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[H] Les péripéties d un légionnaire bréton


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3 réponses à ce sujet

#1 Rubicante

Rubicante

Posté 06 mai 2003 - 18:08

« Soldat Keldorn ! »
« Oui Capitaine ! «

Je n’oublierais pas cette journée, ça non ! J’étais en train de jouer au lancer de dé avec Fornel le Bosmer quand le Capitaine Cassius entra dans la caserne. Ce Cyrodiléen ne me portait pas dans son cœur et cela depuis mon arrivée ici. Pourquoi ? Je n’en sais rien, ma tête devait lui être insupportable.

« Mon Capitaine, que nous vaut le plaisir de votre venu ? », demanda Fornel non sans ironie.
« C’est au soldat Keldorn que je parle, et je n’aime guère votre ton aussi je vous conseille de vous taire, à moins que vous ne désiriez récurer les latrines du fort ? »

Sur ces paroles, Fornel s’éclipsa en douce. J’étais seul avec le Capitaine Cassius. Que vous dire de lui ? Narcissique, orgueilleux et vaniteux,  est surtout aigri depuis le refus de sa demande de promotion la veille…Quelqu’un allait payer et ça risquait d’être moi. Je me suis toujours demandait pourquoi cette antipathie envers ma personne. Je ne pense pas l’avoir offensé ou quoi que ce soit d’autre…

« Connaissez vous Orlas Lleven ? » me demande Cassius
« Euh…je crains que non. »
Le visage du Capitaine s’éclaira d’un sourire de mauvais augure.
« Il s’agit d’un mage Telvanni. Il désire se rendre à Vivec au Quartier de l’Arène pour des affaires importantes. Mais il craint qu’un de ses rivaux n’essaye de le faire assassiner durant son voyage, sans compter les brigands, les braillards des falaises, les kagoutis … Aussi a t’il demandé une escorte de légionnaires pour l’accompagner jusque là. Il a tenu à ce que cette escorte ne soit composée que d’éléments…assez doué en magie. Vous êtes Bréton non ? Alors votre maîtrise des arcanes fait de vous l’homme idéale pour cette tâche ! Je suis heureux que vous vous soyez porté volontaire ! Départ dans une heure, le mage vous attendra dans la cour avec les autres, ne soyez pas en retard sinon... Ah j'oubliais !Bon voyage !! »

Et c’est ainsi que le Capitaine me refourguât ce qui allait devenir un vrai supplice…

Une heure après, dans la cour du fort…

« Alors c’est ça vos meilleurs pratiquants ? » interrogea le dunmer dans sa robe ostentatoire bleutée en observant mes deux camarades et moi.
« Je peux vous assurer que vous serait satisfait de mes hommes, votre protection est garantie ! » assura Cassius.
« Oui, oui, oui…Si vous le dîtes. Si mon voyage de déroule bien, je parlerais de vous à qui vous savez… »
Mmm…Evidemment. Cassius veut s’attirer les faveurs des conseillers telvannis de Coeurébène pour monter en grade grâce aux relations qu’il tisse. Cela suffira t’il ? Le telvanni était accompagné par deux grosses brutes nordiques, portant l’armure des gardes telvannis ainsi que ces drôles de casque évoquant un céphalopode. Il y avait aussi un esclave khajit qui servait tant bien que mal l’elfe noir. Il était occupé à charger un guar de sacoches.

« Alors sac à puce, tu te dépêches ou je viens te donner un coup de pied au fesses pour accélérer la cadence ? » Beugla brute numéro 1.
« Grrrr…Oui, khajit faire vite, aussi vite qu’il peut mais sacoches être bien lourdes… »
« On s’en fiche !, s’exclama brute numéro 2, T’as intérêt à faire gaffe au matos d’alchimie du maître sinon je fais un manteau de fourrure avec ta peau ! »

Pendant ce temps ce temps le Capitaine Cassius nous avait laissés dans la cour face au telvanni. Celui ci nous dévisagea longuement tout en se carressant le menton.

