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[rp] Bravil


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669 réponses à ce sujet

#76 Darkhammer

Darkhammer

Posté 10 juin 2007 - 02:47

Brise patientait, assis sur le rebord d'une table. Se demandant comme cela se passait pour Aewin. Quand soudain, des mots peu discriptible lui virent aux oreilles. Il détourna son regard vers Sonia, elle semblait étrange, recrovillé sur elle-même dans un coin de la pièce, elle se faisait balacer d'avant en arrière. Elle semblait répété la même chose, au début, c'était peu compréhensible, mais Brise tendit l'oreille pour tenter de comprendre.
Il s'approcha d'elle:

"Ca va Sonia?"

Celle-ci ne répondit pas... Il vint se repprocha d'avantage d'elle.

"tous contre moi..."

Elle répétait ces mots en boucle, elle semblait de plus en plus étrange, que lui arrivait-il?
La Bosmer continua ainsi durant quelque minutes jusqu'a ce qu'elle ouvrit la bouche, mais sans aucun sons. Elle sembla faiblir d'un coup, les bras pendant, elle fut inerte queqleu instant. Puis elle releva la tête et observit l'impériale et Celegorn. Elle ouvrit de nouveau la obuche, mais aucun sons n'en sortit.


"Sonia? Sonia! ca va? Répond moi! Tu a l'air... étrange? Tu n'a pas été affecté par les gaz au moin? Sonia? Mademoiselle Lumaen?"

Rien n'y faisait... Elle restait dans un silence indescriptible...

Modifié par wilfd, 10 juin 2007 - 11:08.


#77 Sonia

Sonia

Posté 10 juin 2007 - 02:54

"Sonia? Sonia! ca va? Répond moi! Tu a l'air... étrange? Tu n'a pas été affecté par les gaz au moin? Sonia? Mademoiselle Lumaen?"

Sonia revint soudainement à elle. La Bosmer pris alors un air amusé et tenta de répondre à l'impériale:

". . . . . . ."

Sonia se dressa alors sur ses deux jambes, d'un air affoler:

". . . . . . ."

Elle avait beau tenter de parler, elle n'y arrivait pas. Pas un bruit rien, elle se concentra en utilisant les bases de magie qu'elle métrisait afin de voir si elle n'était pas victime d'un enchantement, mais rien, pas la moindre souche de magie n'entourait celle-ci... Ses yeux semblait affoler, presque dément à la longue:

". . . . . . ."

Elle fit une autre tentative pour parler, puis une autre, tentant de crier, rien...

". . . . . . ."

Elle était devenue muette...

Modifié par Sonia, 10 juin 2007 - 03:02.


#78 Darkhammer

Darkhammer

Posté 10 juin 2007 - 02:59

". . . . . . ."

Sonia semblait affoler, cherchant autour d'elle, a un moment, elle sembla incanter quelque instant, mais une simple lueur l'avait envelloper avant de disparaitre suivit d'un regard de déception de la Bosmer.

"Sonia?"

Voyant les mouvements de lèvres de sonia, Brise put y décerner quelques mots... Il comprit alors ce qui se passait, mais pas pourquoi cela se passait:

"Sonia ne me dit pas que..."

Cette dernière phrase était en réalité très mal avisée en réfléchissant à la situation, l'impériale eu un léger sourrire aux lèvres de ce fait, malgrés la situation qui semblait plus qu'inquiétante...

Modifié par wilfd, 10 juin 2007 - 11:10.


#79 Daimyo Tai Shi

Daimyo Tai Shi

Posté 10 juin 2007 - 12:52

Une autre brétonne d'un âge peu avancé arriva, accompagné d'un homme plus âgé, qui débitait des paroles à toute allure.

"Eh bien, j'ai manifestement été précédé, à ce que je vois. Seriez vous un confrère? Peut-être pourrions nous nous assister dans ce cas là, il se trouve que je suspectais deux trois toxiques d'être en cause dans cet empoisonnement, du Harrada, du fenouil, et plus ou moins du venin de daedra. Que retrouvez vous à l'examen en faveur de ceux-ci ? Qu'en est il de la tolérance circulatoire du poison ?", demanda d'entrée de jeu l'homme à Kaahl, qu'il prenait sans doute pour un collègue. Une épine dans le pied, un sale cafard, rien de plus, qu'il lui faudrait rapidement écraser.

Le dunmer fronça les sourcils et fixa le guérisseur froidement.

"Vous devriez plutôt vous rendre utile, collègue. Je pense qu'à plusieurs nous arriverons plus rapidement à un résultat."

