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LE CLAN MONAHVEN
Une histoire possible de la Lignée du dernier Enfant de Dragon
LIVRE I : Les écaulteries du Sorcier-Fou
Je me suis levé,
Et j’ai contemplé les forces de la Ruine
Et j’ai regretté les temps où Rien n’existait.
Je me suis incliné,
Et j’ai passé à mon cou encore glabre
Les Entraves du souvenir.
J’ai porté sur mon torse le Bouclier étoilé du roi.
J’ai écouté la lecture du livre des Splendeurs,
Le souvenir suranné du sens Caché des choses.
Et des spectres malingres s’écartaient sous mes pas,
Et j’ai subi des maux, quand j’ai montré mon sang.
Le Sang-même de l’Aïeux, dernier Roi-Dragon,
Voix du Nord, portant jusqu’aux astres.
Il fut le Père de la Mère du Sorcier-Fou,
Le Dévoreur du Premier Né,
Le Dernier Né des dévoreurs,
Le bouclier de Stase face au Mangemonde.
Le père boisé du Dévoreur, sorti du Septentrion,
Un Mer tué par les Men, et l’épouse abrita
Le Dévoreur dans le cimetière du Rampant.
Fort il devint, furieux devinrent les suivants d’Istlod,
Chiens des blasphémateurs devant l’un des Uniques.
Vengeur, assassin dans le Cimetière du Rampant,
Le Dévoreur rentra au Septentrion,
L’Envol du Mangemonde commençait,
Faisant vaciller la Roue des Vides scintillants,
Un jeu de mots, Un mauvais frère,
Et le Mangemonde fut renvoyé au Sommeil.
Le Père de la Mère du Sorcier-Fou,
Ruvaak de la Gorge du Monde,
Trouva la Sorcière grise du Havre,
Il fut tout de gris et de Feu,
Mais Ruvaak Semi-Mer, Seigneur de Fort-Ivar,
Su maintenir de ses ailes le trou du Grand astre.
Plein de rage fut le Violeur,
Mais l’œil du Gardien luisait.
Ruvaak Semi-Mer et Chasseur-Ailé,
La Sorcière blanche et Malédiction-Immortelle,
Grandes armes du Nord.
Retirés dans le Val Oublié,
Où naîtra la Mère,
Puis le Sorcier-Fou, frère du Fils des Démons-Jumeaux,
Et de l’Abomination-non-Née.
Je, Sorcier-Fou, Aerius Monahven, Féal du Dieu mortel,
J’ai pu oindre mon corps sous les affres de la tempête.
J’ai abrité ma Gloire entre cinq grands piliers.
Modifié par Wolpertinger, 19 mai 2014 - 09:02.
