91 réponses à ce sujet

[Thalivor Naïlo]

Ben voilà, je voulais faire un topic pour poster ses petits textes persos. C'est fait... J'espère ne pas mettre trompé de partie. Voilà, mettez vos pouèmes, vos texte, enfin, tout ce qui vous passe par la tête pouvant avoir un intérêt littéraire...

Allez, je commence :

Je l'ai tant cherchée
Je ne l'ai pas trouvée
Dehors

Tout était noir
Tout étais gris
Sans vie

Puis je suis allé voir
Dans cet endroit obscur
Autre part

Et là je l'ai trouvée
Elle était enfermée
Opprimée

Et j'ai brisé ses chaînes
Par ma volonté
Sans haine

Alors elle s'est levé
Et m'a regardé
Aimer

Je suis en moi
Au coeur de mon corps
Emoi

C'est là que je l'ai trouvée
C'est là que je l'ai aimée
Pour la première fois

Depuis je sais que je peut la trouver
Je sais que je peux l'aimer
Dehors

[jeanlouis]

Fable Wiwilandaise

Les Lauriers du royaume

L’événement avait lieu en tout début d’année
Le grand concours, la remise des lauriers
Annoncé en tambour par le grand capucin
Chacune et chacun invoquait le destin.

Pouvait participer, toute entière, la nation
Même le roi concourait, mais avec prétention
De remporter le titre, normal, c’est un cacique
Dans la catégorie du plus grand des sadiques.

De vils courtisans se hâtèrent de lui donner raison
Prudents, car l’on savait, jusqu’à trouver leurs noms
Serviles emphatiques et faisant bonne mesure
Osèrent lui attribuer, la meilleure signature.

Les prix étaient nombreux, la concurrence ouverte
Du plus sage au plus drôle et de la découverte
De l’homme de l’année, au surnom féminin
Un travesti sans doute, la couronne il obtint

La sagesse parlons en, ce fut un plébiscite
Décerné à un mage venant du Disque-monde
Etait-il savant, éclairé, atteint d’encéphalite ?
Sous son chapeau pointu, on ne trouvait pas blonde.

la drôlerie fut gagnée par grenouille chapeautée
Grand buveur d’Arak, la muse des bouffons
Peu disert pourtant, mais cherchant l’occasion
De bien faire rire le peuple de ses traits ciselés.

Une jeune donzelle fut nommée la plus folle
Au miaulement suraigu à l’entrée de l’école
Cette louvette tueuse, surtout de l’orthographe
Minaudait comme chatte, de peur qu’on ne l’agrafe

Ah ! ce prix de laideur faisait fuir les peureux
Un zombie à la hure broyée, par sabots de cheval
Qu'enjolivait grandement son faciès marginal
L’emporta tout heureux, applaudi par les gueux.

D’ordinaire, c’était, dans une royale auberge
Que ventres pleins, appendice rougeoyante
Les grands prix littéraires, dégustant des asperges
Se grattait le nombril sur leur prose suffisante

Ce prosateur de nombreuse fois fêté
Scribe du royaume, et chapelain du roi
Notre moine capucin aussi se présentait
Haut la plume enleva, les grand prix sans émoi.

L’unique chroniqueur, d’une pelle équipée
Servant à creuser les secrets des gâtés
Pamphlétaire effronté, il publiait gazette
Seul dans le métier, il l’emporta, mazette !

Le caquetage est généralement affaire féminine
Or un elfe, élégant, haut de forme en bataille
Avait l’inépuisable verbiage démuni de médaille
Par grande charité, il eu droit à statuette divine.

Les fresques du palais attiraient visiteurs
Le fusain fort agile comme maître dessinateur
Cet artiste, que la troupe, appelait Timinus
Lauréat du concours, s’attribua le gibus.

Le prix de la râleuse était prédestinée
Bien que le concours usât du masculin
On sacra la schtroumpfette, toujours mal embouchée
Promettant, paire de baffes, à qui ferait le malin.

Les plus cool eurent comme récipiendaires
Un elfe à perruque bleu, un pingouin libertaire
L’un maître en bouderie, l’autre en commentaires
Se partagèrent le prix, de la plus belle manière.

