[rp] Bravil
#26
Posté 05 juin 2007 - 20:59
"Et Bien monsieur Thunder, vous êtes bien silencieux. Pourquoi vous ne parlez jamais? C'est bien dommage, vous pourtant avoir beaucoup de chose à raconter. Vous êtes très fort et rapide, où vous avez appris tout ca? Un ordre secret peut-être? Cela epxliquerait votre silence, a moin que... Vous n'êtes pas de ces adorateur de Sithis quand même? Quoique non, vous avez été trop gentil avec nous pour faire partie de ces gens. Aller quoi... Vous êtes pas marant de rester silencieux, ca m'engoisse..."
La Bosmer tentait par tout lesm oyen de décrocher quelques mots des lèvres de Thunder, et peut-être un sourrire, mais cela semblait impossible...
#27
Posté 05 juin 2007 - 21:04
#28
Posté 05 juin 2007 - 21:24
Je me nomme Celegorn.
Si je ne parle pas beaucoup, c'est parce qu'il n'y a pas vraiment lieu de parler.
Si je suis si rapide c'est grâce a l'entraînement et aux tatouages que vous pouvez voir sur mes épaules et qui couvre aussi une bonne partie de mon corps et je n'appartiens a aucun ordre si ce n'est la nature.
Il continu de marcher silencieusement en regardant droit devant lui.
#29
Posté 05 juin 2007 - 21:45
L'elfe mystérieux avait enfin accepté de livrer son nom, et de parler, mais pour le osurrire, c'était raté, c'était étrangement la même chose pour kimey, peut-être était-il jaloux, mais dans ce cas, la Bosmer trouvait son comportement stupide, elle tentait simplement de faire connaissance avec leur nouveau compagnon. Qui était-il au juste? Un aventurier érant? Acquérir une tel adresse pour simplement parcourrir les ruines et autres donjons semblait totalement absurde, il semblait avoir longtemps véçu dans la nature, peut-être était-il simplement un forestier solitaire. Qui pouvais savoir devant un tel mur glaciale...
#30
Posté 05 juin 2007 - 21:54
Je ne connais pas mes origines et je n'ai que peu de souvenirs de ma mère.
Cependant, il est vrai que je n'ai pas l'apparance d'un Bosmer, pourtant, j'en réunis certaines caractéristiques.
#31
Posté 05 juin 2007 - 22:03
#32
Posté 05 juin 2007 - 22:11
Par sécurité il était transmis oralement.
Modifié par Shoulden, 05 juin 2007 - 22:12.
#33
Posté 06 juin 2007 - 00:06
Le groupe finit par arriver à la sortie des égouts. La jeune brétonne en était ravie, l'odeur lui devenait réellement insupportable... Mais elle déchanta rapidement en constatant que la pluie était revenue, et tombait, certes beaucoup moins violemment qu'auparavant, mais tombait à nouveau malgré tout... Elle émit un soupir de frustration, puis écarta les barreaux une nouvelle fois pour faire sortir ses amis des souterrains. Elle franchit à son tour l'ouverture, puis, sentant une première goutelette finir sa course sur son visage, rabattit rageusement son capuchon.
Les compagnons longèrent les remparts, puis arrivèrent en vue du poste de garde où ils avaient précédemment été arrêtés... La jeune magicienne se tourna vers les autres membres du groupe, et annonça :
"On ne pourra jamais passer. On a dû être signalés par la garde, et notre évasion doit maintenant être connue par tous les conscrits de Bravil... Il nous faut un plan, et pas foireux, n'est ce pas ?", termina-t-elle en lançant un regard en coin à l'impérial, gardant une certaine rancune à l'égard de ce dernier.
---------------
Pendant ce temps, des lieues plus loin, Terdewen inspectait son campement, s'enquérant de l'état de ses hommes. Une douzaine avaient été tués, soit par le "Dragon" de son ancienne apprentie, soit par le fil de l'épée. Il soupira, et eut une pensée pour cette dernière. La rencontre avait été un échec. Ni le bâton ni les disciples n'étaient plus à portée de main qu'auparavant, et il avait perdu des hommes pour des broutilles.
Le temps était redevenu clair, les nuages s'étant déplacés vers Bravil au gré du vent. Le Maître Mage Aldmer contempla la forêt quelques minutes, puis, sans crier gare, baissa la tête en ordonnant d'une voix puissante :
"Levez le camp ! En route pour Bravil..."
