Aller au contenu


(H) Une Dernière Auberge


  • Veuillez vous connecter pour répondre
3 réponses à ce sujet

#1 lascreen

lascreen

Posté 30 octobre 2010 - 22:54

Prologue :

La nuit, tout comme la pluie, tombait, entre l'eau glacée qui lui fouettait le visage et la boue qui salissait ses bottes neuves, l'homme ne pût choisir laquelle de ces deux choses détester. Alors qu'il marmonnait divers imprécations à l'encontre de son commanditaire, sur le fait que le temps serait doux, le voyage agréable, et surtout sans danger. En effet il ne devait la vie qu'à sa capacité de sprinteur lorsque ces foutus bestioles lui étaient tombées dessus, et quoi qu'en pense son chef, il était drôlement mal payé pour ce boulot, une randonnée de trois jours pour livrer une lettre, cacheté, sans se faire prendre par les autorités, et pour seulement cents pièces dont il pensait alors qu'il n'en verrait jamais la couleur.

Au moment où le tonnerre se mit de la partie, il remarqua une construction sur le bord de la route, en s'approchant il se rendit compte qu'il s'agissait d'une auberge, il consulta sa carte en s'étonnant que l'auberge n'y fut point, mais lorsque l'orage se mit de partie, il la notifia en maudissant de nouveau son employeur et entra dans la bâtisse.

La missive n'arriva jamais.

Chapitre 1. Une annonce étrange :
Antonius regardait par la fenêtre de son bureau un magnifique couché de soleil. C'était rare, non pas que le soleil se couche, mais qu'il puisse avec son travail, le regarder. En effet en tant que chef adjoint du service des taxes, de l'investigation et des emprisonnements impérial à Coeurdebene, il n'avait presque plus une minute à lui et ne lésinais plus sur les heures de sommeil en moins et les potions de regain de fatigue en plus.

–Si j'avais su ce que serai cela la vie de fonctionnaire, je n'aurais jamais raccroché mon épée, dit-il en se versant un verre, et en se tournant vers le mur opposé, il regarda avec mélancolie l'armure cabossée qui si trouvait, Ah la vie d'aventurier, pas d'horaire, pas d'obligation, des vues magnifiques, et surtout pas de rapport, dit-il avec une pointe de regrets, mais aussi pas mal de contraintes, les combats, les mystères à résoudre, les passages aux temples pour des soins médicaux d'urgence, et aussi pas de salaire régulier, énonça-t-il en fixant le coffre dans lequel il gardait ses bons au porteur, finalement je ne la regrette pas cette vie …


Le bruit sourd de coups porté à sa porte le fît sortir de sa rêverie et il pensa qu'il s'agissait de son assistant, qui venait pour avoir à coup de dossiers très urgents, son pauvre plan de travail qui supportait déjà tant bien que mal des centaines de copains de ces derniers, qui semblaient s'être alliée afin de le noyer sous la paperasse. Vidant son verre en regrettant le fait qu'il ne put le déguster, il alla s'assoir sur son siège qui supportait tant bien que mal sa silhouette autrefois digne de Narcisse, mais qu'une vie d'Urbis homo, avait complètement modifié, il n'était pas gros, ni plus athlétique, mais il avait perdu le charme d'un aventurier, du moins de titre officiel, lorsqu'il s'était engagé et certains de ses petits plaisirs et travaux sur le terrain, avaient marqué son être, dont sa rencontre avec l'individu qui venait d'entrer dans son bureau.


Athélis Nerias, un sinistre individu, au service de messire le frère du Duc, une enflure de trafiquant de skouma et d'esclaves, un fumier de raciste et de révolutionnaire qu'il avait faillit réussir à mettre dans une cage et l'expédier sur le continent pour qu'il soit jugée d'un triple meurtre sur des représentants impériaux à Longsanglots, et il aurait réussit sans l'intervention de messire le frère du Duc. S'il y avait bien une personne que notre enquêteur ne s'attendant pas à voir, s'était bien lui, et encore moins dans son bureau, dans une ville, bien qu'officiellement Dumners, officieusement, du moins pour ces raclures, impériale. Il y avait quelque chose qui clochait.
-Je suppose que ce n'est pas la peine de faire les présentations, dit naïvement l'assistant qui se tenait dernière le visiteur.

-En effet, répondit Antonius, je te donne cinq minutes pour que tu m'explique ce que tu fais là avant que je te mette dans le cachot le plus profond de cette île !