Répondant aux appels de terrible détresse
La jeune femme accourait, les paupières clignotantes
Le décolleté plongeant, à tomber dans l’ivresse
C’était la plus serviable, la plus accommodante..

La beauté, cette année fut très concurrencée
C’est peu culottée et plastique avenante
Que la petite nouvelle s’en fut défier la fée
Malgré quelques ridules à ses yeux agaçantes
Quelques baumes appliqués suffirent à son ego
Aussi décida t-on, qu’elles seraient ex-æquo.

Les résultats donnés, les statuettes distribués
Le peuple s’en retourna à moult occupations
Les vainqueurs satisfaits s’auto félicitaient
La liesse terminée, on causa d’ Oblivion.

Moralité :
Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde
Car chaque vote est l’objet de réflexion profonde

[Not Quite Dead]

Saluons le brûlot de notre fabuliste
Dont la plume contraint nos vices à faire triste
Mine et, reconnaissants de ses admonitions,
A jeanlouis confessons notre admiration.

[jeanlouis]

Votre propos, Monsieur, à bien d’égards me flattent
Et c’est un grand honneur, d’être remarqué par vous
Vous dont la plume légère, enchante la sonate
Applaudir cette fable, écrite par un zazou

[jeanlouis]

Fable Wiwilandaise

Le capucin et les chevaux

Le capucin méditait sur un problème barbare
et des chevaux pas chers en était le critère
L'équidé bon marché était vraiment très rare
Un syllogisme disant qu’ils étaient aussi chers

La cour se pencha donc sur l’épineux problème
Ah!, qu’il était si bon de cogiter un peu
Et chacun commenta le subtil théorème
Alors qu’en tous les cas il semblait bien boiteux

L’on fit venir de loin, voir du soleil levant
Les plus grands penseurs et leur érudition
Même le roi, s’en mêla,  résolvant l’équation
Félicité, bien sûr, par les plus courtisans.

A force de prémisses, on frôla le sophisme
Mais, de fait, c'était un malin syllogisme
Les avis retenus menaient à solution
L’acquisition d’un âne coûterait demi-pension!.


Moralité :

Rêver de destrier est toujours fanfaron
Quand on a que crédit pour un aliboron.

[Not Quite Dead]

La voix du fabuliste est un vrai réconfort,
Quand, neurones en surchauffe et à demi-occis,
Nos pas, plus raisonnables, nous guident jusqu'ici,
Où son art cataplasme nos piteux efforts.

[jeanlouis]

Fable Wiwilandaise

L’école des fan


L’un voulait écrire en très bon orthographe
L’autre, le pressé, tapait des Sms
Les deux étaient retords et leurs vile bassesse
Rougeoyait leurs pupilles à lire les paragraphes

Les fautes étaient nombreuses et surtout incertaines
Rédigées en allemand pour éviter la peine
Les plus frileux tapaient, chaque lettre d’un doigt
Effaçant la première , recommençant deux fois

Mais tous étaient soumis à forte contribution
Le sadisme de certain quand à la punition
Allait jusqu’à demander, l’unique chose très chère
De décrire la cachette du fameux cube dwemer.

Pour les plus bucoliques, les amoureux des près
Ils leur fallaient extraire, les racines carrées
Les philosophes vengeurs se croyant bien malin
Condamnaient les matheux à beaux alexandrins

La joute était terrible, les répliques fusantes
Qu’on laissait même passer, la faute la plus flagrante
Et le sens de l’accent, du grave au plus aigu .
Etait toujours l’objet de discussion pointu.

Mais, me direz vous, pourquoi cette rigolade ?
C’est qu’il vous faut savoir, le but de l’empoignade
Les vacances scolaires désœuvraient les petits
Alors Sent et Rojhann faisaient la garderie.

Moralité :
Pourquoi donner aux jeunes des dictées hermétiques
Pour apprendre l’orthographe , un jeu est plus ludique

[jeanlouis]

Fable Wiwilandaise


La fée et les frondeurs

Notre fée appela, et la cour s'approche
Prétend les informer, d'une sérieuse anicroche
Des doutes sur son image l'on a en ce moment
Conductrice de fardier, elle est, assurément

Passant aux alentours, un Bandit au grand cœur
féru de mécanique, et vieillard à l'honneur
Equipé de pantoufles aux roues innovatrices
Croquées par Elendell, aux vues auto-motrice
lui conta ses passions et ses tendres attachements
Aux coquettes mutantes versées dans l'affrètement

Fort de ce soutient, exhortée par la cour
Notre fée décida, et avec grand humour
A changer ce profil, convoité des envieux
Se créant un visage, pour le moins disgracieux.