« Oui,oui,oui…Vous ferez l’affaire…du moins je l’espére… » Puis se retournant vers les brutes et l’esclave : « Alors ? Dépéchons, la route pour les îles ascadiennes nous attend ! Et toi esclave, tâche d’être plus rapide que cela ! A croire que votre race n’est bonne à rien ! »

Et ces ainsi que qu’un mage telvanni, 2 brutes nordiques, 3 légionnaires et un esclave khajit prirent la route de Vivec.
Trois légionnaires fûrent choisis pour escorter le groupe. Moi ; Dario et Marik. Dario était un Rougegarde. Athlétique et vigoureux, c’était un assez bon mage de guerre et un bon compagnon. Plus que Marik. Ce dernier était dunmer et détestait la légion (au fait il me semble qu’il déteste tout). Cela est étrange de le voir légionnaire dans ce cas me direz-vous. C’est à dire qu’on ne lui a pas trop laisser le choix. Lame noire, Marik avait commis l’erreur d’essayer de dérober des bijoux de grande valeur à un noble de Longsanglot. Il fût arrêter et on lui laissa le choix entre soit 10 ans de croisière de rêve à bord d’une galère impériale en tant que rameur , soit se porter « volontaire » au recrutement de la légion sur Vvardenfell. Aujourd’hui il passe son temps à se plaindre, à ronchonner, à pester sur les dunmers insulaires et sur cette île maudite ou les tempêtes du fléau sont une menace perpétuelle. Je dois cependant reconnaître partager un peu son opinion.

« Tu as vu ? » me chuchota Dario.
« Quoi donc ? »
« Le khajit…regarde sa queue… »
Par les Neuf ! Comment ne l’ai je pas remarqué plus tôt ? Le khajit n’avait qu’un moignon de queue !
« Dîtes-moi l’ami…Qu’est-il arrivé à la queue de ce khajit ? » demandais je à brute numéro 2.
« Sac à puce ? L’a tenté de s’enfuir une fois, moi et Sigurd ont lui a fait comprendre que c’était pas bien de partir comme çà sans dire au revoir…C’est bête, s’il avait été argonien, sa queue aurait peut-être repoussé ? » Et il se mît à rire. De vrais barbares.

Durant la journée, le mage resta distant, se contentant d’observer autour de lui et donnant des ordres à son esclave et ses gardes du corps. Il semblait ne pas prêter attention à nous ce qui irrita Marik. Pendant que l’on veillait le soir, il nous fit part de son point de vue :
« Non mais regardez le ! J’suis sûr qu’il se prend pour le nombril du monde celui-là…Saleté de telvanni ! Il traficote avec les morts c’est sûr, c’est qu’un sale nécromancien…Grrr, si j’étais pas dans cette foutue légion, lui aurait déjà fait goûter à ma lame ! »
« Ne dis pas d’âneries ! Les telvannis sont puissants et  tu est là pour le protéger des assassins, pas pour lui planter une dague au cœur » lui répondit Dario
« On admettant que celui ci est un cœur, je le trouve…glacial » murmurais-je.
« Pffff…Z’êtes que des lâches ! Elle est belle la légion tiens ! »
« Je t’interdis de me traiter de lâche sale voleur ! Mon père était un grand guerrier et ce n’est pas le sang d’un couard qui coule dans mes veines !» menaça Dario.
« Vraiment ? Moi qui pensait que t’avais du sang de navet ! »
« STOP !!, ordonnais je à mes camarade, On a une mission à accomplir, n’oubliez pas que nous représentant l’honneur de la légion ! On dirait de simples postulants à la Guilde des Guerriers ! »
« Peuh ! Eux aux moins serait payés. Nous en aura quoi ? Rien ! » déclara Marik avant d’aller se coucher tout en maugréant.

Le lendemain nous reprîmes la route. Moi et Dario ouvrîmes la marche suivi par un Marik à l’air sombre. Derrière se trouvait le guar monté par Orlas Lleven  et à ses côtés marchait le khajit. Enfin, fermant la marche, on trouvait Sigurd (brute n°1) et Olaf (brute n°2).

« Esclave ! »
« Oui maître ? »
« Je m’ennui, flatte-moi. »

Dario et moi nous nous regardâmes l’air surpris. Marik lui se contenta de lever les épaules en croisant les bras tandis que les nordiques gloussèrent. Le khajit se lança alors dans une succession de flatteries digne d’un courtisan dénué de fierté. Dario ne pût s’empêcher d’afficher un air de dégoût devant cette attitude. Moi, je fut consterné. Marik était impassible.

