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Nostalgie Morrowindienne


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34 réponses à ce sujet

#26 abg

abg

    L'ABG pour les civilisés


Posté 07 février 2012 - 16:13

 TouChAmO, le 07 février 2012 - 14:59, dit :

Une Découverte surprise également, car à notre époque, il n'est plus possible d'être surpris par un jeu vidéo. On connait déjà le début du scénario, le gameplay grâce à (à cause de ?) l'hyper médiatisation des jeux avant même leur sortie. Le fait d'être nourris par les vidéos, les screenshots d'un jeu avant sa sortie font qu'ils n'ont plus la même saveur lorsque nous y gouttons.

Cette hyper médiatisation nuit fortement. Pas au chiffre de ventes, ça malheureusement c'est évident. Mais à la côte d'amour des "vieux fans"...
Beaucoup se sont lancé dans Morro en ne sachant rien de rien du jeu. Pourtant j'étais passé par la case Daggerfall et j'avais vu quelques screens (le fameux gondolier photoshopé...). C'était bien peu de choses, d'où la surprise énorme... Bien qu'honnêtement les champignons géants ce n'est pas un concept d'une originalité folle. Mais on ne l'attendait pas dans un jeu vidéo en sortant des années 90 ! Tout comme on attendait pas des personnages comme Vivec, après les pathétiques boss de fin de niveau de la génération précédente.

Par ailleurs Morrowind est arrivé à une époque de transition technologique, avec un moteur qui tenait enfin la route : Plus de sprites zoomés moisis, de sons 8bits agressant les oreilles... En fait, quand on regarde les lods bien affreux qui caractérisent des jeux plus récents sous prétexte de maximiser la distance de vue, ou les surbrillances exagérées, il y a plutôt régression et retour d'artefacts technologiques très discutables. L'effet "Demomaker" qui cherche à en mettre plein la vue mais n'utilise que des ingrédients éculés (*)...

Il y a enfin l'image désastreuse de jeux vendus sur des arguments très "cour de récré" : Skyrim sur la "bonne mine" de son gros nordique cornu-casqué à regard bovin, New Vegas avec une campagne de pub à base de grenadages et autres fusils d'assaut... On se retrouve à devoir se forcer pour passer outre.
Parfois ça vaut la peine de se forcer (NV), parfois... bof...


(*) Les plus anciens se souviendront des "démos", ces cinématiques programmées en assembleur sur Amstrad/C64/Amiga/PC MS-DOS...etc. Toutes finissaient par utiliser les mêmes effets parce qu'exploitant les mêmes possibilités (limitées) des machines chauffées à blanc. La première en fichait plein la vue... les suivantes : Où est la sortie ?
Antoninus Bibulus Glaber
Coaching de PNJs chez Morrowind Renaissance

#27 Guidrion

Guidrion

Posté 09 février 2012 - 02:00

Aaaah... La nostalgie de Morro... Comme je vous comprend quand je vous lis et pourtant... Chaque fois que j'y repense, j'ai le sentiment d'être un fraudeur.

Un ami m'avait fait découvrir le jeu à 13 ou 14 ans. je me souviens même de la présentation: Gnisis (j'avais naïvement demandé si c'était la ville orc et le gars m'avait répondu oui), la quête du pantalon (probablement la plus improbable de toutes les quêtes jamais conçues) et le safe vol d'icare (dirigé vers la flotte). Bref, j'étais conquis et je me le suis procuré.
Je m'étais d'abord méchamment vautré avec un premier personnage totalement incapable de soutenir la moindre bêbete. Mon second perso, Alméris, était lui un bon petit paladin ultra-loyaliste. Je m'étais immédiatement fixé comme objectif d'oeuvrer pour l'Empire (autant la Légion que le Culte). La quête principale m'avait ennuyé et je ne m'étais pas plongé dedans (en bonne partie parce que le journal de quête de Morro est une fausse bonne idée qui devient une sombre horreur si on n'y joue pas intensément). En lieu et place, je m'étais fait hérault de l'Empire. J'ai passé des heures à accomplir les quêtes (fedex par excellence) du culte impérial et y avoir trouvé un plaisir, le plaisir de prouver que j'étais digne de devenir primat du culte des Neufs (même si j'étais incapable même de me souvenir des 9 en question...). Par la suite, j'avais décidé de rejoindre les Hlaalus, rien que pour pouvoir em**** les traditionalistes du coin qui osaient faire face à la marche de l'Empire (bizarrement, mon perso de Skyrim est justement un traditionaliste grincheux qui se bat contre les loyalistes impérialistes...).

