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[h] Salizar D'ombrelune Ou La Naissance D'un Antihéros


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2 réponses à ce sujet

#1 Salizar d'Ombrelune

Salizar d'Ombrelune

    Quincaillerie Royale


Posté 06 février 2006 - 09:50

Prologue :

En ces temps troublés où se dressaient de gigantesques tour et de majestueuses cité, où les hommes, héros ou forban pouvaient se dresser à la face du Destin et lui cracher dessus, où les Elfes noirs étaient de vrais Elfes Noir, et les Guar Nains Démoniaques Mangeurs de Chair Humaine des Plaines Septentrionales de vrais Guar Nains Démoniaques Mangeurs de Chair Humaine des Plaines Septentrionales, en ces époques disais-je, où l'encre était bon marché, ce qui fait que l'on y aimait les  interminables introduction  indigestes (et les assonnances en I), naquit un Dunmer.

Son père s'était fait remarquer pendant la dernière guerre pour avoir appliqué avec brio la technique appellée par les soldats "Technique du Lapin", par les mauvaises langues "La Fuite", et pour lui "Repli Stratégique en Bon Ordre vers une Position définie à l'avance". Il est vrai que la position n'était pas clairement définie, parce que ses jambes réfléchissaient plus vite que lui, et qu'il était facile de maintenir le bon ordre puisqu'il était seul...


"Quand la mort a montré son horrible visage,
N'écoutant que son honneur, son orgueil et son courage,
Pensant que l'on peut toujours à demain remettre son ouvrage,
Héroiquement, il tourna les talons, pris la fuite et plia ses bagages."


Sa mère, quant à elle, travaillait dans la fonction publique, et exerçait le métier sans histoire de perceptrice des impots. Vous savez, ce genre de chose qui doivent être accomplies car elle ne se feront pas toute seule
(Ce que beaucoup de gens regrettent, en vérité ils regrettent qu'elles se fassent tout court) mais qui n'attirent pas spontanément la sympathie comme nettoyer les toilettes, torturer des enfants ou faire tomber une Pluie de Chaine de Nuées de Météores sur la glorieuse cité d'Séqui-Celuilà.

Comment ils se rencontrèrent, nul ne le sait, la légende raconte que notre desert...brillant stratège et notre pill...contrôleuse des impôts se retrouvèrent par hasard dans le même lit après une soirée bien arrosée. Le problème c'est qu'ils ne firent pas que se retrouver. Et que le lendemain à l'aube on les retrouva.

Ils se virent donc très fortement encouragé à se marier (la présence d'un gourdin de 13 kilos dans la main du brave père de famille constitua un argument...de poid.)

L'on peut saluer le hasard,
Qui dans ce genre d'histoire
Tend à favoriser les naissances,
Qui de l'Héroic-Fantasy constituent l'essence
Votre héros naquit 9 mois plus tard.
Avec deux semaines de retard.
Il n'était pas vraiment porteur d'esperance,
Mais bon, pour raccourcir le texte on évitera les distances.

(Oui je sais, j'ai du mal à me séparer de mes influences Kaloniennes, mais ça me passera.)

Modifié par Salizar d'Ombrelune, 13 février 2006 - 13:49.


#2 Salizar d'Ombrelune

Salizar d'Ombrelune

    Quincaillerie Royale


Posté 11 février 2006 - 09:25

Chapitre 1 : Où notre héros gâche mes effets dramatiques.

Citation

Je crois que j'ai commis une bourde de haut calibre.

-Salizar d'Ombrelune-

Sur les toits de la ville, une silhouette se glisse de toits en toits, de cheminées en gouttières et de gouttières en appentis.
Il arrive enfin à portée de vue de la cible de ce soir. Un riche marchand bedonnant (Loi fantastique numéro 527 : La prospérité d'un marchand est proportionnelle à son tour de taille). Mais les deux gardes présents devant la porte posent problème...

Citation

Mon cher Salizar, il ne vous reste plus qu'une étape avant de faire partie de la Guilde...un simple assassinat sans fioritures, et surtout sans témoins. Vous trouverez les détails dans l'autre enveloppe.
Que la Confrérie Noire arme votre bras,
Chef Instructeur

...il va falloir s'en débarrasser.

Se débarrasser des gens, tel est le métier de Salizar. Après une enfance dont le moment le plus palpitant est sans doute une tasse bue à la piscine, ses parents l'inscrivirent à la Guilde, non pour en faire une machine à tuer, mais plutôt parce que c'était le meilleur moyen de lui offrir une éducation digne de ce nom, car les assassins doivent être à l'aise dans tout les milieux socio-culturels et recoivent donc des leçons que ne renieraient pas les prêtre, scribes et courtisans.
Le dernier point porte un peu à controverse, mais au moins on sait pourquoi les femmes d'assassins sont toutes si heureuse...et comment font les meilleurs assassins pour tuer les femmes de leurs rivaux si facilement.

Il sauta des 5 mètres qui séparaient le rebord de ce toit du sol et se glissa dans les ombres.

Environ dix secondes plus tard le garde le plus éloigné de lui eut le temps d'apercevoir un bref scintillement dans la nuit avant de se recevoir un couteau de lancer dans la gorge. Son camarade se retourna pour connaître la raison des drôles de bruit que produisait son compère mais fût assez étonné de s'apercevoir qu'une dague venait de se planter dans sa nuque, et que cela n'était pas très douloureux. En tout cas ça ne durerait pas.

Deux cadavres encore chaud furent trainés dans les fourré non loin et notre assassin "J'fais mon métier quoi"  se remit en position sur le toit d'en face.

Le marchand sortit enfin pour effectuer sa livraison nocturne, était-ce de la contrebande ?

Salizar sortit son arc. Le marchand huma l'air de la nuit . Salizar mesura la distance et calcula la force du vent. Le marchand vérifia qu'il avait bien tout dans sa caisse. Salizar porta la main en direction de son dos.
Le marchand se demanda où étaient ses gardes, porta son regard en direction de Salizar et le vit mettre la main dans l'endroit qu'il devinait être l'emplacement de son carquois. Mais Salizar, lui, se rendit compte qu'il l'avait oublié.

Et bien, voilà notre valeureux héros,
Fourré dans une bien fâcheuse posture,
On peut dire que niveau jugeote c'est zéro,
Mais il sera sans doute sauvé par la littérature.

Modifié par Salizar d'Ombrelune, 13 février 2006 - 13:50.


#3 Salizar d'Ombrelune

Salizar d'Ombrelune

    Quincaillerie Royale


Posté 27 décembre 2006 - 01:21

Chapitre 2 : Où l'on ne raconte pas de bataille épique. J'ai dit non.
     J'aurai pu vous dire que Salizar dégaina une lame argentée d'un fourreaux d'ébène pour pourfendre le marchand après moults cascades, passe d'armes extraordinaires, répliques cinglantes et théâtrales lancées à la volée tel un Cyrano de supermarché, et bruissement de cape sous un ciel nocturne ou brille la pleine lune.
J'aurai pu vous narrer une escapade rocambolesque à travers les rues, poursuivi par des garde vraisemblablement éméchés, myopes et à moitié sourds.
J'aurai pu vous raconter comment il rencontra un mendiant tout de Daédrique vêtu dans une leveled list foireuse.
Mais bien qu'empli de panache, tout cela aurait été rigoureusement faux. (1)

















(1) A l'exception notable du mendiant.

La suite demain, je suis fatigué :shock:

Modifié par Salizar d'Ombrelune, 13 février 2007 - 18:02.





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