Allant jusqu'à porter une rousse barbe hirsute
Affublée d'une casquette, ressemblait à bonne brute
Suscitant la raillerie, l'hilarité fut telle
Qu'on vint à se poser, la question des bretelles

Elastiques et épaisses, d'un jaunâtre tapageur
La couture graduée comme celle d'un arpenteur
A quoi pouvait servir cette curieuse broderie ?
On peux le dire maintenant, à auner les âneries !


Moralité :
Ce n'est jamais de face qu'on regarde les grands
Car c'est de profil qu'ils sont les plus poilants !


edit d'isa :

[Nofeelin]

tiens, ça me rappelle le topic que j'avais ouvert y'a un bail, paix à son âme

Destins croisés

Spoiler

Petite fille
Ne sait plus qui elle est
Ni même où elle va
La poussière a effacé
Son oeuvre et sa mémoire

Petite elfe
A vu le vent s'engouffrer
Au coeur de sa demeure
Loin dans la forêt
Là où les hommes ne vont jamais

Petite lune
S'en va se décrocher
De son ciel dans la nuit
Car la tempête fait rage
Au delà des nuées

Et loin dans la savane
Les lions rugissent au crépuscule
Les antilopes bondissent
Les oiseaux s'envolent
Petite fille s'est égarée

Elle voit la lumière
Si proche et si lointaine
Dans les yeux d'une enfant d'elfe
Brillant sous le soir tombant
Petite elfe lui tend sa main

Contemplant le ciel
Heureuses de s'être rencontrées
Elles dansent au coeur d'un rayon d'argent
La lune aussi a oublié
Qu'au dessus des mondes elle devait rêver

Petite fille, petite elfe, petite lune
Trois destins réunis sous l'aurore
Trois âmes désormais unifiées
Ecoutez leur rire
Mais laissez-les s'envoler.

[Thalivor Naïlo]

Bon, quelques petits trucs, écrit comme ça ^^. Je suis dans une période ou j'aime beaucoup les acrostiches. Les titres se devinent tout seul ^^.

Sélunée (la personne concerné se reconnaîtra ^^ ; désolé d'avoir du passé par le codebox, mais ça ne rendait pas très bien sinon) :

Spoiler

Seul dans l'infinie univers					 Seul au bord de la rive, tel l'oiseau chantant
Ecrivant vers sur vers						  En attendant le soleil, j'admire tes traits.
Lune, tu m'as inspiré						   Loin, il se lève, alors débute son chant.
Uniquement cette beauté						 Unique bruit dans cette belle aube inondée
Ne dit rien, je l'écris						 Ne l'adoucissant que par ses notes légères
Et tais toi, je le cris						 Et, retentissant au delà de tout les airs
Emmèn moi vers cet être aimé					Envoles-toi porté par ce vent du désert.

Azura :

Spoiler

Aube renaissante
Zacharie, mais pourquoi n'avoir rien dit
Unique descente
Reviens, ô rayon solair de ma vie
Aimons-nous, bel ange.

Gwaldys :

Spoiler

Glace des pôles
Walkyrie arctique
Loin de son pôle
Arrive chez nous, sic
Doit elle nous emporter
Y-a-t'il eu mort d'un guerrier
Sait-elle sa mission damnée

C'est pas du Victor Hugo, mais c'est pas mal, non ?

[jeanlouis]

Fable Wiwilandaise

L’Elfe se voulant écrivain

Notre Elfe était sujet à de fortes insomnies
Causées par des cauchemars, d’enchanteur mal compris
Il posait la question, invitant tout le monde
A traiter son problème de façon plus profonde.

Cet Elfe, un Elfe bleu, se nommait Elendell
Réveillait toute la cour par sa nature ponctuelle
Dans des joutes matinales avec un capucin
Qui rêvait sans succès d’être premsour le matin

Elendell avait un rêve, un plaisant objectif
D’être un auteur célèbre des récits collectifs
Un matin, à l’aurore, un loup très solitaire
Doubla le capucin au style épistolaire.