Je me souviendrai aussi toujours de deux épisodes où je m'étais senti idiot mais que j'avais adoré: j'avais ETUDIE le bouquin de devinette pour le défi entre ordonnateurs et légionnaires et la pièce de Longsanglot. Deux épisodes où cela ne servait à rien parce que le script faisait que les réponses étaient là (en plus dur et vicelard coté quête du théatre) et qui m'avaient profondément em**** sur le coup. Je me souviens avoir tenté par tous les moyens de trouver une faille dans le dialogue du metteur en scène pour pouvoir jouer la pièce complète (tout simplement parce que j'adore le théâtre IRL et que l'idée d'en faire en jeu m'exaltait)!

Et pourtant... Malgré des tentatives de reprise, je n'ai toujours pas fini la quête principale. Alméris restera à jamais ce personnage sauvegardé dans une obscure ruine dwemer (aaaaaaaaah, les dwemers... Que je les aime!). Beaucoup de mods resteront toujours du "à faire" (sauf le mod stargate qui m'avait fait exploser de joie durant ma période stargate et qui me présentait un SGC dwemer... Raaaah... Ce rêve...).

Malgré tout cela (qui montre qu'au final, je suis un gros noob de Morrowind), je continue de révérer ce jeu à l'ambiance si prenante, au style si glorieux (Je VEUX vivre dans une ruine dwemer!) et surtout au background si fouillé. Au final, Morrowind m'aura donné la motivation de vouloir découvrir ce monde et ce background et m'a transformé en un joueur d'encyclopédie. Je ne veux pas tellement démonter du braillard mais plutot découvrir comment la société fonctionne, quels sont les rouages du pouvoir et des institutions en place, quelles idéologies sont à la base des différents groupes et quelle atmosphère on y trouve. Je me retrouve ainsi face à un paradoxe: j'aime être respecté, décider de ce qui se passe au niveau politique du jeu (ne pas pouvoir tenter de convaincre Balgruuf de reconsidérer sa position m'a par exemple grandement frustré) mais aussi, je n'aime pas être grandiloquent, être un héros de légende mais plutot un observateur discret, une éminence grise qui sait comment fonctionne ce monde (cette collection du savoir a ainsi été un trait de caractère sur Morro et Skyrim: je DEVAIS collectionner tous les ouvrages du jeu).

Et je crois que c'est ça, cet effet qu'a eu les elder scroll sur moi, qui fait de moi un nostalgique de Morrowind. Je me suis lancé dans Morrowind avec la volonté d'être un pieux paladin, fidèle d'entre les fidèles, et Morrowind a fait de moi un joueur qui donnerait tout pour devenir le bibliothécaire des Grises-barbes, un inquisiteur du Tribunal ou le cerveau derrière Ulfric Sombrage.

PS: d'ailleurs, si un moddeur a le même fantasme que moi de jouer les historiens/politologues/sociologues/conseillers/bibliothécaires (mais vraiment de façon lourde), je serais plus que ravi de l'aider à créer un mod permettant pareille chose.
"There is nothing either good or evil but thinking makes it so"
William Shakespeare

Le collectionneur savant de Megaton!
A perdu son âme dans un casino de New Vegas (à la roulette, bien entendu).
Fanatique de la RNC!
Partisan des Hlaalu et fier citoyen de Balmora.
Révolutionnaire cyrodiléen! Les Septims nous ont menti sur le coeur de l'Empire! Où est ma jungle?
Steampunkiste prétendu.

#28 Demnvath Uvaris

Demnvath Uvaris

Posté 11 février 2012 - 13:52

je m'étais fait une grande bibliothèque au sud est de Vvardenfell, dans ma tour de Tel Uvaris, que je n'ai jamais terminée d'ailleurs (faut que je m'y remette tiens). Je m'amusais à y collectionner tous les bouquins de Morrowind.

