestaube pour tenter d'enrayer la Remémorance dans ses projets.
La plupart des légionnaires aimeraient rester hors de la jungle de Val-Boisé, d'autres ont à cœur de mener une campagne punitive. La capitaine Valéria doit calmer certains soldats qui peinent à faire la différence entre les habitants de Vashabar et les cultistes daedriques qui sèment le chaos dans la région.

Usé et obsolète, l'ancien équipement de l'Empire de Cyrodiil est enfin intégralement remplacé par le nouvel équipement de la Légion du Weald occidental. Une entrée en service qui tombe bien juste avant les premières grosses expéditions dans la Forestaube : les légionnaires ne manquent de rien et bénéficient du même matériel qu'ils soient novices ou vétérans.
Une des premières missions a consisté à surveiller d'étranges agissements de la Remémorance à l'Autel de Méridia : un commandant y a sacrifié ses subordonnés. L'affaire s'est conclu plus rapidement que prévu, une "vieille connaissance" de la cohorte s'étant chargé du problème. L'extraction de cette alliée de convenance n'a pas été une mince affaire : la zone ayant été sous l'effet de spores hallucinogènes.




L'état major a ensuite orienté la cohorte vers une ruine ayléide en bordure de la rivière Stride. Cette ruine, comme tant d'autres, fait l'objet de fouilles et excavations de cultistes de la Remémorance.
Le légionnaire Callassus Tatanus n'a qu'une hâte : pourfendre une bande de primitifs qui n'ont d'instinct que de se sustenter, pensant entre autre que c'est l'objet de leur fouilles. Le légionnaire Zalaro-Jah pense en revanche que si tel était l'objet des fouilles, la nourriture y serait déjà aisément gâtée et qu'ils tomberaient malade, préférant éviter une nouvelle épidémie comme la dernière qui a ravagé en grande partie son peuple.
La capitaine Valéria rappelle qu'ils se trouvent en terrain hostile et n'ont donc aucun avantage. Ils doivent suivre des ordres précis : prendre en filature la prochaine cargaison ennemie et trouver leur camp. Elle garde aussi dans un coin de sa tête l'avertissement de Siielyn lors de leur dernière rencontre.

Les légionnaires se placent dans les hauteurs et commencent à attendre. Puis après un temps, un chariot ennemi approche : trois cultistes transportent des caisses lourdes dont le contenu est inconnu. Le chariot est colovien, vraisemblablement un véhicule ayant été volé.
La tentation de surgir pour attaquer la cargaison est grande. Mais cela compromettrait le plan.
Callassus fait preuve d'une grande discrétion, mais Zalaro-Jah commence à entonner une berceuse khajiiti à voix basse.
Sans doute distrait par le coussin sur lequel est assis le conducteur, le khajiit fait accidentellement tombé son glaive. Par chance, les cultistes n'entendent rien.
Le moment est venu de prendre en filature le chariot solitaire. Rien n'approche derrière. Mais un bruit de cassure retenti un peu plus loin où le chariot est supposé se trouver.




Le chariot, probablement abimé lors de son vol, a perdu une roue et son contenu a été renversé. L'un des cultistes est mort écrasé, laissé à l'abandon par ses deux camarades avec plusieurs outils et vitraux ayléides cassés.
Le légionnaire Callassus part en reconnaissance. Les deux cultistes sont partis dans la précipitation avec des caissons plus petits.
La capitaine Valéria demande à son légionnaire s'il est en mesure de pister les fuyards. Ce à quoi Callassus acquiesce avant de douter.
Face aux estimations floues du légionnaire, la capitaine décide de faire appel aux chiens que tient en horreur Zalaro-Jah qui les préfère empaillés.

Les chiens amènent l'escouade jusqu'à un village bosmer qui n'est pas Vashabar. En fait, malgré qu'il y ait des cosses ici et là, c'est surtout un important camp de la Remémorance gardé par au moins sept cultistes. D'autres chariots coloviens volés s'y trouvent.
Sachant la dangerosité que représente la Remémorance et le désir de venger les victimes de ce culte daedrique chez certains légionnaires, la capitaine Valéria ordonne le déploiement de son escouade par équipe de deux aux quatre coins du camp pour surprendre l'adversaire.
Une fois les ennemis tués, chaque équipes ont pour ordre de fouiller les cosses et différentes installations afin de trouver des correspondances et plans afin d'anticiper les prochains mouvements du culte.




Les légionnaires Callassus et Zalaro-Jah trouvent ce qui semble être la cosse du commandant. Deux cultistes s'y trouvent : l'un équipé d'une masse d'arme et l'autre de deux haches.
Callassus surprend les deux cultistes, décochant une flèche sur le bosmer lourdement armé. Zalaro-Jah manque son coup de bouclier sur le second cultiste qui bondit en arrière avant de contre-attaquer mais sans réussir à porter sa hache sur le légionnaire khajiit : le légionnaire rougegarde intercepte le bosmer dans son élan, lui fracassant le nez avec son arc.
Soudain, Zalaro-jah "déconcerte" son adversaire et lui porte un coup d'épée par surprise. S'en suit des échanges vaseux et rires gras entre les deux légionnaires.

Le dernier bosmer encore en état de se battre, quoique pitoyablement, saute sur Zalaro-Jah. Le cultiste tente d'étrangler le légionnaire. Callassus décide de tirer à bout portant mais sa flèche ricoche sur la spallière neuve du khajiit.
Le khajiit crache dans l'œil du cultiste et lui fend le cou avec son épée.
Les différents groupes de l'escouade ont rencontré du succès dans l'attaque surprise. Vient maintenant le moment de fouiller le camp : un stock important d'armes, du matériel d'excavation et de fouilles, des artefacts ayléides... Ainsi que des plans de camps associés au lieutenant Onduras de la Remémorance. Des documents révèlent des routes empruntés à la discrétion des regards extérieurs et des précisions sur l'usage de certaines pièces ayléides transférées de site en site pour ouvrir des passages.
La cohorte saisit tout ce qu'elle trouve.

[Tamaki]

La cohorte de la Stride a procédé au démantèlement d'un important camp de la Remémorance dans la Forestaube, leur portant une défaite sèche. Plusieurs armes, chariots volés, outils d'excavation et artefacts ayléides ont été saisis. La cohorte a également mis la main sur de précieux documents et cartes avec les différentes routes empruntées par les cultistes vers d'autres camps et ruines du groupe Onduras.
Quelques jours se sont écoulés depuis cette importante victoire sur les cultistes. La capitaine Valéria salue la patience et l'efficacité de ses légionnaires sur le terrain.
L'ontussaise résume la situation générale, révélant aux quelques soldats qui l'ignoraient encore que Skingrad a failli être attaquée par surprise par la Remémorance et ses alliés daedriques prismatiques.

Toute les cohortes du Weald occidental sont sur le pied de guerre pour tenir tête à cette résurgence d'une secte ayléide et les créatures de la Lande miroir du Prince appelé "Ithélia" inconnue des archives.
C'est alors que le briefing est interrompu par une alerte. L'avant-poste de la Stride est attaquée !
La capitaine Valéria clos la réunion et dispatche ses troupes pour défendre l'avant-poste. L'ennemi serait la Remémorance, il y a fort à parier que la secte veut en découdre après la déculottée que la cohorte lui a fait subir.
En sous effectif, la cohorte a pris de nombreuses précautions : élargissant son budget en armes de défenses. Plusieurs plateformes et balistes ont été installées ces derniers mois pour anticiper une attaque.




L'attaque vient des collines ouest. Des légionnaires sont postés aux tours, archers et huiles enflammées prêts à frapper la horde de bosmers déterminés à porter un coup fatal à la cohorte, sans oublier les balistes depuis la cour intérieure et les tours est.
Les légionnaires Callassus et Zalaro-Jah se positionnent sur une des quatre plateformes équipées d'une baliste dans la cour.
Un premier tir dégage le plus gros de la première vague de bosmers. Des débris en provenance de la colline s'écrasent contre les bosmers qui se dressaient devant les murs en contrebas.
Un second tir emporte quelques bosmers mais pas assez. La seconde vague de cultistes pénètre l'enceinte de l'avant-poste. Le savoir faire de la Légion du Weald occidental est mise à l'épreuve : l'infanterie lourde forme un mur de boucliers et les légionnaires se relaient pour bloquer les cultistes dans leur progression. Les mages foudroient les bosmers ennemis depuis les hauteurs.

C'est alors qu'un Champion de la Remémorance parvient à percer le mur de boucliers et commence à charger les fantassins dans la cour avec ses doubles haches.
Le cultiste adresse un message à l'attention de tout les légionnaires de la cohorte de la Stride : "Onduras les salue". Onduras est un des lieutenants de la Remémorance qui était notamment à la tête du camp que la cohorte a démantelé. Il s'agit vraisemblablement d'une vengeance, une riposte punitive.
Malgré que les légionnaires ne soient qu'une trentaine, sans compter les blessés, ils tiennent bons et la capitaine Valéria a hâte d'abattre le commandant adverse qui a osé s'en prendre à son fort. C'est un jour mémorable sous une pluie battante.



Callassus et Zalaro-Jah encouragent leurs camarades archers à cibler le Champion bosmer. Le rougegarde, archer lui aussi, participe à cette nuée de flèches qui s'abattent sur l'elfe des bois qui ne parvient tout simplement pas à esquiver :  planté de toute part, le Champion s'écroule, mettant en branle le moral des autres cultistes nettement réduits en nombre.
Le duo célèbre cette victoire avec frénésie et propos peu élogieux à l'égard des bosmers en général... Se faisant fusiller du regard par les quelques légionnaires bosmers qui constituent la cohorte.

Cette victoire sur les cultistes de la Remémorance du lieutenant Onduras a toutefois un coût. Une dizaine de légionnaires sont blessés, quatre sont morts. Les murs ouest sont abimés et des réparations doivent rapidement être apportées.
La capitaine Valéria travaille maintenant à retrouver Onduras. Songeant à se rendre à Vashabar pour tenter d'obtenir des informations à son sujet et qui sait, obtenir l'aide d'une connaissance désireuse comme elle de défendre cette fragile coexistence entre les deux peuples.

[Tamaki]

D'abord mentionné dans des documents, ensuite son nom est revendiqué lors de l'attaque contre l'avant-poste. Onduras, un des lieutenants de la Remémorance, devient la cible prioritaire aux yeux du capitaine Valéria.
Sur les lieux de l'attaque, la cohorte a trouvé une étrange graine. Le genre que les parle-nature utilisent pour faire pousser de nouvelles sections de forêt pour bâtir les cosses dans lesquels les bosmers résident. Mais une seule graine ? Un peu étrange qui plus est ?

Le plan de la cohorte est dorénavant de partir à la rencontre des bosmers de Vashabar. Il s'agit de solliciter l'aide des habitants "non hostiles" de cette colonie pour retrouver Onduras.
La pensant sur la même longueur d'onde vis-à-vis de tout ce qu'il se passe, la capitaine Valéria a une pensée pour Siielyn qu'elle aimerait avoir à ses côtés comme alliée.
Malheureusement, l'état-major sollicite la cohorte de la Stride pour apporter son soutiens au fort de Feldagard actuellement attaqué. La capitaine n'a d'autre choix que d'envoyer quelques légionnaires sur Vashabar tandis qu'elle devra être sur le fort avec le plus gros de la cohorte.




