172 réponses à ce sujet

[Sifraël]

$$$ Vous pouvez changer le monde avec votre Amour. $$$

[Wulkos]

*Début d’après midi, dans la région de la crevasse, cinq cavaliers chevauchent vers Markarth, ou plus précisément vers le camp impérial situé prés de la ville. Cela fait déjà 3 semaines qu'ils voyagent, trois semaines et deux jours, depuis Solitude. Pour sur sont ils fatigués d'avoir ainsi prit le grand chemin, biens qu’habitués aux longues routes, parfois de vraies marches forcés avec leurs seuls pieds pour les porter, eux et leur important paquetage. Aussi être monté sur de robustes chevaux est il déjà un confort de luxe. Ce sont des légionnaires de la grande armée impériale, mais cela ne se voit pas du premier coup d’œil du paysan qui les croise car ils sont en civil. Le chef de ce groupe, les quatre autres n'étant qu'une escorte l'accompagnant dans cette traversée du pays est un homme bien battit de trente et six années, poil brun, œil vert, portant une courte barbe. Né d'une riche et noble famille, d'origine coloviene et typé impérial il se trouve chez lui un quelque chose d'exotique, son teint mat et son nez un peu courbés sans doute hérités d'une branche particulière de sa famille, clan rougegarde vivant en Elsweyr. Lui même est a cette heure vêtus d'effets rouges et brun-noir coupés a la alik'ir, costume civil qu'il affectionne pour voyager, laissant toute leur souplesse a ses mouvements, a la fois pratique tant pour monter a cheval que pour se battre au fer, un magnifique sabre de cavalerie étant a son coté, cimeterre damasquiné ramené comme son habillement de la région de Sentinelle ou il a jusques a 10 mois plus tot, soit 8 ans durant servit la légion.*

*Alors que l'officier chante un air joyeux d'une belle voix grave pour s'occuper l'esprit durant sa route, un de ses compagnons fait monter l'allure de son animal pour rejoindre son chef. Ce soldat, jeune bréton ayant rejoins la légion depuis moins d'un an était originaire de la ville de Markarth qui l'avais vus grandir et naitre, aussi fus t'il envoyé rejoindre l'escorte en temps que guide*

-Un coeurrr dans l'amou-ourrreux empi-ire/ De mille soins est toujou-ourrr agité!/ On dit qu'avez plaisirrre/On languit,-on soupi-i-rrre/Mais qoué qu'on puisse dirrre/ Il n'est rrriene de si doux/ Que notrrre liberté-ééééé!/ Mais qoué qu'on puisse dirrre/ Il n'est riene de si dooooux/ Que notrrre li-berrr-t....
-Capitaine! Capitaine! Mon capitaine!
-Heu... Plait il, légionnaire Jeannot Cuchquegnac?
-Nous seront en vue de la ville des que nous aurons finis de gravir cette colline, nous devrions être au fort d'ici un quart d'une heure...
-Ha! Bren... Vous autre, tous en uniforme pour entrer au camp! Vous êtes soldat de rang, pas mercenaires... Jeannot, mon armure de parade! Ma cape de soie rouge! Mon glaive! Aide moi a remonter sur cette carnasse... Désolé Egistamyas, tu est le plus pur et noble des alezans de Tamriel, hardi animal... Jeannot, mon casque, que je puisse l'avoir au bras! Jeannot, tu n'est toujours pas en uniforme?!?

*Ainsi passa alors le dernier quart d'heure de chevauchée, les voyageurs se sentant déjà au bout de leur route*

-Eh bien, Jeannot! Tu nous avais prévenus contre les attaques de parjures, mais nous n'avons pas rencontré un seul de tes parents, par le sablier d'Akatosh!
-Nous avons eus de la chance mon Sieur, et les chemins que je nous ai fait prendrez était de toute façon moins risqués...
-Tu as bien choisis, oui... Hola, piquier! *lance alors le colovien a un des deux garde en faction devant cette porte du camp*
-Qui vas la? Nom, grade, instructions.
-Lucain Assuryus, capitaine de la légion, envoyé de Mornefort prendre mes instructions du légat Tricérabith!
-Ouais, vous étiez attendus. Bienvenus, mon Sieur capitaine!

*une fois passé les murs de pierre du camp Lucain et ses hommes descellèrent. L'officier dit alors a son aide de camp par voix basse en s'assurant de ne pas être entendus*

-Tu vas remettre tes vêtements civils et te rendre en ville pour y repérer ou l'on peut... Tu sait, acheter et consommer du skooma ainsi que s'amuser avec des putains brunes... Et pas sur de sordides paillasses, comme a Pondragon! J'ai de la chance de ne pas y avoir attrapé de maladie, par le vit de Sanguine! Je veut des couches de velours et de soie. Je paye pour une prestation complète, et j’estime, par tous les aedras d'aetherius et tous les daedras d'oblivion de mon droit d'en avoir pour mes pourboires! Tu en auras d'ailleurs un a la remise du rapport sous la forme d'un plis discret que tu me remettra au plus tôt. Vas.

*regarde un instant s'en aller son "laquais", car c'est la même fonction qu'occupe pour Lucain un aide de camp, bois une gorgée de la colod'vie contenus dans sa gourde et entre dans la tente que le garde en faction lui as indiqué être celle du légat d'un pas a la fois martial et aristocratique. Fait de prime abord le salut protocolaire*

-Salut, légat Tricérabith, capitaine Lucain Assuryus en attente d'instruction... Si je puis partager avec vous mes pensées, je suis heureux de voir un mien pays dans ces contrés barbares, vous êtes bien Colovien? J'ai passé tout mon voyage avec un puceau de bréton, un rustre de nord et deux foutus nibeniens... J’espère que l'ordre de mission vaut le mois que j'ai passé a parcourir la campagne, car si c'est pour passer deux jours ici et pondre un rapport sans importance, je ne suis pas un faillis fonctionnaire! A Mornefort, ceux qui m'ont envoyés ici ne m'ont presque rien dit!