Tandis que ses hommes s'activaient tout autour, lui restait planté en plein milieu de la clairière, puis, au bout d'un moment, se dirigea vers sa tente et rassembla quelques affaires...
Modifié par Daimyo Tai Shi, 06 juin 2007 - 00:28.
#34
Posté 06 juin 2007 - 06:45
En attendant elle avait pour mission de retrouver la preuve qui lui permettrait de faire libérer ses amis. Elle redoutait qu'ils ne soient soumis à la question consécutivement à sa fuite, qui avait été parfaitement irréfléchie, même si elle avait malgré tout évité que sa panique ne cause de mort inutile.
Le meilleur endroit pour entendre parler d'un prêtre, c'était dans un temple. Autant y commencer là bas son enquête. Shiyo émit alors un hennissement sonore: tirée de sa rêverie une fois de plus, elle vit distinctement une patrouille de gardes se profiler devant elle. Il était trop tard pour les éviter, et elle se maudit de son inattention. Elle tenta de se comporter le plus naturellement possible.
- "Gente demoiselle, n'auriez vous pas vu passer une bretonne récemment? Petite, rousse et maigre, et portant une robe pleine de boue" lui demanda enfin l'un d'entre eux.
Des pensées inhabituelles traversèrent alors l'esprit de Maelicia. Après tout, il fallait qu'elle se comporte en autochtone, non?
-" Avec des tâches de sang dessus?" Comme le garde acquiesçait fébrilement, elle prit une moue pensive, et êut un sourire désolé.
"J'suis navrée mon bon monsieur, mais la mémoire me manque en ce moment... mais peut-être pourrait elle me revenir si..." Elle frotta les doigts de manière évocatrice.
- "Voilà quinze pièces pour ta mémoire, fillette. Et maintenant parle, vilaine, je suis préssé!" lui répondit le garde en lui jetant une bourse (qu'elle rattrapa de justesse).
- "Mara vous bénisse mon bon monsieur" lui répondit la bretonne déguisée, qui commençait à se prendre au jeu. " Elle est partie en direction du Weald avec un poney chatain, peut-être vers Skingrad. J'n'en sais rien de plus qu'une honnête femme puisse savoir"
Cela eût l'air de contenter son interloculteur, qui continua alors sa route avec son escouade. Elle reprit sa route au trot, quand son cheval hennit de nouveau, en dressant la tête vers le ciel. Se demandant s'il n'était pas agoraphobe elle réalisa que la pluie tombait dru. A travers ses cheveux. Paniquée, elle saisit une poignée de ceux-ci : sa teinture avait tenu, voire même plus, semblant imprégner sa chevelure jusqu'à la moelle, ajoutant des reflets violacés à leur noir de jais. L'inconsciente se demanda si ces fleurs mystérieuses n'avaient pas quelques propriétés magiques, mais après tout si son déguisement résistait à l'eau, c'était tant mieux!
Elle rentra en ville sans difficultés, et se dirigea droit vers son objectif: le temple. Elle aviserait après si elle pouvait localiser la maison de Briséadius, histoire de passer la nuit à moindres frais...
Modifié par Trias, 06 juin 2007 - 13:29.
#35
Posté 06 juin 2007 - 07:47
-"Maelicia c'est Kimey,nous on va bien il n'y a pas de bléssé,et toi?Pour l'instant nous nous sommes à côté du poste de garde de la ville.Où pouvons-nous retrouver ?
Modifié par Albi, 06 juin 2007 - 11:51.
#36
Posté 06 juin 2007 - 13:08
Après, je n'ai pas vraiment de plan, ou alors il consisterai a tuer tout les gardes, un par un.
Il regarde attentivement le va-et-vien des gardes qui les cherches partout.
#37
Posté 06 juin 2007 - 14:06
Elle avait offert à son cheval un séjour aux écuries moyennant un quinzième de son budget nouvellement acquis. Hélas le nombre alarmant d'effleurements semi-involontaires qui se produisait près de ses poches lui signalait clairement que le reste de sa bourse risquait de s'envoler sans prévenir, tant et si bien qu'elle finit par la nouer à une ficelle et à la passer sous sa chemise de patchwork. Elle ne put s'empêcher de penser à la remarque de Tederwen concernant les mendiants, et dispensa en passant une unique pièce dorée au pauvre hère qui faisait la manche devant la porte. Plus que 13 piècettes pour vivre aujourd'hui...