Les légionnaires Liguro et Zalaro-Jah sont désignés pour partir sur Vashabar. Leur plan est simple : prendre des renseignements au sujet d'Onduras. Une autre demande spécifique est de retrouver une certaine Siielyn, son aide pouvant êtres précieuse. Une approche "non agressive" est spécifiée et martelée par la capitaine.
Comble de la malchance, la capitaine ne se doute pas une seule seconde que le légionnaire Zalaro-Jah est parti pour chasser du bosmer. Quant à Liguro, il n'a rien écouté ou vaguement.
L'esprit non tranquille, Valéria envoie le légionnaire Callassus pour épauler ses camarades.

A Vashabar, une grosse explosion en provenance d'Espéracine surprend les bosmers.
Siielyn et son amie Kalaëh sont en alerte. Se dirigeant vers la sortie de Vashabar et distinguant deux légionnaires qui approchent. Pour elles pas de doute ce sont eux les responsables.
Siielyn et Kalaëh bloquent l'accès à Vashabar aux légionnaires Liguro et Zalaro-Jah. Siielyn donne trente secondes aux légionnaires pour justifier leur présence aux portes de la colonie sans quoi elle passera à l'offensive et Kalaëh abattra ses flèches sur les deux intrus.




La mission des légionnaires tourne au fiasco. Ils se rappellent qu'ils recherchent un Onduras mais ce nom ne dit rien aux deux bosmers, et en l'état ils ne risquent pas de pouvoir interroger les habitants de Vashabar.
Derrière, Liguro et Zalaro ne se rappellent pas du nom de la bosmer que leur capitaine aimerait rallier à elle. Le khajiit semble reconnaître Siielyn mais n'en est pas sûr et suggère de l'emmener de force au capitaine, aggravant la situation. Plus encore lorsqu'il la reconnaît et se dit que de l'arrêter une deuxième fois serait une bonne idée.
C'est alors que Callassus arrive en "sauveur", se sentant poussé des ailes car envoyé par la capitaine en personne... Il s'auto-promeut "centurion alpha plus" et reprend les négociations. Son arrivé à l'autre bout de la position de ses camarades donne néanmoins l'impression aux bosmers d'être prises en embuscade.

Tel un prêtre des Divins, Callassus interpelle ses frères et ses sœurs : il a fait un rêve. Tous unis sous une même bannière et faisant face à un ennemi commun : Onduras.
Pendant un temps, les bosmers pensent avoir à faire à des guignols. Jusqu'à ce que Siielyn entende son nom sortir de la bouche de Callassus : c'est elle que la cohorte cherche.
Face aux provocations répétées de Zalaro-Jah, Siielyn approche du khajiit et tente de frapper au nez le khajiit mais celui-ci esquive et s'en vante. Comme si cela ne suffisait pas, Callassus ajoute qu'ils sont l'élite, la crème de la crème.
Elite ou pas, leur incapacité à convaincre Siielyn de les suivre met en berne leur mission. La bosmer invite leur capitaine à venir la voir à l'autel de Méridia.
Mais la situation est telle que la capitaine est indisposée. Si rendez-vous il doit y avoir, les deux bosmers devront se rendre au camp de la cohorte au fort de Feldagard.

[Tamaki]

Après la rencontre avec les légionnaires, Siielyn et Kalaëh décident de mener leur propre enquête à Espéracine pour comprendre ce qu'il s'est réellement passé. Il ne reste presque plus rien : la ville a littéralement explosée.
Dans la foulée, la nouvelle de la trahison du roi Nantharion se répand dans la Forestaube comme dans le Weald occidental. La parle-nature Darolith prend les commandes de Vashabar et entame des discussions avec le comte Calantius de Skingrad pour apaiser les relations entre les deux peuples.
Pour l'heure la méfiance l'emporte, surtout après que l'ancien dirigeant de Vashabar s'est révélé être le chef de la Remémorance. Les coloviens dont les associations d'opposition à la nouvelle forêt et les extrémistes voulant le rejet des bosmers de la région font grand bruit.

La cohorte de la Stride, aux côtés d'autres cohortes et une unité de la garde du Weald, répondent à l'appel à l'aide du fort de Feldagard. Les daedras de la Lande miroir ont lancé l'assaut.
Les renforts demandés n'arrivent qu'après le plus gros de la bataille. En effet, il ne reste plus que des poches de résistance et autres groupes qui continuent bec et ongles à s'attaquer au fort malgré qu'ils soient nettement réduits en nombre.
La capitaine Valéria a hâte que sa cohorte se retire pour reprendre la traque d'Onduras au plus vite. Mais avant, elle espère que ses légionnaires ont réussi à trouver et obtenir l'aide de Siielyn.





Siielyn et son amie arrivent enfin au camp de la Légion à l'extérieur du fort colovien. Leur présence est signalée par le légionnaire Callassus qui se satisfait de les voir, déclarant que sa mission est donc un franc succès... Sans accroc ajoute Zalaro-Jah.
En entendant les deux légionnaires qui déblatèrent, Kalaëh exprime son profond désaccord sur les circonstances de leur dernière rencontre. Pour se venger du bourre-pif manqué, Siielyn balance Zalaro-Jah qui a voulu les arrêter.
La capitaine Valéria exprime un certain mécontentement en apprenant le déroulement d'une mission pourtant "simple". Elle secoue la tête en entendant un "centurion alpha plus" sortir de nul part, un titre qui en jette malgré tout pour Siielyn.

Après les événements d'Espéracine, il n'est pas simple pour le duo bosmer d'être à l'écoute de la capitaine ontussaise... Même si de tout les capitaines coloviens qu'elle a rencontré jusqu'ici, Siielyn concède que Valéria est différente avec ses bons principes.
Même si Nantharion a été démasqué, était-il nécessaire que des agents de Skingrad fassent exploser la ville ? La capitaine ne connait pas les détails de ce qu'il s'y est passé mais ignore comment des agents du comte peuvent à eux seul faire une chose pareille. Non, il doit y avoir autre chose.
Valéria demande l'aide de Siielyn pour trouver Onduras, un lieutenant de haut rang de la Remémorance. Les deux femmes se mettent d'accord : Onduras contre le retrait des troupes du capitaine dans la forêt. Valéria accepte tant que les deux juridictions ne sont pas unies.





Après le départ des bosmers, un groupe de drémoras accompagnés d'un fragment écrasé, un sorte d'atronach miroir, attaquent le fort. La capitaine Valéria ordonne à ses légionnaires d'abattre ces daedras.
Bien qu'ils opposent une certaine résistance, les drémoras cèdent face à la prouesse tactique de la Légion sans oublier que les légionnaires sont galvanisés par la précédente importante victoire sur les daedras.
Les drémoras vaincus, l'atronach de verre charge les légionnaires. Deux soldats sont expédiés dans les airs, tués sur le cou dans leur chute.

Callassus tire une flèche, manquant l'atronach mais touchant un drémora déjà mort à terre. Zalaro-Jah salue son camarade, ce drémora ne risquant effectivement pas de se relever.
Bouclier levé, Zalaro-Jah assène un coup bas sur ce qui semble être la cheville de l'atronach. Le légionnaire félin parvient à endommager celle-ci sans se prendre des éclats de verre dans la gueule.
L'atronach lève haut l'un de ses bras et le fracasse contre les légionnaires Callassus et Zalaro-Jah qui sont expédiés contre un mur du fort... Finissant inconscients.
Cet affrontement ne sera pas un franc succès pour la cohorte de la Stride qui perd cinq légionnaires, et quatre blessés.





De retour à l'avant-poste de la Stride, les légionnaires Callassus et Zalaro-Jah sont convoqués par la capitaine ontussaise. Valéria veut un rapport complet sur le déroulement de leur mission à Vashabar.
Pour les deux soldats, la mission s'est bien mieux passée que ce qu'ils espéraient. Bon.. Ca reste relativement flou d'autant qu'il y a les accusations de Siielyn et de son amie Kalaëh.
Les deux bosmers reconnaissent néanmoins que l'intervention du légionnaire Callassus a permis d'apaiser les tensions relativement vives avant son arrivé. Ce que confirme Zalaro-Jah qui parle d'irrespect des deux bosmers à son encontre et celui de Liguro, ayant été pris pour l'ennemi.
Pour Zalaro-Jah, le cannibalisme des bosmers est un motif suffisant pour les arrêter. Quant à Callassus, il veut anticiper une éventuelle trahison et préconise leur extermination.

Si l'argument du cannibalisme est irrecevable, Valéria comprend les inquiétudes de Callassus. Pour l'heure, la capitaine reste attentive à la prise de position de la nouvelle dirigeante de Vashabar. L'avenir des deux peuples en dépend.
La capitaine se permet de rappeler à ses légionnaires qu'il y a un peu moins de trente ans, l'empereur a condamné à mort les légionnaires qui ont eu le malheur de survivre et rentrer de la défaite de Bordeciel. Sans doute un moyen pour elle de faire un électrochoc à ses deux "élites auto-proclamées".
Pas le temps de respirer, la prochaine mission de la cohorte est connue : un seigneur de Colovie est retenu en otage par les mercenaires de la Compagnie noire à fort Colovie.

[Tamaki]

Défendant autrefois les étendues nord des hautes terres coloviennes, Fort Colovie est aujourd'hui un simple centre d'entraînement des recrues de la Légion du Weald occidental à cause du manque d'effectifs.
Alors que le Weald occidental est pris dans la crise de l'invasion de la Lande miroir, une armée de déserteurs de la guerre des Trois étendards s'est réunie sous la bannière de la Compagnie noire pour s'emparer du fort.
Le tocsin ayant retenti, c'est d'abord une cohorte puis une autre qui arrivent en renfort pour reprendre le fort... Cependant, le seigneur colovien Rexus Mananius a été pris en otage lors d'une tentative de négociation et complique les opérations.


L'état major fait appel à la cohorte de la Stride en vu d'une mission d'infiltration dans Fort Colovie pour libérer et extraire le seigneur Mananius. Il y a peu de chance que les légionnaires qui l'avaient escorté lors de la négociation soient encore en vie.
La capitaine Valéria Ionus mobilise une escouade pour cette opération. Ralliant ainsi les légionnaires Callassus et Zalaro-Jah.
Avant la mission, elle prend le temps de présenter un plan du fort pour familiariser l'escouade aux lieux avant intervention. Des informations complémentaires indiquent l'emplacement supposé de l'otage.




