Spoiler
Nom : Edingoth
Race : Bosmer
Age : 48 ans
Taille et poids : 1,68 cm et 62 kg
Spécialité : Combat
Classe : Éclaireur
Guilde : Serviteur de la Grande Maison Telvanni
Priorités : Historique (son passé a du poids), Description psychologique (ou "pourquoi il n'est pas un Bosmer comme les autres"), Compétences (il ne serait pas mercenaire sans).
Compétences : Edingoth est un éclaireur. Pendant la Guerre de Cinq Ans, il a acquis toutes les bases de ce métier dans les franches-compagnies des rois de Val-Boisé. Il a donc une bonne expérience du travail en solitaire ou en groupe. Il préfère toutefois opéré avec des compagnons, car il est bien conscient de ses limites au combat. Selon la situation, Edingoth abat ses ennemis à distance avec son arc ou vient directement au corps à corps pour se battre à l’épée longue ou à la dague, avec un bocle pour l’escrime. Comme la plupart des Bosmer de Val-Boisé, Edingoth connaît bien les herbes et les plantes de sa province d’origine, mais n’en collectait que sous de très strictes conditions, à cause de sa religion. De plus, il ne connaît absolument pas la flore si particulière de Vvardenfell. Ce n’est donc pas un très bon herboriste dans cette partie de Tamriel. Comme tous les éclaireurs, il est également athlétique – il gagne ses combats par sa vitesse et son endurance – et discret dans la nature. En revanche, c'est un très mauvais marin.
Dons innés : Étant un Bosmer, Edingoth est naturellement un bon tireur, quelque soit l’arme utilisée. Il résiste très bien aux maladies et dispose du fameux pouvoir racial « Langue des bêtes », permettant de commander une créature pour un temps réduit. Né sous le signe de l’Ombre, il peut se rendre invisible pour un court moment si besoin est. Pour pouvoir respecter le Pacte Vert, il est instinctivement doué pour la chasse. Ayant vécu la quasi-totalité de sa vie à Val-Boisé, il ressent, comme tous les natifs de ce pays, une angoisse dans les lieux ouverts au ciel et est donc bien plus à l’aise sous les frondaisons des arbres, dans les grottes et à l’intérieur des bâtiments. Edingoth est cependant parvenu à calmer ses angoisses pendant les raids en Elsweyr, durant la guerre, et lors de son voyage depuis Val-Boisé. Autrefois assez couard et roublard, ses désillusions lui ont fait perdre, en grande partie, ces deux traits de caractère.
Magie : Malgré ses connaissances des plantes de Val-Boisé, Edingoth n’est pas un très bon alchimiste. Il a bien quelques bases, mais sa pratique dans ce domaine est très réduite, à cause de son observation stricte du Pacte Vert. Pour se soigner, Edingoth a appris quelques sorts en école de Guérison. Il maîtrise également les bases du chant magique des Bosmer, lui permettant d’affecter la forme des plantes. En dehors de cela, Edingoth est ignorant en matière de magie.
Prestige : Edingoth ne cherche pas la notoriété. Il souhaite cependant conserver une réputation de mercenaire efficace et relativement intègre. En Val-Boisé, il est connu comme un vétéran de guerre – un parmi tant d’autres. Son nom est plus fameux parmi les Khajiits de la frontière, qui l’ont surnommé « l’Épine Revenante », auxquels il inspire la peur.
Bizarrerie : Il passe relativement inaperçu, une qualité plutôt appréciable pour un éclaireur mercenaire. Il se distingue toutefois des autres Bosmer par sa grande taille – qui reste assez petite pour un humain – et sa morosité.
Richesse : Edingoth vient d’une famille issue des classes moyennes de Val-Boisé. Il n’a jamais vraiment souffert de la pauvreté pendant son enfance. Cependant, l’invasion khajiiti l’a dépossédé de ses biens et il ne vit depuis que de ses soldes de mercenaires. Il a dépensé ses économies pour aider sa famille et payer le trajet jusqu’à Vvardenfell. Edingoth aime l’argent – le gagner et le dépenser – et ne regarde pas tellement à la moralité quand il s’agit d’en obtenir facilement.