Morrowind, comment raconter ça... j'ai commencé tout jeune, et pour ainsi dire, avant ça, je n'avais jamais joué à des RPG (seulement à des RTS).
"Ha bien, même la tempête de la nuit dernière n'a pas réussi à vous réveiller"

Moi c'est de mon rêve éveillé dont je ne pu plus sortir à partir du moment où j'ai commencé à jouer à ce jeu. Me promener dans ces grandes étendues aux paysages si changeant. Entrer dans Suran côté prairie verdoyante, en sortir côté foyada incandescente; subir les tempêtes de cendres chez les Redoran, se promener à Gnisis (et oui cette quête du pantalon est imrobable, mais je me suis toujours débrouiller pour lui rendre).

Ce que j'ai aimé dans Morrowind, c'était de partir à l'aventure sur une carte inexplorée, et de découvrir des grottes emplies de rêveurs, de tomber sur des ruines dwemer (haa, le petit côté steampunk qui fait craquer) et de les explorer en m'attendant à faire face à un centurion trop puissant pour moi. C'était la grande découverte Morrowind. Mais par dessus tout, j'aimais les Telvanni. Et par leurs intrigues sous faux air de "je m'en fous", ils m'ont grandement fait apprécier les intrigues politiques du jeu, et je m'étais dès lors efforcé de tout savoir, tout connaitre, afin de ne jamais tomber à court d'argument face à un hypothétique rival qui aurait voulu me piquer mon poste. Et dès lors, les mages de la guilde ne m'aimaient plus, et par dessus le marché, les Redoran et les Hlaalu non plus. Et ça c'est grandiose : on se dit, j'ai fait un choix, je l'assume (c'est bien différent de Skyrim où on ne choisit rien du tout).

Ça manque l'ambiance Morrowind. Elle était faite de petite chose : pas de boussole, pas de voyage rapide, des quêtes claires qui indiquaient textuellement ce qu'il y avait à faire, Du coup on cherchait vraiment la grotte ou le donjon, en faisant cent pas à l'est à partir du pilier situé un kilomètre au sud ouest de la formation rocheuse qui se situait au bout de la route qui passait au nord de la rivière...
En comparaison, Skyrim manque totalement de charme ! "Allez me chercher cet anneau"... t'as envie de lui répondre "Mais ou il est ducon ton anneau?!" mais tu as déjà ne grosse fleche blanche sur ta carte...

Qu'est-ce qui peux me faire plus rêver que d'habiter dans une tour champignon Telvanni ? Pas grand chose. Et quelle classe tous ces personnages, Maître Aryon, Divayth Fyr, Baladas Demnevanni, et au final, moi... car on s'y prennait dans Morrowind, nous faisions partie intégrante de l'intrigue tissée entre les personnage. Nous étions nommés par eux (et oui, impossible depuis Oblivion puisque les personnages "parlent") et cela renforçait dans cette idée du "j'y suis"

Et les ordonateurs? "We'll watching you, ssscum !" Trop ben ça avec la voix de Teal'c. Toute une histoire.

Elle me manques toutes ces factions qui ne s'aimaient pas. Les Telvanni, les Redoran, Les Hlaalu, la guilde des voleurs, la Morag Tong, la guilde des mages, la guilde des guerriers, le Temple des Tribuns, le Temple Impérial, les lanternes jumelles, les clans vampires, les tribus cendrais, les adeptes du Nérévarine, la sixième maison avec ses rêveurs monstrueux...

Les ruines daedriques... elle m'effrayaient, ne serait-ce que par leur architecture, et puis le râle aigu des galopins, la charge franche des faucheclans, la frappe gigantissime des Ogrims...

Tout n'est que nostalgie quand on me susurre "Morrowind" à l'oreille... Et on pourrait en parler des heures. Vvardenfell était emplie de mystères, de contrées sombres mais grandioses. Et surtout cette brume qui faisait qu'on ne voyait pas très loin renforçait l'idée d'un monde immense. Aujourd'hui dans skyrim, on peut presque voir l'académie depuis Solitude, ça réduit grandement l’imaginaire !
N'gasta ! Kvata ! Kvakis !

#29 DRUIDES68

DRUIDES68

Posté 15 février 2012 - 19:35

Bonjour,

Je ne puis rien rajouter de plus ci ce n'est que j'ai eu ce même ressentis en jouant à Skyrim...une espèce de manque non pas technique, mais une absence onirique et rêveuse d'un monde plus imaginiare avec Morrrowind, accompagner d'une musique particulièrement belle, varié, entraînante...