L'escouade infiltre le fort par un passage dérobé. De là, les légionnaires distinguent trois mercenaires portant encore l'armure de leur alliance qui barrent la route menant à la cour nord. Avant de les rencontrer, il y a une galerie sur leur droite qui pourrait les emmener directement au cœur du fort.
Les légionnaires Callassus et Zalaro-Jah décident de combattre les mercenaires de la Compagnie noire. Du moins Callassus hurle : "Zéro négociation !" tout en tirant sur l'un d'entre eux... Ne laissant guère le choix au capitaine qui misait sur la discrétion et l'infiltration.


Zalaro-Jah parvient à abattre au corps à corps l'un des mercenaires, ratant cependant l'effet de surprise qui a volé en éclat avec le hurlement de Callassus. Fort heureusement, le rougegarde a visé juste et a abattu le deuxième mercenaire.
En alerte, le dernier mercenaire tente de pousser le khajiit mais se manque. Il demeure toutefois imperturbable lorsque Zalaro pointe un prétendu dragon dans son dos. Callassus de son côté s'improvise athlète et se ramasse la figure.




S'en est assez pour le mercenaire. Il frappe violemment du pommeau de son arme le crâne du khajiit puis assène un coup de pied sur le rougegarde. La capitaine est quant à elle éjectée contre une paroi de la caverne.
Tout en observant ses camarades s'occupant des autres soldats coloviens, le mercenaire célèbre sa victoire sur des légionnaires amateurs, baissant ainsi sa garde.
C'est finalement Callassus qui parvient à abattre le mercenaire. L'escouade reprend ses esprits et s'enfonce dans la galerie.


Arrivant enfin dans l'enceinte du fort, l'escouade fait face à une sentinelle qui effectue sa ronde. Cette altmer a sur elle une clochette qu'il suffirait d'agiter pour appeler des renforts.
Malgré le risque, Callassus décide de tirer une nouvelle flèche sur la mercenaire et se manque. Plus de peur que de mal, Zalaro-Jah la prend par surprise avant que la clochette ne puisse sonner l'alerte.
Sentant que l'infiltration leur échappe, la capitaine suggère de prévoir un plan B pour quitter le fort. Elle conduit ainsi ses légionnaires sur un balcon donnant sur la cour intérieure du fort afin d'observer les issues possibles.




Zalaro-Jah trouve une sortie possible par les remparts ouest. Ancien cartographe, le khajiit a retenu le plan du fort et indique qu'il est possible de contourner plusieurs patrouilles de la Compagnie noire dans la cour via un conduit se trouvant derrière la salle présumée où se trouve le seigneur colovien. Il est toutefois impossible de déterminer le nombre de mercenaires sur leur chemin à l'intérieur du fort.
L'escouade annihile sans mal les mercenaires qu'ils rencontrent et libèrent finalement le seigneur Mananius.
Le seigneur colovien ne se démonte pas et se plaint d'un sauvetage tardif. Il s'arme d'un glaive d'un légionnaire mort et fait preuve d'autorité quoique trahi par la peur résultant de sa captivité. Etant un bien piètre combattant, il reste en arrière.


L'escouade tombe nez à nez face à un commandant de la Compagnie noire. Rien de bien insurmontable pour les intrépides Callassus et Zalaro-Jah. Une flèche touche à la hanche le mercenaire qui s'effondre définitivement après avoir été percé par le glaive du khajiit.
Les issues étant trop bien gardées, l'escouade et le seigneur montent dans une tour en ruine et s'en extraient jusqu'au camp de la Légion.
Le seigneur Mananius salue le courage de l'escouade avec indifférence. Quittant les lieux dans une voiture qui lui est destiné.
La mission est accomplie mais quelque chose échappe étrangement aux légionnaires... Comme s'ils avaient oublié quelque chose d'important. Bah ce n'est pas bien grave !

[Tamaki]

Quelque chose a été effacé de la mémoire à tous. Mais qu'est-ce donc ? Ce ne doit pas être bien grave après tout, Tamriel et en particulier le Weald occidental célèbre la fin de la menace d'une secte ayléide et d'un Drémora rebelle.
Pourtant, il reste des loyalistes de Nantharion. Ceux-ci se cachent à l'image du lieutenant Onduras de la Remémorance.
Recherché par les autorités du Weald, Onduras s'est mis en retrait avec ses soldats les plus loyaux dans une ruine ayléide à la frontière entre Colovie et Martelfell. Siielyn et Kalaëh s'y dirigent pour le capturer et le livrer au capitaine Valéria de la cohorte de la Stride, comme monnaie d'échange pour que ses troupes n'entrent plus dans Forestaube.

Siielyn et Kalaëh n'en reviennent pas lorsqu'elles distinguent des tentes impériales dans la ruine. Que font des impériaux ici ? Recherchent-ils Onduras ?
Ecoutant une conversation entre deux légionnaires, Kalaëh détermine que ces soldats agissent hors de leur hiérarchie. Ils ont tout intérêt à ne pas être repérés. Leur commandant aurait conclu un accord avec Onduras : le pillage de la ruine par ses troupes contre la protection du lieutenant de la Remémorance. Toutefois, elles ne connaissent pas encore la réelle finalité de leur mission.
Le duo elfe des bois s'enfonce dans la ruine puis distingue une sentinelle de la Remémorance qui leur barre la route. Siielyn se jette sur ce dernier puis cache le corps.



Du haut des escaliers offrant une vue générale sur le cœur de la ruine ayléide, Kalaëh distingue ce qui semble être un portail au pied d'une statue.
Il s'agirait simplement de franchir le portail mais problème : quelqu'un se dresse juste devant.
Si les bosmers tentent de prendre par surprise le capitaine Claudius Sévéra, c'est manqué. Le colovien reconnaît Siielyn, esquivant ses frappes et une flèche de Kalaëh ricoche sur son soleret.
Le capitaine colovien blesse Siielyn à son bras droit avec sa masse. La bosmer chute, lâchant sa masse cloutée. Mais dans l'action, elle assène un coup de genoux dans les parties du colovien qui hurle de douleur. Un tir de Kalaëh dans la jambe du capitaine le fait s'effondrer.

Siielyn tient en joug le capitaine colovien, l'interrogeant avec Kalaëh sur les raisons de sa présence ici.
Claudius refuse d'abord de répondre sous la contrainte de la mort. Finalement, il révèle qu'un seigneur colovien tend sa main à Onduras et autres groupes reclus de la Remémorance pour semer le chaos encore et encore... Un méchant coup d'Etat et le maintient d'une méfiance mutuelle entre impériaux et bosmers à la clé.
Kalaëh presse le capitaine de donner un nom. "Korvac Orilus" lâche t'il avec un sourire. Est-ce une réponse honnête ou un mensonge ? Elles n'en savent rien, le capitaine est laissé pour mort après que Siielyn lui ait fracassé le crâne à huit reprises avec le pommeau de sa propre arme qu'elle a récupéré.



Derrière le portail se trouve une nouvelle ruine ayléide. Pas de doute, Onduras se trouve très certainement au sommet de celui-ci. Il y aura très probablement des obstacles en chemin comme ce premier mage de la Remémorance qu'elles attirent avec un sifflement pour l'assommer.
Un peu plus haut, la chance sourit au duo : un trio de cultistes, sans doute pris par l'ennui, s'amusent. Se faufiler est un jeu d'enfant... Mais Kalaëh se fait repérer.
Les trois cultistes se tournent subitement sur Kalaëh. Sa tentative de bluff est manqué, l'affrontement devient inévitable.

Kalaëh parvient à se défaire d'un premier cultiste avec un tir. Les deux autres avancent jusqu'à elle. Celui un peu en retrait se fait abattre par surprise par une Siielyn qui était parvenue à rejoindre l'autre bout sans se faire repérer.
Le dernier cultiste s'est jeté sur une Kalaëh qui tombe à terre. Celui-ci pose son pied sur le visage de la bosmer, s'apprêtant à l'écraser.
Siielyn intervient à temps, surprenant le cultiste qui finit par se prendre un coup de masse dans la figure.



Kalaëh est seine et sauve, soulagée même. Elle s'en va donner un coup de pied dans le cultiste inerte. Siielyn est quant à elle réduite avec son bras blessé... Fort heureusement aucun os brisé. Elles se tiennent prête à affronter Onduras.
Onduras se dresse devant un sorte d'autel au sommet de la ruine, entouré de plantes dans une bassine.
Le lieutenant de la Remémorance ne reconnaît pas Siielyn et son amie. Pensant d'abord que c'est le capitaine colovien qui les envoie pour le tuer en dépit de l'accord, l'appât du gain en le dénonçant lui et le bienfaiteur étant bien trop gros.
Onduras tape son bâton au sol et les plantes derrière lui émettent des spores. Siielyn se remémore son combat contre le trameur Degolas et surgit sur le lieutenant de la Remémorance, parvenant à le mettre hors d'état de nuire sans pour autant le tuer.

Sans grand mal, les deux elfes des bois procèdent à l'extraction du lieutenant de la Remémorance. Seule inquiétude en chemin : le camp impérial.
Fort heureusement, les légionnaires étaient trop occupés à piller la ruine en détruisant les portes et murs à la recherche de richesses.
Il va s'en dire qu'outre les agissements de ces légionnaires, le complot de ce seigneur "Korvac Orilus" est un sujet brûlant : la coexistence entre coloviens et bosmers s'en retrouve menacée.
Les elfes des bois se dirigent avec leur prisonnier à l'avant-poste de la Stride pour conclure leur accord.

[Tamaki]

Avec la capture d'Onduras, un nouveau groupe subsistant de la Remémorance vient de se dissoudre. Il demeure toutefois suspect la présence d'alliés coloviens envoyés par un certain Korvac Orilus, seigneur colovien désireux de conserver la méfiance entre coloviens et bosmers pour semer le chaos.
Car en parallèle de ce complot, le comte Calantius cède Forestaube aux bosmers qui demeure toutefois un territoire du Weald occidental. La parle-nature Darolith en est la représentante et travaille avec le comte pour apaiser les tensions entre les deux peuples.
Forestaube se dote par ailleurs de sa propre légion : la Légion de la Sève d'arbre.

Siielyn et Kalaëh livrent Onduras à l'avant-poste de la Stride pour conclure l'accord avec la capitaine Valéria Ionus : Onduras contre le retrait des troupes de la capitaine dans la Forestaube.
Valéria accède à la demande des deux bosmers, bien qu'elle ait déjà retiré ses troupes depuis la promulgation des derniers décrets du comte de Skingrad.
A cause de la présence colovienne à la protection d'Onduras lors de son extraction, les deux elfes des bois sont méfiantes : pensant que la capitaine se moque d'elles.




Valéria n'est pas aux faits de ce qu'il se passe dans les autres cohortes. Si elle balaie la méfiance des bosmers vis-à-vis de sa cohorte, elle s'inquiète d'apprendre la trahison d'une cohorte et même pire : d'un seigneur colovien. Et ce alors qu'un sommet doit se tenir prochainement entre les seigneurs de Colovie pour discuter des événements survenus cette année et l'avenir.
Pour l'heure, la capitaine donne la prime promise à Siielyn et Kalaëh, leur proposant même d'escorter Onduras jusqu'à Skingrad avec ses légionnaires.

