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Probleme Skyrimien A Base De Genoux, De Fléches Et De Carreaux

absurde talc

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1 réponse à ce sujet

#1 Poirot

Poirot

    Apprenti Hercule


Posté 09 août 2012 - 19:41

Bonjour,

Déjà sachez que ce topic est ouvertement inutile a part pour essayer de vous tirer les zygomatiques vers l’arrière et vous faire un peu chauffer le cerveau.

Sachant que depuis Dawnguard, il existe des arbalètes. Sachant que des arbalètes tirent des carreaux et non des flèches. On sait avec certitude grâce a une multitude de témoignages qu'une flèche précisément tirée dans le genou d'un aventurier le transforme en garde de ville (qui n'en sont pas, des flèches..haha.)

Ainsi l'énoncé exposé voici le problème: Que se passerait-il si un carreau été précisément tiré dans le genou d'un aventurier? La même chose mais avec un garde de ville?

Question alternativement subsidiaire bonus: Si jamais un arc et une arbalète tiraient simultanément dans les genoux d'un aventurier a partir d'un cheval, quelle conclusion en tirez vous?

Vous avez le temps qu'il faut, après je ramasse et je vous mets tous zéros.
Un FPS avec une manette c'est comme manger une pizza avec des baguettes ça à l'air classe mais ça sert à rien.

Infos Sportive Tamrielienne.
En championnat de découpage d'empereur, la Confrérie Noire mène 3 à 2 face à sa rival, la Morag Tong.

#2 Not Quite Dead

Not Quite Dead

    Rincevent


Posté 10 août 2012 - 09:03

  • Avant propos :

La question des arbalètes en Skyrim est délicate, et il me semble que l'histoire est mieux placée pour résoudre ce problème que l'arithmétique.

  • Préambule :

Durant les dernières années du règne d'Uriel Septim, les principales institutions impériales s'étaient efforcées, dans un bel ensemble, de redresser la barre, afin d'éviter la chute démographique observée en Morrowind dès 3E427.

A titre d'exemple, la Guilde des Mages proscrivit toute une série de sorts (comme ceux de Saut et de Lévitations qui avait déjà entraîné de nombreux accidents et posaient de nombreux problèmes stratégiques) et durcit sa position par rapport à la nécromancie au terme du fameux procès des arts noirs.

Sommée de ne pas être en reste, la Confrérie des Forgerons se résolut à bannir un certain nombre d'armes jugées trop dangereuses (notamment les armes d'hast). L'objectif était double : d'une part satisfaire aux exigences du Conseil des Anciens en terme de sécurité, d'autre part démocratiser l'usage des armes, afin d'augmenter sa clientèle. Une des mesures les plus ingénieuses, de leur point de vue, consista à forger les dagues et les épées à deux mains de manière à ce qu'elles s'utilisent exactement comme des épées longues et des glaives, alors que les haches étaient elles équilibrées de manière à s'utiliser comme des masses.

L'arbalète fit partie de ces armes qui disparurent complètement à la fin de la 3ème ère. Afin de s'assurer pleinement de sa disparition, on envoya des apprentis forgerons dans toutes les ruines et les tombeaux de Tamriel. On éviterait ainsi que quelque aventurier exhumât de vieux modèles ayléides ou dwemeri. Les pertes furent énormes, mais jugées acceptables par les maîtres-forgerons, en regard des projections économiques.

La Confrérie des Forgerons eut dû s'arrêter là, mais l'appât du gain et la fainéantise les poussèrent, durant la quatrième ère, à en faire encore moins pour gagner plus.

La simplification des armures, amorcée avec l'agglutination des épaulières et des grèves se poursuivit avec la mise au rebut des genouillères. Même si cette mesure s'avéra dramatique sur les champs de bataille de la Grande Guerre, lorsque revint la paix, elle fit plus pour assurer la sécurité des villes et bourgades impériales que toutes les manœuvres de la Légion.

En effet, le facteur de désordre le plus grand en Tamriel avait toujours été les aventuriers. Prompts à tirer l'épée, à mettre à feu et à sang la campagne et à se mêler de tout, il suffisait désormais d'un bon archer pour les sédentariser et utiliser leurs compétences (réelles ou imaginaires) pour intimider les tire-laines et rassurer les vieilles dames.

Il y eut durant quelque temps des tractations secrètes entre la Guilde des Mages et la Confrérie des Forgerons pour supprimer les gantelets, afin d'augmenter le nombre de chercheurs et de regarnir les tables des bibliothèques, mais elles n'aboutirent pas, au grand soulagement des mages de bataille qui n'osaient déjà plus mettre le nez dehors.