Kaahl n'était pas guérisseur, mais assassin. Sa maîtrise de l'alchimie était assez poussée, mais uniquement concernant les poisons qu'il utilisait, et leurs antidotes. Il savait réellement comment préparer un tel fluide, mais n'était pas expert dans la théorie. Il lui faudrait éviter de confondre ses connaissances pratiques à cette véritable encyclopédie alchmique sur pattes. Il reprit donc, rassemblant ses connaissances théoriques :

"La jeune femme a subi un empoisonnement au Fluide Sacrificiel. Trente à quarante pourcents de tolérance, d'ici deux à trois heures les premiers symptômes mortels devraient commencer à apparaître. Au lieu de me déballer une science que je maîtrise autant que vous, n'en ayez aucun doute, vous devriez aller dans l'autre pièce avec la guérisseuse et cette demoiselle, dit-il en poitant Maelicia du doigt, et commencer à préparer les annexes. Vous savez pertinemment de quoi il en retourne, vous connaissez la préparation, alors pendant que je m'occupe de chauffer le fluide de lutin et de purifier le sel de vide, allez donc préparer les autres ingrédients, tous les trois... Il se tourna vers Sylph et Celegorn et continua : Quant à vous deux, si vous pouviez aller l'un à la Guilde des Mages pour emprunter à l'alchimiste local une cornue un peu meilleure que celle-ci, l'autre chez le vendeur-sorcier du coin pour y acheter un parchemin de sceau de ralentissement, pour ralentir les effets du poison... Je vous en serais fortement reconnaissant, et votre amie également, je n'en doute pas."

Kaahl retourna vers le corps allongé de la jeune femme et continua à s'affairer sur la purification d'un bol de sel de vide. Il écoutait attentivement, guettant le moment où les deux elfes seraient partis, où l'autre brétonne et ses compagnons seraient ailleurs également, le laissant seul avec sa cible... Il allait pouvoir l'emmener sans problème, quitte à passer par la crypte, où il connaissait une sortie secrète...

#80 Ryukan

Ryukan

Posté 10 juin 2007 - 13:09

L'elfe noir indiqua à Sylph et à l'étranger dont il ne connaissait toujours pas le nom d'aller chercher une cornue plus efficace que le piètre ustsensile qu'il possédait déjà, ainsi que d'un parchemin qui devrait servir à ralentir le poison, sûrement quand il concocterait l'antidote.

Sylph dit au mage qu'il allait allé à la guilde pour le cornue, il se tourna vers Celegorn et lui dit qu'il lui laissé s'occuper du parchemin.
L'elfe noir quitta la pièce au pas de course et se dirigea vers la guilde des mages, en remettant son capuchon.

Une fois dans la rue, Sylph essaya de se faire le plus discret et méconaissable possible, après tout il resté peut être des assassins, il continua à courrir jusqu'à ce qu'il atteigne la guilde des mages.
Il y entra une deuxième fois et demanda à un mage qui était l'alchimiste, celui-ci le lui indiqua.

Sylph expliqua à l'alchimiste qu'il avait besoin d'une cornue de qualité pour une urgence, celui-ci s'empressa de lui en apportée une. Sylph sortit sa bourse et renversa 50 pièces et dit au mage de garder la monnaie, il attrapa la cornue et reparti en courrant de la même manière qu'il était arrivé.

De nouveau dehors, Sylph apperçut la même siouhette qu'à Skingrad, il s'arretta un moment, reprit ses esprits, puit continua sa course ce n'était pas le moment de s'arrété, Aewin allait mourir s'il ne se dépéchait pas, et ça, il ne se le serait jamais pardonner.
Il courra à travers un réseau de ruelles, de rues, d'avenues, essayant de garder tant bien que mal son souffle qu'il n'avait toujours pas repris depuis le début de sa course quand il arriva enfin à l'église.

Il entra dans le lieu saint et reprit le chemin menant au prebistère. Il avait été trop rapide, à la surprise de l'assassin, l'elfe était déjà là, il risquait de contrecarrer ses plans, et son argent par la même occasion, il allait devoir trouver une autre ruse pour l'éloigner.
Sylph se dirigea vers le mage et lui remit la cornue, celui-ci lui dit de resortir car il avait besoin de calme pour soigner la brétonne.

Modifié par Ryukan, 10 juin 2007 - 13:12.


