6 réponses à ce sujet

[Angel Eyes Sentenza]

Un petit jeu, ça fait longtemps avec une petite variante du jeu du "voisin du dessus":

vous devez raconter comment vous avez rencontré la personne après qui vous postez et cela de manière absurde.

[marmotte milka]

J'ai rencontré Sentenza un 31 Février il y a 3 ans. Cette date m'a marqué parce que le matin (donc je l'ai rencontré l'après midi), mon horoscope m'avait prédit une rencontre inattendu. Bon j'avoue, j'ai cru à une femme !
Donc ce jour là, comme tout les mardis, je suis allé m'acheter à manger a la FNAC du coin. Alors que j'étais dans le rayon "essence et produits pour bébé", j'ai croisé une personne étrange. Etrange puisque dans son sa poussette (rose en plus), y avait un petit manchot qui jouais avec une boite de cartouches de pistolet.
Quand je dis manchot, je parle de l'animal bien sur. Un véritable manchot sans main lui ne pourrais bien évidemment pas jouer avec la boiboite de munition.
Bref, cette personne, qui avait également un holster qu'il portait fièrement à la ceinture était en train de négocier un bidon d'essence à la vendeuse sous prétexte qu'il était admin d'un forum sur les elders scrolls ! J'interpelle alors cette personne en lui disant : "Putain Aubustou ! Tu m'as pas dit que t'avais un môme !"
Il s'est alors retourné en un éclair tout en dégainant son flingue et me tira dans les genoux. Alors que je m'effondrai au sol, je le vis s'avancer vers moi et me déclarer dans un grand élan de classe : "Est ce que j'ai l'air d'un bouffeur de pomme ?" Puis il reparti en faisant des gouzigouzi à son manchot de progéniture.
Bref, j'ai rencontré Angel Eyes Sentenza.

[Not Quite Dead]

Maintes années de cela, j'emplissais un herbier, (

A supposer ce mot propre à qui veut enclore

Inexorablement dans son petit cahier
Souris, rats et rongeurs plutôt qu'enfants de Flore).

Bien des jours, je courus à travers les alpages;
Il me manquait encore la marmotta milkax
Et je désespérais d'épingler sur une page
Nue pour l'heure l'animal d'un clou dans le thorax.

Soudain me vint l'Idée. A même le talus,
Un instant je posais du beau papier d'alu.
Rongeur chocolaphore, je te vis, tu me plus.

[jeanlouis]

Le rempart aux courtes sections pentues menait jusqu’à l’académie, l’académie de Fortdhiver m’avait-on dit et c’est passé l’immense portail que je le vis.

Il était assis sur la margelle d’un puits éructant un jet bleuté de savoir neuronéen,  au delà se dressait une  fière statue, les bras ouverts, la défroque enneigée qui le représentait à si méprendre.

Le capucin, car à coup sûr il devait en être un, était plutôt grand, décharné, cadavérique même, les mains crispées sur une sorte de bréviaire enluminé. Sa bure rapiécée, empoussiérée dont la capuche recouvrait à moitié un visage aux yeux perçant et à la bouche ouverte prête à gober la moindre étincelle de savoir, un festin apparemment pour cet érudit.
.
Je m’approchais timidement de lui quand il me héla  

- Holà  jeune homme où allez-vous de ce pas ?
( jeune homme,  l’homme ne manquait pas d’ironie )

- Je vais à l’académie où l’on m’a fait mander
- Dans cette tenue ?
( mon armure aussi sale que sa défroque, lourde et glacée comme un iceberg ,la « Titanic » qu’on l’appelait, ne me mettait pas en avantage )

- Oui, je ne possède que celle-là
- Eh bien il vous faudra en chan…..mais…mais…je …je…vous connais !
- Vous me connaissez ? J’en suis fort surpris c’est la première fois que je viens dans ce coin polaire
- Si, si je reconnais votre armure, cela fait des lustres que vous la portez
- Effectivement
- Mais suis-je impoli, je ne me suis pas présenté
- En effet !
- Je me nomme NQD
- NQD, quel nom étrange ?
- En fait il s’agit d’un simple acronyme,  celui de: Neurones Qui Déménagent
- Ah oui et vous déménagez souvent ?
- Hum, hum
- Ce n’est que de l’humour….
( je comprenais enfin pourquoi  il campait, bravant les éléments, près du puits du savoir neuronéen, il en avait bien besoin)