L'étudiante allait franchir le seuil de l'église de Mara, lorsqu'un contact mental familier se manifesta. La voix candide d'un jeune homme ayant encore beaucoup à découvrir et à vivre: celle de Kimey Digra.
-"Maelicia c'est Kimey,nous on va bien il n'y a pas de bléssé,et toi?Pour l'instant nous nous sommes à côté du poste de garde de la ville.Où pouvons-nous retrouver ?
Elle s'écarta un peu de l'entrée, et se blottit près d'un des piliers de pierre qui formaient la façade de l'édifice.
"Non, ça va c'est bon, j'suis pas bléssée. Mais y'a un garde qui doit pas pouvoir en dire autant et c'est ma faute. Contente que vous soyez sortis de ce foutu fort. Ces salauds n'ont rien tenté contre Aewin et Sonia au moins?" Elle réalisa qu'elle en avait soit trop dit, soit pas assez, et opta plutôt pour le trop. Hors de question qu'elle raconte ses petits soucis d'intimité à qui que ce soit d'autre qu'à Brise. Elle se demanda d'ailleurs comment il allait. Il était resté très silencieux depuis la veille.
"Je serais contente quand vous me direz que vous serez tous sains et saufs chez Briséadius. Pour tes soucis de poste de garde, essaye de voir si tu ne peux pas les distraire en foutant le feu quelque part... SAUF à l'écurie!! Moi j'suis entrée incognito, et je mène ma p'tite enquête au temple. On s'retrouve chez Brise!"
Elle pénétra ensuite dans le temple d'un pas résolu, à la recherche des preuves qui les innocenteraient.
Modifié par Trias, 06 juin 2007 - 15:39.
#38
Posté 06 juin 2007 - 16:07
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Un groupe arriva en vue de Bravil, un groupe nombreux et puissamment armé. Les hommes d'armes semblaient expérimentés et portaient une cuirasse bleue sombre arborant le symbole d'une wyverne au niveau du plastron. Ils portaient tous une cape grise, et une capuche, pour se protéger de la pluie qui commençait à se renforcer.
A la tête de ces nouveaux arrivants se trouvait un homme de haute stature, enveloppé dans une longue robe noire avec des symboles runiques. Son visage était caché par une capuche, et il portait lui aussi une longue cape argentée, avec le même symbole que ses hommes.
Certains tenaient un cheval par la bride, d'autres non. Ils se dirigèrent vers le poste de garde principal. Le sergent Jeladren observait leur progression d'un air inquiet. Equipés comme ils l'étaient, ils ne venaient pas faire du tourisme...
Le soldat interpela l'homme en noir, qui semblait être le chef du groupe :
"Halte ! Qui êtes-vous, voyageurs, et que venez-vous faire dans notre cité de Bravil ?"
L'homme ne répondit pas. Il se contenta de retirer lentement sa capuche, puis de fixer le sergent d'un regard perçant. Il s'agissait d'un Aldmer. Jeladren avait la chair de poule. Les yeux de ce type lui glaçait le sang. Il répéta :
"Que venez-vous faire ici, étrangers ?"
Les hommes de l'Elfe était en rang parfait, juste derrière lui. L'homme finit par sortir un parchemin d'une poche de sa robe, puis le déroula devant les yeux du garde. Il prit finalement la parole :
"J'ai un mandat impérial. La cité de Bravil, et a forciori son comte et sa garde, ne doivent en aucun cas entraver notre progression, à mes hommes et à moi-même. Tout contrevenant sera envoyé à la Cité Impérial et y sera enfermé ou pendu, selon la gravité de l'opposition. Voici les détails, ainsi que des explications sur les raisons de notre présence ici, soldat...", termina-t-il en tendant le parchemin au soldat, abasourdi.
Ce dernier parcourut rapidement la missive, et se mit à paniquer. C'en était trop pour une seule journée... D'abord ces voyageurs à la mi-journée, leur évasion, et maintenant ceci... Il ne savait plus que faire. Le protocole aurait voulu qu'il forme une haie d'honneur à ces gens, mais il se contenta de bredouiller :
"Je... Nous... Bravil vous... souhaite la bienvenue, messire. Le comte voudra sans doute être informé de tout ceci... Je... Une escorte va vous être affectée. Il termina, à l'adresse de ses hommes, se souvenant soudain du protocole : Soldats, formez une haie d'honneur ! Garde à vous !"