-Tu ne peux que rêver, je suis toujours sous la protection du chef de la Grande maison Haalu, Ovars Dr … Il ne put finir sa phrase, en effet poussé par le secrétaire, sa tête sorti de la trajectoire d'une chaise, jeté dès l'évocation des premières syllabes du nom tant omis, et qui alla finir son vol sur la table, couverte de documents urgents et classé, du secrétaire, qui en s'arracha les cheveux.


S'il y avait une règle que l'on devait savoir avant de travailler avec l'enquêteur-adjoint, et qu'on ne devait surtout pas transgressé, s'était celle-là : ne jamais prononcer le nom d'un certain individu, connu de tous implicitement, mais connu dans le bureau comme le frère de messire le Duc. Le dernier à l'avoir oublié, coule des jours heureux sur une île glaciale à enquêter sur les meurtres d'ours commit une population de nordique à poil. Mais pour revenir au présent, notre ami Athélis, se remit sur ces jambes en se demandant s'il devait remercier le secrétaire ou maudire son patron qui l'avait envoyé là et le fou qui venait de lui balancer une chaise. Il reprit cependant ces esprits et informa son adversaire de la requête de son seigneur.


-Ainsi, Messire le frère du duc veut que j'enquête sur des disparitions sur ces terres et il veut que tu travailles avec moi, c'est un ordre ou une demande ? Bon la réponse est simple, pour les disparitions j'entends c'est Messire le frère du Duc qui éliminent avec ton aide les pauvres voyageurs impériaux pour les détrousser, je vous arrête, et l'affaire est résolue.


-S'il s'agissait uniquement du fumier de Guar de ton espèce je ne serais pas là, dit-il avec mépris. Deux nobles soutenant la politique de messire le frère du Duc comme tu l'appelles, ont disparu et comme récompense si tu résous l'affaire, messire le frère du Duc accepte de lever mon immunité bien que toute raclure d'impérial que tu es tu ne m'auras jamais ! dit Athélis en posant son air méprisant et hautain sur Antonius.


-J'accepte répondit finalement Antonius, et s'adressant à son secrétaire : Quintus, tu viens avec nous et pas la peine de protester, file préparer l'équipement !
C'est ainsi qu'un groupe d'étrange individus à savoir deux ennemis mortels, et un secrétaire, partir retrouver une petite dizaine de disparus.

Modifié par lascreen, 04 novembre 2010 - 11:03.


#2 lascreen

lascreen

Posté 04 novembre 2010 - 11:01

Chapitre 2 : une enquête qui s'annonce mal :

Gnaar Mok, bourgade sympathique, dirigée par la grande maison Haalu, repaire de la cammona tong et accessoirement le lieu où le taux de moustiques par habitants est le deuxième de Morrowind, le premier étant sans conteste Hla old.

Cette petite bourgade, lieu éminemment représentatif de la pensée Haalu, était divisé en deux, à savoir les deux manoirs et l'auberge, qui faisait aussi bordel, où les dites filles de mauvaise vertu étaient des esclaves argonniennes et kadjites, mais où notre inspecteur, malgré les cris outrés de son compagnon d'infortune, comme quoi ils ne s'accouplaient pas avec la merde et de son secrétaire, âme innocente dont la simple évocation de la question lui faisant réciter le credo des Neuf Divins, pensait qu'il pourrait en trouver de race civilisée, des esclaves forcées à la prostitution s'entends.

Mais c'était l'autre partie de la ville qui était leur destination, un lieu où les cabanes de planches pourries et les maisons de pierres branlantes, contrastaient avec l'arrogance des manoirs. C'était dans cette partie de la ville, antre des revendeurs de skouma, sucre de lune et autre cochonneries de drogue et produit de contrebande, qu'il espérait trouver leurs premières informations. En effet l'on racontait qu'un prêtre avait récupéré un fou vagabondant dans les marais qui aurait parlé des nobles disparus. Après avoir eu la confirmation de cette rumeur par un certain Léthis, un mage en quête d'un membre disparu de sa guilde dans les marais, que notre groupe décida de si rendre. Après quelques jours de voyages, taché par divers insultes raciales, xénophobistes, et très personnelles concernant essentiellement la vertu respectives des mères des nos deux ennemis, ainsi que par les cris outrés d'une âme innocente et généralement suivit par quelques mandats d'arrestation que notre groupe arriva dans ce charmant village.

-Bon nous voila donc dans ce trou perdu, regarde Quintus, s'adressant à son secrétaire, ce qu'était Morrowind avant notre arrivée civilisatrice.