Modifié par Wulkos, 29 août 2012 - 15:22.

[GhOsTKosTyAn]

*Début d'après midi dans la région de la crevasse, le soleil brillait de milles feux sur la route menant au campement de légionnaires de la ville de Markarth, Carmana chevauchait depuis 5 longues semaines depuis sa ville natale de Blancherive, elle avait pris les grands chemins plutôt que de vagabonder dans des bois et toundras hostiles et dénudés de toute présence humaine.La jeune femme avait l'habitude des grandes marches, mais elle ne supportait plus le soleil qui lui tappait sur la crâne depuis le début de la journée, bien que l'air froid de la crevasse lui frigorifiait les autres parties du corps.Elle ne voyait pas la fin de ce voyage, ni ce qu'elle allait faire à Markarth.Elle obéisait au ordres, bien qu'elle fut en fort désaccord avec l'officier qui lui avait donné l'ordre de se rendre au camp de la crevasse.Elle pensait combattre des parjures, mais n'en avait pas rencontré un seul depuis son entrée dans la région de la crevasse.Elle suivait les instructions de son supérieur, car il avait mentionné "une forte récompense".Elle vit les étendars impériaux du camp un peut plus en hauteur.Elle demande à son étalon de donner un dernier effort pour monter, et lui promit de se reposer.Le cheval arrivait tant bien que mal au camp".

*Un légionnaire en armure de cuir accosta r la jeune femme, il était grand et avait une cicatrise au visage, il portait un glaive impérial et ne bougea pas de son emplacement, à côté de la porte menant au camp*

-Qui êtes vous?Nom, grade, instructions.

-1er lieutenant Carmana Cadiusus, envoyé de blancherive pour aller prendre mes ordres au légat Tricérabith!

-Ah!On vous attendait, vous êtes en retard Mademoiselle.

*Elle fit un léger sourire, avant que le garde ouvre la porte du campement, le camp était fort animé, de nombreux soldats s’entraînait  au tir à l'arc et à la maîtrise de l'épée et de la parade, elle se dirigea vers l'étable pour y laisser son cheval et elle lui fit un baiser sur sa tête et lui promit de revenir très vite, on lui indiqua ou se trouve la tente du légat, un garde se tenait devant la porte*


-Halte là!Le légat est déja occupé!Attendez votre tour!hurla le soldat en direction de la jeune femme.

*La jeune femme resta statique et regarda rapidement dans la tente du légat, mais ne vit pas grand-chose à part la table éclairée par une bougie, et entendit seulement quelques bribes de conversation entre le légat et le soldat, mais ne put voir quelle tête avait le légat et son interlocuteur, elle s'asseya sur une caisse non loin de la tente, en attendant patiemment son tour*.

[Sifraël]

Le Légat Tricerabith regarda le capitaine faire son salut. Il sentait l'alcool à plein nez, mais ses gestes et sa voix n'en étaient nullement modifié. Voir quelqu'un qui tenait l'alcool changeait de l'habitude. Il en serait presque déçu s'il devait... Mais mieux valait ne pas penser à cela. Il ne trouverait personne ayant un profil répondant autant aux critères demandés pour ce rôle.

- Ne vous inquiétez pas, capitaine. Vous avez l'honneur d'être nommé membre de la commission d'enquête qui devra statuer sur le sort du Collège Impérial de la Voix à Markarth. Voilà le mandat qui devrait vous permettre d'accéder aux moindres recoins et à tous les documents de la Ville de Pierre.
Évidement, je pourrais vous servir le blabla habituel sur l'objectivité, sur votre décision en âme et conscience et tout et tout, mais il s'avère que ce serait faux. Le Collège pourrait-être considéré comme une institution Talossienne (ce que nos "amis" elfiques tolèrent ici), mais ils le considèrent de plus en plus comme une institution militaire Talossienne... Et pourrait constituer un argument pour déclencher une guerre, un argument plus solide qu'un obscure autel situé dans les méandres des rues de Markarth.
Ainsi, la légion, que dis-je la légion, l'Empereur attend de vous que vous trouviez des arguments menant à la dissolution de ce Collège. Mais en aucun cas des arguments qui pourraient sous-entendre une quelconque entorse au Traité de l'Or Blanc. Vice de formes dans les actes de propriété, détournement d'argent, inutilité... cherchez, et vous trouverez.
Ah oui, j'oubliais, inutile de prendre vos armes, elles sont interdites désormais en ville.

Sur ce, Tricérabith le congédia promptement.

Immédiatement, un soldat fit son apparition.

-Un soldat... Euh Légat, un autre soldat dit qu'il doit vous voir. Je le fais entrer ?

-Bien sur ! Et vite. Je n'ai pas jusqu'à la cinquième ère.

[GhOsTKosTyAn]

*Le soldat fit un singe à la jeune femme pour qu'elle entre dans la tente du légat, l'homme était au milieu et fixa Carmana, la jeune femme se tenait droite et commença à parler*


-Légat!*Dit elle en saluant l'officier*Je suis le 1er lieutenant Carmana Caduisus, j'ai reçu votre ordre et je suis venue tout droit de Blancherive.Pourquoi avez vous besoin de moi Monsieur?Vous voulez que je vous aide à soigner vos blessés?

*Carmana essaya de garder un ton de voix éloquent, mais ne pouvait s'empêcher de se sentir nerveuse, elle n'avait jamais eu de conversation avec un homme aussi haut placé dans la légion.*

Modifié par GhOsTKosTyAn, 29 août 2012 - 19:22.