#81 Shoulden

Shoulden

Posté 10 juin 2007 - 13:33

Hors de question que je la laisse seule avec une personne qu'on ne connais pas.
Je resterai là jusqu'a ce qu'elle soit soigner, Brise peux aller chercher le parchemin.


Celegorn resta là, a regarder attentivement les moindres gestes de l'assassin.

#82 Darkhammer

Darkhammer

Posté 10 juin 2007 - 14:09

"Biensure, mais garde Maelicia, mais n'en oublie pas Sonia, ce qui semble lui arriver est étrange..."

Brise sortit de la cathédrale et se dirigea vers "La chance du sorcier".
Une fois à l'intérieure, Brise vit Ungarion assis il semblait faire ses comptes.

"Et bien vieux bouc, cela faisait longtemps!"

L'homme releva la tête, laissant échapper une exclamation, il faillit tomber de sa chaise:

"Nom d'un Galopin enrager! Mais oui, c'est bien toi Briséadius! Cela fait longtemps que tu n'étais pas passé par ici. Que viens-tu faire ici?"

Brise s'approcha de l'homme et lui serra la main avant de s'asseoir sur le rebord de la table:

"Et bien là j'ai pas trop le temps de t'expliquer en fait, je repasserai peut-être plus tard, je viens parler affaire. Il me faudrait un parchemin magique qui permettrait de ralentir l'effet des poison en tout genre, plus particulièrement les venins provenant de l'autre côté des portes des Daedra."

L'homme réfléchit un instant:

"Oui, biensure j'ai ca qui traine dans ma réserve, attend moi ici."

L'homme se précipita dans ses armoires et commença à chercher jusqu'a en sortir un vieux parchemin.

"Voilà c'est lui, il fut créé par un mage qui s'appellait... heu qui s'apellait... ha j'ai oublier... Enfin, tien prends-le, je n'arrive pas à le vendre de toute façon. Autant que ce soit un vieil ami à moi qui le prenne, aller va! Mais je compte bien que tu revienne bientôt me raconter ce que tu devient!"

Brise remercia Ungarion puis quitta le magazin et revint rapidement à la cathédrale. Il entra en toute hâte et apporta le parchemin.

#83 Ryukan

Ryukan

Posté 10 juin 2007 - 14:13

Brise arriva avec le parchemin et le donna au mage qui referma la porte pour rester au calme.
Sylph s'approcha de l'elfe étranger et lui chuchota :


"Il me semble bien louche ce mage, pas vous ? je pense que nous ferions mieu de le surveiller et de rester sur nos gardes, j'espère juste que ce n'est pas encore un assassin, mais méfions nous, je ne lui fait pas confiance. Nous retournerons dans la pièce où Aewin se fait soigner dans 10 minutes et verront où il en est dans ses soins, mais prudence !
Au fait, je m'appelle Sylph, et vous quel est votre nom ?"


#84 Shoulden

Shoulden

Posté 10 juin 2007 - 14:17

Je me nomme Celegorn.
Et je ne compte pas les laisser seul pendant 10 minutes, il faut bien moin de temps que cela pour tuer une personne.


L'elfe entre-ouvre la porte et fronce les sourcils en continuant d'obeserver le mage qui parait suspect.


#85 Ryukan

Ryukan

Posté 10 juin 2007 - 14:26

Je me nomme Celegorn.
Et je ne compte pas les laisser seul pendant 10 minutes, il faut bien moin de temps que cela pour tuer une personne.

"-Oui, mais je ne pense pas qu'il va tenter de la tuer directement, par contre je ne connais aucun poison qui puisse tuer en dix minutes. Mais je pense qu'on feraient mieux de les surveillers tout de suite, comme vous l'avez dit, on ne le connait pas ."

Modifié par Ryukan, 17 juillet 2007 - 10:03.


#86 Trias

Trias

Posté 10 juin 2007 - 16:48

Une sensation chaude au niveau du col. Une brûlure dans la poitrine. Maelicia sursauta, puis s'éloigna de la chambre en découvrant de sous sa chemise de cuir une pierre, qui rougeoiait, comme si elle était portée à incandescence. Elle se rappela d'une sensation étrange lorsqu'elle avait croisé le dunmer un peu plus tôt : il avait dû lui glisser le rubis dans la poche.

Elle comprit qu'il était trop tard, mais qu'il y avait encore quelque chose à faire. Elle sortit en courant, embrassa Briséadius en lui disant de souhaiter adieu de sa part à tous ses amis, puis courut jusqu'à la nef, puis à l'autel.