En fait, je dirais que le graphisme certe faible de ce jeu s'efface très facilement.

En fait, Skyrim sans les aspect technique, ramené à une équivalance technique identique à Morro...serait désagréavle à jouer...alors que Morrowind sans tout les aspects techniques que l'on connais...reste une bonne expérience...une des meilleurs que j'ai ressentis et qui aujourd'hui encore me reprend de tant à autre.

Dans Skyrim, parfois, on retrouve une musique de morrowind, dans les villages...et franchement, celà fait du bien de l'entendre à nouveau...

Si nouvelle version un jour il y a...quel beau rêve de réunir enfin la technique et la liberté, le concepte, l'évasion et l'ambiance de Morrowind, car en effet, dès le début, on se sent pris d'envie de vivre sur cette île, de définir sa voie, sur Skyrim...c'est déjà mieux qu'Oblivion, ca c'est sûr, mais trop structuré, trop de version "cinéma" (scène de finition au ralentis et cie, c'est horrible je trouve)...bref, oui, moi aussi Morrowind me manque...


Revient morro !! revient... :angry:

Druides68


P.S le premier qui sort une version technique équivalente à skyrim mais en version Morrowind...il fera fortune ! et il méritera une statue Daedra à son effigie dans le jeu

Modifié par DRUIDES68, 15 février 2012 - 19:38.


#30 iBlackBird

iBlackBird

Posté 19 février 2012 - 12:10

Nostalgique aussi de Morrowind, certainement pour sa diversité, son étrange bestiaire et et son étonnant mélange culturel.

.... bon, pas le Morrowind tout nu, mais celui avec 2 mods que je considère indispensables, Nova Magicka pour avoir une réelle magie bien pensée, réalisée et cohérente, egalement "Redesigned Vivec" (pour ne pas sombrer dans une neurasthénie fatale dans le Vivec d' origine).

Certes, le jeu a vieilli, il a une dizaine d' années maintenant, une éternité informatique, les mouvements sont balourds, les compagnons se coincent en permanence ... etc ...etc

J' ai repris Morrowind pendant la longue attente jusqu' au 11,11,11, et franchement, on oublie tous les défauts jusqu' à enchaîner Tribunal, Bloodmoon, Qynn et les Angélus, c' est bien le signe que je ne me suis pas ennuyé une seconde.

Cela aurait peut-être été différent avec un Morrowind sur console.

#31 Emma Indoril

Emma Indoril

    Bateau ivre


Posté 19 février 2012 - 13:43

Merci ! :cool:
"Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard ni patience."
René Char

"Ça ne veux plus rien dire non plus, mais cela a quand même plus de sens."

#32 Jaarod

Jaarod

Posté 27 février 2012 - 15:39

Pas de nostalgie pour ma part quand je pense à Morrowind, juste de très² bons souvenirs. Pourtant, Morro et moi, c'était mal engagé... J'avais une première fois testé le jeu, et vu que c'était mon premier Elder Scroll, je n'y avais pas compris grand chose. Je m'étais fait démolir par le mage qui gardait le pont à gauche en arrivant à Balmora - celui qui amenait vers les ruines dwemers-, et l'histoire me semblait obscure au plus haut point. J'avais galéré pendant des heures à trouver le fameux cube dwemer... Bref, j'avais un peu laissé tomber.

Puis on m'a montré 2-3 autres endroits de Vvardenfell (sans me spoiler l'histoire), sur une machine plus puissante, et là, j'ai plongé.

Lancé à corps perdu dans cette aventure onirique, parcourant les plaines cendrées, les territoires des différentes maisons, explorant au hasard -oh, tiens, une femme toute dorée, ce doit être une amie *paf, ouille, argeuh*, ah non. Je me souviens du sentiment de découverte intense en avançant dans la quête principale, me demandant de quel bord se trouvait la vérité, mais toujours avec une immense envie d'avancer plus loin.

Je me souviens aussi de quête "tordues" - le pélerinage silencieux où il fallait traverser l'île sans dire un mot-, d'autres plus ou moins inutiles.

Est arrivé Tribunal, et là, pareil, lancé dans l'aventure. J'avais trouvé un peu étouffant l'aventure, qui se passait à mon goût trop en environnement souterrain, mais j'avais bien accroché quand même, en particulier sur la possibilité de récupérer l'armure de Grand Ordonnateur que je trouvais magnifique.