Onduras est attendu à Skingrad pour y être jugé et, sans réel suspense, être condamné à mort. Son chariot est protégé de quelques légionnaires dont Zalaro-Jah, Callassus et la capitaine Valéria ainsi que les bosmers Siielyn et Kalaëh.
Malgré l'importance de ce transfert, le dispositif de sécurité est moindre mais suffisant. Critiquables sur bien des points, le binôme choisi en éclaireur Zalaro-Callassus est intrépide et ne connait miraculeusement aucun échec.




Sur la route commerciale reliant Arenthia à Skingrad, Kalaëh et Zalaro-Jah sont alertés par des mouvements suspect non loin dans les feuillages. La bosmer trouve une épée impériale, le khajiit trouve une épaulière.
Un chariot récemment dérouté est abandonné au beau milieu de la végétation. Celui-ci a été fouillé mais pas pillé... Kalaëh en déduit que les bandits attendaient un chariot mais se sont trompés de cible : est-ce leur chariot qu'ils visent ?
Plus loin sur un pont, l'escorte fait face à un guerrier colovien qui signale un éboulement plus haut, les invitant à faire un détour par la ruine ayléide de Silorn.

Personne n'est dupe, ce guerrier est assez suspect. Le mercenaire Crassius Farco perd patience et menace les légionnaires ainsi que les deux bosmers de quitter les lieux tout en laissant sur place le chariot avec son hôte de prestige : Onduras.
Siielyn bondit dans le chariot, prête à tuer Onduras. Crassius prévient que si du mal est fait à Onduras, tous mourront par ses camarades archers qui tiennent en ce moment même en joug l'escorte colovienne.
Zalaro ne parvient pas à briser psychologiquement le mercenaire colovien, Siielyn quant à elle met à exécution sa menace en frappant Onduras avec sa masse en plein ventre.




Les archers dissimulés de Crassius font pleuvoir les flèches sur l'escorte colovienne.
Se jetant vers le chariot pour coucher Onduras, Kalaëh se prend une flèche au dessus de sa hanche. Sa blessure semble assez grave mais elle tient bon, trouvant la force nécessaire pour pouvoir prendre la fuite.
Zalaro-Jah égorge Crassius qui chute dans la rivière en contre-bas. La fuite est chaotique mais plus personne ne se prendra de flèches... Sauf Onduras que Siielyn a délibérément utilisé comme bouclier.

Le chariot atteint sa destination : Skingrad. Là-bas, la cohorte locale prend le relai pour Onduras dont l'exécution n'est qu'une question de temps.
Dans l'immédiat, la capitaine Valéria décide de prendre repos mais signale la présence de criminels ayant tenté d'intercepter Onduras : comment savaient-ils d'ailleurs ? Et pour qui travaillent-ils ? Y a t'il un lien avec ce seigneur colovien signalé par les bosmers ?
De leur côté, Siielyn emmène Kalaëh dans la grande chapelle de Julianos pour y recevoir des soins d'urgence.

***

L'année 2E 592 se clôture avec un peu de retard sur cet event. Une nouvelle année, avec un nouvel arc narratif, va commencé. Le rythme des events sera aléatoire.

[Tamaki]

Une nouvelle année commence mais pas le temps de se reposer. La cohorte de la Stride est toujours autant sollicitée pour protéger la frontière sud-est de la Colovie, le long de la rivière Stride délimitant le territoire colovien du territoire aldmeri.
Le Weald occidental compte maintenant un nouvel allié : Vashabar. Cependant, même si les bosmers de Forestaube sont des sujets du Weald occidental, la méfiance existe encore bel et bien entre les deux peuples, chacun déplorant des pertes lors de la crise provoquée par Nantharion et les drémoras rebelles.
Les bosmers Siielyn et Kalaëh ont envoyé une lettre au capitaine Valéria Ionus de la cohorte, souhaitant s'entretenir avec elle.

Siielyn ne va pas par quatre chemins. La cohorte a besoin de leur aide et il y a cette histoire de conspirateurs. Une offre que Valéria ne refuse pas car elle n'a pas de fierté mal placé comme la plupart de ses confrères.
Le ou les seigneurs conspirateurs n'ont pas été trouvés. Mais de nombreux sbires, y compris au sein de la Légion, ont été arrêtés. Mais cette vague d'arrestations ne dépend pas de la cohorte de la Stride.
Valéria annonce qu'un Sommet se tiendra cette année, réunissant tout les seigneurs de Colovie pour discuter des événements passés, Forestaube et l'avenir. Un représentant de Forestaube répondra présent et, sans le moindre doute, les conspirateurs aussi. Il y a fort à parier que le sujet de Forestaube cristallisera l'attention.




Mais dans l'immédiat, la cohorte de la Stride a été appelée pour venir en aide à un avant-poste en difficulté dans les hautes-terres coloviennes.
Après les événements survenus à Fort Colovie, la solde de tout les légionnaires ont été envoyés dans un avant-poste reculé des hautes-terres, presque oublié de tous.
Le problème : la cohorte de cet avant-poste est en difficulté face à un important groupe de bandits. Ils ne seraient plus que six légionnaires à garder l'avant-poste aux dernières nouvelles.

Les cohortes du Weald sont en sous-effectif, la capitaine Valéria ne peut donc mobiliser beaucoup de soldats sur cette mission. Elle fait le choix d'envoyer quatre légionnaires pour aider la cohorte en difficulté, le temps que l'état major trouve des recrues pour prendre la relève et compléter les effectifs de l'avant-poste. En parallèle, elle propose à Siielyn et Kalaëh d'y participer.
Un chariot est mobilisé, transportant des vivres ainsi que des armes conformément aux demandes du commandant de l'avant-poste.




Privé de son auto-proclamé centurion alpha plus Callassus, l'auto-proclamé légionnaire oméga moins Zalaro-Jah doit composé avec trois soldats d'une autre escouade ainsi que les bosmers Siielyn et Kalaëh.
L'escouade de la Stride s'enfonce dans les hautes-terres, parcourant un chemin sinueux et faisant face à une chute de température assez drastique surtout en cette saison.
Le convoi arrive à bon port à l'avant-poste, reçus par deux légionnaires. L'une d'elles et la désormais nouvelle commandante de l'avant-poste : la sergente Evadys.
La sergente Evadys invite l'escouade à rentrer dans l'avant-poste avec la cargaison sans plus tarder à cause des bandits qui guettent les mouvements de la Légion.

L'intérieur de l'avant-poste est incroyablement exigu. Des caisses ici et là, empilés les unes sur les autres. Il faut croire que cet avant-poste reculé, que l'état major juge comme étant inintéressant aux yeux des ennemis potentiels, sert de dépotoir. Le matériel entreposé ici est ensuite réparti dans toute la région si toutefois on ne les oublie pas.
L'escouade de la Stride ne va néanmoins pas tarder à comprendre que la situation sur place est plus critique que prévu.
Cela fait maintenant cinq jours qu'elles ne sont plus que trois légionnaires à tenir l'avant-poste. Il aura fallu trois mois pour obtenir l'aide que leur unité attendait.




Les provisions commençaient à manquer et leur équipement est usé. La venue de l'escouade de la Stride est reçue comme une bénédiction.
Profitant que la majeure partie de la Légion soit mobilisée autour de Skingrad ou de Forestaube lors de la crise de l'invasion daedrique, des pillards se sont attaqués à l'avant-poste. Pire, il s'agit de déserteurs de la Légion du Weald occidental... Plus précisément les Raiders coloviens, un groupe de bandit qui a vu le jour lors de la Coalescence. Ceux-là sont menés par un minotaure appelé Minotus le Conquérant.

Alors que la sergente Evadys expose la situation, Siielyn sent du mouvement à l'extérieur. Et le cor ne tarde pas à sonner l'alerte. L'avant-poste est attaqué.
Les légionnaires se mettent en position, prenant connaissance des indications de la légionnaires dressée sur la tour est. Les raiders approchent en grand nombre, et Minotus est avec eux.
Tandis que le légionnaire Zalaro-Jah et Siielyn combattent côte à côte les Raiders, Kalaëh prend position sur les hauteurs et tir sur les archers adverses.
Les Raiders vaincus, l'escouade n'est pas au bout de ses peines. Des pas lourds approchent.

[Tamaki]

Tandis que l'escouade de la Stride prend acte de la situation de l'avant-poste, Siielyn sent du mouvement à l'extérieur et l'alerte ne tarde pas à être donnée.
Sans doute étaient-ils observés et ces déserteurs n'apprécient pas voir du renfort venir ? Les Raiders coloviens passent à l'offensive.
La sergente Evadys appelle tout les légionnaires ainsi que les bosmers à former une ligne, un bloc pour faire face à l'ennemi. Kalaëh préférera se placer dans les hauteurs tout en s'y dissimulant pour décocher ses flèches.

Sur la route principale, les déserteurs prennent d'assaut le mur de boucliers défensifs de la Légion. Dans les hauteurs, deux archers sont dissimulés : un visant exclusivement Kalaëh tandis que l'autre soutiens ses camarades en contre-bas, son but étant de briser la ligne.
Les premiers échanges de coups ne rencontrent pas un grand succès des deux côtés. Jusqu'à ce qu'une des flèches du second archer trouve le légionnaire Zalaro-Jah.
Kalaëh quant à elle fait preuve d'imagination. Une première flèche touche la main gauche de son adversaire. Puis elle l'achève en portant une autre flèche à bout portant à la gorge de celui-ci.




C'est un affrontement rude entre légionnaires et anciens légionnaires dans une nuit noire. Les Raiders coloviens s'amusent, estimant que depuis leur départ la Légion a perdu de sa superbe.
Malgré des blessures infligées à Siielyn ou encore un Zalaro-Jah qui miaule très fort après encaissement d'un coup très mal placé, ce sont les légionnaires et leurs alliés bosmers qui vont prendre l'ascendant.
Les Raiders tombent un à un, ce qui est un franc succès pour la défense de l'avant-poste. Mais voilà qu'un fort meuglement brise le silence... Siielyn l'avait senti, les pas lourds ne pouvaient-être que celui du minotaure qui mène ces déserteurs.

Minotus le Conquérant se jette sur la route, se dressant sans peur face aux légionnaires. Si certains sont craintifs, Siielyn est plutôt enthousiaste à l'idée de faire face à un véritable adversaire tandis que Kalaëh semble voir une telle bête pour la première fois.
Un premier tir de Kalaëh touche à peine la patte gauche du minotaure, Siielyn de son côté ne rencontre pas non plus un grand succès même si sa masse cloutée n'a touchée qu'en surface son genou. Quant à Zalaro-Jah, il ne parvient pas à couper la queue de la bête et brise la ligne... Si tentée qu'elle soit encore utile.
Se sentant encerclé, le minotaure donne de grands coups de pattes à même le sol pour déstabiliser la Légion. Mais c'était sans compter sur un malheureux caillou qui le fera meugler très fort.