Il était temps: le cristal l'enveloppa dans une flamme intense, et elle disparut. Le Rire l'avait emprisonné dans la gemme, mais elle n'était pas morte. Et surtout la gemme tomba là où il ne pourrait pas la récupérer : elle chût sur le granit de l'autel, et s'incrusta dans la pierre sous l'effet de la chaleur inouïe qui venait de se libérer.


L'étudiante était prisonnière, hors du temps, hors de l'espace, et hors des sanglants évènements de Bravil. Du moins jusqu'à ce qu'elle parvienne à briser de l'intérieur sa prison de cristal et d'arcanes, à présent sertie de manière indestructible dans le temple de Bravil, empêchant son transport. Sa dernière pensée dans cette dimension fut pour ses amis. Peut-être parviendrait-elle à les rejoindre, à nouveau, un jour...

Modifié par Trias, 10 juin 2007 - 17:00.


#87 Trias

Trias

Posté 10 juillet 2007 - 17:54

Le temps. Division artificielle et illusoire d'un tout global, unique et cohérent en de petites unités logiques à sens unique. Dimension éphèmère et irréelle conditionnée par l'existence d'objets sujets au changement.

Le temps s'était arrêté. Et tout changement dans l'entité biologique humaine connue sous le nom de maelicia était annulé, figé et immobilisé au sein du champs de stase intérieur à la gemme. Une éternité, et un instant en même temps. Tout ceci n'était qu'un, et ne finirait qu'un au final. L'intérieur du la pierre précieuse était un lieu où la création était revenue à son état premier.

L'esprit de la magicienne errait, insensible, au sein de toutes ces étranges sphéres tournant sur elles même qu'étaient les molécules, libérées des lois du cosmos. Tout comme les planètes d'une carte d'astrologie, les atomes semblaient avoir interrompu leur course éternelle, l'espace d'un instant. L'instant d'un soupir.

Elle ne sût jamais pendant combien de temps elle erra, mais des siècles n'auraient eu aucune signification sans changement. Seul son esprit pouvait encore évoluer, et il s'employa à revenir sur la séquence qui l'avait piégée, pour l'inverser. Après ce qui lui parut être une éternité, elle conclut que la gemme ne pouvait pas la piéger sans en être détruite après coup. Mais le temps ne s'appliquait plus à la gemme, où du moins les altérations qu'elle appelait "temps".

Armant alors les interstices spirituels de sa volonté restante, elle s'employa à rétablir l'incessante course des molécules, unique chemin jusqu'à leur destruction. Elle n'avait jamais réussi à mouvoir par la pensée plus d'un élement à la fois, mais n'aurait considéré la pierre précieuse que comme un tout unique avant d'y être emprisonnée. Si elle pouvait la déplacer, elle pouvait aussi déplacer ses atomes, tous ensembles...


----------------


La langue de feu s'était à peine étendue sur l'autel que le rubis rougeoyait à nouveau, jusqu'à ce que son incandescence consumme sa structure cristalline, provoquant son éclatement. L'étudiante réapparut aussi sec, à un bon métre de hauteur, avant de s'étaler de tout son long, forme allongée et inanimée, au sol. Il s'était écoulé une seconde depuis son emprisonnement...

Elle ouvrit légèrement des yeux qui n'arrivaient pas à fixer son environnement. L'amulette avait été détruite, mais venait par quelque diablerie de se reconstituer. Mais elle n'avait plus la force de l'ôter, ne se rappelant meme plus depuis combien de temps elle n'avait pas dormi. Vaincue, elle posa simplement sa tête sur son bras, et sombra sans plus de résistance dans un profond sommeil.

Modifié par Trias, 15 décembre 2007 - 00:09.


#88 Shoulden

Shoulden

Posté 10 juillet 2007 - 22:21

Celegorn, intrigué par le bruit va en courant a l'autel des neuf.
Il approche de Maelicia et vérifie qu'elle va bien, puis il la prend dans ses bras et la porte sans aucune peine visible, puis il l'amène dans les appartements et l'allonge doucement sur un lit.


#89 Trias

Trias

Posté 10 juillet 2007 - 22:52

Le guérisseur regarda un moment l'elfe allonger la fillette rousse dans la chambre voisine. Il observa celle-ci un instant. Son visage était assez fin de traits, et il se rappelait le regard intelligent qu'il avait croisé quelques instants plus tôt. Deux ou trois défauts maintenaient toutefois sa beauté dans le carcan de l'ordinaire, et son acoutrement rébarbatif n'améliorait pas les choses. Quel âge avait-elle? Vingt ans, vingt-cinq ans?