Les hommes s'éxécutèrent, et les étranger avancèrent vers la Cité. L'Aldmer rabattit sa capuche. Il avait bien l'intention de retrouver ces impudents et de leur faire payer cet affront. Et par la même occasion, de mettre la main sur un disciple. Là où ces aventuriers de pacotille se trouvaient, la Secte y était aussi, il en était maintenant certain...
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Le groupe ne vit pas bien qui étaient ces étrangers. Ils étaient nombreux, et importants, à en juger par leur accueil par la garde de la cité. La curiosité d'Aewin fut piquée au vif. Néanmoins, ils avaient d'autres occupations pour l'heure... La jeune magicienne se tourna vers ses compagnons, et leur demanda :
"A votre avis, il fait assez sombre ? On va pouvoir y aller ? Au fait, nuit ou pas, comment vous comptez faire pour nous introduire là-dedans ?"
#39
Posté 06 juin 2007 - 16:09
-"Maelicia va bien et elle demande de vos nouvelles,elle me propose de nous retrouver tous chez Brise et pour passer le poste de garde elle me conseille de les attirer avec du feu....ce que je ferais dès que vous serez prêt mais il ne faut pas trop tarder car elle risque de s'inquieter si elle nous vois pas chez brise très vite....."
Tous en attendant la reponse de ses amis celui-ci pensa à quel sort de feu pourrait-il lançer pour attirer les gardes.....Il opterait pour une petite tempete de feu sur le pont qu'ils avaient traversés avant de se faire arreter:
-"Bon ecouter pendant que je retiendrais leur attention vous vous precipiterez à l'interieur et vous irez chez Brise j'essayerais de passer après vous,si je n'arrive pas à passer je resterais vous attendre ici."
#40
Posté 06 juin 2007 - 18:38
Le pont aura du mal a brûler, il vaut mieux quelque chose comme de la paille qui se propage vite... Il regarde les alantours.
Là ! L'écurie.
Je ferais brûler l'écurie pendant que vous rentrerez. Il vaut mieux que ce soit moi qui soit pris, plutôt que n'importe lequel d'entre-vous.
#41
Posté 06 juin 2007 - 19:04
Kimey posa un regard sur l'etranger qui n'admettait aucune contestation,il comptait sur lui pour s'occuper de Sonia pendant cette courte periode.
#42
Posté 06 juin 2007 - 20:08
Si il y a un seul cheval qui est blessé, c'est a toi que je met le feu.
#43
Posté 06 juin 2007 - 20:39
-"Au secours!Au secours!Quelqu'un a mis le feu à l'écurie,je me promenais juste à côté à ce moment là!"
-"Qu'est-ce que tu raconte etranger?!Tu as vu la personne qui a fait ça?"
-"J'ai vu juste une ombre qui se dirigeait vers le fort en ruine à côté de la cote!"
-"Bien,merci etranger!"
-"C'est un plaisir d'aider la garde."
Au moment où les gardes allaient se diriger vers le fort,Kimey eu la malchance de tomber sur le jeune garde qui était en retrait quand ils se fesaient arreter quelques heures plus tôt,le jeune garde reconnu les habits de Kimey et dit:
-"Attendez!Chef c'est lui!C'est un des évadés!"
Kimey aperçut les lointaines silhouettes de ses amis qui longeaient discrètement le pont pour rejoindre la ville. L'avaient ils vu? Savaient-ils qu'il était désormais aux mains de la garde de Bravil. Il n'en savait rien, mais ne pouvait qu'espérer qu'ils ne risquent pas leur vie comme sa diversion inutilement...
-"Arretez-vous etranger!"Le garde venait d'attraper Kimey par la capuche qu'il avait prété quelques temps avant à Sonia...
-"Au nom du comte de Bravil je vous arrete pour meurtre,evasion et incendie volontaire!Gardes!Accompagnez cette personne dans la salle spéciale!Et vous allez eteindre ce feu!" Dit le capitaine à l'intension de 2 gardes qui se trouvait à côté de lui."
