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[H] Peur sur Balmora


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4 réponses à ce sujet

#1 Artémus

Artémus

    Les mystères de l'Ouest


Posté 15 février 2004 - 20:37

PEUR SUR BALMORA


Prologue :


A l'heure où la lune éclairait les calmes ruelles de Balmora, un pas rapide vint fendre la délicate mélopée du vent dans les feuilles des arbres alentours...

Deux gardes postés non loin de la place principale discutent allègrement, mais quelqu'un est tout près, ils sont observés...


-Ouais ! Je suis bien daccord avec toi ! Si ce chien ne répare pas ma claymore dans les temps, je fais saisir son foutu commerce ! Ce n'est pas un têtard d'elfe des bois qui va m'empêcher de faire mon travail !

-Au fait Garl, tu as entendu parler de ce qui était arrivé a ce pretre la semaine dernière ?

-Oh ! Tu veux parler de cette vieille chouette de Rolvéleth ? Ha ! M'en parle pas, y parait qu'un assassin lui a planté sa dague en plein dans le cou, alors qu'il dormait paisiblement ! Je me souviens de l'air effaré de Kortélos quand il a trouvé son cadavre ! Il était blanc du choc qu'il avait reçu, remarque, Rolvéleth était son cousin...

-Ouais, y s'passe des trucs bizzares dans le coin, en attendant, je vais reprendre une bouteille de Sujamma !

-Réloth ! Tu es en service !

-Pas grave !

Au moment ou Réloth débouche la flacon, il est secoué de violentes contractions et envoie rouler un verre sous la table, il s'écroule au sol, se tortillant de plus en plus violemment sous le regard terrifié de son compère, avant de subir un dernier sursaut qui lui brisa les vertèbres et le stoppa net...

Réloth ! Non !

Garl se pencha vers le corps sans vie de Réloth, le retourna et comprit... Une dague, identique a celle qui causa la perte de Rolvéleth était plantée dans la nuqe glacée du garde qui se vidait a présent de son sang.

Où êtes vous ? Allons montrez vous ! êtes vous couard au point d'attaquer un homme ainsi ! Allons venez lâche ! Ou je vous trouverais de moi même !

Un sifflement fendit l'air, et Garl sentit une douleur glacée lui envahir le torse, il toussota et se prit de contractions, quelques secondes avant que la vie ne l'abandonne, il vit une autre dague, plantée dans son coeur, qui ne tarda pas a se figer...

Les cadavres des deux gardes gisaient là, de marbre, balayés par le vent. Et le pas discret de l'assassin, s'éloignait dans le silence, le soleil allait bientôt poindre... Balmora allait se réveiller d'un cauchemar bien réel, et d'une menace grandissante...
-Partisan de L'Immuabilité Avatarienne à temps partiel-
-Scribouillard Sporadique-
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#2 Artémus

Artémus

    Les mystères de l'Ouest


Posté 20 février 2004 - 19:59

CHAPITRE 1


Le soleil se lève, la cité s'éveille, quelques badauds arpentent les rues, la découverte des corps ne se fit pas attendre, Cela fit un bruit a travers toute la région, tout les habitant furent mis au courant, plus personne ne sortait dans les rues a la nuit tombée, et le haut conseil de Balmora fit quérir un messager, afin de porter la terrible nouvelle jusqu'a la cour de Vivec...

Le conseil s'y réunit, les grands prêtres, les vassaux des grandes maisons et les dirigeants des grandes guildes y assistèrent, certains profitèrent de ce moment de chaos pour faire accuser leurs rivaux, ne se souciant point de la sécurité de la polulace et préférant défendre leur intérêts, les comérages s'enchaînèrent, les réparties musclées suivirent, tant et si bien qu'il devnait impossible de tomber daccord sur la solution a prendre, le grand chanoine qui était resté silencieux durant tout le débat prit alors la parole :

-Allons ! Calmez vous ! Je vous rapelle que cette réunion avait pour but de trouver un individu digne d'occir le démon qui assassina froidement de nombreux innocents dans la région de Balmora. Nous ne sommes point là pour parler de politique, car c'est la grace même des divins qui est souillée par de tels péchés !

Un silence pesant prit place dans l'assemblée, le grand chanoine avait ce charisme inexplicable qui lui donnait un air semi divin, les larges voutes de la salle où ils étaient assemblés ne renvoyaient plus les échos désordonnés de leurs confrontations maladroites, mais un bruit de pas lourds, un son d'épée que l'on trainait au sol, tous sursautèrent lorsque un home vêtu d'une longue tunique noire encapochonnée claqua violemment la porte massive du haut conseil, il prit alors la parole :

-J'éliminerais cette racaille ! Je m'occuperais moi même de cette souillure !