Elle avait manifestement dû s'évanouir. Bien trop émotive pour gérer la situation, apparement. Il allait falloir qu'il avertisse quelqu'un d'autre. Le jeune elfe lui paraissait solide, il ferait l'affaire.

Entrant dans la salle, il y vit une blonde bosmer qu'il salua distraitement, et prit de la main le bras de l'homme aux cheveux clairs, Celegorn lui semblait-il.

"- Veuillez m'excuser monsieur, mais j'ai euh *ahem* quelques doutes sur le statut de mon confrère immédiat. Il n'a pas évoqué la tolérance au niveau de la circulation des humeurs nerveuses ou biliaires de la patiente, mais semble en revanche parfaitement connaître la substance utilisée pour troubler celles-ci...

Le vieil apothicaire regarda l'elfe dans les yeux. Il n'avant lui même rien d'un homme d'armes, et aucune envie de se frotter à un meurtrier potentiel :

- Mon métier ne consiste pas à blesser les gens. Je resterai ici. Soyez prudent..."

Modifié par Trias, 16 juillet 2007 - 07:53.


#90 Shoulden

Shoulden

Posté 11 juillet 2007 - 15:38

Celegorn prend l'homme qui lui a confié ses doutes par le bras puis va vite voir dans la chambre d'a côté.
Puis il regarde la personne sencé être un guerrisseur.


Hey, qu'elle plante médicinale on utilise pour soigner une bronchite ?

Modifié par Shoulden, 17 juillet 2007 - 14:01.
Pas d'usage des couleurs dans les posts rp, merci. Simple avertissement pour cette fois, la Cave la fois suivante.


#91 Trias

Trias

Posté 23 juillet 2007 - 18:37

Le pseudo-guérisseur, emmitoufflé dans sa cape grise, ne répondit pas, tournant ostenciblement le dos à son interlocuteur. Il semblait étrangement immobile d'ailleurs comme absorbé dans une intense réflexion. Cet elfe était décidément bien trop méfiant à son goût, mais il avait au moins réussi à isoler plus ou moins les nombreux membres de cette ligue disparate qu'il lui fallait affronter. La paie aurait interêt à être à la hauteur!

Il avait naturellement dèja administré l'antipoison à sa victime, mais doutait de sa capacité à la transporter sans éveiller l'attention: autant changer ses plans immédiatement. La sacristaine était sortie, l'elfe était seul avec lui, avec peut-être un autre dans le hall du presbytère, la magicienne et le guerrier étant sans doute sortis quérir de l'aide. Il finit par s'adresser à l'indésirable d'un ton affairé:

"- Veuillez ne pas me déconcentrer je vous prie, je tente de ralentir l'effet du harrada et vos devinettes puériles ne m'y aident guère"

Il se pencha vers le bol qu'il avait préparé, et l'administra à sa cliente d'improvisation : un puissant somnifère doublé d'un anticonvulsivant, ce qui lui donnerait de longues heures pour se retourner. Puis il saisit un chiffon, et fit mine d'essuyer le bol, se passant en réalité ce même antidote sous le nez : sa porte de sortie.

Sans crier gare, il se retourna alors brusquement, projetant le recipient tel un shuriken de terre sur son adversaire. Mais là n'était pas le danger : une épaisse fumée verdâtre s'était échappée de sa cape alors qu'il esquissait son geste, emplissant l'entrée de la salle d'une puissante décoction épileptogène...

Modifié par Trias, 23 juillet 2007 - 20:39.


#92 Shoulden

Shoulden

Posté 23 juillet 2007 - 20:57

Celegorn attrape le bol au vol, sort son épée et court a une vitesse folle juste devant l'assassin.
A ce moment là, son épée en diagonale vers le bas, il la remonté d'un coup tranchant ainsi le buste de l'assassin.

Celegorn lâche le bol, attrape la jeune femme empoisonné, la met sur son épaule comme un sac de patate et sort vite de la pièce en fermant la porte derrière lui. Reprenant son souffle une fois dehors.


Quel crétin...

#93 Ryukan

Ryukan

Posté 24 juillet 2007 - 14:28

Cela faisait déjà plusieurs minutes que le nouveau "guérisseur" s'occuper d'Aewin.
Sylph était plongé dans ses pensées, comme à son habitude, quand il vit Celegorn se précipitait vers le hall de la chapelle et ramenait Maelicia, inconsciente, dans le prébystère. Sylph se leva et demanda à Celegorn si elle allait bien, puis il retourna se rassoir au même endroit et ressombra dans ses pensées.