A chaque fois, ce sont des frappes mortelles qui visent la bête mais sans obtenir le résultat escompté. En fait il y a toujours quelque chose qui amortit les attaques.
Ce minotaure est chanceux. Pourtant même si les attaques qu'il subit sont amorties, les entailles s'enchainent et se multiplient.
C'est finalement Kalaëh avec une de ses flèches qui trouve la gorge de Minotus, mettant fin à l'affrontement. Du moins encore faut-il dégager la carcasse de la bête qui écrase le malheureux Zalaro-Jah.

Leur chef mort, les possibles autres Raiders coloviens qui attendaient leur tour ont dû détaler. L'avant-poste est encore debout et non infiltré, c'est une victoire pour la Légion.
Le légionnaire Liguro Marila suggère de profiter du moment pour remonter la piste des Raiders jusqu'à leur cachette et les éliminer jusqu'au dernier. Kalaëh suggère même de leur ramener la tête de Minotus.
Ne pouvant quitter l'avant-poste qu'elle doit protéger, Evadys autorise le détachement composé de Zalaro-Jah, Liguro Marila, Siielyn et Kalaëh de trouver le camp des Raiders coloviens.




Excellente pisteuse, Siielyn parvient à mener le détachement jusqu'à la cachette des déserteurs plus loin dans les hautes-terres tandis que le jour se lève.
Après concertation, Zalaro-Jah ouvre la marche. La zone est étonnamment calme, aucune activité humaine en vue... Ce n'est pas normal et chacun pense que les Raiders les attendent calmement tout en ayant piégé le terrain.
Le légionnaire khajiit trouve des pièges disséminés dans certaines touffes d'herbes. Le détachement progresse prudemment jusqu'au camp adverse qui se révèle abandonné dans la précipitation.
Qui sait ? Certains témoins de la débâcle à l'avant-poste ont rapporté ce qu'il s'y est passé ? En tout cas les Raiders semblent avoir perdu tout courage. Planter la tête de Minotus sur une pique au beau milieu de leur camp déserté n'est que symbolique.

Siielyn trouve une correspondance à destination des déserteurs. Mais ne sachant lire, elle la remet à Kalaëh qui en informe aussitôt ses camarades de son contenu.
De retour à l'avant-poste, le détachement informe la sergente Evadys qu'un seigneur colovien a délibérément informé ces déserteurs que la solde de la Légion a été transférée dans l'avant-poste, fournissant des plans et informations détaillés sur celui-ci.
Voilà qui explique pourquoi les Raiders étaient trop à l'aise et savaient où se cacher lors des précédents raids. Evadys pensait jusque là que certains étaient autrefois affectés à l'avant-poste, mais en vérité c'est un noble de Colovie qui est derrière ces attaques.
Si Kalaëh suggère à la sergente d'abandonner ce fort, Evadys ne peut s'y résoudre par respect pour ses camarades tombés au combat et aussi par devoir.
Les jours passent et les recrues finiront par arriver pour compléter les effectifs de la cohorte de l'avant-poste, permettant à l'escouade de la Stride de regagner sa base.

[Tamaki]

Le Sommet approche et l'heure est aux préparatifs. Les seigneurs de Colovie et un représentant de Forestaube se réuniront, ce qui est une opportunité en or pour quiconque veut semer le chaos.
De plus, il y a toujours cette affaire en suspend concernant un ou plusieurs seigneurs conspirateurs. "Korvac Orilus", tel est le nom d'un de ces conspirateurs révélé lors de l'affaire Onduras. Cependant, aucun des seigneurs ne répondent à cette identité.
Dans l'immédiat, la cohorte de la Stride a reçu l'ordre de retrouver un seigneur disparu il y a trois ans.

La capitaine Valéria Ionus convoque les légionnaires Liguro Marila, Zalaro-Jah ainsi que les bosmers Siielyn et Kalaëh en vu d'une nouvelle mission confiée par Skingrad.
L'escouade est envoyée à la ferme Bravas pour y retrouver un ancien seigneur colovien : Marcellinus Naevius, un homme dévot dont les préceptes et convictions représentent un atout majeur pour Colovie.
En plus de cela, le seigneur en exil se faisant passer pour un simple paysan porterait des accusations à l'encontre du seigneur Martin Prétorius qui occupe un domaine non loin de la ferme Bravas.




Approchant de la ferme Bravas, l'escouade observe une rixe non loin : un bandit s'en prenant violemment à ce qui semble être un ouvrier de la ferme.
Sans hésitation, Siielyn et Zalaro-Jah surgissent pour appréhender l'homme masqué. Ensemble, Siielyn et Zalaro-Jah qui sont pourtant comme chien et chat immobilisent chacun une jambe du malfrat.
Malheureusement, l'homme masqué ne parle pas et se donne la mort en profitant du glaive du légionnaire collée à sa gorge.

L'incident attire les paysans travaillant à la ferme. Leur chef vient à leur rencontre, surpris de voir la Légion sur ses terres.
Ce n'est pas le premier cas... Mais c'est la première fois qu'ils observent directement un ravisseur en action.
De son aveu, le chef de la ferme reconnait que l'un de ses ouvriers, Altenus, avait raison quant à ses soupçons. Ne voulant pas d'histoires, il a préféré se taire. Il amène l'escouade à ce fameux Altenus.
Altenus est décrit par son employeur comme un bon travailleur quoique maladroit et ayant par moments des manières ne ressemblant pas à celles d'un paysan.




Altenus est en réalité Marcellinus Naevius, le seigneur disparu et seul survivant de sa famille après les tragiques événements survenus il y a trois ans. C'est lui qui a fait appel à la Légion pour non seulement le réhabiliter en tant que seigneur colovien dans cette nouvelle période trouble, mais aussi pour arrêter le seigneur Prétorius.
En tant qu'ancien seigneur de Colovie, Marcellinus connait bien la Maison Prétorius qu'il présente comme des coloviens tragiques : des égarés qui se sont détournés des Huit Divins pour adorer les daedras.

Une trahison intolérable pour Marcellinus. Il sait que le seigneur Martin adore le Vil Clavicus et qu'il est derrière les enlèvements.
Il doute que les ouvriers disparus soient encore vivant. Le père de Martin était un nécromancien qui a jadis servi le Culte du Ver. Encore jeune, Martin n'a pas été inquiété... Mais il semble qu'il s'est noyé dans la nécromancie, offrant des âmes dont serait friand le Prince du pouvoir qu'il sert en secret.




Outre sa connaissance de la Maison Prétorius, Marcellinus a été amener à livrer des vivres au seigneur Martin. Constatant un nombre important de fosses dans la cour du domaine, bien plus que de membres de la famille Prétorius elle même.. Ou encore une statuette représentant le Vil Clavicus au sein de la propriété.
Marcellinus pourrait se contenter de regagner Skingrad sans plus. Mais il ne partira pas tant que cette menace pèse sur des sujets de Colovie.
L'escouade se met donc en route. Zalaro-Jah constate que le domaine est immense mais ne trouve aucun ouvrier ou domestique. Il y a aussi cette étrange fosse colossale d'où émane une odeur pestilentielle.

Zalaro-Jah et Siielyn sont reçus par le seigneur Martin Prétorius. Celui-ci est surpris de recevoir la visite de la Légion et d'une "stagiaire" elfe.
Le légionnaire khajiit tente de plaquer au sol le seigneur mais se manque, fort heureusement Martin pense que le félin s'est laissé distraire par un rongeur.
La bosmer décide de son côté de se faufiler dans les étages supérieurs pour trouver quoique ce soit incriminant le seigneur.
Contrarié par le comportement de l'elfe, Martin tente de la rattraper mais Zalaro-Jah lui barre le chemin.




Ne sachant lire, Siielyn attrape des documents à la volée et décide de renverser volontairement une bougie sur la table du bureau de Martin.
En revenant sur ses pas, la bosmer trouve la fameuse statuette daedrique dissimulée derrière tant d'autres.
Zalaro-Jah retient le seigneur Martin qui, une fois le genou posé à terre, passe aux aveux : outre la richesse, le seigneur colovien ambitionnait de renverser Calantius et de devenir comte de Skingrad voir duc de Colovie. Une étape nécessaire avant de lever une armée et pourquoi pas devenir empereur.
Siielyn tente par trois fois d'assommer d'un coup de poing sur le crâne le seigneur traître mais ne parviendra qu'à lui faire mal. La quatrième sera la bonne.
Le domaine prend feu. Siielyn et Zalaro-Jah quittent la bâtisse avec le seigneur captif.

Marcellinus Naevius est escorté jusqu'à Skingrad où il est reçu par le comte afin d'être réhabiliter en tant que seigneur de Colovie.
Les documents dérobés par Siielyn révèlent une dispute entre le seigneur Martin Prétorius et le seigneur Rexus Mananius... Rien de bien anormal puisque Martin s'était isolé et manquait à ses devoirs.
D'autres sont des hommages rendus à ses enfants disparus. L'enquête sur les ruines de la propriété Prétorius révèlent toutefois que Martin a sacrifié toute sa famille. Une chambre rituel a été découverte dans la cave.
Enfin, Martin Prétorius ordonnait à ses hommes d'enlever des voyageurs solitaires et ouvriers pour ses rituels. Proposant également sa protection aux fermes environnantes contre couronnes après justement avoir provoquer des incidents.

[Tamaki]

Malgré l'arrestation du seigneur Martin Prétorius, le seigneur conspirateur de l'affaire Onduras semble toujours courir. On en vient même à se demander si c'est encore une autre personne derrière l'affaire de la solde de la Légion.
Dans l'immédiat, le légionnaire Valandrus Caraca revient de sa patrouille dans les plaines de la Route d'or. Depuis quelques temps, il voit des mercenaires coloviens allant dans une direction missive en main, de quoi l'interpeler.
Par mesure de prudence, le légionnaire Valandrus rentre à l'avant-poste et demande l'autorisation de son capitaine pour amener avec lui une petite équipe afin d'intercepter l'un d'eux.

Les légionnaires Liguro Marila et Zalaro-Jah sont ainsi désignés. Le khajiit, même si l'on se demande s'il est sain d'esprit, rencontre tant de succès en mission que personne n'ose vraiment le remettre en question.
La petite équipe se met en position, se dissimulant tout en ayant un panorama dégagé sur la zone de passage des mercenaires.
Et comme indiqué par Valandrus, un mercenaire finit par pointer le bout de son nez. Zalaro-Jah prend les devants, se glisse derrière le dit mercenaire avec une grande agilité et discrétion... puis le décapite.
Fort heureusement, le mercenaire portait sur lui une missive dont le contenu relance l'affaire Onduras... A défaut d'avoir un prisonnier à interroger, l'équipe rapporte le document au capitaine Valéria.




Le document révèle qu'un seigneur colovien, là encore anonyme, approche un groupe extrémiste mais toujours opérationnel quoiqu'isolationniste de la Remémorance : leur offrant sécurité contre quelques actes de terrorisme en Colovie afin de maintenir le chaos entre elfes des bois et coloviens. Un procédé similaire à celui de l'affaire Onduras.
Un nom ressort, celui de leur chef : Tholdinlor. D'après Vashabar, ce Tholdinlor est originaire de la marche de la Camarde et voue une haine incommensurable contre les coloviens.
Une haine tenace qui, à en croire le document, a pour effet que le seigneur a tenté plusieurs approches sans succès.