J'avais découvert Wiwiland entre temps, installé le PNO, et quelques mods visuels. Histoire de rendre le jeu plus joli.

Bloodmoon et son ambiance à couper le souffle -il faut dire que j'adore les environnements enneigés- m'ont aussi impressionné. J'ai adoré l'histoire, c'était pour moi la découverte d'Hircine.

Ensuite, j'avais enchainé avec Sword of Perithia. Génial. Différent, et tellement prenant. Puis j'avais essayé Kalendaar, mais n'avais pu aller au bout faute de temps -regrets éternels- . L'histoire me semblait également très intéressante, mais le temps me manquait vraiment trop...

Est ensuite arrivé Oblivion, et je ne m'y suis pas mis de suite, loin de là. Je partais un peu avec l'impression d'une démo technologique un peu vide, et ça m'a freiné, et puis le fast travel :icon8: . En plus, ma machine ne suivait pas. En fait, j'ai attaqué Oblivion après la sortie de Shivering Isle. Et j'ai de suite installé le PNO correspondant, parce que bon, côté RP, je ne me sentais pas d'avoir certains éléments sortants de nul part -en plus des bugs corrigés-. J'ai bien aimé Oblivion, même si je le trouvais un peu trop "propre" sur certains aspects. La guilde des voleurs m'a scotché, au contraire de la quête principale que j'ai trouvé un peu fade en comparaison de celle de Morrowind. J'avais aussi installé un mod qui équilibrait le jeu afin d'éviter les voleurs en armure complète de verre pour les remplacer par une bande complète de voleurs, ceci afin d'éviter les incohérences niveau RP. J'ai aussi été déçu par le dénouement de la guilde des Mages. Par contre, les assasins m'ont bien plus, et j'ai aussi aimé les quêtes décalées -le peintre, l'homme invisible, la maison hantée-

Shivering Isle m'a beaucoup plus, parce que j'y ai un peu retrouvé la tonalité étrange que j'avais sur Morrowond, l'impression d'être dans une contrée étrange où j'étais un étranger. L'impression d'un décalage entre moi et les habitants.

Enfin Skyrim est arrivé. Je n'ai toujours pas fini la quête principale aujourd'hui, je prends largement mon temps. Pour ma part, j'adore l'ambiance. J'adore les contrées enneigées, les toundras désolées, l'aspect "nordique". Si je regrette certains aspects techniques (la disparition des marteaux de forgerons, la fabrication de sorts :( ), pour l'instant, j'accroche bien à l'histoire. J'ai vraiment l'impression d'une progression de mon personnage, d'une meilleure compréhension de l'environnement au fur et à mesure de l'avancé dans la quête principale. Y a toujours des bugs, et encore plus avec les patchs, bref, le PNO sera une nouvelle fois indispensable, mais globalement, j'accroche quand même, et ce, dès la sortie du jeu.

Bref, pour ma part, j'ai apprécié les 3 volets d'Elder Scroll auquels j'ai joué, chacun nous proposant un univers très différent du précédent. Morrowind garde une place particulière car il s'agissait du premier, mais je trouve aussi les 2 autres volets intéressants. :D

Edit : j'ajouterais que les thèmes musicaux des 3 opus ne sont pas étrangers à mon intérêt pour les Elder Scroll :oops:

Modifié par Jaarod, 27 février 2012 - 20:53.

"Il vaut mieux fermer sa gueule et risquer de passer pour un con, que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet..."
Gustave Parking

sympathisant MJLA

#33 Ka'avirr

Ka'avirr

Posté 05 mars 2012 - 21:50

Bonsoir!!

   C'est justement dans un grand moment de nostalgie (mon PC où Morrowind était est mort depuis un moment et je ne l'ai toujours pas réinstallé) que je suis tombé sur ce topic. J'ai lu avec des yeux brillants tous vos messages tant les souvenirs me revenaient, je vous jure.