L'individu retira son capuchon devant le regard outré des hauts représentants du Vvardenfell, et le visage d'un elfe noir apparut, un visage fin, dont le front était tatoué d'un étrange symbole et sur lequel descendaient de longs cheveux d'un noir d'ébène. Le grand chanoine, manifestement choqué par cette intrusion lui lança avec une ironie frappante :

-Et quel est le nom de notre grand sauveur ?

L'elfe noir se retourna vers le chanoine, avec un sourire angoissant, puis dit d'un ton ferme :

Mon nom est Kortélos !
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#3 Artémus

Artémus

    Les mystères de l'Ouest


Posté 21 février 2004 - 16:51

INTERLUDE


Trois semaines plus tard, deux mages de la guilde se donnèrent rendez vous, non loin du plateau Odaj, Le premier se nommait Faled, c'était un rougeguarde d'âge mûr vêtu d'une tunique aux couleurs chatoyantes, sur laquelle de petites runes dorées avaient étés brodées. Le second se nommait Tradéloth, c'était un jeune Bosmer a la chevelure hirsute, son regard impétueux faisait contraste avec la froideur de ces traits, ce qui état rare chez un elfe des bois, il portait une toge richement décorée de broderies d'argent et soutenue par une broche en forme de croissant de lune. Le vieux rougeguarde entamma la conversation :

-La haute cour de Vivec a accepté de confier l'affaire des meurtres a Kortélos... Cela m'inquètes, néanmoins, nous ne pouvons le blâmer de venger la mort de son frère, mais Kortélos n'est pas un guerrier, certes, c'est un homme fort, mais je ne crois pas qu'il survivra s'il doit affronter l'assassin...

- En effet, cette décision m'étonne un peu de la part du Chanoine, mais bon, qui sommes nous pour mettre sa parole en doute ?

-Il en demeure néanmoins qure je trouve cette décision absurde ! Le conseil lui a même dit de concentrer ses recherches sur les environs de Balmora, ils le prennent certainement pour un imbécile, l'assassin ne se tèrerait pas si près de notre influence.

-Et si cet assassin était protégé par plus puissant que lui ? Un sorcier par exemple, les telvannis ont toujours apprécié avoir des assasins compétents pour accomplir leurs machinations odieuses !

Le seul nom des Telvannis suffisait a emplir de dégoût le coeur de n'importe quel membre de la guilde, nos deux compères réfléchirent longuement sur le sujet et arrivèrent a une macabre conclusion...Faled s'excalama :

-Un leure ! Ils l'envoient a la mort !

-Pourquoi diable feraient ils cela ?

-N'es tu donc pas au courant ? Ne sais tu donc pas qur Kortélos, d'après la loi hlaalu, a eu droit de posséssion sur tout les biens de Rolvélèth ?

-Je l'ignorais, tu penses donc que le temple va l'envoyer a la mort pour le seul besoin de récupérer touts les biens de Rolvélèth ?

-Rolvélèth cachait une véritable fortune dans son coffre privé.

-C'est donc ça ! Je savais bien que le temple était pourri jusqu'a la moelle !

Bientôt, l'incandescence du soir enveloppa nos deux compères qui s'en retournèrent a la guilde. Etais ce vrai ? . Le temple envoyait il volontairement Kortélos vers une mort certaine ? Et si le temple lui même avait acheté un assassin ? Plusieurs peut être ! Tant de questions qui trouvernot réponse, lorsque une âme assez habile saurra reconnaitre la vérité, dans l'océan tumultueux du mensonge...
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#4 Artémus