Description physique : Edingoth est un Elfe des Bois au physique banal. Musclé, svelte plutôt que massif, il est cependant plus grand que la plupart des Bosmer. Son visage est assez beau, ses yeux marrons, ses oreilles fièrement pointues, ses cheveux mi-longs, ses apparence un peu négligée. Il est jeune, mais son expression révèle une expérience trop longue pour un Elfe de cet âge. Deux petits bois de cerf émergent de sa chevelure, confirmant son appartenance au Peuple vert. Il a quelques cicatrices dispersées sur son corps, mais rien de vraiment notable. Edingoth arbore un grand et beau tatouage tribal sur le bras droit, vestige de sa vie tranquille d’avant la guerre, et un plus petit sur le cou, représentant une tête de loup-cerf mort : la marque de sa franche-compagnie pendant les Cinq Ans.
Portrait :
Description psychologique : Edingoth est un vétéran, un rescapé, une victoire de la guerre. On sent bien en lui l’Elfe des Bois ordinaire à qui on a arraché la douceur de vivre. Sa légèreté est toujours biaisée par un sérieux dont il ne peut se débarrasser. Sa soif de tranquillité présente est constamment perturbée par son passé troublé. Edingoth aimerait revenir tel qu’il était autrefois, mais il sait au fond de lui que c’est impossible. Certains jours, il lui arrive d’être plus morose et cynique qu’à l’ordinaire. Il a remplacé la couardise et la roublardise des Elfes des Bois par une volonté d’efficacité, à court ou à long terme. Il aime le confort et une vie de plaisirs, mais il ne refuse pas de vivre dehors à la dure s’il le faut. Résolument désabusé et individualiste, il voit d’abord son intérêt personnel, mais sait le mettre de côté… quand cela servirait son intérêt personnel en fin de compte. Il ne fait pas grand cas de l’honneur, ou plutôt suit-il l’honneur tel que représenté par les Bosmer. Cela ne le dérange pas de fuir, de voler, de tuer. Il est très fier de son appartenance au Peuple des Bois et est un vrai patriote de Val-Boisé, bien qu’il ait été déçu par le comportement des rois et des gens de son pays pendant les guerres du Simulacre impérial, lui-même se sent d’ailleurs coupable à ce propos. Edingoth respecte toute forme de sacré, mais avant tout le culte bosmeri. Il suit strictement le Pacte Vert (qui n’est effectif qu’avec les végétaux et minéraux de Val-Boisé) et vénère les dieux du panthéon bosmeri. Edingoth n’a aucune honte à se montrer discriminant envers les autres peuples, pour des raisons culturelles et personnelles. Il n’aime pas notamment : les puants humains de l’Empire qui n’ont rien fait pour son peuple pendant le Simulacre, les hautains Altmer qui ont profité d’une faiblesse de leurs cousins des forêts pour les attaquer par derrière, et surtout les infects Khajiits qui ont pris sa maison et massacré son peuple et la forêt. Il n’a absolument rien de personnel contre les Dunmer.
Thème musical :
Historique résumé : Edingoth est originaire d’une famille roturière de l’Est de Val-Boisé. Son clan menait une existence simple de commerçants sur les rives du fleuve Xylo. Edingoth était donc un Bosmer comme les autres, jusqu’à ce qu’arrivent les Khajiits. En 3E 395, les tensions entre les peuples explosèrent lors d’une guerre terrible. Edingoth n’avait jamais trop su qui avait déclenché la guerre et s’était joint à l’avis général des Bosmer à ce sujet. Une chose était sûre : sa famille n’avait rien à voir là-dedans. Jeune homme – et même enfant, selon les standards elfiques –, il dut fuir l’invasion des Hommes-Chats, quitter sa maison pour les jungles plus profondes de Val-Boisé. Sa mère mourut dans un camp de réfugié. Leur père et leur grand-père étant déjà parti à la guerre, sa sœur et son frère cadet trouvèrent difficilement du travail. Pour subvenir aux besoins de la famille, Edingoth s’engagea dans une franche-compagnie de mercenaires, la Troupe du Lycan, combattant pour un noble vassal d’un Camoran de Coeur-Vert. Accomplissant d’abord des tâches ingrates pour la compagnie, il monta rapidement dans les rangs, grâce à ses compétences mais surtout à cause des pertes humaines de la compagnie. Edingoth devint ainsi