Sifrael

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Voici donc Sifrael, un Dunmer vivant à Wayrest (Refuge).

Après son arrivée catastrophique par bateau et sa discussion avec dame Brisienna, Sifrael a décidé de se diriger vers Wayrest, où, charmé (entre autres) par l’atmosphère de la région, il s'est installé. Il travaille dans la capitale même, faisant des petits boulots pour la guilde des Guerriers, et étant parfois appelé par la guilde des Mages lorsque quelques flammèches pour la forme et un Dai-katana bien aiguisé peuvent suffire.
Non pas qu'il ne possède pas de talents magiques - bien au contraire, sa capacité à ouvrir une porte fermée ou à se téléporter l'a plus d'une fois aidé -  mais c'est plutôt qu'il n'a pas la volonté suffisante pour passer des heures à compulser de vieux grimoires et à écouter des vieux fous délirants ; sa maîtrise de l'art de la Destruction, elle, lui vient d'expériences... sur le terrain.

Malgré son air aigri et sa rudesse très prononcés, il a réussi à s'attirer les faveurs de la cour de Wayrest et, suite au transport d'une lettre de la princesse Morgiah, celles de la Reine Barenziah, qui lui confie de temps à autre le soin de chercher et transporter des pierres précieuses à travers la région (pour sa couronne à ce qu'elle dit, mais nul n'est dupe !)

Il espère un jour pouvoir s'acheter sa propre maison, car bien que les locaux de la guilde soient chaleureux, ils possèdent des désagréments indiscutables comme la clôture des portes qui se fait bien trop tôt, l'impossibilité de ranger toutes ses affaires, ou la vie en communauté qui ne convient pas du tout à son caractère taciturne.
Mais vu sa difficulté à gagner de l'argent (et surtout à ne pas le dépenser pour s'acheter toujours une meilleure arme), il est de plus en plus enclin à seulement devenir propriétaire d'un petit bateau où il pourrait vivre tranquille. Ce n'est pas aussi prestigieux que de devenir réellement habitant de Wayrest, mais ses économies devraient suffire à l'acquérir, et il pourrait même le rentabiliser par la possibilité d'aller voir plus fréquemment son ami Vergte, à Bubyryd, qui achète les objets que Sifrael trouve dans ses péripéties aux meilleur prix de la Baie d'Illiaque.

Comme vous pouvez vous en apercevoir, il a de très grands talents acrobatiques et lorsqu'il est en mission pour la guilde, il reste caché le plus longtemps possible, avant de frapper aussi fort qu'il le peut au bon endroit  au bon moment (c'est à dire dans le dos et sur un point vital si possible) plutôt que de charger en criant. Cette discrétion est d'autant plus nécessaire du fait de sa frêle constitution. Une fois en combat il a plutôt tendance à esquiver les coups, voire à fuir si le besoin d'en fait sentir, plutôt qu"à encaisser, c'est pourquoi il se contente d'une légère cotte de maille.
Son respect des lois Impériales a crée une tension entre lui et les deux groupuscules tapis dans l'ombre que sont la guilde des Voleurs et la Confrérie Noire. De plus son manque évident de ferveur envers les Huit lui a attiré les foudres de l’ecclésiastique et de la chevalerie de la Baie... surtout depuis qu'on raconte qu'il s'intéresse de plus en plus aux secrets des daedra....