Aller au contenu


H : Un Sentier Dans Les Cendres


  • Veuillez vous connecter pour répondre
3 réponses à ce sujet

#1 adn2

adn2

Posté 30 septembre 2005 - 16:56

Partie 1: Préparatifs

  Mervil Ormuine referma délicatement la lourde porte de chêne d'eau derrière lui. Le Soleil ne pointait même pas encore a l'horizon et il ne tenait pas a réveiller ses voisins de Suran: il eut été idiot d'etre en mauvais terme avec ces dunmers dès les premiers mois. Le bréton inspira une bouffée d'air frais puis murmura une formule qui fit poindre une légère lueur violète sur la paume de ses mains. Il les pressa contre la serrure et un cliquetis métallique lui indiqua que la porte était vérouillée.
Sa petite tour nouvellement construite avait fière allure sur un fond de ciel matinal, bien que son style de Daggerfall jurat un peu avec les autres maisons de Suran. Ormuine s'en souciait peu, l'essentiel était que le fruit de ses expériences était à l'abris a l'intérieur.
Il tourna ensuite les tallons et descendit les séries d'escaliers qui menaient jusqu'au quais de l'échassier des marais. Il éspéra que celui-ci était rapide car à la tombée de la nuit, il se devait être a la porte d'Ald'Ruhn.
Le caravanier de nuit venait d'arriver et Ormuine dut négocier quelques instants pour qu'il accepte un nouveau voyage. Le marchandage n'était pas sa plus grande force, il y laissa donc quelques pieces supplémentaires. Peu importe, le jeu en valait bien la chandelle.

Le voyage se passa sans accroc, ce n'était pas un intinéraire bien accidenté et les routes très empruntées étaient nettes. Le mage aurait voulu connaitre un sort pour empecher le Soleil de finir sa course trop vite. L'allure lente de l'insecte géant l'exaspérait. Cependant, il arriva finalement dans les temps, a son plus grand étonnement.
Un léger vent soufllait sur la capitale des Terres-Cendre, rien à voir avec un tempête du Fléau mais quelques nuées étaient quand meme soulevées, gênant la vue et la respiration. Ormuine abaissa le capuchon de sa robe et joignit le batiment de la Guillde des Mages au plus vite. A l'entrée, la vue de l'enseigne le frustra un peu, faisant remonter les souvenirs de ses dernières tâches.
A l'intérieur, il évita de rencontrer Edwina Erbert, cette magicienne complètement obsédée par les dwemers, qui lui avait confié un role de simple commis, à lui, convocateur de la Guilde Impériale des Mages! "Allez donc m'acheter ce livre." ou encore "Allez chercher cette potion"...Il l'avait fait jusque là, par loyauté a la Guilde mais cela finit par l'excéder. Il n'avait pas acquis un statut honorable par talent et travail pour finir laquais!

Il chassa ces pensées et tâcha de trouver celui avec qui il avait rendez-vous: un Elfe noir répondant au nom de Dorves Ulleran. Il avait fait connaissance avec ce compagnon de la Guilde lors d'une mission sur le terrain plutôt musclée. En effet, l'Elfe maitrisait bien la Destruction mais son approche de la magie le rendait totalement inapte a toutes les autres écoles et ses fonctions étaient donc assez limitées. Tous deux étant assez remontés contre la Guilde, ils prévurent de travailler pour leur compte au moins une fois. Il finit par rencontrer  Dorves dans un petit dortoir, il semblait attendre le Bréton.