Le sergent Sergius Sargos convoque l'escouade des légionnaires Liguro Marila et Zalaro-Jah ainsi que la bosmer Siielyn, leur résumant l'affaire Tholdinlor afin que chacun comprenne l'importance de cette mission liée de près ou de loin au conspirateur.
Ceci fait, l'escouade se met en route pour rallier la capitaine Valéria dans la Route d'or.
A peine arrivée, l'escouade apprend que les éclaireurs envoyés ne sont toujours pas revenus. Une approche discrète est proposée mais est trop similaire à celle des éclaireurs dont la capitaine est sans nouvelle.
C'est finalement l'idée de Siielyn qui est choisie : celle-ci se faisant passer pour une cultiste de la Remémorance poursuivie par des légionnaires.




Le plan est risqué mais qui ne tente rien n'a rien. Alors Siielyn s'élance dans la cachette présumée de la Remémorance, esquivant des pièges posés ici et là. Par chance, les légionnaires eux aussi passent sans incident.
Dans leur progression, Siielyn et les légionnaires traversent une allée de pieux où des légionnaires ainsi que les présumés précédents messagers du conspirateurs sont empalés... Mais aussi des civils bosmers.
L'elfe des bois fait mine que sa course soit crédible, puis se fait écrasée par un cultiste lui tombant dessus et barrant la route des légionnaires en les tenant en joug avec son arc.
Siielyn observe que le cultiste n'est pas seul, un autre est dans les hauteurs et deux sont cachés plus loin.

Le cultiste interroge Siielyn : comment a t'elle trouvé leur position ? Un bref moment d'inattention qui profite au légionnaire Zalaro-Jah qui enchaîne les bourdes avec la capitaine Valéria.
Intelligemment, l'elfe des bois indique de façon dissimulé la position des autres cultistes. Les archers de la cohorte font de leur mieux pour les abattre mais seul le cultiste caché dans les hauteurs est abattu.
Zalaro-Jah quant à lui tient sa revanche en sautant à la gorge du cultiste qui lui avait décroché la mâchoire avec un coup de poing.
Dans l'échange de tirs des archers, Siielyn se faufile et continue sa course jusqu'à Tholdinlor. Un des archers qui a pris la fuite lui barre la route avant de se prendre un coup de coude dans la figure.




De nouveau au complet, l'escouade progresse prudemment jusqu'à Tholdinlor.
Tholdinlor reconnaît Siielyn, surpris de la revoir et aux côtés des coloviens, ce qui ne manque pas de l'énerver même s'il la remercie de s'être occuper d'Onduras.
En effet, pour lui la Remémorance était un beau projet punitif pour les coloviens. Mais un projet qui le dérangeait à cause des daedras. Tholdinlor adore Y'ffre et ne tolère pas les daedras, encore moins s'il s'agit de ressembler aux envahisseurs coloviens autrefois impliqués eux aussi dans un complot daedrique il y a onze ans.
Alors que Siielyn et Tholdinlor échangent des "politesses", Zalaro-Jah veut en profiter mais la capitaine l'en empêche.

Siielyn essaie de faire comprendre au cultiste qu'ils sont du même bord : ils veulent l'autonomie de Vashabar, y vivre en paix. Le reste attendra et il y a présentement un complot majeur qui nuit à ce rêve d'autonomie.
Tholdinlor éclate de rire, invitant Siielyn a retourner sous les jupettes coloviennes. Il ne veut rien avoir à faire avec les coloviens, il est même déterminer à détruire Skingrad. Ce n'est pas l'un de leur seigneur qui va lui être utile dans sa quête de vengeance.
Pour lui, Siielyn n'a pas vécu toute les guerres successives qu'il a subit à la marche de la Camarde. Il voue une haine indicible envers les coloviens et les khajiits... Ironiquement, il y a des coloviens avec un khajiit dans leur rang, devant deux bosmers.




Tholdinlor ne cache pas qu'il s'en prend aussi aux bosmers qui se sont alliés à Skingrad, visant directement Vashabar ainsi que ces autres elfes des bois impérialisés vivant en Colovie.
L'échange atteint son point culminant lorsque Tholdinlor invite Siielyn a prouvé qu'elle est avec lui et pour cela, qu'elle tue les légionnaires qui l'accompagnent.
La bosmer s'énerve et s'attaque à son ancien camarade.
Le cultiste parvient à lui entailler le bras gauche et la cuisse droite avec ses haches, se glissant ensuite derrière elle après une frappe manquée de la masse cloutée de l'elfe.
Valéria et Zalaro-Jah décident d'intervenir. Le khajiit tranche le bras droit du cultiste qui se prend au même moment une frappe de la bosmer en pleine figure.

Siielyn observe Tholdinlor avec une once de regret, laissant son sort aux légionnaires.
Zalaro-Jah se précipite le cultiste comme un enfant avec son nouveau jouet, attendant le signal de la capitaine Valéria pour l'achever.
Valéria est un peu confuse, pensant Tholdinlor irrécupérable mais comprenant malgré tout ses agissements bien qu'ils soient impardonnables.
Sur ces mots, Zalaro-Jah achève Tholdinlor alors que la capitaine songeait à mettre fin aux effusions de sang, remettant le sort de ce cultiste à Skingrad. Une confusion qui agace Siielyn qui se retire, fendant ses yeux.
Parmi les corps des victimes, des elfes des bois de Vashabar ou encore originaires du Weald ont été retrouvés.

[Tamaki]

Depuis que le comte Calantius a accordé des droits territoriaux à Vashabar, une nouvelle vague d'elfes des bois émigre du Val-Boisé pour fuir le Domaine Aldmeri et les enrôlements à la guerre de Cyrodiil.
Mais en parallèle, la Légion de la Sève d'arbre et les autorités de Forestaube apprennent que des agents du Domaine Aldmeri se sont infiltrés parmi la vague de migrants dans le seul but de promouvoir leur faction parmi les habitants de la jeune jungle.
Siielyn et Kalaëh décident de mener leur enquête, non enchantées de savoir le Domaine Aldmeri agissant sur un territoire pourtant neutre où elles ont élu domicile.

Le duo rencontre le légionnaire Hordret, débordé comme ses camarades entre la gestion des nouveaux arrivants et la traque des colporteurs du Domaine.
Pour Hordret, le Domaine peut propager la rumeur que Skingrad puisse trahir Vashabar. Les plus sensibles tomberaient dans le panneau... Sinon les anciens membres de la Remémorance pourraient rejoindre le Domaine.
Si pour Siielyn le départ d'anciens cultistes indésirables n'est pas un inconvénient, le légionnaire pense qu'au contraire ce serait un problème : désireux de se venger, ils sauront guider le Domaine dans la Forestaube. Et il y a le fait que les autorités de Vashabar aimeraient, dans la mesure du possible, réinsérer dans la communauté les derniers cultistes des cellules réfractaires.




Le binôme commence son enquête dans un des établissements pris d'assaut de Vashabar.
Portant leur toast à la ville, elles se font remarquer par certains arrivants elfes des bois souriants devant la scène comme un bienvenu chaleureux et d'autres plus agacés par le bruit.
Alertes, elles observent les différentes tables à la recherche du moindre comportement suspect. Kalaëh est d'abord distraite puis distingue un échange assez curieux... de cartes à jouer finalement. Siielyn de son côté décide de se rapprocher d'un congénère bavard et un autre songeur.
Le bosmer bavard, Indralor, se définit comme un collectionneur de serviettes et de bouchons de bouteilles coloviennes. En réalité, il est ce que recherche le binôme.

Tandis que Kalaëh reste en retrait pour couvrir sa camarade, Siielyn suit Indralor à l'extérieur de la ville.
Après avoir tourné autour du pot et pressé par La Foudre, Indralor finit par indiquer l'emplacement de la cachette de son commandant.
Comme indiqué, les elfes arrivent devant une vieille tour de garde abandonnée dans la Forestaube.
Ici encore, Kalaëh décide de couvrir Siielyn. Mais l'archère ne tarde pas à se faire surprendre par un autre agent aldmeri montant la garde dans les environs.
Weodir ordonne dans un premier temps à la bosmer de quitter les lieux avant d'en venir aux armes. Le spécial coup de coude de Siielyn trouve finalement son visage.




Ne se doutant de rien, le commandant Yulorn prend plaisir à recevoir une des rares potentielles recrues bien que celle-ci n'ait pas sa langue dans sa poche.
Depuis le début, Siielyn est surprise que le Domaine Aldmeri agisse en cachette. Pourtant, il y a bien des colporteurs du Domaine qui font du bruit sans jamais obtenir la moindre attention depuis les débuts de Vashabar.
En réalité, Yulorn agit de son propre chef. Il est en territoire colovien par opportunisme et discrétion.
Sa mission n'est pas officielle et il viole délibérément la neutralité du Weald occidental. Son but et de rallier des bosmers pour créer un soulèvement de Vashabar en faveur du Domaine lorsque se tiendra le sommet colovien. Un tel succès lui vaudrait, selon lui, la reconnaissance et des décorations pour sa prise d'initiative sans oublier les récompenses pour ceux qui l'ont rejoint.

Siielyn met un terme aux échanges. Au nom de Vashabar, elle décide de mettre un terme à cette incursion.
Kalaëh tire une flèche pour se signaler, ce qui déstabilise le commandant aldmeri. Siielyn fonce sur ce dernier mais le rate.
Ne voulant prendre aucun risque, Yulorn se cache derrière un tas de bois lourds que Siielyn pousse simplement pour l'écraser.
Une fois le danger écarté, Kalaëh vient chercher des renforts à Vashabar pour mettre aux arrêts Yulorn, Indralor et Weodir. Leur sort dépend maintenant de Vashabar.
Siielyn et Kalaëh rentrent à Vashabar dans l'idée de révéler tout ce qu'elles ont appris auprès de la parle nature Darolith.




Arrivant à la cosse de la parle nature, le binôme intrépide est reçu par une légionnaire nonchalante qui leur fait comprendre que "la Daro' est pas là quoi".
Mennel leur fait néanmoins remarquer que malgré l'absence de la dirigeante de Vashabar, elles peuvent s'entretenir avec un de ses conseillers parmi lesquels la trameuse Navya.
D'abord méfiantes à l'idée de remonter leur découverte à un inconnu, la simple mention de leur connaissance Navya rassure et inspire la confiance.

Le duo mentionne ce que Yulorn leur a révélé. Siielyn a toutefois quelques doutes : et si c'était une entourloupe ? Le commandant aldmeri a parlé trop vite après tout... Mais comme le fait justement remarquer Kalaëh, Vashabar pourra interroger les trois prisonniers pour en savoir plus.
Dans la continuité de leur échange, la trameuse Navya trouve le timing curieux du fait du sommet colovien qui doit se tenir prochainement et à laquelle Vashabar est conviée. Elle y sera d'ailleurs présente.
Siielyn s'inquiète de la valeur qui sera accordée à la parole de Vashabar. Mais Navya se veut rassurante : le comte Calantius ou encore le seigneur Rexus sont garants de Forestaube.
Dans les jours qui suivent, la Légion de la Sève d'arbre commence à trouver les colporteurs et démantèle la cellule Yulorn dans Forestaube.