« Bon ça suffit esclave ! Et maintenant que je ne t’entendes plus, le son de ta voix m’insupporte ! »

Le khajit se tût. J’avais pitié pour lui. Durant les 4 jours qui suivirent, la pauvre créature fût l’objet d’humiliation et de brimade de la part de son maître et de ses deux brutes.

« Si ce n’est pas malheureux !, déclara Dario, Cette bête n’as telle aucune fierté ? »
« Tu es bien dur Dario, c’est plutôt le maître le vrai responsable. Franchement son attitude est indigne d’un… » hésitais-je.
« D’un être humain ?, demanda Marik. Pas de pot, l’est pas humain le magus, l’est dunmer. Haha ! En tout cas, pas de tentative de meurtre sur le telvanni, tant mieux on devrait être à Vivec demain soir si tout se passe bien. Au fait z’avez remarqué que le minet il goûte tout les plats de son maître avant qu’il ne mange ? Pas bête des fois que y aurait du poison. Tiens, passe moi plutôt les œufs de kwawa, j’ai la dalle. »
« Comment peut-tu être aussi insensible ? » lui répondis je.
« Heu…Attends…Ho pauvre petit minou sans défense qui se fait maltraité par le vilain sorcier, rien que d’y penser mon petit cœur saigne. Ouin,ouin je pleures toute les larmes de mon corps. Bon, tu me passes les œufs oui ou non ?…Hep,hep,hep ! T’oserais pas faire ça ! Lâche cet œuf…Lâche-le ! Dario fais quelque chose ! NON ! (Bruit de l’œuf de kwawa qui s’éclate) HA ! J’en ai plein les yeux ! Par Azura et les Tribuns soyez maudits ! Gâcher ainsi de la bonne nourriture ! Elle est belle la légion ! »

Au lever du soleil, nous levâmes le camp et nous dirigeâmes vers le sud. Nous étions dans la région des îles ascadiennes, endroit fertile et propice à l’élevage de netchs.

« Vivement qu’on arrive à Vivec, me dit Marik, Marre d’avoir ce mage derrière mon dos à m’observer avec ses yeux…Marre des deux débiles tout plein de muscles et marre de ce pouilleux de khajit lèche-bottes. »

« La ferme Marik ! » dit soudainement Dario qui nous fait signe de nous arrêter.

« Qui y a t’il ? » interrogea le mage.
« Regardez là-bas ! »

Nous vîmes alors une meute de 8 chiens de Nix nous chargeait !

« C’était trop beau pour que ça dure… »,maugréa  Marik.

« Attention !, criais je, Ces bêtes sont affamés et chercherons sans doute à attaquer la proie la plus facile : le guar. »

Les 2 barbares et nous 3 entourèrent le guar, le mage et le khajit qui tremblait comme une feuille. Les chien de Nix nous avaient encerclés et tournaient en rond autour de nous, prêt à bondir à la moindre défaillance de notre part. Un chien de Nix plus gros que les autres attirait mon attention. C’était sans doute le chef de la meute…

« Et bien ? Qu’attendez vous pour les supprimer ? » nous lança négligemment le telvanni.
« Bon,dit Dario, quand faut y aller… 1…2…3 !»

Dario sortit son épée longue dans un geste fluide et l’abattit sur le crâne du chien le plus proche, le tuant sur le coup. Un second lui sauta dessus mais il repoussa l’attaque d’un solide coup de son bouclier. Olaf trancha presque en deux une de ces sales bêtes à l’aide de sa grande hache. Marik sortait son glaive tandis que j’invoquais une lance lié pour pourfendre deux de ces chiens.

« Allons, allons plus vite ! On m’attends à Vivec ! »

En entendant cela, je ne pût m’empêcher de me retourner une seconde vers le mage pour lui dire une grossièreté. Grave erreur ! Cette seconde d’inattention permit au chef de la meute de me sauter au cou.

« Argh !! »

Comble de malheur, c’est le moment que choisi ma lance invoquée pour retourner à Oblivion ! Mon casque est tombé dans ma chute et le monstre me lacère le cuir chevelu de ces griffes tout en me soufflant au visage son haleine fétide. Mon armure me gêne pour me relever et la bête semble peser aussi lourd qu’un ogrim ! Elle me mord la main droite !! Dans un geste désespéré je prends ma dague à ma ceinture de ma main gauche et la plante au cou du monstre qui se met à hurler avant d’être pris d’une frénésie meurtrière en labourant ma main de ses crocs !!