Lorsqu'il vit Ormuine, il déclara sur un ton glacial: "Tu es en retard...
-Il ne me semble pas, le Soleil n'est pas encore couché. Mais je suis bien là, parlons-donc de ce que bous avions prévu. J'ai étudié la question auprès de tes congénères et Olverloth aurait disparu sur les contreforts du Vvarenfeld, du côté d'Ald'Ruhn en chassant les pestiférés. Ses notes que j'ai pu lire parlent d'une caverne   près du Rempart Intangible.
-Des notes?! Ou les as-tu eues? Olverloth était un héros ici, je ne vois pas comment l'existences de celles-ci aurait été inconnue! Surtout pour ceux, qui comme nous, cherchent la Poigne du Titan! s'exclama le dunmer qui paraissait réellement surpris que le Bréton en sache plus que lui sur ce héros de son peuple.
-Son fils me les a données quand j'ai promis que je lui ramènerais le gantelet si nous le trouvons. J'ai menti évidemment, mais la faim justifie les moyens. Bref, Olverloth les aurait écrites il y a de ça 112 ans, quelques jours avant son dernier voyage sur le Mont Ecarlate. Il prévoyait de nettoyer une caverne ou des pestiférés s'étaient réfugiés.
-Des péstiférés...nous prenons un gros risque, nous devrons être prets, surtout moi, pour les choses sérieuses. Toi, tu serviras pour les tours de passe-passe, lacha Dorves sur un ton méprisant.
-C'est cela...Il faut savoir ce que l'on veut, on n'a rien sans risque. Mais se préparer n'est en effet pas un mal, tu iras en ville acheter ce dont nous aurons besoin: deux lames courtes, des outres, de la viande séchées et quelques potions. Et surtout révise tes formules! Nous partirons discrètement demain à l'aube."

Modifié par adn2, 02 octobre 2005 - 16:03.


#2 adn2

adn2

Posté 30 septembre 2005 - 22:05

Partie 2: Voyage vers les hauteurs

Comme à l'habitude, Mervil Ormuine se leva avant l'astre solaire. Il revetit sa robe usée de voyage, glissa à sa ceinture l'épée courte que Dorves Ulleran avait acheté la veille et fourra les potions dans sa besace au milieu de morceaux de tissu. Il sorti ensuite à pas de loup de la chambre de passage de la guilde et emprunta un couloir vers la sortie.
Devant la porte, il retrouva l'Elfe noire tout à fait prêt qui lui reprocha encore une fois d'être en retard. Il portait lui un pantalon résistant en cuir de guar et une tunique brune recouverte d'une fourrure a la manière des Cendrais. Il portait également une outre volumineuse et de son sac dépassait des parchemins. Ulleran était obligé d'y avoir recours quand il devait utiliser un sort d'une école étrangère à celle de la Destruction. Mais vu leur destination à tous les deux, il était probable que les talents naturels du dunmer soient utiles.

Après que le Bréton se soit justifié de l'accusation, ils sortirent tous deux sur la place de l'entrée d'Ald'Ruhn. Comme ils l'avaient espéré, le vent s'était nettement calmé et la journée s'annonçait assez douce. Cela constituait déjà un bon début. Ils prirent une forte inspiration et se mirent en route, franchissant la grande porte de la ville et mettant le cap vers l'Est, vers l'impressionnant Mont Ecarlate. Son sommet était masqué en permanence par les nuages de scories. Au bout d'une heure de marche, le chemin commença à se raidir et le Soleil à se lever. La température était agréable pour la marche, leur rythme était bon et les pensées n'étaient pas tournées vers les dangers qui les attendaient en amont. Au fur et à mesure de leur marche, la route devenait de moins en moins nette, se recouvrant des cendre déversée par le volcan. Celle-ci collait aux bottes et aux pans des robes, freinant leur allure. Il leur fallu donc 3 heures de marche supplémentaires pour s'enfoncer parmis les replis des contreforts du Mont Ecarlate.