-Votre arrivée civilisatrice, répliqua l'elfe noir qui écoutait la conversation, vous nous avez pillés, détruit notre patrimoine et imposé votre stupide culte, vous êtes des …

-Ca va on a compris que tu étais un salopard de séparatiste espèce de …

-Arrêtez, cria Quintus, j'en ai soupé de vos disputes stériles ainsi tout comme les gardes qui nous regardent méchamment. Vous voulez encore vous faire mettre dans une cellule pour insulte sur la voie publique?

En effet le voyage qui normalement ne durait qu'une journée, pris un temps considérable en raison des multiplies séjours pénitenciers dont nos deux zéros durent faire face pour trouble de l'ordre publique. Seul le silence de deux statues de chairs se regardant avec toute la haine du monde lui répondit.

-Bon d'accord, allons voir ce prêtre et lui demander les renseignements, dit le secrétaire en se dirigeant vers la plus grande bâtisse de la ville.

-Où vas-tu mon garçon ? lui demanda son supérieur, interloqué par sa direction, bien chez le prêtre lui répondit celui-ci. Le dumner et l'inspecteur éclatèrent de rire d'un même mouvement avant de se reprendre. L'elfe lui dit :-Espèce de …, le regard courroucé d'un garde l'empêcha de terminer son insulte, cette demeure est celle d'un grand noble de la Grande Maison Haalu, vous ne pensez pas que nous autoriserons les détritus à occuper nos demeures.

-Je déteste le dire, mais cette saloperie de raciste à raison, à part l'or et le temple, ils n'ont nulle vénération et il parque nos nobles prêtres dans des taudis afin qu'ils ne puissent pas prêcher la bonne parole, bon allons y, dit-il en se dirigeants vers l'emplacement le plus crade du taudis qu'était le village, à savoir le port.

Le secrétaire interloqué, en tomba à la renverse, au sens littéral.


L'innocence ne prouve rien.

A la recherche du char dwemer.

Grand Nouveau Falloutien, et fier de l'être.

#3 lascreen

lascreen

Posté 14 novembre 2010 - 09:52

Chapitre 3 Chez le prêtre :

Une fois le secrétaire réveillé, à coup de baffes administrées avec grâce, candeur et surtout zèle par un dumner excessivement heureux de pouvoir frapper une des saloperies qui avait envahit son pays, sans en subir de conséquence grâce à l'ordre reçu d'un fonctionnaire impérial, ils se mirent en selle, au sens littéraire, le coût d'un équidé sur cette ile dépassait de loin même leurs importants moyens, pour rejoindre la demeure du prêtre, à savoir un cabanon dont même un fangeux n'en voudrait pas.

Situé juste en dessous des planches servant de quai pour décharger les plus gros navires, chargé à ras bord de marchandises de contrebande comme aimait le médire sans cesse notre inspecteur, chargé du domaine des taxes des enquêtes et des arrestations, les trois étant souvent liées, mais qui avait été modifié afin d'accueillir un échassier des marais, dont la fréquence des passages étaient bien plus importante.

Alors qu'il allait frapper avec délicatesse, afin d'épargner la porte dont la solidité n'était pas le premier souci de son bâtisseur, Quintus se fit souffler la politesse par Athélis, qui avec sa dextérité habituelle, enfonça d'un coup de pieds la porte, dont les restes allèrent s'écraser dans la petite et unique pièce qui servait de cuisine, chambre, salle d'aisance et lieu de culte, tout cela dans un espace de deux mètres carrés, ce qui déclencha une nouvelle volée d'insulte entre les deux zigotos habituels, qui ne prit fin qu'avec l'intervention des gens alentours, exaspéré au bout de cinq minutes, et dont les membres composé de marins, trafiquants et autres voleurs et assassins parvint à les convaincre de se la boucler de payer le prêtre sorti en trombe de son palais qui, ulcéré, exigeait le remboursement de sa porte.

Après avoir payé la somme exigée par le prêtre, celui-ci les reçu dans sa masure, et leur demanda ce qu'ils voulaient et surtout que foutait un inspecteur impérial avec un dumner dont la tête mise à prix valait l'équivalant du quartier portuaire au prix où les haalu dirigeant la ville l'estimait pour la collecte des impôts, à savoir vingt fois plus que sa valeur réelle.