[Tamaki]

Le sommet colovien approche à grand pas et le lieu tenu secret pour la réunion semble avoir été intentionnellement révélé par un traître.
Du fait de la neutralité du Weald occidental, les belligérants s'affrontant en Cyrodiil pour s'emparer du Trône de Rubis ne devraient avoir aucun regard sur la Colovie. Mais voilà qu'un mouvement suspect est constaté : des troupes aldmeries établissent un camp non loin de Tailleterre... Ce qui est dangereusement proche de l'emplacement du sommet.

A l'origine, la cohorte de la Stride a été créée pour apaiser les relations entre l'Empire et le Domaine après les événements survenus à Arenthia en 2E 582.
C'est pourquoi la cohorte est envoyée à Cyrodiil comme force de dissuasion contre toutes actions attentant à la sécurité du Weald occidental de la part du Domaine.
L'état major du Domaine Aldmeri peut y voir une rupture des accords et une entrée en guerre du Weald occidental. C'est donc une opération délicate.




La capitaine Valéria Ionus fait appelle aux légionnaires Callassus Tatanus, Liguro Marila, Toutius Corvar et Zalaro Jah pour une mission de reconnaissance au camp aldmeri sur lequel pèse les soupçons.
L'escouade reçoit l'ordre de recueillir un maximum d'informations et de fouiller le camp ennemi si les échanges avec leur commandant ne donne rien. Il ne doit y avoir que des certitudes à l'issue de cette mission quant aux intentions des troupes aldmeries stationnées là.
Si l'un des légionnaires trouve le ou les preuves concernant une attaque visant le Weald occidental, ordre est donné de détruire par tout les moyens le camp.

Après une longue marche, l'escouade arrive à bon port et est reçue par le commandant Tandorion des troupes du Domaine.
Celui-ci nie toutes visées sur le Weald occidental, ne s'intéressant qu'à l'avant-poste de Nikel. S'attaquer au Weald occidental lui vaudrait des sanctions de sa hiérarchie pour violation d'un territoire neutre.
Après quelques échanges tendus, les légionnaires regagnent la sortie et décident d'attendre la nuit tombée avant de s'infiltrer.




L'infiltration s'avère fructueuse : les doutes sont fondés, le commandant Tandorion agirait sans l'aval de son état major. Il songe à abattre les seigneurs de Colovie lors du sommet. Un coup d'Etat qui, en parallèle, sera soutenu par le soulèvement de Vashabar organisé par le capitaine Yulorn et ses troupes dissidentes de bosmers. La Colovie serait alors aux mains du Domaine Aldmeri qui aurait des ressources colossales pour la guerre à Cyrodiil.
Un plan ambitieux mais très dangereux si Tandorion ou Yulorn se font prendre par leur supérieurs.
L'escouade met le feu au camp, preuve en main, et regagne le camp impérial dans la précipitation. Les troupes de Tandorion sont quant à eux en alerte et des éclaireurs se lancent à la poursuite des légionnaires.

L'escouade arrive sain et sauf au camp impérial qui se met aussitôt en alerte. Les troupes de Tandorion ne tardent pas à venir. Vu le faible laps de temps, les troupes dissidentes de Tandorion n'ont pas pu demander de renforts, ce qui serait risquer après tout.
Les légionnaires se postent aux palissades, les archers éliminent un tier des soldats aldmeris mais ça reste insuffisant. La plupart des elfes montent aux échelles pour atteindre les légionnaires à l'image du lieutenant Farandiil.
Zalaro Jah manque d'être tué par le lieutenant altmer tandis que son camarade Callassus peine à tirer une seule flèche atteignant sa cible.
Callassus essaie d'utiliser l'huile enflammée à son avantage mais ne parvient qu'à brûler la plateforme sur laquelle lui et Zalaro Jah se trouvent. C'est néanmoins suffisant pour surprendre Farandiil qui se jette dans le vide en feu.
Malgré cette victoire, les dégâts sont importants et les légionnaires sont pour beaucoup blessés.

[Tamaki]

Depuis l'effondrement de l'Empire de Cyrodiil, le comte Calantius cherche à renforcer l'autonomie militaire et politique du Weald occidental. Il parvient à distancer Skingrad des luttes intestines de Cyrodiil et préserve la stabilité interne de son territoire pour éviter l'anarchie totale. Après tout le Weald occidental est une terre de rébellions. Il se positionne également comme le protecteur légitime de l'héritage impérial en Colovie.
Seulement le Weald occidental n'est pas la seule région de Colovia. Il y a aussi la Grande forêt et les Montagnes de Jerall actuellement en proie au chaos et la Côte d'or indépendante depuis 2E 579.

C'est dans ce contexte qu'une réunion au sommet rassemblant les seigneurs des domaines coloviens est planifié à l'initiative du seigneur Rexus Mananius.
L'objectif est de débattre des événements récents, actuels mais surtout de définir l'avenir de la Colovie. Le sujet de la guerre des Trois étendards est inévitable. Il en va de même pour la très jeune Forestaube.
Parmi les seigneurs coloviens répondant à cet appel : Rexus Mananius à l'initiative du sommet, Ambrosus Caligus le sarcastique, Flavius Ravus de Stirk, Marcellinus Naevius récemment réhabilité, Marius Karva de la Grande forêt, Martinus Gurges le passif, Ornelda Loran l'impatiente ou encore le vieux Titus Andronicus.





C'est donc une réunion au sommet sous haute tension. La Légion du Weald occidental protège le site et escorte les dignitaires à travers les domaines coloviens. Parmi eux se trouve l'hypothétique conspirateur qui veut nuire à la sécurité de la Colovie.
La cohorte de la Stride est mobilisée sur place, à noter qu'une de leur escouade se charge de l'escorte du seigneur Marcellinus Naevius.
Les premiers dignitaires sont reçus et escortés par les légionnaires Mercator Liux, Callassus Tatanus et Vontus Messena. Le seigneur Marcellinus arrivera le dernier avec un peu de retard.

Une fois les dignitaires au grand complet, l'intendant Galcius ouvre la conférence.
Parmi les nombreux sujets, la question de l'Empire est abordée. Le seigneur Marcellinus Naevius regrette qu'une fois encore, les nibenais sont à l'origine de la chute de l'Empire et qu'il sera à nouveau du devoir des coloviens de restaurer celui-ci et le culte des Huit Divins.
Pointant du doigt la fénéantise de certains fermiers et les réclamations qui n'en finissent pas, la seigneuresse Ornelda Loran s'interroge car la Colovie ne semble pas prête en plus d'être déjà virtuellement divisée.



Le seigneur Marcellinus Naevius pense à une intervention militaire. Nombre de valeureux guerriers de la Légion sont des coloviens qui ont un héritage militaire. Il reconnaît toutefois qu'il existe beaucoup de soucis internes que ce soit la Légion ou les ressources.
Le seigneur Ambrosus Caligus regrette que trop de légionnaires du Weald occidental ont été envoyés à Cyrodiil sans jamais revenir. Il semble dubitatif de voir des étrangers ou mercenaires dans les rangs de la Légion, ce sur quoi la seigneuresse Ornelda Loran n'est pas d'accord, louant bien des qualités aux rougegardes notamment. Il en va de même pour le seigneur Titus Andronicus qui loue volontiers leur valeur.

Entre deux échanges virulents et critiques entre les seigneurs Ambrosus Caligus et Ornelda Loran, le seigneur Marius Karva fait un constat de l'état actuel de la Légion : entre vétérans usés et novices, la Colovie est loin de pouvoir reprendre Cyrodiil aux provinciaux.
De même que la Côte d'or ou encore Chorrol ne disposent plus des ressources militaires d'antan pour lutter contre les provinciaux ou même les pirates abécéens.
Le seigneur Rexus Mananius vient alors à rappeler la mise en service récente de la Légion de la Sève d'arbre opérationnelle à Forestaube, trouvant pour seule réponse immédiate le rire du seigneur Ambrosus.




Les problèmes au sein de la Légion sont un fait, de plus seul le Weald occidental possède deux légions complètes bien que les effectifs varient drastiquement selon les cohortes.
Mais un autre problème est celui des ressources : la Colovie compte de nombreuses fermes, vignobles, mines et carrières. Cependant beaucoup ont disparu avec l'apparition de la Forestaube.
Outre la Forestaube sur laquelle insiste le seigneur Ambrosus, il y a eu une baisse significative d'activité dans les carrières d'Ontus suite à l'affaire de la fièvre tueuse comme le regrette la seigneuresse Ornelda.
Le seigneur Marcellinus relève que c'est à la fois bénéfique et problématique. Bénéfique car même s'il aurait suffit de leur en priver, les provinciaux ne peuvent plus se ravitailler grâce aux carrières d'Ontus dans leur effort de guerre. Problématique car la reprise lente des activités ne permet pas à la Colovie d'en bénéficier pleinement.

Le seigneur Ambrosus ne manque pas de faire le lien entre Ontus et les familles d'immigrés, affirmant que les problèmes rencontrés à Ontus ne sont qu'un point de détail et que des ouvriers motivés sont facile à trouver dans les hautes terres.
Il enchaîne sur les cas de conspirations, notamment parmi les légionnaires qui se sont rendus coupables de trahison en protégeant des terroristes bosmers. Il soulève que leur commandant avait été, bizarrement, à Ontus avant de trahir. Un sous-entendu qui ne passe pas pour la seigneuresse Ornelda.
Le seigneur Titus Andronicus estime que des sanctions exemplaires devraient être infligés pour décourager toutes formes de trahison, mais le seigneur Marcellinus estime que c'est assez risqué avec les faibles effectifs actuels.
Pour le seigneur Rexus Mananius, il suffirait d'unir la Colovie et démontrer sa puissance pour que la loyauté soit de mise et éviter que les cohortes se divisent pour rejoindre le ou les plus offrants.




Forestaube cristallise l'attention de certains seigneurs. Une portion de la vallée de la Stride a disparue, Ostumir a été détruite et de nombreux sujets sont morts à cause de cette jeune jungle de Val-Boisé.
A cela, le seigneur Ambrosus rappelle le sac de Bruma provoqué par un prétendu empereur, soit une menace interne. Il sous-entend que la Forestaube pourrait à terme représenter une menace interne pour la Colovie. Le seigneur Martinus Gurges propose de brûler simplement Forestaube.
La seigneuresse Ornelda prend parti pour Forestaube, invitant sa représentante, la trameuse Navya, à s'exprimer.
La trameuse Navya réaffirme que Forestaube n'a aucune intention belliqueuse ou d'expansion, rappelant que Vashabar et Skingrad travaillent ensemble mais surtout que c'est le comte Calantius qui leur a accordé des droits territoriaux sans oublier les nombreux accords.