Un peu plus tard, Sylph apperçut le soigneur ,ammené plus tôt par Maelicia, se diriger vers Celegorn, et lui parlait à voix basse, il semblait avoir des doutes sur la profession de son "confrère".
Sylph était trop loin d'eux pour entendre quoi que ce soit, mais il comprit bien vite quand il vut Celegorn rentrer dans la pièce ou se trouvaient la brétonne et le prétendant assassin.

Sylph se leva quand juste au même moment, il entendu du bruit venant de la pièce des soins, il s'y dirigea et se posta à la porte et vut l'elfe qui rattrapa un bol et dégaina son épée, quand il courut vers l'assassin, Sylph put voir un nuage verdâtre se dévoilé devant lui, et malheureusement, même avec une vitesse extraordinaire, il n'aurait jamais eu le temps de lancer un sort de dissipation.

Sylph se prit le nuage de poison en plein dessus, il tenta de sortir un de ses nombreuses fioles de guérison, quand une atroce douleur se fit sentir au niveau du ventre, il s'écroula à terre et cracha du sang sur le sol, il réessaya de prendre sa fiole ou de lancer un sort, mais la douleur était tellement vive qu'il n'y parvînt pas.

Il ignorait si ce poison était mortel, mais quand le nuage se dissipa, il put voir Celegorn tenant Aewin sur ses épaules, et l'assassin éfondré par terre, le torse et l'abdomen parcouruts d'une longue plaie.
Cette vue réconforta Sylph, au moins Aewin était saine et sauve et l'assassin mort.

Modifié par Ryukan, 24 juillet 2007 - 14:34.


#94 Trias

Trias

Posté 29 juillet 2007 - 13:36

Un bruit de bris d'objet, le tintement d'une lame, ainsi qu'un cri affreux retentirent.

L'apothicaire risqua un timide regard à travers l'entrebaillement de la porte. Blême, il vit qu'une épaisse fumée de teinte verte s'échappait de la chambre voisine, tandis qu'une haute silhouette s'y dessinait : l'elfe, couvert d'une large giclée de sang, ramenait entre ses bras la jeune empoisonnée. Il ne faisait aucune doute qu'une exécution sommaire venait d'avoir eu lieu.

Miraculeusement, il ne semblait pas avoir inhalé les vapeurs qui en provenaient tandis qu'il refermait la porte. Tel n'était pas le cas de son collègue, un dunmer aux yeux étranges, qui se mit à cracher et à tousser comme un perdu avant de se raidir, s'arqueboutant sur le dos, et de frapper convulsivement le sol de ses membres et de sa tête, comme s'il était possédé.

Notre praticien savait qu'il n'en était rien, et qu'il avait probablement dû inhaler la décoction de l'assassin. Ca au moins c'était son domaine: il tira le dunmer sur un lit, lui mit un épais tissu dans la bouche, pour éviter qu'il ne se morde la langue, et attendit que la crise se finisse pour lui administrer quelques gouttes d'une fiole de sa conception.

Il y avait à présent trois alités dans la chambre : la rouquine qui roupillait, l'elfe qui faisait la crise de panique et le dunmer qui se remettait de ses convulsions. Le guérisseur invita Celegorn (du moins pensait-il qu'il s'appelait ainsi ) à y déposer l'empoisonnée (qui avait repris des couleurs, curieusement).

"- Votre amie s'améliore on dirait. Sa respiration est plus régulière, et elle semble avoir récupéré un certain tonus par rapport à toute à l'heure. Peut-être n'était-ce pas du harrada, finalement...

Belle brochette d'invalides n'est ce pas?" conclut-il, éspérant amener une réaction de la part de son impassible interlocuteur.

#95 Shoulden

Shoulden

Posté 29 juillet 2007 - 15:28

Celegorn déposa doucement Aewin dans un lit, lui recouvrant le bas de corps avec une couette.
Il pris ensuite une bassine d'eau et un bou de tissu, puis commence a laver la jeune femme encore incosciente qui avait été éclaboussée par le sang de l'assassin.
Une fois propre, l'elfe remontas la couette jusqu'a la poitrine de la jeune femme, puis il s'écarta pour se mettre dans un coin de la pièce et ota son plastron avant de commencer a ce laver lui aussi.