[Wulkos]

-A vos ordres, légat. Je comprends les nécessités politiques et ferrai mon devoir. Pour la gloire de mon empereur et celle de ma patrie!

*sort alors de la tente du légat, le visage neutre, mais un peu mécontent, ruminant intérieurement* Par Shéot! Une simple inspection! cela as beau paraitre important, il aurais pus faire cela lui même plutôt que de me faire traverser ce faillis pays, le faquin! En plus cette mascarade politique pourrait bien si cela tourne mal me couter cher! *aperçoit alors une jeune femme en uniforme d'officier assise sur une caisse et lui fait une brève mais parfaite révérence a la manière de la cour impériale avant que celle si n'entre dans la tente, puis s'en vas retrouver les hommes de son escorte, moins Jeannot partit pour lui en "mission". N'ayant pas encore déjeuné, l’officier entreprends de prendre un repas rapide et frugal et décide ensuite d'aller faire une première inspection de l'endroit qu'il doit contribuer a faire fermer. S'adresse a ses hommes, tout d'abord a un nordique roux a l’embonpoint un peu développé*

-Odalrik! Trouve l'intendant du camp qu'il nous donne une tente et met y nos affaire. *puis aux deux nibéniens* Octaviano, Hadrius, vous m'escortez en ville!

\//-/\--\/-/\-\\/

*Arrivant aux portes de la villes, Lucain et ses deux hommes les trouvent alors fermés et gardés par deux miliciens de la cité postés la pour fouiller les arrivants et vérifier qu'ils ne cachent pas la plus petite dague. Il s'adresse a l'un d'eux*

-Hola, factionnaire, le bon jour. Capitaine Lucain Assuryus, chargé par la légion d'une "petite inspection de routine" d'infrastructures impériales.*tends le mandat confirmant ses dires, mais se demande alors soudain si ce barbare sait lire* Ouvre moi donc ces portes, mon brave, et apprends moi ou je puis trouver le Collège de la voix dans cette ville immense.

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[Sifraël]

Tricerabith regarda le femme en face de lui. Jeune, les cheveux très noirs, son visage reflétait une origine Nibenienne. Pourquoi devait-il envoyer un bon Colovien au Casse-pipe, et assigner une mission sans réel danger mais très gratifiante à une Nibenienne. ce n'était pas... logique.
Mais Tricerabith aimait quand les choses étaient vites faites, et si possible, bien faites.

- 1er lieutenant, vous êtes nommé à la protection du collège de la Voix. Mais, bien entendu, vous n'irez pas, car vous avez été choisi pour quelque chose de potentiellement un peu plus... complexe.
La situation est tendue à Markarth, Le Thalmor s'y intéresse de plus en plus, et la Légion a décidé de nommer une comission afin de fermer le Collège de la Voix. Théoriquement, tout devrait bien se passer.

Vous avez été choisie après mûre réflexion ; jeune 1er lieutenant, qui a ouvertement décidé ne pas pas plus progresser, habile à l'épée, capable de manier la magie de guérison, et d'avoir une certaine initiative en cas de besoin.
Et surtout, vous êtes totalement inconnue de toutes les forces en présence ; c'est ce qui fait votre valeur

Vous avez trois semaines de permission. Cependant, vous devez durant ce temps rester à Markarth, éviter à tout prix qu'on sache que vous êtes de la légion si vous ne voulez pas vous retrouver égorgée dans le caniveau (c'est ce qui est arrivée hier à un agent du Penitus Oculatus), et surtout, garder l’œil ouvert.
S'il s'avère qu'une révolte gronde, que le Collège ne sera pas fermé, que quoi que ce soit met en danger la stabilité de l'Empire, n'hésitez pas ; la Légion peut sans problème prendre le contrôle de la ville si vous lui en donnez les moyens. Vous êtes autorisée à tuer qui que ce soit si vous le jugez nécessaire, et ayez confiance, la légion  s'occupera ensuite de votre sécurité.

Si c'est bon pour l'Empire, c'est bon pour tout le monde

Alors qu'elle sortait, Tricerabith se sentit soulagé ; cette partie là était faite. Maintenant, il n'avait plus qu'à attendre, et espérer.


$$$Celui qui conquiert tout doit siéger seul pour toujours$$$


Dorian, garde de la Ville de Markarth, regarda les hommes qui s'avançaient vers lui. Des légionnaires à n'en pas douter. Leur chef, un Colovien des plus polis, lui tendit un papier à propos d'une "petite inspection de routine". La garde de Markarth était toujours sous-estimée ; quasiment partout dans le reste de l'Empire, les gardes n'étaient au mieux que des brutes épaisses incapables de comprendre les mots de plus de deux syllabes.
Mais ici, dans la Ville de pierre, il en allait différemment. Tous savaient qu'en ouvrant l’œil, en réfléchissant bien, et surtout, en rapportant ce qu'on voyait aux bonnes personnes, on pouvait bien arrondir les fins de mois.
Mais là... espérant sans doute qu'il ne sache pas lire, cet Impérial lui avait tendu son papier... un mandat impériale de la commission statuant sur le Collège de la Voix ! Oh, oui, beaucoup de monde cherchaient à en connaître les membres avant q'ils n'aient pu fouiller partout...

D'après son collègue, aucun d'eux n'était armé, Dorian détailla donc une dernière fois le légionnaire, avant de lui rendre son papier, et de crier

"Ouvrez les portes, c'est bon"

Même si il n'était pas directement concerné, c'était Thonar qui paierait sans doute le mieux. Par chance, son service finissait dans dix minutes. il regarda l'impérial et ses amis passer la porte, se demandant combien ces hommes lui avaient fait gagner.