un éclaireur efficace des armées elfiques. S’enfonçant loin dans les territoires occupées et même en Elsweyr, prenant de gros risques, seul ou en groupe, Edingoth fut bientôt redouté par les Khajiits comme « l’Épine Revenante ». Les Khajiits pouvaient le faire fuir, il ne faisait que battre en retraite pour revenir plus meurtrier encore. C’était un bon éclaireur, mais clairement pas le meilleur combattant de la compagnie. La Troupe du Lycan combattit également les Altmer dans la Guerre du Détroit d’Azur, lors de quelques escarmouches et même pendant une petite bataille navale au large de Havre. Mais très vite, elle fut ramenée sur le front oriental. Edingoth voulait retrouver sa maison, alors il combattait toujours plus. Cependant, les rois de Val-Boisé étaient dépassés et la ligne de front reculait inexorablement. Après cinq ans de guerre, l’armistice fut signée. La région natale d’Edingoth fut annexée par Elsweyr. La mort dans l’âme, il quitta la compagnie et rejoignit sa famille à Coeur-Vert. C’est là qu’il apprit la mort de son grand-père et la désertion de son père. Les désertions étaient si courantes parmi les Elfes des Bois que la famille d’Edingoth n’était pas déshonorée aux yeux de la société bosmeri. Cependant, Edingoth se sentait trahi. Il était en colère contre les rois de Val-Boisé et leurs peuples qui n’avaient pas su vaincre leurs ennemis, contre son père qui avait déserté, abandonné le front et ses enfants, contre les Khajiits, contre les Altmer, contre les Hommes de l’Empire et surtout contre lui-même, trop faible pour reprendre sa maison et sa vie. Edingoth avait perdu son innocence, ses illusions et sa joie de vivre. Sa sœur et son frère étaient désormais bien installés à Coeur-Vert et n’avaient plus besoin de son aide. Ses souverains, son peuple et sa patrie avaient déposé les armes et n’avaient donc plus besoin de son arc. Abattu par les événements, il décida de reprendre sa vie en main. Il offrit une partie de son argent à sa famille et paya un voyage vers une destination insolite, où il pourrait se refaire. Il prit une caravane jusqu’à Anvil, puis prit la mer jusqu’à une colonie impériale prospère en Morrowind : la Nouvelle Coeurébène, dans le district de Vvardenfell. Toujours rancunier envers l’Empire, il refusa en premier lieu de travailler pour la Légion et offrit plutôt ses services de mercenaires à quelques nobles dunmer de la Maison Telvanni, qui s’implantaient en Vvardenfell depuis l’ouverture de l’île à la colonisation. La Grande Maison Telvanni avait d’ailleurs pris l’habitude de recruter leurs mercenaires parmi les Nordiques et les Bosmer. Edingoth opéra principalement comme éclaireur mercenaire dans les Grandes Pâtures, ce qui lui donna une bonne connaissance de la géographie de la région. Son contrat de mercenariat terminé, il voulut voir du pays et dépenser son argent dans quelques lieux de débauche. Balmora, une ville où il n’avait jamais mis les pieds, lui semblait la destination idéale.
Équipement courant et liquidités :
Armure de cuir complète (artisanat bosmer) + vêtements simples aux couleurs automnales
Épée longue, fine et légèrement courbée, en métal elfique (pierre de lune)
Bocle (petit bouclier tenu à une main) en métal elfique
Arc en ossement
Carquois en cuir
10 flèches en ossement
7 flèches en métal elfique
Sac à dos avec équipement de campement complet (nourriture, couverture, briquet, etc)
Grande gourde à eau
Flasque rempli de vin rouge d’Arenthia
Sacoche, mortier et pilon d’alchimiste novice
Bourse de 120 drakes
Abri, cache : À Coeur-Vert, Edingoth logeait chez sa sœur, gérante d’un magasin de pêcherie. Il peut y retourner quand il le souhaite, sa sœur l’acceptant toujours. Il peut aussi aller chez son frère, cuisinier dans une auberge. Il connaît aussi plusieurs repères autour du fleuve Xylo, jusque dans la savane d’Anequina, en Elsweyr. En Vvardenfell, il est sans attache. Il connaît quelques adresses à Sadrith Mora. Sinon, il dort sous les arbres ou les rochers, en pleine nature, mais jamais avec le ciel juste au-dessus de lui. Edingoth connaît aussi quelques grottes sur la Côte d’Azura.