Puis le guerrisseur pris la parole :

"Votre amie s'améliore on dirait. Sa respiration est plus régulière, et elle semble avoir récupéré un certain tonus par rapport à toute à l'heure. Peut-être n'était-ce pas du harrada, finalement...

Belle brochette d'invalides n'est ce pas ?" conclut-il, éspérant amener une réaction de la part de son impassible interlocuteur.

"Je vous l'accorde..."

Celegorne tourna son regard vers lui, puis sur le dunmer.

"Est ce qu'il va s'en sortir ?"

#96 Trias

Trias

Posté 29 juillet 2007 - 17:22

L'apothicaire fit mine d'ouvrir la bouche, mais se ravisa soudain. Il se retourna vers le corps allongé de Sylph, lui souleva un bref instant les paupières, semblant chercher dans les réactions de l'elfe un quelconque indicateur de son état.

Il soupira, et fit la moue.

" Il s'en tirera sans nul doute, mais j'ignore dans combien de temps il retrouvera son état normal. Le manque de sommeil semble aggraver l'effet des drogues qu'il a inhalées, donc je dirais... que ça devrait varier entre quelques dizaines de minutes et une demi-douzaine d'heures, grand maximum."

Il jeta un coup d'oeil à la fillette qui dormait dans le lit face au mur, et à la blonde elfe, qui s'étant résignée à son état de mutisme avait entrepris une petite visite dans les bras de Morphée.

"Elle m'a l'air bien émotive, cette jeunette... " reprit-il. Il observa ensuite brièvement la femme elfe, et ajouta avec un sourire en coin

"... comme l'essentiel de la gente féminine, d'ailleurs. Comment vous sentez vous au fait? Rien de cassé? "

Modifié par Trias, 30 juillet 2007 - 13:37.


#97 Daimyo Tai Shi

Daimyo Tai Shi

Posté 30 juillet 2007 - 16:20

Sifflement rauque du vent, ruelle glauque de la Cité de Bravil, sombre éclat de la nuit...
Soudain, un cri perçant. Puis, le noir, plus noir encore que le ciel, plus noir encore que l'encre, plus noir encore que les ténèbres...


La voix parlait. Le vent avait cessé de souffler. La voix parlait.

"... guérisseur ?"

La voix résonnait. Le vent avait cessé de souffler. La voix résonnait.

"... empoisonnement au Fluide Sacrificiel... d'ici deux à trois heures les symptômes mortels..."

Tintement mortel de la lame qu'on dégaine, son caractéristique de la chair qu'on tranche...
Une voix profonde, plus profonde encore que l'enfer, éclata alors dans le silence :


"DU SANG, DU SANG, ENCORE DU SANG ! OUI, PLUS DE SANG ! OUI, ENCORE PLUUUUUUUS !"

Les yeux grand ouverts de la Dame de Cauchemar, la bouche grande ouverte de la Dame de l'Effroi, les oreilles grandes grandes ouvertes de la Dame du Silence...

"... respiration est plus régulière, et elle semble... Peut-être n'était-ce pas du harr..."

"...ADA, FINALEMENT ! LEVE-TOI, LEVE-TOI, LEVE-TOI, LEVE-TOI, LEVE-TOI !"

La voix hurlait dans la tête de la jeune brétonne.

"Non, laissez-moi dormir, répondit-elle mollement.
- LEVE-TOI ! reprit la voix.
- ... dormir... sommeil...
- LEVE-TOI !"

Sa tête était sur le point d'exploser. Elle pouvait sentir son sang battre dans ses tempes. Elle pouvait sentir son coeur battre follement contre sa poitrine.

Son coeur se mit à battre de plus en plus fort, de plus en plus vite, elle hurlait à l'agonie, mais personne ne semblait l'entendre. Alors, sa poitrine vola en éclats, une fontaine de sang jaillit de son corps, et...


... rien. Plus rien. Un souffle rauque s'échappa de ses lèvres, et elle agrippa une silhouette qu'elle distingait vaguement dans la légère ouverture de ses yeux...

L'apothicaire se retourna brusquement, vers le lit de la jeune femme, et un sourire se dessina sur ses lèvres :


"On dirait que votre amie est de retour parmi les vivants..."

#98 Trias

Trias

Posté 30 juillet 2007 - 17:26

"NON. LAISSEZ-MOI DORMIR!" hurlait une voix qui paraissait suraîgue pour son endormie auditrice.

"Lève toi mon enfant"

Et puis la voix reprenait. "Saperlipopette, elle pourrait pas se lever qu'on en finisse!!" pensait Maelicia, au calvaire. Elle tentait valeureusement de se raccrocher aux wagons de son merveilleux marchand de sable, quand l'édifiante joute verbale reprit.