Au détour du sentier, une ruine daèdrique de petite taille s'offrit à leure vue légèrement en contrebas. Ormuine ne se sentait pas franchement à l'aise lorsqu'il s'agissait de cotoyer de près ou de loin des daedra, et bien que l'invocation fut sa spécialité, il ne convoquait des démons qu'en dernier recours. Le fait qu'une petite silouhette se déplaçait parmis les vestiges gravés de runes ne la rassura nullement. Au contraire, son compagnon Elfe noir semblait plutot amusé.
"-Et si je m'échauffais un peu en rôtissant ce diablotin, ce serait plutôt amusant, non ?
-Très mauvaise idée! Nous sommes pressés et..."
L'air crépita autour de Dorves et comme il tendit sa main, un éclair aveuglant partit tout droit dans la direction du petit daedra...et frappa à côté.
L'Elfe grommela: "Cette petite limace va me le payer! Nortura forlo...
-Attention!"
Un carreau siffla à leurs oreilles tandis qu'Ormuine se jettait à terre en entrainant son compagnon dans sa chute. Dans le vallon, une grande silouhette humaine avait surgi des blocs de roche armée d'une arbalette et
était déjà en train de recharger. Les deux mages n'avaient pas le temps d'improviser une formule pour le mettre hors d'état de nuire, surtout après la performance du dunmer. Ils courrurent donc à toutes jambes tandis qu'un autre trait siffla derrière eux et s'écrasa contre un bloc de roche volcanique.

Il ne ralentirent que lorsqu'ils furent à l'abris dans une petite gorge loin de la ruine daedrique. L'homme ne semblait pas disposé à les poursuivre. Une fois qu'il eut repris son souffle, Ormuine ne se priva pas de crier sur le dunmer qui resta impassible. Quand sa bile fut vidée, ils s'aperçurent qu'il était déjà midi et que le Soleil se couvrait de quelques nuages. Ils prirent donc un léger repas à base de viande de scribe séchée et burent quelques gorgées d'eau.
Des braillards volaient au dessus d'eux, leur cachant occasionnellement le soleil mais ils ne semblaient pas disposés à chasser des proies de cette taille, préférant rats et kwamas.
Une fois reposés, ils se remirent en route à un train ralenti car le chemin était maintenant très pentu. Il était plus difficile de progresser et ils mirent 2hpour atteindre un petit plateau surélevé au dessus des contreforts. Le nuage de scories n'était plus très haut au dessus d'eux, en grande partie bloqué par le Rempart Intangible. Lui même n'était plus qu'une centaine de mètres au dessus. La lumière du Soleil était maintenant grandement obstruée par le nuage noir, encore plus dans la mesure où l'heure du crépuscule avait sonné.

"-Bien! Il est temps de trouver un endroit pour passer la nuit, nous aurons le temps d'explorer les environs et de trouver cette caverne demain, dit le Bréton d'une voix satisfaite.
-Un endroit où l'on ne se fasse pas dévorer par les monstres qui rodent par ici, si possible...
-Aucun risque si tu nous protèges aussi bien que tout à l'heure!"
Le dunmer grogna et s'éloigna pour trouver un endroit ou dormir. Ils finirent par découvrir un petit renfoncement dans un amas de blocs de roche qui les abritait des regards des braillards. Ils installèrent là un campement de fortune et dormirent à tour de rôle.

Modifié par adn2, 02 octobre 2005 - 16:07.


#3 adn2

adn2

Posté 02 octobre 2005 - 20:37

Partie 3: Contretemps

Ce satané dunmer s'était endormi comme une masse alors qu'il devait prendre le relais. Rien à faire pour le réveiller et Ormuine n'allait pas lui planter son épée dans les fesses. Il s'était résigné. De toute manière, la contemplation des étoiles était toujours interêssante pour quelqu'un qui s'interessait a la magie. La constellation de la Dame, du Serpent...Tiens! La deuxième Lune n'était pas tout-à-fait pleine...Il ne devait être que la mi-nuit.

De leur position, ils étaient abrités des petites nuées de cendres qui franchissaient le Rempart mais le son monotone du vent assoupissait le Bréton. Ses yeux se brouillaient, il se demandait s'il ne devait pas dormir aussi. Il n'y avait après tout personne dans cette région; peu s'aventuraient aussi haut.
Il se décida à sur son baluchon. Mais une fois son oreille en contact indirect avec le sol, il entendit un raclement dans les cendres...Puis un autre, plus léger. Il se redressa doucement, hésitant à réveiller son compagnon à grands bruits.
Les sons étouffés de pas dans la cendre étaient maintenant bien nets, quelque chose s'approchait de leur campement. Ormuine regarda le sol et vit avec horreur que les traces de leurs pas étaient encore bien marqués!
Vite! Il fallait se remémorer une formule pour se protéger. Celle-ci fera l'affaire. La créature était maintenant toute proche. Le mage l'attendait de pied ferme, prêt à lancer son maléfice.