   Morrowind a été le premier jeu auquel j'ai vraiment joué tout seul - je devais être en 5ème, 4ème à l'époque - et toute ma vie je me rappellerai de cette voix de caveau qui m'accueillit en disant "Réveillez-vous!.. Réveillez-vous!..", comme pour me préparer à quitter mon monde pour un autre, entièrement nouveau et différent. Dès lors, tout était pour moi émerveillement constant. Chaque personnage, chaque maison, chaque objet ou paysage était découvert comme si j'étais moi-même le protagoniste, recontrant chaque chose au détour de mon chemin tâtonnant, dans une terre totalement inconnue. J'aime d'ailleurs particulièrement cette notion de voyage à pied, la véritable "aventure", "aller par-delà la Colline" comme disait le poète. (les opus suivant ont des contrées sauvages bien moins intéressantes à mon goût)

   Quand, par exemple, je voyageai vers le camp Urshilaku à pied, sous une pluie battante. La nuit commençant à tomber, je m'arrêtai à Khuul et entrai dans la petite auberge pour y prendre repas et repos. Les graphismes ont beau être pauvres, les personnages n'avoir presque aucune animation ou dialogue, les décors paraître vides, je sentais le feu central me réchauffer, tout comme la présence d'autres personnages. Car, on ne le redira jamais assez, ce qui rend Morrowind unique et icomparable à ses suites, c'est cette ambiance, cette aura.

   Ce ton mélancolique, mais si poétique omniprésent; dans le titre d'un livre ("Les Cinq Etoiles Lointaines"), la flamme d'une torche, les harmonies des violons de la bande-son, l'errance des Netchs dans un coucher de Soleil (j'ai toujours trouvé cela bouleversant), dans ces Lunes Jumelles, dans le cri d'un échassier des Marais, bref...

  Cela peut paraître étrange, mais le moment que je préfère dans Morrowind est la pluie. Pour cette aura, encore une fois. C'est cette deuxième lecture, cette deuxième appréciation du jeu qui est apparu après avoir terminé la quête principale (et puis parce que j'ai grandi un peu quand même ^^). Comme dit avant moi, lorsque je lançais le jeu, c'était pour rentrer chez moi. L'ordinateur n'était plus une machine, mais le passeur entre deux mondes, et c'est avec grand plaisir que je passais des heures à marcher, parler et explorer ce monde si beau. J'ai été déçu par Tribunal et ses souterrains (c'est encore une fois subjectif), mais j'adoré Bloodmoon parce qu'il m'a fait rêver aussi. J'ai d'ailleurs toujours laissé le sort Marque au Village Skaal ^^.
   Si on en arrive là, à rêver de l'univers d'un jeu, alors on dépasse les considérations bassement matérielles que sont les graphismes ou le système de jeu. Celui qui a joué à Skyrim avant ne pourra pas l'apprécier à sa juste mesure, car ce sont deux jeux qui n'ont rien à voir. Morrowind est le seul jeu à avoir réussi cet exploit : me faire rêver, être nostalgique.

  Pour tout dire, cette ambiance m'a marqué au point de m'être mis à écrire.

Depuis, j'ai certes pris des directions plus larges, mais Morrowind a titillé une fibre scribouillarde en moi, et je dois avoir chez moi sept ou huit cahiers recouvert d'une histoire prenant place en Vvardenfell. Pas vraiment de côté RPG dedans, mais plutôt un conte, un conte un peu adulte, comme le jeu lui-même. En toute franchise, j'ai hésité un moment à en poster quelques extraits dans la rubrique des fanfictions de ce site ^^.

  Bref, je pourrais noircir des pages à en manquer de papier sur le jeu, tant il est riche, et tant il y a à raconter; mais je concluerai en disant que Morrowind est une des rares oeuvres tous supports confondus à m'avoir fait autant "vibrer".

  Juste un petit mot sur les autres opus. J'ai également beaucoup aimé Oblivion, mais on a changé d'univers. Pour tout dire j'ai eu l'impression d'avoir affaire à un RPG médiéval-fantastique bien plus convenu, grand-public. Mention spéciale à Shivering Isle qui a un charme fou rappelant un peu son prédecesseur.
Concernant Skyrim... la bande-annonce et 20 minutes de jeu chez un pote m'ont conforté dans mon opinion : La série des TES est morte. Ce peut être un très bon jeu, mais ce n'est pas un Elder Scrolls. Or c'est cela que j'attendais, pas un simili - RPG - Hack'N'Slash Nordique sans poésie aucune. Je ne l'ai pas acheté.

NOTE : Tout ce que j'ai écrit est tout à fait personnel, je ne veux pas démolir les autres jeux ou idolâtrer Morrowind ^^. On aime Morrowind, ou sans plus, ou pas.