[GhOsTKosTyAn]

-Bien, Légat, à vos ordres, je ferait mon devoir!Pour la gloire l'empereur!

*La jeune femme sorta de la tente, un peut boulversée suite à l'ordre que le légat lui avait donné, elle n'avait jamais fait de mission aussi importante et de mission demandant d'être sous-couverture, mais cela ne la gênait pas, elle disposait d'une robe d'expert en guérison et d'une paire de bottes et de son sac, qu'elle devrait vider au camp avant de partir pour la ville*

*Elle prit son sac sur son étalon et demanda à un soldat ou se trouvait la tente de l'intendant de la légion local, le soldat lui indiqua une tente non-loin d'une forge, la jeune femme se hâta de rentrer dans la tente de l'intendant.La tente accueillait surtout un ramassis d'armes, de cuirasse et de boucliers en tout genre, un vrai souk, mais il y avait quelques coffres et caisses dans l'arrière de la tente, l'intendant la regarda d'un air froid et commença à lui parler d'un ton agressif*

-Vous voulez quoi?

-1er lieutenant Carmana Caduisus, je suis ici pour déposer mes affaires!

*L'intendant grogna un peut et montra à la jeune femme un coffre et un rideau derrière lequel elle pouvait se changer, elle déposa toute ses pièces d'armure et son arme dans le coffre, elle enfila rapidement sa robe de mage et sa paire de bottes.Elle regarda une dernière fois ses affaires, puis s'en alla de la tente*

*Elle était désormais en civil, pas d'arme, pas de protection, juste ses sorts, elle commença à courir pour rejoindre les portes de la ville, elle pensa à un bon prétexte pour rentrer en ville, sa robe était une robe d'expert en guérison, donc elle allait se faire passer pour un guérisseuse qui doit se charger d'une maladie d'une pauvre homme qui l'a attrapé en affrontant un vasard.Son prétexte était peut être un peut fantaisiste, mais ces hommes sont des miliciens, on peut les berner avec presque n'importe quoi.*

*Elle arrêta de courir quand elle arriva au portes de la ville, elle vit deux miliciens, plutôt mal équipés, mais restant imanquablement à leur poste, bien que en-dessous de leur casque, il était sûr qu'ils s'ennuyaient à mourrir*

-Bonjour garde, je suis guérisseuse, et je doit soigner un citoyen de votre belle cité, pouvez vous me faire rentrer?Dit elle avec un ton de voix doux.

[Sifraël]

Dorian dévisagea la jeune femme qui arrivait. Son tour de garde aurait déjà dû être fini, mais la relève n'était toujours pas là. Mais au fond, vu ce qui arrivait là, ce n'était pas forcément si mal que ça... tant que personne ne le doublait pour informer Thonar.


-Bonjour garde, je suis guérisseuse, et je doit soigner un citoyen de votre belle cité, pouvez vous me faire rentrer?

-Guérisseuse, vraiment. Laisse moi deviner, tu viens guérir le Jarl et ses amis ! Ça ne te dirait pas de passer chez moi avant ?

Puis, s'adressant à son voisin qui avait fait mine de s'avancer :

- C'est toi qui a fouillé les trois hurluberlus d'avant. A mon tour.
Laissez-moi vérifiez que vous ne cachez pas une dague là, ma petite dame. Ensuite, vous pourrez passer la porte.

[GhOsTKosTyAn]

*La jeune femme écarta les bras et les jambes pour se laisser fouiller par le garde, qui tâta toutes ses poches, passant la main sur toutes les parties de son corps, l'expression de visage de Carmana semblait neutre, mais avait une réelle envie de fracasser la tête du garde au sol, mais se laissa faire, après que le garde fini de la fouiller, et fit un pas en direction de la porte*

-Vous avez fini?Vous avez vu, je n'ai pas d'arme!Et pourquoi je passerais chez vous?Vous avez une urgence médicale mon bon monsieur?Ou voulez juste me faire perdre mon temps?Dit elle d'un ton agacé.

[Wulkos]

*Lucain, passant la porte, s’arrête net devant la majesté de cette ville. Assurément les anciens dwemers étaient de grands bâtisseurs et des architectes de génie pour que ces batisses gardent leurs beautés après plusieurs dizaines de siècles. Traversant les rues en chantonnant joyeusement une marche paillarde "Quand j'étais légionnaire" et se disant que le fait d'avoir vus cette cité auras bien valus ce périple et qu'il la visitera mieux plus tard en civil et avec le "rapport" de Jeannot quand aux établissements de plaisir de la ville, le fait de s’être engagé dans la légion fus la meilleur a long terme des décisions fantasques prises après avoir pris du skooma qu'ils eus de sa vie, cela lui auras permis d'effectuer de grands voyages et de voire nombres merveilles exotiques.*