Le seigneur Titus ne remet pas en doute les paroles de la trameuse, reconnaissant qu'il est normal que ses confrères et consœurs se méfient à cause des différences culturelles mais aussi les circonstances où Forestaube est apparue.
Le seigneur Marcellinus admet que la confiance est possible entre les deux peuples. Malgré les différences culturelles, Vashabar a déjà démontré qu'elle était une alliée fiable. Sinon les impérialisés est toujours possible à terme, à l'instar des elfes des bois peuplant déjà la Colovie depuis des générations.
Mais toujours au sujet des problèmes de trahisons, le seigneur Rexus Mananius rappelle qu'il y a en ce moment même, parmi eux, un ou plusieurs conspirateurs. Jetant son regard sur le seigneur Flavius Ravus.




Selon le seigneur Rexus, le seigneur Flavius se rend coupable d'avoir une nouvelle fois laisser les provinciaux venir sur Stirk sans agir. Parlant même de grave atteinte à la sécurité interne de la Colovie.
Stirk est un sujet délicat car elle est historiquement revendiquée par de nombreuses provinces.
Le seigneur Flavius considère que ces provinciaux, ayant récemment fondés la Communauté de Stirk, ne représentent aucun danger pour la Colovie et qu'au contraire, ils se montrent utiles dans la lutte contre le Culte du Ver.
La seule mention de cet ordre de nécromanciens ayant provoqué la chute de l'Empire de Cyrodiil cristallise l'attention des seigneurs. Comme le relève le seigneur Marcellinus, la rumeur de leur retour était donc bien fondée et le déni n'est plus permis.

Au même moment, tandis que le légionnaire Callassus se vante d'avoir sauvé le seigneur Rexus Mananius seul contre une vingtaine d'ennemis à Fort Colovie, Siielyn prise d'ennui commence à faire le tour du fort.
Trop concentrés par les sujets qui s'enchaînent rapidement, les seigneurs n'entendent pas comme une porte ou une fenêtre qui se claque. Là où au contraire le légionnaire Vontus et Siielyn ont bien entendu quelque chose et commencent à être alerte.
Le légionnaire Vontus dégaine son arme, se rapprochant doucement des seigneurs. De son côté, Siielyn continue de faire le tour des couloirs et salles puis distingue une ombre filé devant elle.

[Tamaki]

La réunion au sommet s'éternise. L'intendant Galcius invite les dignitaires à voter anonymement pour l'union des domaines coloviens ou sa division. Avec ce vote, le seigneur Marcellinus Naevius averti ses confrères et consœurs que quelque soit le choix de chacun, les Huit Divins les observent tous.
Dans la cour extérieure du fort, plusieurs unités de la Légion du Weald occidental sécurisent le périmètre.
La capitaine Valéria Ionus, le légionnaire Zalaro-Jah et Kalaëh restent ensemble, se demandant ce qu'il peut se raconter à l'intérieur. Ce doit être ou terriblement ennuyeux ou épique.

Mais comme le fait remarquer Kalaëh, ça commence à faire long et elle se voit mal rester en place. Le légionnaire Zalaro-Jah propose de l'accompagner dans leur petite ronde du fort.
Zalaro-Jah a un avis peu flatteur des nobles. Les définissant comme des individus au regard mielleux et aux commentaires aimables sans pour autant exprimer la moindre hésitation pour trucider ceux qui leur font des courbettes si cela peut servir leurs intérêts. Après réflexion, Kalaëh partage ce point de vu en repensant aux nobles altmers.




Dans leur ronde, le duo croise le mage de bataille Sulinus Moecus qui s'interroge sur la pertinence de la tenue du sommet à cet emplacement pourtant compromis après ce qu'il s'est passé dernièrement avec les troupes aldmeries de Tandorion. Se demandant s'il n'aurait pas été plus pertinent de déplacer le sommet au Château Skingrad ou même de tout simplement le repousser à un autre jour.
Sur le coup, le regard de Kalaëh est plus attiré par deux fenêtres sur le bâtiment principal qui sont entrouvertes.
L'elfe des bois décide d'observer chaque fenêtres sur les différentes façades du fort pour trouver la moindre anomalie. Elle verra par ailleurs Siielyn allant dans les couloirs ou encore un seigneur se disputant avec une consœur.

Dans leur ronde, c'est encore Kalaëh qui voit comme une ombre au dessus d'une colline. Puis Zalaro-Jah appelle sa camarade urgemment, comme s'il venait de voir quelque chose... Ce n'était qu'un oiseau.
Distraits, le duo se tourne subitement vers une détonation à quelques pas de leur position : des légionnaires et du matériel sont propulsés dans les airs remplis de poussières. Ils y distinguent une sorte de main squelettique "géante" en réalité assemblée de plusieurs os de taille normale.
Parallèlement à la détonation, Siielyn fait face à un impérial masqué dans une des salles adjacentes à la conférence. Se rendant bien assez vite compte que cet individu vêtu de noir n'est qu'une illusion, elle se tourne aussitôt vers le sommet interrompue par l'irruption d'un argonien armé et vêtu de noir.




C'est un argonien moqueur et dansant qui salut l'assemblée au centre de la table des dignitaires.
Malgré que le seigneur Rexus Mananius invite ses confrères à reprendre place, estimant que la situation est sous contrôle, certains préfèrent se cacher. D'autres comme les seigneurs Martinus Gurges, Ornelda Loran ou encore Titus Andronicus pensent à une mauvaise comédie.
Le légionnaire Vontus profite que l'argonien ne le regarde pas pour rapidement monter sur la table et l'embrocher avec sa lame. Mais il suffira d'un pas du reptile pour esquiver et tourner en ridicule le légionnaire.

Xohar Brise-Os se présente comme un membre à part entière du Culte du Ver. Annonçant aux dignitaires pitoyables de la Colovie qu'eux aussi rassemblent une armée mais avec une plus grande efficacité.
Joueur, l'argonien les invite ensuite à trouver qui parmi eux est le traître.
Seul le seigneur Martinus semble comprendre que, derrière cet air de bouffon, il est loin d'assister à une comédie et l'invite à présenter les revendications de son ordre.
Le cultiste parle de vengeance et que la division évidente en Cyrodiil simplifie grandement les choses. Puis il propose aux dignitaires de s'unir sous l'étendard du Ver, ce qui les rendrait plus fort. Logiquement, il essuie des refus et indignations.




Dans la cour, le légionnaire Zalaro-Jah décide de partir à la rencontre de l'intrus, couvert par Kalaëh qui fait parler son arc.
Ils sont rejoint par la capitaine Valéria et des légionnaires parmi lesquels Liguro Marila, Toutius Corvar ou encore Sulinus Moecus.
Le nécromancien orque, Zogdar gro-Vazur, réassemble trois squelettes à partir des tas d'ossements à ses pieds. Zalaro-Jah et Valéria parviennent à en éliminer un chacun.
Le dernier squelette est plus résistant ou chanceux... Valéria coince son glaive dans une des articulations tandis que Kalaëh rate tout ses tirs. Le meilleur tir est passé au travers du squelette entre deux côtes.

La lame de Zogdar frappe chirurgicalement le légionnaire khajiit qui perd connaissance un temps. Mais ses frappes suivantes manquent d'efficacité avec les blessures que les légionnaires lui infligent. Il en va de même pour ses sorts, l'assemblage des os pour former une immense mains squelettique ayant probablement consommer une grande partie de sa magie.
Zalaro-Jah a finalement le dernier mot, bien que le nécromancien orque tombe à l'usure grâce aux multiples frappes encaissées.
Seule Kalaëh se sent lésée, ayant cruellement manquer d'efficacité à l'arc mais aussi dans sa tentative de faire appel à la magie du Vert. Sans doute est-elle trop stressée pour Siielyn et Navya dans le bâtiment ?




Face au refus évident de se joindre au Culte du Ver, Xohar déclare donc la guerre aux domaines coloviens.
Siielyn surgit à son tour sur la table pour frapper le reptile au visage avec sa masse cloutée, mais elle ne parvient qu'à fendre une partie de la table.
La bosmer et l'argonien se maîtrisent dans leurs échanges de coups. Même le bourre-pif légendaire de La Foudre ne trouve pas sa cible.
Le légionnaire Vontus se relève et profite que l'argonien soit distrait pour l'abattre avec sa lame dans le dos. Il parvient à pourfendre la partie dorsale de l'armure du cultiste, le déstabilisant.
Alors que les derniers dignitaires commencent à s'éloigner à mesure que le combat s'intensifie, le seigneur Andronicus reste en place et jette à deux reprises une coupe de vin à la figure de l'argonien avec un succès relatif.

Le cultiste du Ver repousse le légionnaire en abattant le bout de son bâton contre son menton, le faisant de nouveau s'effondrer sur la table.
Siielyn cherche à la fois à attraper le cultiste par ses cornes, sinon de lui faucher les jambes sans succès.
Finalement Vontus prive Xohar de son bras droit tenant son arme.
Se vidant de son sang, le reptile encaisse encore quelques frappes avant de s'effondrer. Bien à sa manière, Siielyn achève le cultiste à coup de masse.
Ce n'est qu'à ce moment que les renforts menés par la capitaine Valéria arrivent de l'extérieur.
Dans l'immédiat, la Légion a repoussé l'attaque du Culte du Ver, veillant également à ce qu'aucun des dignitaires n'ait été blesser.




Cette attaque doit inciter les dignitaires coloviens à s'unir sous une même bannière. Mais les seigneurs Marcellinus et Ornelda redoutent que malgré cette attaque, chacun à cette table garde par dessus tout leurs intérêts divergents et ont donc intérêt à rester de leur côté pour conserver leurs privilèges.
Sans réel surprise, le résultat du vote va à l'encontre de l'union sacrée. Le seigneur Marcellinus dresse le constat suivant : la Colovie assiste à la renaissance des cités-Etats, les Etats coloviens.
Le seigneur Rexus peste, invitant les dignitaires se trouvant hors du territoire du comte Calantius à ne pas envier leur Légion lorsqu'ils feront face à un danger trop important.

L'irruption du Culte du Ver a néanmoins permis de faire le lien entre le traître et la secte de Mannimarco. Quant à leur grande armée, elle semble loin, très loin selon les rumeurs. Elle ne représente donc pas une menace immédiate pour la Colovie malgré cette déclaration de guerre qui va maintenir un semblant d'union le temps de cette crise. Qui sait si les dignitaires ne reviendront pas sur leur décision après cela ?
Par où commencer ? Le seigneur Flavius Ravus est arrêté, pour autant certains se doutent qu'il n'est pas le conspirateur puisqu'il a laissé les provinciaux former un groupe s'apprêtant à attaquer le Culte du Ver.
A l'occasion de la fête à venir dans la cité de Stirk, le seigneur Rexus suggère d'y envoyer la Légion pour sécuriser l'événement. Le chef de la cellule colovienne du culte pourrait s'attaquer à Stirk symboliquement.