Pendant que le capitaine avait un rictus,le jeune garde eu un sentiment de peur envers son superieur et un sentiment de compassion envers ce fugitif qui alllait passer les pires heures de sa vie....Kimey fut emené vers les cachots de Bravil puis passant devant sa precedente cellule maintenant inutilisable il se dirigea entouré de gardes vers le mur et la un garde tira un chandelier et un passage secret s'ouvrit,au bout de celui-ci se trouvait une porte ensanglantée.....Les gardes placèrent Kimey sur une chaise qui se trouvait au milieu de la pièce,tout autour se trouvait des instruments de tortures,Kimey eu peur,peur de se qu'ils allaient lui faire,peur de ne plus revoir Sonia.....De longues heures durant Kimey se torturer par le capitaine qui lui demandait sans cesse où se trouvait ses amis,malgrès la douleur Kimey ne fablit pas....Le garde parti enragé en disant:
-"Si ce n'est pas aujourd'hui c'est demain que tu craquera,j'ai tout mon temps!Mais tu finira par me supplier de t'achever et je te ferais ce plaisir."
Kimey a bout de force essaya de se lançer des sorts de guerison mineure mais a bout de force il n'y arriva pas,sa dernière pensée fut celle de Sonia souriante et du moment où il lui dit qu'il reviendrait bientot,puis le moment où il promis qu'elle ne retournerait plus jamais dans des endroits comme ça...Il avait échoué....Il s'évanoui une enième fois et sombra dans un sommeil sans rêve.
Modifié par Albi, 06 juin 2007 - 21:03.
#44
Posté 06 juin 2007 - 21:02
Arrête donc de gigoter et tait toi un peu si tu ne veux pas que je t'assome.
#45
Posté 07 juin 2007 - 07:00
-" Ecoutez, j'viens pas d'ici en fait. J'suis venue avec des amis qui se sont fait arrêter pour un crime qu'ils ne connaissaient même pas. Et maintenant, ils risquent la pendaison, voire bien pire avant vu que ces salauds de gardes font ce qu'ils veulent dans leur chateau. Ca ne vous fait rien, ça? Qu'on fasse du mal sur le dos de votre ami, même à travers sa mort? Vous pensez que c'est ce qu'il aurait voulu? Moi pas, et j'essaie de changer les chose. Alors j'vous le redemande: pouvez vous m'aider à sauver des innocents de la pendaison?"
Ses paroles faisaient leur petit effet sur la prêtresse, qui semblait ne rien avoir entendu de tel depuis des lustres. Bien que Maelicia ne le vit pas, ses paroles avaient également porté jusqu'aux oreilles afflûtées d'un dunmer richement habillé qui paraissait se recueillir à l'autre bout de la nef. Il se leva, et quitta le temple en regardant intensément la bretonne de la tête aux pieds, comme s'il l'analysait à travers son déguisement. Celle ci le ressentit, et se retourna, mais il avait déja disparu. Et son interlocutrice s'adressait de nouveau à elle.
-" Vous n'êtes pas d'ici étrangère, et votre coeur non plus. Je sais que Romilius aurait voulu vous aider. Vous pouvez lire son journal si vous voulez, il y écrivait tous les soirs, il est dans ses quartiers. Voici la clé de la paroisse. Je ne l'ai plus revu depuis hier soir. Puissiez vous punir son assassin, et sauver vos amis jeune fille!!"
Puis elle repartit dans les appartements du clérgé, visiblement en proie à une vive émotion à l'évocation du souvenir de l'ancien prêtre. Celle-ci n'eût guère de mal à repérer le journal de feu-l'ecclésiaste, qui se terminait par le mentionnement de bruits dans la crypte. Elle s'y rendit et ne trouva rien... pendant des heures. Elle n'était pas observatrice, et pas taillée pour ce genre d'enquêtes.
Au bord du déspesoir, son regard se porta sur le mur adjacent à l'escalier qui revenait à la nef. Il y avait un impact sur la pierre, et même si celle ci paraissait avoir été nettoyée, les interstices des dalles du sol avaient une couleur rouge sombre. Fouillant un peu plus, elle trouva la plume du prêtre, encore imbibée d'encre, traînant à terre, et vit qu'une tombe était descellée. Se signant mentalement, elle l'ouvrit pour y découvrir sa profanation: un crâne manquait.
Elle remonta rapidement en récitant un chapelet de prière à Akatosh, car la vue de ces tombes provoquait en elle une peur superstitieuse et difficilement réfrénable. Elle alla parler à la prêtresse de sa découverte, qu'apparement celle ci connaissait déja, sauf pour la tombe profanée. Les preuves du meutre étaient logées dans le sol même de la crypte. Il ne manquait plus qu'à retrouver le crâne, et ce serait le meurtrier qu'elle dénicherait.