Mais lorsque, pour contrer la menace vampirique, la Garde de l'Aube remit à l'ordre du jour l'utilisation des arbalètes, ce bel équilibre fut menacé et l'on s'efforça de faire quelques projections pour anticiper les profonds changements sociaux qui s'annonçaient.

  • Réponse aux questions :

La première question qui posée était : Que se passerait-il si un carreau été précisément tiré dans le genou d'un aventurier ?

La force de pénétration d'un carreau étant considérablement plus grande que celle d'un flèche, il y a fort à parier que cela avancerait l'aventurier d'un pas supplémentaire sur le chemin de la déchéance. Il faut donc établir quel est le degré inférieur dans la carrière des armes. Manifestement, c'est d'être soit un garde à deux doigts de la retraite, soit un détective privé, ceux-ci étant tous d'anciens flics.

La seconde question, corrélat de la première, était : Que se passerait-il si un carreau été précisément tiré dans le genou d'un garde de ville ?

Il nous faudrait désormais descendre de deux échelons à partir du garde de ville, lequel conduisait, à l'échelon inférieur, à un embranchement entre le garde à deux doigts de la retraite et le détective privé. Dans le premier cas de figure, l'échelon suivant est probablement le petit vieux grincheux ou le cadavre ; alors que le second cas conduit à l'alcoolique aigri ou au cadavre.

A la lumière de ces conclusions, penchons-nous sur la question alternativement subsidiaire bonus : Si jamais un arc et une arbalète tiraient simultanément dans les genoux d'un aventurier a partir d'un cheval, quelle conclusion en tirez vous ?

Rappelons que le combat monté avait disparu dans la confusion du Voile de l'Ouest, en 3E417. Depuis cet étrange événement, il n'était plus venu à l'idée de quiconque de se servir d'un cheval pour autre chose que comme moyen de transport monoplace. L'usage des charrettes, pourtant avéré par de nombreuses sources, en tout cas dans la Baie d'Illiac, avait été abandonné jusqu'au premier siècle de la quatrième ère. C'est en s'inspirant de l'exemple du Dovakhin que les gens réalisèrent, tout récemment, qu'il était possible de sortir une arme d'un fourreau depuis un canasson, même si l'apparente nouveauté de l'idée n'a généré que peu d'émules pour l'heure.

Les chances pour qu'un archer suffisamment expérimenté abandonne l'assise de ses deux jambes pour se risquer à un tir depuis une montures sont donc assez restreintes. En supposant toutefois, par amour de la discussion, qu'un archer et un arbalétrier fassent chacun mouche simultanément, il semble que le fait d'être perché sur une monture n'apporte pas de changement significatif au niveau des dégâts. Il suffirait donc d'additionner les dégâts causés par une arbalète à ceux d'un arc, ce qui nous ferait descendre notre aventurier de trois degrés, ce qui nous ramène aux trois possibilités suivantes : un cadavre (50% de chances), un petit vieux grincheux (25% de chances), un alcoolique aigri (25% de chances).

  • Postface :

Voilà donc les faits. Il reste à présent à envisager les conséquences socioculturelles de cette réintroduction de l'arbalète. Bien que celle-ci soit pour l'heure réservée à la Garde de l'Aube, il y a fort à parier qu'elle ne restera pas longtemps son privilège et que bientôt, de nombreux aventuriers y recourront quotidiennement, à la place d'un arc.

Les blessures au genou par arbalète devraient donc se multiplier, tant chez les aventuriers que chez les gardes, entraînant ainsi :
  • Une diminution conséquente des effectifs des milices locales et de la Légion.
  • Une nette augmentation de la mortalité et de l'alcoolisme dans le métier des armes.
  • Une valorisation des autres secteurs notamment ceux liés à la criminalité.
  • Des frais faramineux pour les Jarls pour assurer la retraite de ses gardes.

Il paraît dès lors primordial de redonner aux grèves et aux genouillères leurs lettres de noblesse, car ce qui a longtemps été considéré comme des pièces d'armures superfétatoires pourraient bien être tout ce qui nous sépare du chaos et de la banqueroute.
« I was a soldier! I killed people!
- You were a doctor!
- I had bad days! »
John Watson, en train d'étrangler Sherlock Holmes, Sherlock - A Scandal in Belgravia (2012)
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VGM impénitent (était-il besoin de le préciser?)
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Paterfamilias niv.IV





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