Citations : Assez morose, Edingoth n’est pas un beau parleur, ni un philosophe. Dans les tavernes, après quelques verres, il dit parfois : « Vive Val-Boisé ! », « Le Xylo aux Bosmer ! », « Le Roi Loup-Cerf Mort reviendra ! », etc.
Anectode marquante : Bien qu’il ait souvent navigué sur le Xylo étant enfant, Edingoth n’a été que deux fois en mer : la première lors d’une petite bataille navale au large de Havre, la seconde pour son voyage jusqu’à Coeurébène. Si ce combat n’a pas changé la Guerre du Détroit d’Azur, il fut une expérience terrible pour Edingoth. Cela faisait deux ans qu’il combattait les Khajiits, alors il pensait que cela irait… Quel erreur ! Edingoth n’avait pas le pieds marin : il vomit la totalité de ses repas. Il n’avait jamais été exposé à un ciel si ouvert, si loin de la canopée : il gardait son bouclier au-dessus de sa tête dès qu’il montait sur le pont. Il n’avait jamais sauté sur un navire ennemi à l’abordage : en esquivant une pique altmeri, il glissa sur le bastingage, tomba dans l’eau et faillit se noyer. Cette bataille fut la plus catastrophique auquel il participa. La Troupe du Lycan en général ne s’en sortit pas mieux. Après ce lamentable épisode, le capitaine décida que plus jamais la compagnie ne se joindrait à une bataille navale. Edingoth lui en fut reconnaissant.
Portrait chinois :
Si votre personnage était ...
Une pierre ? : un galet du Xylo
Une couleur ? : les feuilles de chêne en automne
Un fruit ? : un gland de chêne-graht
Un animal ? : un loup-cerf
Un mois de l'année ? : sombreciel
Une qualité ? : résolu
Un défaut ? : sinistre (pour un Bosmer)
Un lieu dans le monde réel ou l'univers des Elder Scrolls ? : les forêts orientales de Val-Boisé, incendiées par les Khajiits
Un personnage célèbre, de littérature ou réel : Aucun, puisqu’il ne veut pas être célèbre
Une période de l'histoire : L’entre-deux guerre
Nom : Edingoth
Race : Bosmer
Age : 48 ans
Taille et poids : 1,68 cm et 62 kg
Spécialité : Combat
Classe : Éclaireur
Guilde : Serviteur de la Grande Maison Telvanni
Priorités : Historique (son passé a du poids), Description psychologique (ou "pourquoi il n'est pas un Bosmer comme les autres"), Compétences (il ne serait pas mercenaire sans).
Compétences : Edingoth est un éclaireur. Pendant la Guerre de Cinq Ans, il a acquis toutes les bases de ce métier dans les franches-compagnies des rois de Val-Boisé. Il a donc une bonne expérience du travail en solitaire ou en groupe. Il préfère toutefois opéré avec des compagnons, car il est bien conscient de ses limites au combat. Selon la situation, Edingoth abat ses ennemis à distance avec son arc ou vient directement au corps à corps pour se battre à l’épée longue ou à la dague, avec un bocle pour l’escrime. Comme la plupart des Bosmer de Val-Boisé, Edingoth connaît bien les herbes et les plantes de sa province d’origine, mais n’en collectait que sous de très strictes conditions, à cause de sa religion. De plus, il ne connaît absolument pas la flore si particulière de Vvardenfell. Ce n’est donc pas un très bon herboriste dans cette partie de Tamriel. Comme tous les éclaireurs, il est également athlétique – il gagne ses combats par sa vitesse et son endurance – et discret dans la nature. En revanche, c'est un très mauvais marin.
Dons innés : Étant un Bosmer, Edingoth est naturellement un bon tireur, quelque soit l’arme utilisée. Il résiste très bien aux maladies et dispose du fameux pouvoir racial « Langue des bêtes », permettant de commander une créature pour un temps réduit. Né sous le signe de l’Ombre, il peut se rendre invisible pour un court moment si besoin est. Pour pouvoir respecter le Pacte Vert, il est instinctivement doué pour la chasse. Ayant vécu la quasi-totalité de sa vie à Val-Boisé, il ressent, comme tous les natifs de ce pays, une angoisse dans les lieux ouverts au ciel et est donc bien plus à l’aise sous les frondaisons des arbres, dans les grottes et à l’intérieur des bâtiments. Edingoth est cependant parvenu à calmer ses angoisses pendant les raids en Elsweyr, durant la guerre, et lors de son voyage depuis Val-Boisé. Autrefois assez couard et roublard, ses désillusions lui ont fait perdre, en grande partie, ces deux traits de caractère.