La révélation fut telle que toutes affaires cessantes
Elendell pris sa plume et d’une main fort tremblante
Gratta son parchemin, mais bientôt fut stoppé
Si l’idée était là, comment bien commencer ?.

Mais en bon courtisan, seule la flagornerie
Lui ouvrirait les portes de ce riche paradis
Aussi, ses premiers mots, furent-ils une grande éloge
A l’encapuchonné, en grand manque d’horloge.

Dans l’antichambre privée du salon littéraire
Les invités eurent droit à la prose libertaire
Le capucin, le Maître, son ego en orbite
Proposa donc le vert à l’auteur chattemite.

Moralité :
Si d’aventure un rêve, vous pousse à la célébrité
Pour le voir s'accomplir: louangez NQD !

[Thalivor Naïlo]

Puisque c'est l'anniversaire d'un grand homme, il mérite bien une reconnaissance éternelle ^^. L'idée m'a été donné par le poème d'Andùril. Désolé pour les longueurs inégales.

Notable conteur
Origine de nos coeur
Trésor de valeur

Quelle destinée
Unique nous as-t'il réservé ?
Inimitables contrés
Tel le soleil levé
Et voilà ce qu'il nous a conté.

Dans ces modes incertains
Emporte nous vers notre destin
Amis sur tout chemin
Décris nous encore un matin.

Modifié par Thalivor Naïlo, 02 mai 2008 - 19:14.

[jeanlouis]

Fable Wiwilandaise

Le Gouverneur et son enfant

La foule impatiente, vers la porte, se pressait
Des plaintes jaillissaient de bouches incrédules
Les gonds ne tournaient point, était-elle bloquée ?
N’y avait-il personne pour mater le bidule?

Quelques audacieux qui n’y connaissaient rien
Coururent chez le Bubus, le forgeron du coin
Expliquèrent leur soucis, mais ce fut bien en vain
Ferronnier il était, connaissant rien aux joints.

Alors, on convergea vers sa Grandeur Suprême
Ce pingouin fort aimable, bien qu’armé les reçus
Prudents et déférents, expliquèrent le problème
Ne vous inquiétez point, je m’en suis aperçus.

Insistant, ils voulaient, tout de même bien savoir
Qui serait très à même de ranimer le portail
Déléguant ses pouvoirs, il confia le travail
A son jeune apprenti, lui ôtant son bavoir.

La foule était sceptique, et personne n’osât point
D’émettre une opinion, surtout à brûle-pourpoint
La rumeur parentale faisant courir le bruit
Que le fier rejeton était un pur génie

Les jours, les mois, et les années passèrent
Sans qu’aucun résultat ne résolve la galère
Aussi patientât-on, mais avec grande certitude
Que l’espiègle bambin réussisse ses études.


Moralité : Bien que certain l’objecte, mais cela est-il vrai ?
                         La valeur attend bien, le nombre des années.

[jeanlouis]

Fable Wiwilandaise

Les savants au secours du royaume

La nouvelle fit grand bruit et l’affiche alléchante
Que la rumeur publique en fut abrutissante
Une comédie nouvelle allait bientôt paraître
Annoncée à grand bruit, singulièrement peut-être ?

Le royaume accouru dans la salle des augures
Supputant la grande farce, voir même l’imposture
Une réduite confrérie annonçait la grande œuvre
Et pour les plus sceptiques en présentait la preuve.

Curieux comme il se doit les savants de la cour
Rompus à toutes les fables, posèrent sans détour
Les pertinentes questions sur l’onirique ouvrage
Et le bonimenteur hurlait, au torpillage !

La controverse portait sur son exécution
L’avancement annoncé n’était-il pas prétention ?
Assurément que non, il y avait bonne matière
A tester le produit annonçait-il tout fier

Proposant sans vergogne de s’inscrire sur le tas
Espérant y trouver, les fous, et intrépides Bêta.
Aucun risque, ils prenaient, c’était une assurance
De sa grande qualité, d’une marque de confiance.