*tout en marchant laisse ses pensées vagabonder*
  Une fois de retours a Solitude, je ferrais une demande de promotion et resterais encore quelque temps dans l'habit martial avant de retourner en cyrodiil fort de ces inspiration prises durant ces années de service pour l'empire...
  Quelles œuvres nouvelles naitrons de mon esprit après cela? Par Shéot, que ne puis'je être déjà en mon jardin paisible, peignant ou sculptant, écrivant prose philosophique sur mes voyages ou composant un air sur lequel danser la folia... Et tout cela bien sur dans la compagnie de charmantes courtisanes de sang noble...
  Ha, Cyrodiil! Patrie des plus belles filles de l'homme! Par Sanguine, si autant ils se trouve parmi les femelles de Lenclume quelques doux visages fort a mon gout, les femmes nordiques sont vraiment des barbares plus vulgaire encor que leurs hommes. Ou sont les aimables ardeurs de la cour en ce pays? Bah, j'ai toujours préféré les brunes, et suis dégoutté des blondes pour avoir suivit l'amoureuse affaire de deux enfants de Bordeciel. Vraiment quel mauvais gout de province arriérée! Cette demande en mariage a laquelle j'ai assistée, deux phrases échangés, comme si deux vagues connaissances se croisaient par hasard, et la cérémonie qui en a suivit, au nom de l'empereur! Je ne puis comparer cela a des us paysanniers car les bergers de ma colovie ont de charmantes et douces tradition, mais la! La! Deux flutiaux, un prêtre de campagne sénile, des ploucs crasseux et et trois guirlandes de fleurs...
  Pays sauvage et aux mentalité bestiales! Au moins, par le saint nom d'Hircine, si cela joues de façon négative quand a la population, la nature est elle riche et ces forets  giboyeuses! Le jour ou je suis partit chasser le mammouth est pour ma mémoire gravé a jamais, et par un fortuit hasard nous tombâmes en lieu et place de pachyderme sur d'auguste félins! Vaincre ainsi un si noble et vertueux prédateur que le smilodon des neiges est pour mes exploit en ce sport le couronnement de ma maitrise en cet art! Il ne me vaudras point omettre d'emporter sa tete en cyrodiil, quel effet grandiose cela ajoutera t-il a mon salon de réception...
   Mais pour l'heure voyons de nos yeux cette citée et observons cette incroyable et si particulière architecture. Par la gélatineuse et flasque masse de l'omniscient Herma Mora! Il me faut en profiter pour en apprendre plus sur les nains. Je sait quelques bases sur leur nation pour avoir fréquenté un érudit altmer par eux passionnées et posséder moi même quelques curieux et plaisants artéfacts de cette facture, mais...

-Capitaine!
-Je... Hein? Qu... Plait il?
-Nous sommes arrivé, voila le collège de la voix.
-Fort bien, Octavianno, fort bien...

*l'aristocrate colovien entreprend donc de frapper a la porte a l'aide d'un heurtoir plusieurs fois jusques a voir quelqu'un se présenter a lui. Dit alors en tendant son mandat*

-Par le pieux nom de l'empereur Titus Mede II et ceux de chacun des huits, je vous souhaite une fort belle journée et d'agréables ardeurs. *effectue une révérence a la maniéré de la cour de l'empereur tout en se présentant* Capitaine de la légion Lucain Assuryus. J'ai l'honneur et le privilège de faire partit de la commission d’enquête officielle devant statuer de l'avenir du collège de la voix.

Modifié par Wulkos, 30 août 2012 - 17:28.

[Sifraël]

Holà ! Ne vous emballez pas ! Je m'excuse si j'ai pu vous choquer, mais il faut dire qu'entre les amies du Jarl et les prêtres de Dibella, je vous ai pris pour ce que vous n'étiez pas.

Et alors que les portes s'ouvraient.

- Bon séjour à Markarth., termina-t-il en contemplant la jeune femme qui s'éloignait.


$$$Si chanceuse fut cette Troisième ère, d'avoir sa fin si proche de son commencement.$$$



Rebec ouvrit difficilement la lourde porte métallique du Collège. Elle était plutôt svelte, pour une Nordique, si bien qu'on la confondait souvent avec une impériale. Mais cela la gênait surtout lorsqu'elle devait ouvrir ou fermer cette maudite porte.
Un colovien se présenta et lui tendit son mandat.

- Vous faites aussi partie de la commission... une de vos collègue est ici et fouille déjà les papiers depuis quelques jours. Je suis Rebec l’Écarlate, et si vous souhaitez parler à Eyding, l'instructeur, veuillez me prévenir. Les elfes lui ont... disons qu'il est muet depuis la grande guerre, et que je suis la seule à comprendre ses gestes.

Elle le fit passer à travers la grande salle, vide pour l'instant, jusqu'à un petit bureau où une Khajiit était plongée dans des vieux papiers.

- Ri'Grasa, laissez un peu respirer nos documents, vous savez bien qu'ils sont en règle. Je vous laisse avec le capitaine Lucain Assuryus, pour que vous puissiez discuter de vos instructions secrètes tranquillement.

Une fois qu'elle fut sure que la Nordique s'était éloignée, la Khajit prit la parole.

- La Nordique dit vrai ; les instructeurs de la Voix avaient une gestion parfaite, et une honnêteté étonnante pour ce qu'ils étaient.  Ri'Grasa crains que même en remontant jusqu'à Tiber Septim, elle ne trouve rien à leur reprocher... mais elle le fera car elle est là pour ça. Et vous, quel aspect allez-vous vérifier pour votre rapport ?

[GhOsTKosTyAn]

​*La jeune femme était impressionée de l’architecture de la ville, elle savait que les dwemers était de très grands contructeurs, mais elle ne s'attendait nullement à ce qu'elle avait sous les yeux, les portes dorées des maisons et différents commerces de la ville se mêlaient tout à fait avec la roche grise, qui était omniprésente dans la ville.Il y avait également un petit court d'eau, sur lequel était bâtis de petit ponts pour passer de rives et rives sans avoir à se mouiller, elle entendait également un bruit de cascade, un peut lointain certes, mais très présent tout de même.*

*Elle ne savait pas par ou commençer, on lui avait dit de protéger le collège de la voix et de surveiller toute activité suspecte, et de prévenir le légat si elle sentait que la révolte était proche, et bien sûr, ne pas que quelqu'un sache qu'elle est de la légion.Une inspection du collège semblait être une bonne idée, histoire de savoir si l'endroit est bien dirigé, et bien entendu, faire son avis personnel sur ce "collège".Elle demanda son chemin à un garde en faction non-loin qui lui indiqua avec présicion l'emplacement du collège.Elle gravit avec plaisir les marches de pierres et autres pentes qui la séparait du collège.Elle arriva devant la grande bâtisse, tappant plusieurs fois à l'aide du heurtoir sur la porte, jusqu'a une personne vienne se présenter à elle*

-Bonjour, je suis intéressée par votre collège, j'en ai entendu parler, et j'aimerais bien me renseigner sur votre établissement, vous pourrez me faire le tour de propriétaire?Dit la jeune femme d'un ton aimable.