« Crève pourriture ! »

Aussitôt je sentis une vague de froid s’abattre sur le chien de Nix qui tomba à mes côtés raide mort et couvert de petits cristaux de glace. C’était Marik qui avait lancé le sort. Les chiens de Nix survivants, voyant leur chef mort, détalèrent rapidement vers les collines.

« Comment tu te sens hein ? » me demanda Marik.
« J’ai connu mieux…Aïe, ma pauvre tête ! »
« Par les Neuf, vous auriez pas pu nous aider !!, hurla Dario au telvanni. Cela vous aurait fait mal d’utiliser votre magie !! »
« On parle pas comme ça à maître Orlas ! »
« Il suffit Olaf ! », lança le telvanni en levant sa main avant de regarder fixement Dario.
« Sachez mon jeune ami que vous êtes ici pour assurer ma protection, ce n’est donc pas à moi d’assurer la vôtre. Si j’ai demandé des lanceurs de sorts pour mon escorte, c’est pour éviter d’avoir à épuiser inutilement mes pouvoirs que je réserve à des fins infiniment plus importantes que la sauvegarde de trois novices de la légion…J’avoue être déçu de vos performances même, le Capitaine Cassius m’avait pourtant dit que vous étiez d’excellents éléments de sa compagnie. Il me semble plutôt qu’il a voulut se débarrasser de trois perturbateurs…J’aurais deux mots à lui dire là-dessus, c’est déjà assez humiliant pour moi d’avoir à supporter des membres de la légion… »
« Pourquoi ne pas avoir demandé une escorte ailleurs dans ce cas ? » demanda Dario en contenant tant bien que mal sa colère.
« Vous êtes bien curieux. Dans la maison Telvanni, cela peut-être une qualité…ou la cause de votre mort. Disons juste que la plu part de mes confrères ont peu apprécié certaines de mes actions… »
« En disgrâce c’est çà ? J’me disais bien qu’un telvanni qui demande l’aide d’impériaux  c’était louche.»,lança Marik tout en me faisant boire une potion de guérison.
Le telvanni déchu gronda : « Votre insolence vous aurait couté cher en temps normal. Les affaires de la maison Telvanni ne vous regarde en rien ! J’ai passé un marché avec Cassius et même si les telvannis m’ont forcé à trouver refuge dans Vivec, je dispose encore de solides relations dans les hautes sphères alors tenez mieux votre langue mon jeune ami. Une fois votre compagnon soigné, nous reprendrons la route. Je pense que l’on a assez perdu de temps. »

Une fois remis sur pieds, nous traversâmes les îles ascadiennes sans mauvaises rencontres. Seul les netchs d’élevage des fermes aux alentours venaient briser la monotonie de ces derniers instants avant d’être en vue de Vivec. Vivec ! Cité sainte de Vvardenfell où résiderait le « dieu » Vivec. Oui, je ne peux m’empêcher de mettre le terme « dieu » entre parenthèses concernant les Tribuns. Mon enfance à Alcaire me revint en mémoire. Je me rappelais de ma mère, prêtresse de Mara. Je fut élever dans le culte des Neufs et je ne croyais guère à l’existence d’autres dieux que les Aedras et les Daedras. Les Tribuns n’étant ni l’un ni l’autre, je penses au fait qu’ils n’existent pas. Le Temple endoctrine les dunmers avec des paroles pour leurs faire croire à Almalexia, Vivec et Sotha Sil. En débattant sur le sujet avec Marik, on s’était violemment disputé au fort. Il disait que j’étais fou de mettre en doute les croyances dunmers et que je finirais par être brûler vif par les Ordonnateurs du Temple si je continuait à proférer de telles inepties. Afin d’éviter d’autres querelles de ce type, j’ai préférait ne plus aborder le sujet. Il n’empêche que je n’en pense pas moins.

(à suivre…)
Ne cliquez pas ici ou ici ou vous le regretterez !