- Ah ! Mais je suis aussi connu sous le sobriquet célèbre du Grand Avatar
- Comment ça !!!! c’est vous !!!! Monseigneur, euh.. votre  excellence, euh…votre sainteté, euh…… le pape des fervents partisans de l’immuabilité avatarienne !
- -eh oui jeune freluquet ! agenouillez-vous que je vous bénisse
( il devait être très très vieux pour ne voir qu’en moi un timide jeunot agenouillé en face de lui )

- Mais que lisez-vous, céans, votre grandeur ?
- La recette de la confiture de culture bien évidemment !

C’est sur ces derniers mots qu’il me quitta reportant toutes ses attentions et facultés sur le livre de recettes dont il tournait prestement les pages suçant avidement ses doigts humectés de savoir.

Ceci est le récit de ma rencontre avec NQD , une histoire incroyable presque irréelle, quoique…..


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[Angel Eyes Sentenza]

J'ais rencontré JL a une manifestation pour que la sécurité sociale prenne mieux en charge les soins bucco-dentaires de nos amis placodermes.

[Jacob Bronsky]

J'ai rencontré Sentenza à la bataille de Waterloo. A l'époque, et selon les circonstances, il se faisait appeler Marcel Boris ou Boris Marcel.
Il avait pris du galon dans l'armée française malgré ses origines catalanes, et commandait un petit régiment à l’extrême est du dispositif. Moi, malgré tout mes efforts, je n'étais que modeste piéton. J'avais été incapable de gravir les échelons, sans doutes parce que je passais trop de temps à courir après la belle Ruth.

Comme on le sait bien aujourd'hui, les choses se seraient déroulées bien différemment sans le renfort côté rosbif d'un groupe de placodermes de l'ordre des Ptyctodontida, les plus bellicistes. Ironie du sort, les placodermes étaient à l'origine en route pour soutenir la glorieuse armé française mais Philibert, le placoderme en chef, forçait alors sérieusement sur la bouteille.

Mais je ne suis pas ici pour un cours d'histoire déjà maintes fois ressassé. J'étais donc sous les ordres de Marcel Boris à la bataille de Waterloo. J'étais sous ses ordres. A la bataille de Waterloo.

Contrairement au reste de l'armée qui en plus des buveurs de thé retors mais pas très intelligents et finalement peu menaçants était décimée par les féroces placodermes, la bataille se passait très bien pour nous. Il faut dire que le commandant anglais qui devait nous affronter lisait sa feuille de route à l'envers, ce qui nuisait terriblement à son efficacité.

Quand les placodermes se rendirent compte de leur méprise (en demandant à un anglais un morceau de fromage), il était trop tard. Les forces françaises étaient en déroute. Les placodermes se retirèrent, un peu honteux mais sans se départir de la dignité qui les caractérise, laissant seuls les fourbes et les schpountz.

Nous, nous n'avions pas combattu et avions même eu le temps de nous arrêter pour pic-niquer. Nous n'avions rencontré aucun anglais et surtout aucun placoderme. La seule perte à déplorer était Louis-Jean, le senior du bataillon, mort de vieillesse dans la joie entouré de guitares et de bouteilles.

Ce ne fut qu'à l'arrivée du messager de la perfide Albion que nous comprîmes notre état de dernier reliquat de l'armée française. Je me souviens, nous venions de terminer notre pic-nic, tout le monde était très content, il faisait raisonnablement beau et le commandant Boris fumais un gros cigare en souriant.

Puis vint le messager anglais. Nous le vîmes s'expliquer avec notre bien aimé commandant pendant un moment puis Marcel Boris, se dressant de toute sa modeste stature, proclama:

"Vous direz au duc de Wellington que je l'envoie se faire foutre."

Et le petit commandant projetait soudain de l'ombre un peu partout.

[Zubustou]

J'ai rencontré Jacob Bronsky durant une finale de MMA (Mixed martial arts). Il était un Vietnamien de 2 mètres de haut avec un QI de moule et j'étais russe.

Aujourd'hui, il a fini de frimer.