[Wulkos]

*Lucain as toujours été très a l'aise avec les Khajiits, a l'origine par le fait qu'une branche de sa famille étant un clan rougegarde d'Elsweyr, après la grande guerre et avant la fermeture quasiment hermétiques des frontières beaucoup de ressortissants furent engagé comme serviteurs, valets, cuisiniers, laquais, scribes ou femme de chambre par les différents foyers cyrodiiliens de la famille. Lui meme as apporté avec lui de sa colovie a Sentinelle et de Sentinelle a Solitude trois membres de cette race qu'il emplois depuis toujours a son service domestique. Il les tiens pour un peuple fier, valeureux et honnête, quoi que aimant un peu trop les choses brillantes, ayant inventés de merveilleux plats a base de fromage, comme la fondue Elsweyrite et surtout, surtout ayant découverts le skooma. Il s’exprime donc avec chaleurs et en souriant a la khajiite  tout en examinant quelques des documents irréprochables. Ses deux hommes quand a eux par réflexe pris par de longs mois cantonnés au poste de garde de Mornefort se placent près de la porte, un de chaque coté,  n'ayant rien a faire pour s'occuper*

-Eh bien, ma chère, par le skoom Shéggorath, comprenez que cela fait trois semaines que je chevauche et suis arrivé au camp il y as moins de trois heures. On m'y a brièvement donné des instruction sommaires, mais avant toute chose autre et en l’instant, si jamais vous me faisiez la charité de m'éclairer sur quelques points je vous offrirais alors pour jamais ma gratitude. En effet, je préfère avoir tout d'abord une vision globale de la situation avant de me pencher sur tel ou tel point. Aussi quelles sont les effectifs actuels des voix enseignantes? Des étudiants? Le nombre total de ceux la ayant rejoint la légion depuis l'armistice? Je m'entretiendrait avec le... Muet...? Pour avoir une idée du type d'enseignements données et de la nature de la voix et ses différence avec la magie classique, ce qui est pour moi d'une obscurité complète et m’empêche d'y entendre a l’entièreté des aspects de la situation...

Modifié par Wulkos, 31 août 2012 - 09:33.

[Sifraël]

A peine Rebec avait-elle quitté les deux membres de la commission que le heurtoir de la grande porte retentissait à nouveau. Mais qu'est-ce qui leur arrivait donc à tous venir en même temps. Elle rouvrit donc pour la deuxième fois l'énorme porte du collège.

-Bonjour, je suis intéressée par votre collège, j'en ai entendu parler, et j'aimerais bien me renseigner sur votre établissement, vous pourrez me faire le tour de propriétaire?

D'accord, le ton était aimable. Mais débarquer, demander un truc comme cela, alors que en ville tous le monde était au courant des problèmes du Collège, c'était soit faire preuve d'une crétinerie incroyable, jouer une mauvaise farce, ou bien vouloir la faire s'exténuer à jouer la portière. Encore heureux,  ça montrait que la jeune femme n'était pas du Thalmor.

Elle commença donc, sur un ton non moins charmant que celui qui lui avait été adressé, mais bien plus caustique :

- Bien sur, vous voulez faire le tour d'un bâtiment militaire dont les activités sont uniques en Tamriel, et ce alors qu'il est en inspection ? Et ensuite vous allez bien entendu visiter le trône de Rubis des Empereurs et vous balader dans les archives secrètes de la Bibliothèque Impériale ?
Vous vous foutez de ma gueule ou quoi ???

Elle n'avait pu s’empêcher de crier sur la fin, tellement elle bouillait de colère.


$$$Le tout dans le trou est le trou dans le tout$$$


- Ri'Grasa craint qu'elle ne puisse dire grand chose sur la Voix. Ri'Grasa est une spécialiste de la fiscalité à travers l'histoire de Tamriel, pas une mage ou une érudite. Cependant, Ri'Grasa sait que l'effectif du Collège, qui s'élevait à cinq professeurs avant la guerre, n'était plus que d'un après ; tous les autres sont morts. Et vu la baisse des moyens accordés, il n'y a actuellement que deux étudiants, plus cette ancienne élève, qui dit se nommer Rebec et s'occupe de tout ce qui doit être fait, et joue un rôle d'assistant à Eyding, l'ancien.

[Wulkos]

*semble illuminé*

Ah ha! *récapitule d'un ton riard* Un unique professeur, une ancienne éleve pour tout personnel et juste deux étudiants! Et l'on veut faire passer cela pour une institution millitaro-scolatique officielle de l'empire? Par ma fois, je ne m'attendais pas a cela et il ne vas pas être par trop compliqué de démontrer l'inutilité de cette "illustre institution"! Ha ha ha!!