Magie : Malgré ses connaissances des plantes de Val-Boisé, Edingoth n’est pas un très bon alchimiste. Il a bien quelques bases, mais sa pratique dans ce domaine est très réduite, à cause de son observation stricte du Pacte Vert. Pour se soigner, Edingoth a appris quelques sorts en école de Guérison. Il maîtrise également les bases du chant magique des Bosmer, lui permettant d’affecter la forme des plantes. En dehors de cela, Edingoth est ignorant en matière de magie.
Prestige : Edingoth ne cherche pas la notoriété. Il souhaite cependant conserver une réputation de mercenaire efficace et relativement intègre. En Val-Boisé, il est connu comme un vétéran de guerre – un parmi tant d’autres. Son nom est plus fameux parmi les Khajiits de la frontière, qui l’ont surnommé « l’Épine Revenante », auxquels il inspire la peur.
Bizarrerie : Il passe relativement inaperçu, une qualité plutôt appréciable pour un éclaireur mercenaire. Il se distingue toutefois des autres Bosmer par sa grande taille – qui reste assez petite pour un humain – et sa morosité.
Richesse : Edingoth vient d’une famille issue des classes moyennes de Val-Boisé. Il n’a jamais vraiment souffert de la pauvreté pendant son enfance. Cependant, l’invasion khajiiti l’a dépossédé de ses biens et il ne vit depuis que de ses soldes de mercenaires. Il a dépensé ses économies pour aider sa famille et payer le trajet jusqu’à Vvardenfell. Edingoth aime l’argent – le gagner et le dépenser – et ne regarde pas tellement à la moralité quand il s’agit d’en obtenir facilement.
Description physique : Edingoth est un Elfe des Bois au physique banal. Musclé, svelte plutôt que massif, il est cependant plus grand que la plupart des Bosmer. Son visage est assez beau, ses yeux marrons, ses oreilles fièrement pointues, ses cheveux mi-longs, ses apparence un peu négligée. Il est jeune, mais son expression révèle une expérience trop longue pour un Elfe de cet âge. Deux petits bois de cerf émergent de sa chevelure, confirmant son appartenance au Peuple vert. Il a quelques cicatrices dispersées sur son corps, mais rien de vraiment notable. Edingoth arbore un grand et beau tatouage tribal sur le bras droit, vestige de sa vie tranquille d’avant la guerre, et un plus petit sur le cou, représentant une tête de loup-cerf mort : la marque de sa franche-compagnie pendant les Cinq Ans.
Portrait :
Description psychologique : Edingoth est un vétéran, un rescapé, une victoire de la guerre. On sent bien en lui l’Elfe des Bois ordinaire à qui on a arraché la douceur de vivre. Sa légèreté est toujours biaisée par un sérieux dont il ne peut se débarrasser. Sa soif de tranquillité présente est constamment perturbée par son passé troublé. Edingoth aimerait revenir tel qu’il était autrefois, mais il sait au fond de lui que c’est impossible. Certains jours, il lui arrive d’être plus morose et cynique qu’à l’ordinaire. Il a remplacé la couardise et la roublardise des Elfes des Bois par une volonté d’efficacité, à court ou à long terme. Il aime le confort et une vie de plaisirs, mais il ne refuse pas de vivre dehors à la dure s’il le faut. Résolument désabusé et individualiste, il voit d’abord son intérêt personnel, mais sait le mettre de côté… quand cela servirait son intérêt personnel en fin de compte. Il ne fait pas grand cas de l’honneur, ou plutôt suit-il l’honneur tel que représenté par les Bosmer. Cela ne le dérange pas de fuir, de voler, de tuer. Il est très fier de son appartenance au Peuple des Bois et est un vrai patriote de Val-Boisé, bien qu’il ait été déçu par le comportement des rois et des gens de son pays pendant les guerres du Simulacre impérial, lui-même se sent d’ailleurs coupable à ce propos. Edingoth respecte toute forme de sacré, mais avant tout le culte bosmeri. Il suit strictement le Pacte Vert (qui n’est effectif qu’avec les végétaux et minéraux de Val-Boisé) et vénère les dieux du panthéon bosmeri. Edingoth n’a aucune honte à se montrer discriminant envers les autres peuples, pour des raisons culturelles et personnelles. Il n’aime pas notamment : les puants humains de l’Empire qui n’ont rien fait pour son peuple pendant le Simulacre, les hautains Altmer qui ont profité d’une faiblesse de leurs cousins des forêts pour les attaquer par derrière, et surtout les infects Khajiits qui ont pris sa maison et massacré son peuple et la forêt. Il n’a absolument rien de personnel contre les Dunmer.