Le roi lui-même, y fut effrontément convié
C’était un camouflet, pire un impudent soufflet !
Mais en grand diplomate n’usant pas de pouvoir
Rappela l’ostrogoth au moindre de ses devoirs

Les propos étaient flous, discordant, nébuleux
les savants constatèrent les travaux laborieux
Bien loin d’être accomplis, l’espérance retomba
Et le grand majordome, la porte il la ferma.


Moralité: Ainsi certaines gens, faisant les empressés
Annonçant une fin avant d’en terminer
Se verront confondus et parfois même vaincus
Tomberont grossièrement, de bien haut sur leur cul

[Orange]

Bonsoir!

Mon poème de l'année dernière, qui m'a value un 93%, la troisième meilleure note . C'est pas pour me venter, mais c'est sûr
qu'à mon âge, on fait pas des miracles!

Le Chemin Commun

Comme les plus profonds amoureux,
Comme le plus grand espoir,
Comme les plus heureux,
Assurés de tout voir,

Où sévit le vice,
Règne le désespoir,
À la plus petite malice,
La peur de rester dans le noir,

Petits et grands,
Naïfs ou méfiants,
Victimes de la société,
Défiant sans pitié,
Notre paradis, maintenant éloigné,

Le temps n'est plus important,
La distance, on s'en balance,
Au moins d'être assuré,
Que nos efforts seront récompensés,

Base de la spiritualité,
Peu importe les régions,
Les premiers fruits de l'humanité,
Récoltés grâce à cet allié,

De la plus simple amitié,
Au plus franc amour,
Ce bonheur tant espéré,
Voit enfin le jour,

Du plus petit geste au plus grand remous,
C'est assuré, ça change tout,
Savoir que l'on peut continuer,
En sachant que nous sommes supportés,

Plus jamais de bâton dans les roues,
Plus jamais de pied de nez,
En sachant que nous pouvons entraîner avec nous,
Tout nos rêves et pensées,
Sans jamais tomber,
D'un sentier piégé...

Je ne désire pas faire carrière en littérature, mais c'est toujours drôle de voir que ça ne prend pas grand chose pour écrire un poème...
, un peu d'imagination, et de volonté . Voyons-voir si je peux écrire quelque chose à la RPG...



Edit: J'ai oublié de dire la morale.

La morale:

Sans confiance, la vie est une vrai mer**, ou encore, un sentier piégé...

Modifié par Orange, 16 septembre 2008 - 03:14.

[Thalivor Naïlo]

Pour moi, la façon d'écrire est presque aussi importante que le sujet ^^. J'adore la littérature, même si je suis assez scientifique. J'aime les belles phrases ^^. Bon, c'est pas tout, un petit texte... Pas pour les dépressifs .

Monde, monde dépravée. Monde d'égoïsme et de luxure. Monde où l'incompréhension et le dédain règne. Monde où l'amour n'a plus de sens. Où seul la violence en as. Monde de colère et de destruction, où l'homme ne sais plus sa raison d'être. Monde impie. Monde arriéré. Monde où personne ne sait plus ce que respect veut dire.
Humain, être dépravé, être en fin de vie. Ne te rend tu compte que tu vas à ta propre perte ? Ne vois tu pas que cette Apocalypse que tu crains tant, c'est toi qui la crée ? Être infime qui se crois supérieur. Ne serait-ce tant de te rendre compte que tu ne vaux rien ? Être de violence. Toi qui a été créé pour aimer, ne sais-tu plus que haïr ?
L'amour est le commencement de tout, la haine en est sa fin. Comment un monde où la haine est devenue le seul critère de jugement pourrait-il continuer ? Le temps vient où tout ne sera plus, où rien ne sera...
Temps, temps, passe et détruit. Rase ce monde insensé où colère à remplacer amour. Rase ce monde où les mots n'ont plus de sens. Ne laisse que cendre de ce qui a un jour était. Efface cette mémoire irraisonnée. Détruit et recommence, c'est le cycle, le cycle de la vie, le cycle de l'amour, le cycle de la haine. Détruit, efface, brûle, tout ce qui a été, est et sera. Que rien ne survive. Que tout recommence. L'homme est voué à sa perte. Temps, tu l'apporte dans ton sillage de désespoir. Viens, que tout finisse. Que cette vie maudite trouve enfin un sens dans le repos éternel.