*fait joyeusement un baise main a Ri'Grasa puis se tourne vers un de ses deux hommes*

-Hadrius, vas chercher la dame qui nous as introduit, je vais m'entretenir avec le "corps enseignant"! *s’esclaffe*

[GhOsTKosTyAn]

*La jeune femme s'était faite jeter comme un chien galeux, mais elle avait des informations, une certaine inspection impériale, des hommes de la commission devaient être présent dans le bâtiment, mais elle pensa à l'homme qui était dans la tente du Légat, il y avait de fortes chances qu'il en fasse partie également, il l'avait vu, il lui avait même fait un signe!Il pouvait devenir l'un de ses pires ennemi ici, ou son meilleur ami, il constituait une menace, il savait  qu'elle était légionnaire, et en plus, il avait l'air d'être un sacré bavard.Mais, il avait une chance pour qu'il ne la reconnaisse pas.*

*Elle chercha un ban non-loin de l'établissement et commença à réfléchir, était t'il sûr que l'officier qu'elle avait vu était celui qui était à l'intérieur?Elle se sentait très mal à l'aise, mais ne savait pas quoi faire, partir ou attendre la sortie de la commission?Elle décida d'attendre, et de se tenir prête à partir si elle voyait l'officier du camp*

[Sifraël]

Comme le Nibenien lui avait demandé, Rebec réunit tous le monde et entra avec Eyding et les deux étudiants, Talochlet et Ghrojar, dans le bureau.

- Vous nous avez demandé ? Je vous expliquerai ce que Eydng dira. La légion me considère généralement comme aussi digne de confiance que lui, mais si vous voulez converser avec le maître en privé, il faudra vous résoudre à communiquer par écrit.
Cela vaudra mieux, car non seulement il est muet, mais il commence à être dur  d'oreille... Vous savez, tous ces cris, ne n'est pas très bon pour l'ouïe. D'ailleurs, souhaitez-vous une démonstration ?


$$$Promets l'Amour à l'Aurbis$$$


Carmana était assise sur son banc depuis depuis quelques minutes lorsqu'un Argonien ,portant un habit ostentatoirement brodé d'or, vint la rejoindre. Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, il prit la parole.

- Intéressant... Une Guérisseuse qui a une urgence en ville, mais qui se rend directement au Collège de la Voix, d'où elle se fait jeter dehors... Et se poste ensuite en observation de ce même collège; Vous semblez savoir où se situent les choses qui bougent et qui rapportent à ceux qui les saisissent... Ça vous dirait de travailler pour moi ?

[GhOsTKosTyAn]

*Carmana regarda l'argonien qui venait de l’aborder, il avait de très beaux vêtements bordés d'or, tout les signes d'appartenance à la noblesse, elle ne compris pas tout de suite sur que l'argonien venait de dire, elle avait juste compris "travailler pour moi"*

-J'ai utilisé ce prétexte pour rentrer, sinon je crois que j'y serais encore et il m'aurait encore fouillé des dizaines de fois si il l'aurait voulu...Je connais bien les gardes, sont pas honnête pour un sou...Dit elle d'un ton agacé Bref, et c'est quoi votre genre de "travail"?

[Wulkos]

*s'incline respectueusement et avec une élégance tant aristocratique que militaire, note le fait qu'il y as bien deux étudiants pour un total de quatre personnes en tout a part ceux amené a cause de la commission d’enquête. Est amusé par la proposition, l’œil éclairé d'un enthousiasme a satisfaire sa curiosité*

-Cela me siérait et est d'ailleurs une excellente pensée! Je vous avoue n'y entendre goute, quand a la nature de votre art.

*articule et hausse le volume de sa voix, ce qui est inutile car elle est très grave et porte loin, une voix de théâtre*

Mon Sieur, nous nous isolerons ensuite, si vous le voulez bien... Ce ne serra pas long, je ne suis ici que pour me donner une première impression sur la situation que je découvre...

[Sifraël]

L'Argonien fit un grand sourire à Carmana à la mention des gardes.

-Vous n'êtes pas bêtes, vous. Voyez-vous, ma chère, non seulement ces gardes ne sont pas honnêtes, mais en plus, ils sont incapables ; il est de notoriété publique qu'ils vont voir Thonar Sang-d'Argent dès que le moindre crime est commis, et que si les Parjures ont envahi la Crevasse, c'est qu'ils ne savaient pas tenir une épée.

Je fais partie des gens de cette ville qui souhaitent que tout aille pour le mieux, et qui ont assez d'argent pour que leurs souhaits se réalisent. Peu m'importe qui gagnera dans leur manœuvres politiques, je crains que cela ne se dégrade et finisse par nuire à tous.

Dans ce cas, je serais heureux que quelques personnes - préalablement armées - puissent faire en sorte de rendre son calme à cette cité... même si cela passait par la mort de toutes ces langues, ou l'apaisement des prêtres de Dibella par une démonstration de force.

Évidemment, si vous refusiez, nous ne nous sommes jamais vus...


$$$Je ne dis jamais la Vérité, cependant je n'en suis jamais loin$$$



Rebec s'inclina. Les deux élèves sortirent leurs armes, presqu'à contrecœur, et se placèrent à 10 pas. Elle ferma les yeux, puis, après quelques secondes de méditation, cria "Zun". Les armes s'envolèrent (et les deux élèves faillirent faire de même). Pendant qu'ils allaient les ramasser, Rebec s'adressa à Lucain.

- Quoi que puissent dire les Grises-Barbiches du haut de leur perchoir, Le Thu'Um est une manipulation de la magie par la voix et non les mains. Cela demande une grande capacité de méditation, mais une Langue puissante, comme maître Eyding, pouvait détruire les murs des cités d'un cri, en son temps. Et bien que je ne maîtrise qu'un unique mot, je suis à même de désarmer une phalange de guerriers toute seule.
Mais le problème, vous l'avez devant vous ; l'administration ne daigne plus nous envoyer les légionnaires prometteurs, et bien que je sois incapable de maîtriser plus d'un mot - ce qui n'est pas rien - j'ai les connaissances théoriques pour former des jeunes ; cependant, la légion ne veut pas m'accorder plus d'accréditations.

Modifié par Sifraël, 31 août 2012 - 17:27.