Un humanoïde de haute taille fit irruption de derrière les rochers. Un homme d'au moins deux mètres, ses cheveux blonds luisaient d'une manière fantomatique à la limière des étoiles. On ne distinguait pas ses traits mais il ne faisait nul doute que c'était lui qui les avait agressé près des ruines en aval. Il portait une armure de plaques mate, surement faite d'ossements.
Ormuine regarda prestement les mains du Nordique, il avait apparamment troqué son arbalète pour une impressionnante épée large, non moins dangereuse mais encore rangée dans son fourreau. Il parla d'une voix sonore:
"Je vous retrouve enfin, vermisseaux! Vous avez attaqué les serviteurs du tout puissant Molag Bal! Et personne..."
Ormuine ne lui laissa pas le temps de finir, d'un geste de ses mains représentant la rune de la statue, il paralysa sur place le guerrier. Il fallait maintenant agir rapidement, le sort était très bref. Il décida d'invoquer un Dévoreur. Plus le temps d'avoir des appréhensions.
Le sort fut une réussite et la créature tortueuse, à peine matérialisée, se rua sur le Nordique pour le déchiqueter. Mais celui-ci avait déjà recouvré ses mouvements et tentait de bouger ses membres ankylosés. Quand il vit le daedra, il n'eut lui non plus d'appréhension. D'un seul geste, il dégaina la lourde lame et trancha en deux son assaillant.

Les choses étaient bien mal engagés pour le Bréton. Sans se faire d'illusion, il dégaina l'épée qu'il portait a la ceinture. Elle lui parut bien lourde dans ses mains. Ce qui provoqua un rictus sur la face de son ennemi. Le combat n'avait plus rien d'équilibré.
Ormuine crut avoir une hallucination dûe au désespoir quand il vit une lueur valser dans le dos du Nord. Mais celle-ci s'avéra bien réelle et s'abattit sur son épaule droite. Le guerrier poussa un cri de douleur et lâcha sa lame.
Le Bréton n'en crut pas ses yeux quand il vit son camarade Elfe noir portant cette lame enflammée. Ce dernier incanta un sort de foudre, faisant jallir des éclairs dans sa main gauche. Il la plaqua prestement sur le dos de leur assaillant. L'effet fut immédiat: l'homme robuste s'effondra comme une masse, la tête en avant et les yeux écarquillés, quelques fumeroles s'élevant des jointures de son armure...

"J'ai préféré ne pas utiliser de sort à distance, c'est plus sûr"...lacha le dunmer

Mervil ormuine laissa redescendre son palpitant et mit du temps à reprendre ses esprits. Il rengaina sa courte épée et déclara enfin:
"J'approuve. En tout cas, beau travail messir Ulleran. J'espère juste que cette crapule n'est pas venue avec des amis, il n'auraient pas plus de mal que lui à suivre nos traces dans les cendres. Allons un peu plus loin dans les rochers pour finir la nuit. Nous reparlerons de tout cela demain. En attendant, tu as gagné le droit de veiller pour nous protéger!"

#4 adn2

adn2

Posté 03 octobre 2005 - 19:37

Partie 4 : Dans les entrailles d'un géant.