Thème musical :
Historique résumé : Edingoth est originaire d’une famille roturière de l’Est de Val-Boisé. Son clan menait une existence simple de commerçants sur les rives du fleuve Xylo. Edingoth était donc un Bosmer comme les autres, jusqu’à ce qu’arrivent les Khajiits. En 3E 395, les tensions entre les peuples explosèrent lors d’une guerre terrible. Edingoth n’avait jamais trop su qui avait déclenché la guerre et s’était joint à l’avis général des Bosmer à ce sujet. Une chose était sûre : sa famille n’avait rien à voir là-dedans. Jeune homme – et même enfant, selon les standards elfiques –, il dut fuir l’invasion des Hommes-Chats, quitter sa maison pour les jungles plus profondes de Val-Boisé. Sa mère mourut dans un camp de réfugié. Leur père et leur grand-père étant déjà parti à la guerre, sa sœur et son frère cadet trouvèrent difficilement du travail. Pour subvenir aux besoins de la famille, Edingoth s’engagea dans une franche-compagnie de mercenaires, la Troupe du Lycan, combattant pour un noble vassal d’un Camoran de Coeur-Vert. Accomplissant d’abord des tâches ingrates pour la compagnie, il monta rapidement dans les rangs, grâce à ses compétences mais surtout à cause des pertes humaines de la compagnie. Edingoth devint ainsi un éclaireur efficace des armées elfiques. S’enfonçant loin dans les territoires occupées et même en Elsweyr, prenant de gros risques, seul ou en groupe, Edingoth fut bientôt redouté par les Khajiits comme « l’Épine Revenante ». Les Khajiits pouvaient le faire fuir, il ne faisait que battre en retraite pour revenir plus meurtrier encore. C’était un bon éclaireur, mais clairement pas le meilleur combattant de la compagnie. La Troupe du Lycan combattit également les Altmer dans la Guerre du Détroit d’Azur, lors de quelques escarmouches et même pendant une petite bataille navale au large de Havre. Mais très vite, elle fut ramenée sur le front oriental. Edingoth voulait retrouver sa maison, alors il combattait toujours plus. Cependant, les rois de Val-Boisé étaient dépassés et la ligne de front reculait inexorablement. Après cinq ans de guerre, l’armistice fut signée. La région natale d’Edingoth fut annexée par Elsweyr. La mort dans l’âme, il quitta la compagnie et rejoignit sa famille à Coeur-Vert. C’est là qu’il apprit la mort de son grand-père et la désertion de son père. Les désertions étaient si courantes parmi les Elfes des Bois que la famille d’Edingoth n’était pas déshonorée aux yeux de la société bosmeri. Cependant, Edingoth se sentait trahi. Il était en colère contre les rois de Val-Boisé et leurs peuples qui n’avaient pas su vaincre leurs ennemis, contre son père qui avait déserté, abandonné le front et ses enfants, contre les Khajiits, contre les Altmer, contre les Hommes de l’Empire et surtout contre lui-même, trop faible pour reprendre sa maison et sa vie. Edingoth avait perdu son innocence, ses illusions et sa joie de vivre. Sa sœur et son frère étaient désormais bien installés à Coeur-Vert et n’avaient plus besoin de son aide. Ses souverains, son peuple et sa patrie avaient déposé les armes et n’avaient donc plus besoin de son arc. Abattu par les événements, il décida de reprendre sa vie en main. Il offrit une partie de son argent à sa famille et paya un voyage vers une destination insolite, où il pourrait se refaire. Il prit une caravane jusqu’à Anvil, puis prit la mer jusqu’à une colonie impériale prospère en Morrowind : la Nouvelle Coeurébène, dans le district de Vvardenfell. Toujours rancunier envers l’Empire, il refusa en premier lieu de travailler pour la Légion et offrit plutôt ses services de mercenaires à quelques nobles dunmer de la Maison Telvanni, qui s’implantaient en Vvardenfell depuis l’ouverture de l’île à la colonisation. La Grande Maison Telvanni avait d’ailleurs pris l’habitude de recruter leurs mercenaires parmi les Nordiques et les Bosmer. Edingoth opéra principalement comme éclaireur mercenaire dans les Grandes Pâtures, ce qui lui donna une bonne connaissance de la géographie de la région. Son contrat de mercenariat terminé, il voulut voir du pays et dépenser son argent dans quelques lieux de débauche. Balmora, une ville où il n’avait jamais mis les pieds, lui semblait la destination idéale.