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Un peu plus loin, le Rire réfléchissait sur la pureté. Mythe étrange que cela. Personne n'était pur. Malgré tout existaient certains rituels anciens où ce type d'âme était requis, pour corrompre le corps en même temps que l'esprit en une formidable offrande au Dieu au regard mort. Peut-être le Passeur apprécierait-il un petit bonus. Et le fin du fin c'est qu'elle sentait dèja le doux parfum des solanacées sacrificielles... Il écarta ces pensées pour sourire à l'ombre qui se dessinait en face de lui, et qui pensait garder un prudent anonymat.
-" Pas un septim tant qu'ils ne sont pas morts. Vingt mille pour leurs têtes sur un plateau, et cinq de plus si celle de la plus menue des deux bretonnes est toujours sur les épaules d'un corps vif et non ravagé lorsque vous me la livrerez! Toutefois... ne vous en encombrez pas d'autre chose que de son cadavre si elle venait à opposer une resistance trop... farouche. Sept morts valent mieux qu'aucune!" Il partit dans un rire sardonique qui fit froid dans le dos à l'assassin qui lui faisait face. Celui ci ignorait qu'il ne parlait en effet pas seulement des aventuriers, mais aussi des six autres hommes de main qu'il avait pareillement recrutés. Tous mourraient de toute manière
-" Vous pouvez préparer la monnaie" lui répondit l'argonien encapuchonné, qui n'accordait néanmoins aucune confiance à ce riche dunmer. Il disparut dans l'ombre, tandis que le vampire cherchait des yeux un poste d'observation plus approprié. Il voulait être aux premières loges!
Modifié par Trias, 07 juin 2007 - 07:06.
#46
Posté 07 juin 2007 - 08:10
Le soleil commençait à descendre dans le ciel. Il était déjà tard, et la jeune brétonne n'aimait pas ce moment de la journée, mi-nuit, mi-jour. Sur le trajet, elle jeta des regards en coin à des buveurs de skooma qui s'affichaient dans les rues, et se retournait sans cesse pour vérifier que personne ne la suivait. Elle ne fut tranquille qu'en arrivant à sa destination. Elle s'installa dans un coin et se remit à la lecture de son ouvrage.
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Kaahl errait en ville, sachant que sa proie finirait bien par passer ici. Ceci se produisit finalement en fin de soirée. Il la vit : une jolie brétonne habillée en mage, correspondant parfaitement au signalement et à la description faite par son employeur mystérieux. Elle était jeune, mais paraissait plus mure qu'il ne l'imaginait a priori. C'était elle, à n'en pas douter.
Habillé de guenilles, tel un mendiant, il la suivit, puis bifurqua rapidement à droite vers les hauteurs. Dès qu'elle ne fut plus en vue, il se mit à courir, et grimpa prestement sur un toit. Il se cacha derrière une lucarne, et attendit que sa proie passe. Il sortit sa dague, une fiole de poison, releva la tête, et vit avec tristesse une autre personne dans la rue. Avec une moue, il rangea son arme et son flacon verdâtre. Il aimait faire les choses proprement. C'était cette conduite qui lui avait permis de vivre aussi longtemps dans le milieu des ombres, et il comptait bien continuer à la suivre jusqu'à la retraite. Il la suivit du regard, et la vit entrer dans la guilde des mages. Le dunmer réfléchit un instant, le visage caressé par le vent matinal, puis descendit de son poste pour revenir dans la cité basse. Il tourna à un coin de rue, avança jusqu'au bout d'une sombre ruelle et mit un genou à terre. Il sortit une clef d'une de ses poches et ouvrit un vieux coffre en bois. Il se déshabilla et sortit une vieille robe grise d'ermite. Il eut un léger sourire. Cela faisait fort longtemps qu'il n'avait pas eu à l'utiliser. De vieux souvenirs lui vinrent à l'esprit : comment il avait égorgé un maître en destruction quelques années auparavant, en plein milieu de la guilde de chorrol, comment il avait arraché le coeur de l'un des membres du conseil de la guilde au début de sa carrière, en pleine Université Arcanes... Il poussa un soupir nostalgique, et passa sa robe.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard qu'un vieux mage itinérant se présenta à la guilde, vêtu d'une vieille robe grise délavée, un livre sous le bras, la capuchon rabattu sur son visage...
Modifié par Daimyo Tai Shi, 07 juin 2007 - 22:57.
