Aller au contenu


[h] Le Cavalier


  • Veuillez vous connecter pour répondre
3 réponses à ce sujet

#1 Arébas

Arébas

Posté 23 décembre 2004 - 13:40

Nous voici dans une plaine désertique en Morrowind. La brume se dissipe peu à peu laissant apparaître un homme à cheval sortant de nulle part. il porte un casque blanc d’origine osseuse. La légère brise soufflant dans ces lieux soulève lentement sa cape laissant apparaître le pommeau de son épée luisant sous les rayons du soleil matinal. Le manche, se terminant d’un crâne ornée de rubis est très travaillé et trahit le lieu de sa fabrication, dans une forge de la capitale en Cirodil. Le cavalier s’étant arrêté scrute l’horizon tel une statue. Seul la vapeur sortant de son casque lui donne un aspect plus humain. Après quelques instants, il se décide enfin à reprendre sa route. Son cheval avance prudemment, donnant l’impression d’avoir sentit quelque chose.

Après avoir fait quelques mètres un cri strident vient percer le silence de la nature. Le cheval s’arrête brusquement et son cavalier, dans un geste bref, dégaine son épée montrant une lame magnifiquement décorée d’or. Trois elfes noirs sortant d’on ne sait où, foncent sur lui en hurlant, tandis que deux autres restent en retrait. Le cavalier lance son cheval au galop sur les pillards, tranchant l’air de son épée. Le premier tombe dans une gerbe de sang, laissant entrevoir une large plaie sur sa poitrine. L’homme au casque blanc fait demi-tour, s’arrête et descend de sa monture faisant face à ses assaillants. Il affronte la charge des deux premiers, évitant leurs coups avec une incroyable habileté. Le plus vieux des deux tente de le mettre en mauvaise posture mais sa hache est déviée par son épée. L’elfe croyant descellé une faille dans la défense de son adversaire, s’emballe et donne un coup d’estoc à notre homme qui, d’un revers de bouclier, chasse l’attaque et envoi son adversaire retrouver ces ancêtres. Le sang jaillit, tachant la lame dorée d’un rouge profond et noir, avant que le corps ne retombe sur le sol.
La tête de la victime roule dans les pieds du troisième attaquant qui, déstabilisé par la scène, entre dans une rage folle et tape violemment sur le bouclier de son ennemi. Le bandit, plus jeune et plus vif que les autres semble prendre le dessus mais montre rapidement des signes de fatigue et s’épuise à force d’abattre sa lame en vain. Ses deux compagnons décident de rejoindre le combat, ce qui lui permet de s’écarter afin de récupérer. Trop enthousiaste et mal préparé, l’un d’eux reçoit un coup sur la cuisse et s’effondre lamentablement dans l’herbe encore humide de la plaine, tandis que l’autre s’enfuit. Alors, le voyageur appelle son cheval d’un geste de la main, sort un arc dépassant du barda que porte sa monture, bande la corde, vise et décoche une flèche en pleine tête du fuyard. Les deux survivants se regardent hébétés, ne sachant que faire. Le blessé tente de se relever en prenant appui sur son arme, mais l’étranger la lui balai d’un coup de pied et lui plante son épée entre les deux omoplates. Tout en extirpant sa lame du corps de sa victime, il se retourne vers le dernier pillard et s’apprête à le tuer. Celui-ci effrayé, tremble à la vue de ce casque qui ne laisse transparaître aucune émotion et regrette amèrement de s’être attaqué à ce voyageur qui s’avance désormais vers lui brandissant son arme vers les cieux. Le jeune combattant, croyant son heure arrivée, ferme les yeux et rentre les épaules comme pour se protéger. D’un coup, le métal souillé par le sang des précédentes victimes, s’abat sur le sol projetant des morceaux de terre sur le visage de l’elfe étonné d’être toujours en vie. Il lève les yeux sur celui qu’il croyait être son bourreau et s’aperçoit qu’il rengaine son arme.

L’étranger lui dit alors :

-« J’admire ton courage, mais je crois que tu es trop jeune pour mourir. »

L’elfe ne peut s’empêcher de demander :

-« Mais quel est ton nom, cavalier ? Je t’ai combattu, tu as tué tous mes compagnons et je ne sais même pas qui tu es ! »

L’homme répond :

-« Arébas. »

Sur ceux, il monte sur son cheval, jette un dernier coup d’œil à son adversaire et lance sa monture au galop, laissant le jeune combattant au milieu des corps sans vie de ses camarades. Un vent souffle à nouveau faisant vibrer la lame d’une épée restée plantée dans le sol. Le jeune roublard regarde le cavalier disparaître dans l’horizon tout en remerciant le ciel de l’avoir épargné. Il se lève péniblement, regarde encore une fois les corps éparpillés sur le sol et se décide à partir vers le village le plus proche.

#2 Angel Eyes Sentenza

Angel Eyes Sentenza

    Cave Canem


Posté 23 décembre 2004 - 14:30

Teleportation dans la rubrique RP  ;)
Burro català : "Le caractère catalan semble comporter les vertus de l'âne : ténacité, détermination, ardeur à la tâche et fidélité. "

"J'aime à voir les choses tomber en place."

Kerro Panille

Bloc-notes


#3 Arébas

Arébas

Posté 24 décembre 2004 - 09:07

Est-il possible d'avoir une opinion sur les quelques lignes écritent sur le cavalier ? Je voudrais savoir s'il faut que je corrige des passages ou des fautes grammaticales.

#4 Tim

Tim

    Timinus


Posté 25 décembre 2004 - 18:52

j'ai bien aimé ce passage, quand au faute grammaticales, tout est relatif.
je ne pense pas en avoir vu

*Sa seigneurie le prince du clan des bouffeurs de Yabon !
*Détenteur de la baffe d'or administrée par Gamall le 19/11/07

Epilost Graphisme et délires
PixelNoob Une Web-émission, sur les jeux video





0 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 membre(s), 0 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)