Équipement courant et liquidités :
Armure de cuir complète (artisanat bosmer) + vêtements simples aux couleurs automnales
Épée longue, fine et légèrement courbée, en métal elfique (pierre de lune)
Bocle (petit bouclier tenu à une main) en métal elfique
Arc en ossement
Carquois en cuir
10 flèches en ossement
7 flèches en métal elfique
Sac à dos avec équipement de campement complet (nourriture, couverture, briquet, etc)
Grande gourde à eau
Flasque rempli de vin rouge d’Arenthia
Sacoche, mortier et pilon d’alchimiste novice
Bourse de 120 drakes
Abri, cache : À Coeur-Vert, Edingoth logeait chez sa sœur, gérante d’un magasin de pêcherie. Il peut y retourner quand il le souhaite, sa sœur l’acceptant toujours. Il peut aussi aller chez son frère, cuisinier dans une auberge. Il connaît aussi plusieurs repères autour du fleuve Xylo, jusque dans la savane d’Anequina, en Elsweyr. En Vvardenfell, il est sans attache. Il connaît quelques adresses à Sadrith Mora. Sinon, il dort sous les arbres ou les rochers, en pleine nature, mais jamais avec le ciel juste au-dessus de lui. Edingoth connaît aussi quelques grottes sur la Côte d’Azura.
Citations : Assez morose, Edingoth n’est pas un beau parleur, ni un philosophe. Dans les tavernes, après quelques verres, il dit parfois : « Vive Val-Boisé ! », « Le Xylo aux Bosmer ! », « Le Roi Loup-Cerf Mort reviendra ! », etc.
Anectode marquante : Bien qu’il ait souvent navigué sur le Xylo étant enfant, Edingoth n’a été que deux fois en mer : la première lors d’une petite bataille navale au large de Havre, la seconde pour son voyage jusqu’à Coeurébène. Si ce combat n’a pas changé la Guerre du Détroit d’Azur, il fut une expérience terrible pour Edingoth. Cela faisait deux ans qu’il combattait les Khajiits, alors il pensait que cela irait… Quel erreur ! Edingoth n’avait pas le pieds marin : il vomit la totalité de ses repas. Il n’avait jamais été exposé à un ciel si ouvert, si loin de la canopée : il gardait son bouclier au-dessus de sa tête dès qu’il montait sur le pont. Il n’avait jamais sauté sur un navire ennemi à l’abordage : en esquivant une pique altmeri, il glissa sur le bastingage, tomba dans l’eau et faillit se noyer. Cette bataille fut la plus catastrophique auquel il participa. La Troupe du Lycan en général ne s’en sortit pas mieux. Après ce lamentable épisode, le capitaine décida que plus jamais la compagnie ne se joindrait à une bataille navale. Edingoth lui en fut reconnaissant.
Portrait chinois :
Si votre personnage était ...
Une pierre ? : un galet du Xylo
Une couleur ? : les feuilles de chêne en automne
Un fruit ? : un gland de chêne-graht
Un animal ? : un loup-cerf
Un mois de l'année ? : sombreciel
Une qualité ? : résolu
Un défaut ? : sinistre (pour un Bosmer)
Un lieu dans le monde réel ou l'univers des Elder Scrolls ? : les forêts orientales de Val-Boisé, incendiées par les Khajiits
Un personnage célèbre, de littérature ou réel : Aucun, puisqu’il ne veut pas être célèbre
Une période de l'histoire : L’entre-deux guerre
Modifié par Beron, 28 août 2017 - 18:55.