C'est mon premier essaie de texte ainsi, où je jette les idées sur le papier. La mise en forme est minime, afin de garder le vrai sens de l'idée. Habituellement, j'aime mettre en forme mes textes, mais c'est pour des sentiments plus doux, tel que l'amour ou la tristesse. Mais les sentiments forts, comme la colère, réclame quelque chose de brut et de percutant. J'espère avoir réussi à rendre cette aspect ^^.

[Nofeelin]

Bon, parce que z'aime les sujets du genre, l'un de mes derniers machins, pardonnez le langage pouvant être perçu comme un outrage à notre "belle langue française", mais, comme on dit, ça se commande pas...   Allez, soyez pas si timides, balancez vos gribouillis, crénom de diou !

Whispering night.

Whispering night
Of one dream beyond
Some strange reality
Burning at my sight
Like stars, blowing away
Let me catch your breath
Lonely, slowly
I’m losing my mind
Gathering sadness
Frozen soul
Looking at heavens
Or darkness
You don’t care
Silence,
I may not live
When all hope
Will turn into stone
Laughing at the world
We said it
You lose it
But nobody knows
How deep my veins cry
Black blood on my mouth
God I’m whispering
To past nights
I could find another light
On the road, but
Shade is looking for me
And I promised to it
No to break
My silent moon
Which told to me
Whispers were not lies.

[naco]

Par les voix d'un peuple plié
Je me brise contre des rochers
A m'en fendre l'âme
Passagère du vent
Je funambule ma vie

[Eryndel]

Pantoum sans prétention

Dans le gouffre brumeux de l'insondable nuit
L'oeil voilé de la lune opaline luisait,
Regard triste pleurant les fées du temps passé
Dont la danse et les chant s'étaient évanoui

L'oeil voilé de la lune opaline luisait,
Chant céleste muet dans la songeuse nuit,
Regard triste pleurant les fées du temps passé
Fanées par le souffle de l'immortel oubli

Chant céleste muet dans la songeuse nuit,
La brume célébrait les fées au pied léger
Fanées par le souffle de l'immortel oubli
Par une nuit cruelle et sans aménité

La brume célébrait les fées au pied léger,
Dans le gouffre brumeux de l'insondable nuit,
Fanées par le souffle de l'immortel oubli.
L'oeil voilé de la lune opaline luisait...

[Aerlynn]

J'adore les poèmes avec une petite touche de fantaisie dedans, de mysticisme... elfes, fées, monstres, solstices et nuits sans fin, je vous aime


Un matin
Encore au chaud
Dans sa petite bulle
De douceur
Elle cherche avec son cœur
Et un sourire naïf
Une âme gracieuse
Un ami pour jouer

Elle virevolte
Elle danse
Avec son âme
Elle chante

Autour de l'arbre
S'élevant en rond
La petite fée
Papillon
Soudain
S'écrase
Sur le tronc

Emportée
Elle se casse
Le cou brisé
Et tombe sans grâce

Sans prendre garde
Un Homme pressé
A éternué
Et par mégarde
Tué la fée


Pour ma petite sœur ; met ta main devant ta bouche !

Fée l'ingénue

[Eryndel]

Je suis bien d'accord, Aerlynn...


Rondeau des Dryades
Un rayon d'or dansant illumine les bois,
Etincelle soudaine de grâce et de joie
Révélant par moment dans le feuillage d'ombre
Des visages sans âge aux regards d'ambre froid,
Des visages d'argent, fantômes d'autrefois.

Elles sont là pourtant, les âmes de ces bois ;
Les Dryades d'antan qui nous laissent sans voix
Songent au clair de lune sur l'écorce sombre,
Un rayon d'or dansant

La nuit déploie son voile fleuri sur le bois ;
Les dryades s'éveillent une dernière fois
Pour danser dans la brume argentée sous les ombres,
Fugitives et frêles visions  au  yeux froids
Dont la ronde paraît au voyageur  sans voix
Un rayon d'or dansant.