Pardonnez-moi pour avoir écrit un pavé pareil, et si je répète des choses déjà dites; et surtout merci à vous si vous avez eu la patience de me lire. Et que vive Morrowind.



   ...de toute façon il ne tombera jamais dans l'oubli  :good:

Modifié par Ka'avirr, 06 mars 2012 - 08:23.

"Trois opérations : voir, opération de l'œil. Observer, opération de l'esprit. Contempler, opération de l'âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l'art." Emile Bernard

#34 Ja'Shir

Ja'Shir

Posté 17 mars 2012 - 03:08

Enfin un topic où j'ai des choses à dire :P

Morrowind, pour moi, c'est juste LE rpg. Il fait parti de mes grands classiques avec heroes III, wacraft IIIet d'autres.

Je ne résiste pas à vous faire part de quelques anecdotes du joueur débutant que j'étais :P

Après avoir été jeté à Seyda Nihyn sans avoir rien lu de ce que je devais faire, je décide de commencer par m'équiper, j'attaque donc un garde. Ma seule expérience précedente, c'était Fable, j'ai donc pensé que... mais non, pif paf pouf, je suis mort. C'est à cet instant que les gardes de Morrowind sont devenus des espèces de demi-dieux pour moi ^^'

Ensuite, j'ai croisé Thariel, l'homme volant, qui en s'écrasant m'a offert ma première épée enchanté. J'étais tout fou j'ai tabassé plein de gens dans leur maison ^^

Et je suis parti à l'aventure. A chaque level up, j'augmentais une carac au hasard, si bien qu'au niveau 10, j'avais un argonien full cuir de netch et une dague de verre paralysante (enfin, au début vu que je savais pas recharger les objets).

C'est alors que j'ai enchainé les morts. Brigant avec arme à deux mains ? Bam, t'es mort ! Drémora ? Bam t'es mort ! Ordonnateur qui t'aime pas parce que t'as leur casque ? Bam, t'es mort ! Le festival de la tatane !

Le must fut quand même ce cher Umbra, qui m'explique qu'il veut mourir. Ok, pas de problème ! J'attaque ! Paf, paf, jsuis mort ! Ah mais il se défend le mec ? ^^'


Bref, tout ça pour dire que ce fut le jeu avec lequel j'ai appris les ficelles du rpg. Ce regard neuf que je portais me manque énormément (vas-y, le marchand de Caldéra il a plein d'armes trop forte en acier ! Oo). Je n'ai pas retrouvé ça dans oblivion que j'ai vite lâché. Mais là, sur Skyrim, ca me semble prometteur. J'ai de nouveau envie d'aller voir partout, de lire tout les bouquins. Je renoue aussi avec la difficulté (oui, bon, je suis furtif, moi, donc si je me fais griller c'est dur. Pas test le guerrier mais je suppose que c'est nettement plus facile), je dois cavaler quand je croise un ours, un smilodon, ou même un dragon (ouais, va taper la petite givrépeire à 2 km de là, moi je dois y aller de toute façon oO). Je retrouve donc un peu de Morrowind dans Skyrim, même si deux choses en particulier me manques :

- Dans morro, les bandits avaient tous un nom différent, c'était d'enfer pour l'immersion, là j'ai "pillard", "bandit", beurk !
- Dans morro, y'avais plein de sorts. Là, ben heureusement que je joue pas mage parce que je me ferais chier assez rapidement je pense ^^'

Amicalement, Ja'Shir (merci pour ce super topic !)

#35 TheMaggotBrain

TheMaggotBrain

Posté 02 mai 2012 - 19:44

J'ai joué à Morrowind après Oblivion. Je dois avoué que niveau graphismes les perso de Morrowind me piquaient les yeux. Par contre pour les décors et surtout l'ambiance Morrowind n'a rien à envier à son successeur. L'atmosphère de Morrowind est de loins la meilleur que j'ai vus. Certe Skyrim est très beau mais ça ressemble trop au monde réel (niveau paysage bien sûr). Oblivion est insipide à ce niveau. Là découverte de portes vers Morrowind dans Skyrim m"on rendu nostalgique...j'ai donc réinstallé TES III en y ajoutant Morrowind Overhaul : c'est encore mieux qu'avant !!!
Avatar by ~rancher8




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