Artémus

    Les mystères de l'Ouest


Posté 28 février 2004 - 19:46

CHAPITRE 2

Kortélos poursuivait son enquète, il était fréquent de le voir arpenter sans bruit les ruelles de Balmora dès la tombée de la nuit, ce soir là, il s'assit quelques instants entre deux caisses éclairées par la frêle lueur d'une lanterne ébréchée. Alors qu'il sortait une gourde afin de se désaltérer, il surprit une conversation et y prêta oreille avec attention. Les voix de deux elfes nois s'élevaient dans le calme de la nuit. Kortélos se redréssa plus avant afin de saisir chaque mot, les deux compères faisaient allusion aux meurtres, ce qui n'étonna point kortélos, qui continua néanmoins son espionnage involontaire. Les voix s'élevèrent, alors que le sujet du temple fut évoqué.Kortélos entedit au même instant quelqu'un arriver derrière lui. Pris d'une soudaine sueur froide, il se retourna violemment et fit face a une silhouette voutée, calfeutrée dans un manteau de soie noire. L'être a la carrure proche d'un vieillard se rapprocha encore de Kortélos, et lui demanda de la suivre. Kortélos eut un instant de réflection, après tout, avait il vraiment le temps de tenir compagnie a un vieillard. Il s'y résolut, la conversation qu'il écoutait avec autant d'intérêt s'était terminée. Il demanda premièrement a la personne son identité, celle ci répondit sur un ton amical qu'elle était venue pour aider Kortélos, avant de commencer son chemin vers une ruelle mal éclairée. Après tout, que pouvait il craindre d'un vieillard ? Kortélos lui emboita le pas, en gardant tout de même sa main serrée sur le pommeau de sa vieille épée dont il n'avait jamais eu le courage de se servir. Qu'allait bien pouvoir lui dire l'étrange individu ? Il ne le savait point, il marchait, toujours plus avant dans la pénombre. Plusieurs minutes de marche s'écoulèrent, et ils arrivèrent enfin devant une modeste maison des alentours de Balmora, c'était une pauvre chaumière de briques brunes, dont la cheminée crachait des volutes de fumée verdâtre. La silhouette encapuchonnée sembalit chercher quelque chose, il extirpa une clé rouillée de sa sombre tunique et l'enfonça dans la serrure branalante de son logis, il entrouvrit la porte dans un grincement, et déja, des odeurs étranges et des vapeurs enivrantes s'extirpèrent de l'embrasure. Le vieillard invita Kortélos a entrer le premier, celui ci s'exécuta non sans une certaine méfiance. Alors qu'ils furent tout deux entrés, la porte se claqua brusquement, sans qu'aucun des deux hommes n'eut fait le moindre geste. Ils se trouvaient a présent dans une petite pièce sombre, une cheminée de pierre grise trônait au bout de la salle. Au millieu, une table, sur laquelle était disposés divers ingrédients et breuvages. Dans l'angle, près de l'unique lucarne qui faisait office de fenêtre, se trouvait un chaudron bouillonnant et vomissant d'étranges arômes, semblabes a la chaude fragrance du sel de feu. Et enfin, une très modeste paillasse près de la cheminée faisait office de lit a son mystérieux hôte, qui déja s'était installé sur un tabouret de bois, et lui faisait signe de faire de même, ils commencèrent alors une longue discussion...
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#5 Artémus

Artémus

    Les mystères de l'Ouest


Posté 04 mars 2004 - 15:56

Au même moment, dans les casernes du fort phalène, une tension inhabituelle se fit sentir. Les gardes qui y étaient postés s'efforçaient de garder leur calme, mes les tremblements qui faisaient plier leurs jambes trahissaient leur terreur. Certains préféraient captiver leur attention sur un jeu de cartes au coin du feu, d'autres se tenaient dos au mur, de peur d'être frappé par une des dagues noires, tristement célèbres. Tous s'étaient trouvés un moyen d'attendre que le nuit passe, et il faisaient ainsi chaque soir depuis les terribles évènnements. Seul un garde avait pris le risque de glisser sa tête a la lucarne qui donnait sur la cour paisible du fort, il attendait lui aussi, mais ne sembalit pas avoir cette anxiété incontrôlable fréquente chez ses compagnons, il restait là, a contempler les étoiles et a soupirer, qu'il soit dit en passant que notre homme était loin d'être le meilleur des soldats, et que pour lui, la notion de mort etait inconnue, il attendait, insouciant, je dirais même, un peu trop... Il sursauta quand un porte s'ouvrit violemment dans la cour, c'était la porte du quartier des officiers, le soldat rêveur fut surpris de ne pas entendre les rires rauques des centurions, enivrés de flin et de cognac. Au contraire, dans un silence de mort, il vit sortir des quartiers une silhouette vêtue de noir de la tête aux pieds et tenant dans sa main droite ce qui lui sembla être un casque. Un voleur de casque ? Comment les officiers avaient ils fait pour ne point le remarquer ? Il étaient certainement tous en train de cuver, laissant au filou tout son loisir pour dérober leurs bien, mais pourquoi un casque ? Le soldat se pencha plus avant sur le rebord de pierre afin de mieux discerner l'étrange voleur, dans sun mouvement, il entraîna la chite de quelques cailloux, ce qu'il regretta amèrement, car déja, la sombre silhouette s'était retournée vers lui. Il fut saisi d'effoi, le larron, tel un spectre, le fixait derrière l'opaque pénombre de sa capuche, il tendit alors le casque vers la fenêtre, ce casque qui se révéla rapidement être la tête mutilée d'un des officiers. Le soldat eut un recul brusque, ce qui laissa a l'obscur assassin le temps de s'enfuir dans le froides brumes de la nuit, accompagné par les lunes, témoins silencieux de son crime sanglant. Dans la chambre des gardes, c'était l'agitation totale, le soldat raconta tout alors que les uns se précipitaient dans la cour l'arme a la main et les autres récitaient des prières aux neuf. Leur recherches durèrent toute la nuit, des recherches inutiles, lors desquelles ils ne découvrirent que les corps écorchés des centurions, et un message laissant présager de prochaines retrouvailles :

Citation

Je suis la mort, je suis la peur, je suis le père de la terreur, et vous mortels, soyez certains, que je viendrais pour votre fin...

-Partisan de L'Immuabilité Avatarienne à temps partiel-
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