#47
Posté 07 juin 2007 - 08:25
Leur évasion semblait certaine et réussi.
Sylph parla avec Aewin pendant tout le trajet, faisant un peu plus sa connaissance même si ils se connaisaient plus que les autres membres de leurs groupe. Après un certain trajet dirigé par Brise dans une atmosphère nauséabonde et des plus plaisante, le petit groupe arriva à une sortie grillagée qui laissait entapercevoir quelques rayons de lumières.
Aewin écarta les barreaux de la grille, de la même manière que celle qu'elle avait utilisé précédemment et le groupe quitta les égouts, en extérieur, il pleuvait énormément, et il fallait parler plus fort que d'habitude pour s'entendre.
"Au moins, on est lavé comme ça !" dit Sylph qui venait de mettre son capuchon et qui était déjà trempé.
Aewin sortit un livre, concernant sûremment la magie, puisqu'elle était magicienne, et le reste du groupe était en train de parler de la manière avec laquelle ils allaient pénétrer dans la ville déchue de Bravil, car avec leur fuite, la garde s'était renforcée, et ce ne serait pas une partie de plaisir que de s'y introduire.
Kimey les avertis que Maelicia allait bien; et proposa de faire brûler quelque chose pour faire une diversion. Il proposa le pont par où ils étaient arrivés, ce qui fut refusé par le nouvel elfe, qui affirma qu'il ne prendrait pas. Sylph fit de même car en plus, c'était le seul moyen d'accés terrestre vers Bravil.
Kimey mit finallement le feu à l'écurie après avoir au préalable retiré les cheveaux.
Pendant cet incendie les gardes quittèrent leurs postes et le groupe réussit à entrer dans le ville, mais Sylph vit Kimey se faire arréter. Il voulut aller l'aider mais s'il l'avait fait, la diversion de Kimey et son courage auraient été inutiles.
Une fois dans la ville, le petiti groupe, ayant perdu quelques membres et le seul moyen de liaison possible avec Maelicia se dirigea vers la maison de Brise.
Une fois arrivés, ils y entrèrent, bien que ce ne fut pas avec l'accord de tout le monde. Sylph se plaçat à côté de la porte, de manière à surveiller le moindre voleur, assasin ou garde arrivant à la maison.
Aewin quitta la salle et se dirigea vers la guilde des mages, Sylph sortit et la suivit, en prenant soin d'enfiler son capuchon, avec peu de distance mais assez pour ne pas éveillez les soupçons de quelques voleurs qui auraient voulu la détrousser, après tout, Sylph lui avait juré de la protéger.
Il la suivit jusqu'à la guilde des mages, où elle entra. Juste avant que Sylph entre, un mage vétue d'une robe grise passa devant lui et entra à son tour. Sylph entra lui aussi, et attendit, de voir si Aewin n'avait aucun problème.
Il jeta un coup d'oeil par la fenètre et ne vit personne qui viendrait avec de mauvaises attentions, et puis de plus dans une guilde des mages, cela aurait été risqué.
Modifié par Ryukan, 07 juin 2007 - 19:54.
#48
Posté 07 juin 2007 - 08:54
"Et bien voilà, c'est là que j'habite... Ce n'est pas grand mais c'est mon chez moi."
Brise attrapa quelque buche et alluma un feu dans la cheminée afin de réchauffé un peu la maison. Il alla chercher dans un de ses coffres, un série de bouteille de vin qu'il avait laissé la dernière fois qu'il était revenu chez lui.
"Pour ceux qui ont soif, je n'ai que ca, ce n'est pas de la première qualité, mais cela suffira."
Brise plaça quelque verre vide sur la table pour ceux qui en voudrait puis se servit un verre et bu un coup.
#49
Posté 07 juin 2007 - 09:37
"Vous...Vous pensez qu'il va bien? Je... Il s'est passé tant de chose... J'espère qu'ils ne vont rien lui faire... Il ne méritait pas ça..."
La Bosmer partit en sanglot.
#50
Posté 07 juin 2007 - 09:41
"Je ne sais pas ce qu'il lui est arriver hélas... Tout ce qu'on peut faire pour le moment c'est attendre... Aller tu verras, tout se passera bien Sonia, ils nous le rendront en bon état. "
Brise savait que ce ne serait certainement pas le cas, mais pour le moment, le principale, c'était d'apaiser la jeune elfe.
Modifié par wilfd, 07 juin 2007 - 09:41.
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