#2 Benji

Benji

    Dissécateur sadique


Posté 25 juillet 2003 - 14:52

La voix de Dario me tirât de mes pensée :
« Nous y sommes presque, voici le croisement »
En effet, devant nous, la route se séparait en deux direction : Balmora, Scyda-Neen et Vivec Quartier étranger opposé a Vivec Quartier Redoran, de l’Arène et Telvanni.
Nous prîmes la seconde direction. Cette vois s’enfonçait dans le lit d’une ancienne rivière ce qui faisait qu’il y avait un dénivelé de 2m entre le sol de la forêt et nous. Pour finir le tout, elle passait a proximité des ruines daedriques de Ald Sotha.
L’endroit rêvé pour une embuscade.
Je chuchotais à mes deux compagnons de se tenir sur leur garde.

Je fut soulagé en apercevant ,quelque temps plus tard, à 200m le pont qui reliait la terre ferme au Quartier Telvanni, et qui symbolisait pour nous la fin de notre voyage a travers l’île et de cette endroit.
Au moment précis où j’allais exprimer ces pensées de soulagement a mes amis, une flèche frôlât mon casque et finis sa course dans le bouclier de Marik lequel cria :
«  Protéger le magicien avec vos bouclier »
J’aperçut en levant la tête 5 archers assit dans les branches  qui n’allait pas l’air très bien disposé envers nous car il tirèrent. Tout en tenant mon bouclier devant la poitrine de ce Telvanni , je lançait un sort de foudre récemment appris. Des 5 archers tombèrent foudroyé tandis que les 2 survivants redoublèrent d’intensité leur grêles de flèches sur nos bouclier. Je sentis Marik glissé sur le sol a coté de moi, il était touché par une flèches dans le ventre, juste en dessous des cotes.
Voyant cela, Dario lanças un puissant sort de boule de feu, anéantissant les 2 derniers assassins.
Je me précipitât vers Marik et lui donnas notre dernière potion de soins.
-Cette fois ci, pas de doutes M.Lleven, annonça Dario en ce penchant sur les cadavres des assassins, vous étiez viser. Des dunmers, sans doutes des tueurs à gages de la Morag Tong.

-Ou est passé le khajit ? demandai-je a son maître
-Ce couard doit encore s’être caché pendant le combat…
En effet, après de courte recherche, je le découvrit derrière le guar mas pas caché, agonisant. Dans un dernier effort, dans un dernier souffle, il me chuchotas :
-Méfiez-vous de mon maître, méfiez-vous…
Les 2 brutes nordiques ricanèrent en voyant les cadavres. Leur employeur exprimât son mécontentement car il lui avait coûté fort cher.
« Bon allez, il faut repartir, la nuit tombe »
Nous continuâmes, laissant le cadavres de ce pauvres esclaves en pâtures au Chien de Nix

A suivre...

#3 Benji

Benji

    Dissécateur sadique


Posté 26 juillet 2003 - 09:00

Après 2mn de marche, nous arrivâmes à l’entrée du pont. Après une courte pause décrété par le magicien, afin de vérifier le matériel et surtout les armes…
« On repart » Annonça-t-il .
Arrivé vers le milieu du pont, une déflagration brûlante nous jeta tous à terre, moi ainsi que mes 2 collègues qui me précédait. Je me releva et jeta un regard vers l’endroit où aurait du se trouver le Telvanni : il n’était plus là !! Et l’endroit était tous brûler !!
Tout cela c’était passé en une fraction de seconde aussi j’entendis Dario tiré une flèche avec un des arc trouvé sur les cadavres des assassins.
« Touché !! s’écrièrent Dario et Marik a l’unisson, il va tomber !! continua Marik »
Ils se précipitèrent vers le bout du pont afin de rattraper le terroriste. Le corps resta un instants en équilibre sur la rambarde du 2eme étages avant de basculer dans le vide, vers les bras tendus de mes compagnons.
Pendant ce temps là, les 2 nordiques couraient bêtement en criant des « Maître, Maître Orlas » Je le cherchais du regard moi aussi, quand je vis un pieds qui dépassait du cadavres du guar qui avait été tué ou blessé gravement pendant l’explosion. A l’aide des 2 brutes nordiques je soulevais le bete de charges et sortit le sortait le mage. Il était évanouis aussi, comme je n’avait plus de potion de soins, je lui fit respirer des herbes de ma connaissance trouvé dans ses propres réserves d’ingrédients.
Il se réveilla et se mit en quête de son matériel d’alchimie afin de faire une potion de soins pour sa jambe cassé.
Comme les 2 brutes s’occupait de lui, je rejoignit mes amis auprès du corps de l’assassin. Il venait de le réanimer mais à coup de claques…
« Réponds a nos question ! Ordonna Marik, et nous ne te tuerons pas. Pour qui travaille-tu ?
-Je vais mourir alors…
- Réponds, insista Dario
- Après tout je n’ai rien a perdre. Il émit un long râle. Les lanternes jumelles… Où est 247eme ?
- 247 ?questionnai-je
- Notre espion, qui était au service du Telvanni…
- il est mort dans une embuscade il y a de cela 25mn, répondit Marik
- Pourquoi voulait-tu tuer Orlas Lleven ? continua Dario
- Trop tard, il est mort, annonçai-je en collant ma tête sur sa poitrine.
La flèche l’avais touché près du cœur. Son cadavres resta lui aussi sur le bords de la voie publique.