Le Soleil se leva un jour de plus à l'heure sur les pentes du Vvarenfeld. Il avait une lumière rougeoyante qui se réfléchissait de manière aveuglante sur les faces lisses des rochers entourant Ormuine et Ulleran.
Ce matin là, deuxième jour de leur périple, ils ne se présessèrent pas pour se lever. En effet, la nuit avait été agitée et leur sommeil morcelé. Le temps ne leur manquait pas, ils avaient suivi le même chemin qu'Olverloth un siècle plus tôt et le lieu de sa disparition ne devait pas être bien loin.
Après quelques instants, les deux mages s'activèrent finalement avec difficulté, ayant abandonné leur dernier tour de garde pour se reposer. Le Bréton but quelques gorgés à l'outre; il fallait le faire avec parcimonie car il n'était pas aisé de trouver une source dans cette région. Au lieu d'eau le dunmer siffla lui une bouteille de Mazte qu'il avait cachés sous sa tunique. Ormuine lui fit remarquer que ce n'était pas l'idéal pour la concentration. Mais il lui devait tout de même une fière chandelle après la nuit passée, et n'insista pas.
Ils rangèrent les quelques affaires déballées puis désescaladèrent jusqu'au lieu de bataille de la nuit dernière. Le cadavre du Nordique ne s'y trouvait plus! Eut-il été possible que le sort de foudre ne l'ait qu'assomé? Les traces dans la cendre prouvaient le contraire. Une bête sauvage l'avait semble-t-il emporté plus loin pour le dévorer. Cela n'était pas important. Ils avaient d'autres soucis plus urgent comme localiser l'entrée de cette caverne où le héros dunmer aurait effectué son dernier voyage.

Comme il fallait bien choisir un endroit pour commencer, ils marchèrent vers le Sud du plateau, se séparant et fouillant les rochers et les coulées de laves sur le flanc de la montagne. Il n'était pas simple de progresser dans cet enfer minéral, le terrain était fort accidenté et le danger de tomber dans une crevasse guettait. Pendant plusieurs heures et allant presque jusqu'au Rempart Intangible, ils fouillèrent les moindres recoins à la recherche d'un passage dans la roche de la taille d'un homme. Recherches vaines.

Le nuage noir au dessus d'eux les protégeait heureusement de la chaleur du Soeil, qui leur aurait été fatale dans un lieu pareil. L'énergie et le morale déjà bien entamés, ils se retrouvèrent vers la mi-journée sur le plateau pour déjeuner. Un repas encore une fois frugale à base de nourriture séchée, idéale pour les voyages.
Ils entreprirent ensuite l'exploration du côté Nord du plateau, espérant un meilleurs résultat. Ils franchirent grâce à un sort de lévitation une coulée de magma froid bombée qui leur barrait le passage et s'aventurèrent dans un nouveau désert de rocs sombres. Toujours avec le même labeur, ils explorèrent minutieusement tous les trous et anfractuosités mais cette fois avec plus de réussite.
Ce fut Dorves Ulleran qui découvrit le premier le passage, il alerta son compagnon avec une boule de feu lancée en l'air. Ultime imprudence selon le Bréton, mais néanmoins efficace. Le dunmer lui montra sa trouvaille: dans une coulée froide, une cheminée secondaire du volcan avait crée une grottes qui paraissait profonde et avait bien 3 ou 4 mètres de diamètre. Le passage en pente assez douce s'enfonçait dans l'obscurité. L'Elfe paraissait excité:
"Prêt pour un voyage en enfer? Donne-moi donc une torche que l'on puisse explorer ce trou!
-Pourquoi faire, quand on peut s'éclairer par magie? railla Ormuine.
-Très bien! Puisque tu le cherches, passe donc en premier."

Le magicien entra d'un pas hésitant après s'être muni d'un sort de lumière. La caverne n'avait rien de rassurant, et l'idée qu'elle puisse abriter des monstres pestiférés difformes ne l'était pas plus. Après avoir fait une dizaine de mètres entouré de son halo lumineux, ils purent constaté que le couloir continuait. Vu la cause de la formation de ce puit, il y avait peu de chances pour qu'ils rencontrent une facheuse biffurcation.
Malgré cela, la pente s'accentuait doucement mais sûrement. Ils se demandèrent combien de temps ils pourraient continuer avec des moyens conventionnels. Les parois ne présentaient pas trace d'eau et ils semblait évident qu'aucune créature vivante ne pouvait survivre ici. Certes, mais le grognement qui se faisait entendre depuis les tréfonds du tunnel était lui bel et bien réel...

Modifié par adn2, 03 octobre 2005 - 19:47.





0 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 membre(s), 0 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)