[Aerlynn]

Ery> Tes poèmes sont d'un lyrisme envoûtant, je suis totalement sous le charme


La sirène


Ô toi, cruelle destinée,
Qui m’as faite lâche et trompeuse
J’ai juré devant l’éternité
D’enfreindre ces lois trop creuses

Jusqu’au deuil de l’espoir
J’ai imploré fébrilement,
Sans attendre de te voir
Las d’un signe consolant

Et je porte contre mon gré
Le sceau douloureux de la haine
Un regard bien trop vrai
Sur la cruauté Humaine

Loin des orages qui te lient
Échoué sur mon cœur
Dont j’ai cru te faire un lit
Jusqu’au lever de ma rancoeur

Voguant sur les lames enjouées
Où sont venues résonner mes pleurs
L’eau cristal a fait rougeoyer
Ma démence d’une morne lueur

Donne-moi un dernier jour
La chance qu’elle soit vécue
Et de voiler l’aube en amour
De mon malheureux chant perdu

Enfant des eaux noires
Sombre dans la folie
Avant de jeter un dernier regard
Sur les côtes infinies.

[Kira]

Comme le ciel est grand,
que la nuit est sereine
quand la lune se prend
aux longs doigts des grands chênes...

Et la lune étend
sa clarté souveraine
sur l'ombre qui se prend
sous les doigts des grands chênes...

Et puis, soudainement,
elles sont des dizaines
riant et se posant
sur les doigts des grands chênes...

Les fées sont apparues...

Et je me tais, j'attends
leurs doux chants de sirènes
quand la lune se prend
aux long doigts des grands chênes....



Eryndel et Aerlynn, deux fées sont venues se poser sur le forum, et leur doux chant est un ravissement... Merci à vous deux....

[jeanlouis]

Fable wiwilandaise

La cour et les commères

Dans le salon aux ors et boiseries précieuses
Était rassemblé là notre cour sentencieuse
Sur sièges capitonnés séant avait posé
Attendant impatiente la joute des sonnets

Trois commères parurent, rougissantes à la vue
Des regards dévorant de tous les m’as-tu vu
L’on avait annoncée une jeune prodige
Entrainant controverse et  de fort grands litiges
De neuf ans seulement  la juvénile bouture ?
Que les plus venimeux hurlèrent à l’imposture !

La seconde apparue dans robe médiévale
Le visage en beauté, le sourire amicale
Une docte bourgeoise s’essayant aux rondeaux
S’approcha fièrement des patelins féaux

La dernière ressemblait à douairière enjôleuse
Une coquetterie à l’œil y était pour beaucoup
Les galants minaudaient invitant la charmeuse
A choisir l’un d’entre eux, surtout pas de jaloux.

Le silence se fit, tout le monde se tint coi
La petite eut l’honneur d’ouvrir le tournoi
Sur le thème des fées plutôt des carabosses
Les courtisans pleuraient, la fin était atroce !


La médiévale beauté s’approcha en plein jour
Du pantoum au rondeau déclama tour à tour
En trois strophes et deux rimes sans oublier refrain
L’assistance subjuguée applaudit des deux mains

Ne voulant être en reste la douairière féerique
En de vers mélodieux dans le genre onirique
Agitait ses longs doigts, décrivait un grand chêne
Les aristos conquis  l’ovationnèrent sans gène.

Moralité : Quand les commères bavardes rien n’est plus saoulant
Mais lorsqu’elles déclament, le voilà l’enchantement !

[Eryndel]

Ballade de la brume

Onques ne vis plus belle nuit
Qu'icelle dont les yeux d'étoiles
Se mirent dans le miroir gris
De la brume au mystique voile.
Le peintre en vain veut en sa toile
Capturer sa spectrale opale ;
La lune timide s'en voile
Quand de la nuit s'en vient le bal.

Onques ne vis rêves en vie
Qu'iceux murmurant dans les chênes
Par une nuit au voile gris
Voilant du ciel le noir ébène.
Ménestrels en vain se démènent
Pour chanter la danse d'opale
De Dame brume au port de reine
Quand de la nuit s'en vient le bal.

Onques ne vis plus de magie
Qu'en cette nuit de douce brume
Au voile irisé de féerie
Sous l'oeil de la lune d'écume.
Les elfes en vain se consument
Pour l'immortelle à l'oeil d'opale
Au pas léger couleur de plume
Quand de la nuit s'en vient le bal...

ENVOI
Princes, ne vous languissez d'elle
Quand le jour en chasse l'opale...
Vous reverrez ses pâles ailes
Quand de la nuit viendra le bal.