A suivre

#4 Benji

Benji

    Dissécateur sadique


Posté 01 août 2003 - 10:57

Nous revîmes vers le mage :
« Avez-vous tirez quelque chose de ce chien de khajit ? aboya-t-il à notre retour
- Non, mentis-je
- Il était déjà mort ,continua Dario
- Combien d’ennemi veulent vous assassiner ? reprenais-je, ce n’était assurément pas un Telvanni.
- Je crois avoir déjà prévenus votre compagnon ? La curiosité pourrait être la cause de la mort de 3 jeunes soldats de l’armée impérial de Vvarfendell…Bon, je ne préfère pas m’aventurer dans le quartier Telvanni, surtout pas de nuit et après le boucan que vous avez fait… Je me demande où sont les Ordonnateurs ? Pas un seul n’a rappliquer malgré le bruit. Sans doute on-t-il été corrompu un fois de plus… Allez donc chercher une barque et revenez. Nous vous attendrons sur le rivage
Nous partîmes donc, tout les trois à la recherche d’une navette ou d’un canot léger. Nous sûmes de la chance, car après le premier virage, nous tombâmes sur un vieil impérial qui faisait la navette entre les différents quartier de Vivec.
Nous montâmes à bord  pour aller chercher le magicien qui devait nous attendre. Le Cyrodiléen  nous raconta comment, ancien légionnaire, à qui on avait donné une maison et des terres à Pélagiad, avait tout perdus en skouma et au jeu et c’était retrouvé passeur à Vivec. A notre arrivé sur la berge, j’eu un mauvais pressentiment , qui, hélas s’avéra fondé.
Les bagages était étalé par terre à coté des cadavres des 2 nordiques… Un troupeau de kagouti faisait le siège d’un des arbre les plus proches. Avec l’aide de mes compagnons, et de l’impérial, nous les mirent en fuite sans trop de problèmes.
Le mage se trouvait en haut de l’arbre, sur la plus haute branche auquel il pouvait accéder. Après l’avoir aidé à descendre, il nous raconta comment quelque minute après notre départ, ces animaux l’avait attaqués, lui et ses 2 gardes (qui d’ailleurs jusqu'à là n’avait pas gardé grand chose). Les 2 brutes s’était sacrifiées pour qu’il puissent monté dans l’arbre. Vu l’horreur qui se peignait sur les visages des nordiques, je le soupçonnais plutôt de leur avoir lancé un sort de paralysie avant de monter dans l’arbre. Craignant un retour des kagoutis en nombre, nous chargeâmes les bagages avec l’aide de l’ex-légionnaires dans sa barque. Tout en la chargeant, j’exprimais mes soupçons à mes compagnons sur le sacrifice des 2 gardes.
Le voyage de la rive jusqu’au quartier de l’Arène se passât sans incidents mise à part l’attaque de 2 Aragoniens qui sortirent brusquement de l’eau au milieu du trajet, armés de dagues. Le temps qu’il prennent pieds sur l’embarcation, ils était congelés et dûment rejetés à l’eau
Quelque minutes plus tard, nous arrivâmes sur le débarcadère de l’Arène.

Fin 1 : Nous pensions notre mission terminée. Mais elle ne faisait que commencé.
Fin 2 : Nous chargeâmes les bagages sur notre dos pour la phase final de cette mission.


J'arrete. J'ai mis 2 fin, si quelqu'un veut continué, il choisit celle qu'il veut.




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