[GhOsTKosTyAn]

*La jeune impériale leva un sourcil, la proposition de l'argonien était presque semblable à un ultimatum pour la jeune femme, il était au courant des agissements des gardes et semblait connaître pas mal de choses sur la ville et sur ses habitants, et également de faire passer des objets en douce pour que les gardes n'y voient que du feu.Elle n'avait rien à perdre à écouter sa proposition.*

-Dites-moi quel est le problème dans cette ville?Qui est responsable de l'agitation?Une révolte se prépare?Des armes ont été passés? Interrogea la jeune femme.

[Wulkos]

*regarde la démonstration avec attention, puis déclare*

-Voila qui est impressionnant, je vous remercies d'avoir montré cela a mes yeux car de ma vie jamais je ne vis le langue faisant son art.

*se tourne vers Eyding*

-Vénérable vieillard, a la réflexion nous nous entretiendrons plutôt demain. Je viens d'achever un long voyage et n'ai fait cette première inspection que pour me mettre dans le bain et mieux comprendre la situation, comprenez que je souhaite revenir a tête reposée et avec l'optimalité de mes facultés mentales. A quelle heure préférez vous que je revienne a vous?

*réfléchit un instant*

-Je terminerais avec quelques dernières questions... Combien d’élèves avez vous eus depuis l'armistice soit 30 ans, quelle est leur tôt de réussite moyen et combien rejoignirent les rangs de notre hardie et valeureuse armée?

Modifié par Wulkos, 31 août 2012 - 17:52.

[Sifraël]

L'Argonien fit de nouveau un grand sourire à Carmana, et reprit.

- Il est vrai que je dois vous sembler... étrange. Je vais donc commencer par me présenter : Neros Caligulus, un des notables de Markarth. Je viens de Hauteroche ; j'ai grandis en Dwynnen, à Gothway Garden, et je suis donc plus habitué aux marais de la politique et des intrigues de cour qu'au Marais Noir.

Quelque chose qui pouvait passer pour un sourire amusé éclaira son visage. Il reprit ensuite, plus bas comme s'il lui disait des choses secrètes.

- Si vous ne le saviez pas, la situation est critique. La légion a nommé une commission d'inspection du Collège de la Voix (si ça les amuse) mais les Sangs-d'Argent et Felannus sont sur le point de se déchirer pour l'influencer.

Généralement, les Sangs d'Argent se montrent plutôt modérés, mais vu que tout le monde sait que ce Collège gêne la Légion vis à vis du Thallmor, la commission va tout faire pour qu'il ferme - les premiers rapports au Jarl, bien qu'ils n'aient rien décelé, sont aussi négatifs qu'il est possible de les faire paraître. Et le vieux Thonar sait donc qu'il est presque sur de gagner en soutenant ce parti, alors que Pustula, qui craint que les prêtresses de Dibella ne récupèrent le bâtiment, met tout ce qu'il peut pour le garder ouvert.

Je crains, et il en est de même pour d'autres bons bourgeois de notre ville, que l'un des deux ne tente quelque chose d'irréparable. Dans ce cas, avoir une milice, même réduite, pourrait éviter des morts inutiles, et si besoin est, régler le problème. Définitivement.

Qu'en dites vous, madame ?


$$$Pourquoi vos cuillères sont-elles comme cela ?$$$




Rebec répéta, en criant presque, la question à Eyding, puis commença à parler, en regardant les étranges gestes que faisait le vieux.

- Tous les élèves qui sont envoyés font déjà partie de la légion, et ont fait preuve d'une capacité certaine à invoquer le Thu'Um. Sur les trente dernières années, le maître a formé seul les dix élèves qui restaient encore au collège après la guerre, plus seize, ce qui nous fait vingt-six.

Tous passent alors au poste d'officier, une fois leur éducation finie, et il y a au moins un des très anciens élèves qui fut Général. Eyding est très fière de celui-là, exceptionnellement doué, il n'avait mis que deux ans à avoir un niveau correct dans la Voix, mais est resté plus longtemps, afin de devenir une vraie Langue.

Elle se tourna vers les Enquêteurs.

- Pour ma part, je fait partie des derniers qui ont fini leurs enseignement avant la Guerre, et j'ai servi sous les ordres d'Eyding - qui était Préfet. Une fois revenus, et la Crevasse libérée, j'ai été nommée en tant qu'aide.

Eyding est très strict sur les heures ; les cours commencent au lever du soleil, si bien que vous pouvez venir très tôt, il sera prêt à vous recevoir.

Elle se pencha vers Lucain, et lui dit à l'oreille

-Vous savez, je m'inquiète un peu pour lui : il ne dort que quelques heures. Après, il est sûr qu'il ne sort jamais pendant toute la nuit - contrairement à moi.

[GhOsTKosTyAn]

*Carmana réfléchit de longs instants, avant de se retourner vers l'argonien et le regardant dans les yeux, l'argonien semblait honnête, mais elle avait une couverture à garder, et cet homme semblait le moyen le plus rapide de la perdre.Elle avait aussi un ordre: empêcher la fermeture du collège de la voix.*

-Une milice serait utile certes utile pour la ville, mais avant de faire passer des armes et des armures, vous aurez encore à attendre jusqu'a la 5ème ère je crois.Et concernant le collège, si l'empire le laisse, c'est qu'il y a bien une raison, et cette commission est peut être composé d'officiers blasés corrompus plus qu'autre chose à mon avis...Et tuer tout les bourgeois de la ville n'est pas une bonne idée, on vous ciblerait directement et ça serait la débandade dans toute la ville, réfléchissez.

*Elle écarta une mèche de cheveux, repassa sa robe avec sa main, puit adopta un ton plus grave.*

-Et je ne suis pas une guerrière, je suis une simple guérisseuse, je sais à peine tenir une dague, que voulez faire de moi?