"dormir... sommeil..." faisait la voix d'aewin, que sa rousse compagnone aurait bien égorgée pour avoir un peu de silence.

"AHHHHH, ON DIRAIT QUE VOTRE AMIE EST DE RETOUR PARMI LES VIVANTS" conclut la voix du pontifiant apothicaire.

Mais il le faisait exprès en plus, avec ses commentaires à la noix. Crier comme ça à deux mètres d'elle! Si ça continuait ce ne serait pas aewin qui se lèverait, et elle lui apprendrait, elle, Maelicia, championne toutes catégories du combat d'édredons, à venir jouer les annonceurs pendant son sommeil! Il était temps de prendre des mesures punitives, et vite.

La rousse étudiante se drapa dans toute sa dignité d'endormie, saisit son oreiller, et le plaqua contre sa tête, soulageant ses ouïes du tumulte qui semblait devoir faire rage dans la chambre ou mademoiselle dormait (du moins essayait). Et cela fonctionna. Le bruit s'éloigna, et l'agitation reflua. Un indulgent assoupissement gagna à nouveau l'étudiante.

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Lorsqu'elle se réveilla à nouveau, elle était la dernière alitée. Tous avaient quitté la chambre. "Dommage" pensa-t'elle "j'aurais bien distribué quelques coups d'édredon sur deux trois têtes".

Elle soupira, puis se leva. Ce genre de pensées lui correspondait tout à fait, ce qui laissait supposer qu'elle était reposée. Toujours revêtue de son ensemble du cuir noir et marron, et enfila ses chaussures avant de sortir de la chambre, apercevant certains de ses compagnons dans le hall du presbytère. Elle leur adressa un signe de la main, et les rejoignit.

"Coucou! Dites moi, vous savez quelle heure il est? Y'a quelque chose à manger pour le p'tit déjeuner?"

Modifié par Trias, 30 juillet 2007 - 17:30.


#99 Shoulden

Shoulden

Posté 30 juillet 2007 - 17:40

Celegorn regarda Maelicia et poussa un petit soupire, puis se contenta de ces quelque mots :

"Ventre sur pattes..."

Modifié par Shoulden, 30 juillet 2007 - 17:51.


#100 Trias

Trias

Posté 30 juillet 2007 - 18:15

"Aohhh..." laissa échapper la bretonne, sous le coup de la stupeur. C'était la première fois qu'on faisait aussi directement allusion à son appétit, alors qu'elle était pourtant tout en muscles. Enfin à part deux trois entournures par ci ou par là...

"Ben oublie pas de t'essuyer la confiture au coin de la bouche, elle va finir par dégouliner sinon..." exagéra-t'elle... juste avant de s'attabler, elle aussi.

Tous ses compagnons n'étaient pas présents. Elle ne voyait pas Sonia, ni Sylph. Peut-être s'étaient-ils installés dans la chambre d'à côté. Et où était Briséadius? Son estomac la rappela aussitôt à l'ordre, et elle attrapa le pain, le lait, et entreprit de leur régler leur compte.

Retrouvant l'énergie qui lui manquait pour récupérer totalement, elle se remit à penser. Le petit déjeuner était servi, il devait donc être aux alentours de huit heures du matin. Et s'il faisait jour, au moins cela dissuaderait-il les assassins de se montrer trop ouvertement. Vu comme l'Elfe (il ne s'était toujours pas présenté le bougre. Faudrait absolument qu'elle demande son nom aux autres, au cas où) était calme, aewin devait avoir été soignée correctement (deux guérisseurs, il faut dire!) et devait gambader avec bonheur dans les prés.

Elle eût un petit sourire à l'idée de sa récente amie batîfolant ainsi, mais s'imagina soudain que briséadius pourrait tout à fait gambader dans le même prés...

Maelicia avala une gorgée de travers, et manqua de s'étouffer. S'essuyant avec un maximum de dignité de sa serviette de table, elle se rassura en imaginant plutôt aewin dans la nef de la cathédrale, assise, avec un beau costume noir de mère prieure de l'ordre monastique de Mara. Et une barbe. Le sourire lui revint.

"Au fait, monsieur je-fais-la grève-de-la faim, il fait jour dehors, vous devriez peut-être vous déguiser pour éviter de finir dans un bistrot carcéral. Comment vont les autres au fait?"

Modifié par Trias, 30 juillet 2007 - 20:55.





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