-Messire Prêtre, répondit le secrétaire, -pas de messire avec moi, lui répliqua ce dernier, vous pouvez, à l'exception de la raclure qui est avec vous m'appeler Aliam. Il s'agissait d'un rougegarde, race humanoïde qui ressemblait d'avantage à un humain qu'à un elfe, et dont la jeunesse, une vingtaine d'année à tout casser contrastait avec l'ancienneté donné à son visage par ses yeux rouge et la blancheur de ses cheveux.

-Bien, messire, heu Aliam, je suis Quintus, serviteur de l'administration impériale, et nous avons été chargé par messire le frère du duc, par demande de son frère d'enquêter sur des disparitions intervenues sur ses terres. Nous avons appris que vous avez recueillit un malheureux qui dans ces délires parlait des disparus.

-Je vois, bien le malheureux dont vous parlez est mort hier, le soupir de l'elfe, combiné au cri de rage de Antonius furent suffisamment bruyant pour forcer le prêtre à suspendre son récit et après avoir ironiquement demandé de pouvoir reprendre son récit, il continua, le malade délirait sur une auberge inexistante, des dedras fous, un employeur salopard, le même que vous tient, ainsi que sur une carte sur laquelle il aurait inscrit la position de cette auberge. Les seules choses que j'ai pu en tirer furent sa destination, Calderas, et le lieu où devrait se trouver sa carte, mais ce lieu n'existant pas, je crains qu'il ne l'ait perdu dans les marais.

-Quel est le nom du lieu où il dit avoir mit sa carte, demanda Athélis, désireux de ne pas se faire exécuter par son maître pour son échec.

-il répétait qu'il l'avait perdu dans la grotte aux miroirs, il ne faisait que répéter ce nom. J'ai demandé à plusieurs personnes si elles connaissant une grotte ayant ce nom ou ayant une formation géologique permettant une explication, mais rien. Lui répondit le prêtre.

-C'est normal répondit l'elfe, il s'agit d'un nom de code pour désigner une grotte qui nous servait de dépôt pour des marchandises détaxée. De contrebande tu veux dire lui répliqua l'impérial, en effet je m'en souviens, il s'agit de la grotte où je t'ai coincé il y a cinq ans, non ?

-Effectivement. Elle se situe à deux jours de marche le long de la côte au nord. Répondit l'elfe.

-Bien allons-y, cria l'ainé de la paire de fonctionnaire.

-Cependant dit le prêtre, vous n'avez pas répondu à ma question: qu'est-ce qui pousse deux fonctionnaires impériaux à travailler pour ce foutu raciste d'Or… il ne put finir sa phrase, en effet il dut se jeter sur le sol afin d'esquiver le marteau de guerre dont était équipé Antonius, lancée à l'évocation du nom interdit, défonçant le mur opposé, et causant la destruction du logement.

L'innocence ne prouve rien.

A la recherche du char dwemer.

Grand Nouveau Falloutien, et fier de l'être.

#4 lascreen

lascreen

Posté 19 novembre 2010 - 21:45

Chapitre 4 Le trio devint un quatuor,… :

Fuyant une population en rogne avec un prêtre assommé par la chute d'une par du toit sur la tête, ils fuyaient au triple galop, toujours au sens littéraire, le long de la côte. Une fois la horde de souardes dont les gardes corrompus comme dans toutes villes contrôler par les haalu, formait l'épine dorsale, ils arrivaient enfin à la grotte des miroirs, ou le trou de la merdaille, surnommé par les habitants du coin, la gueule de l'impérial.

Une fois arrivée, ils réveillèrent le prêtre comme le secrétaire en ville, mais sans le zèle.

Une fois celui-ci réveillé, ils durent lui expliquer, alors qu'il les menaçait des pires représailles, dont l'elfe semblait s'en moquer éperdument, pourquoi ils l'avaient, contre son gré, beugla à plein poumon l'elfe, emporté dans leur fuite éperdue.

-Donc si je saisis bien, le coup de marteau lancé par ce stupide inspecteur-adjoint, vous avez raison beugla de dumner, la ferme hurla le fonctionnaire incriminé, causa l'effondrement de ma cabane, entrainant une partie du quai sur lequel se trouvait le principal baron du crime de la ville qui s'est tué en chutant dans ma maison, et tout comme vous, je fût accusé de meurtre d'un honnête représentant de la maison haalu, parce que je ne suis pas dumner, c'est bien cela ? En dehors des cris indignés d'Athélis sur la présomption insensée et culotée des accusations portées par le prêtre sur un représentant de la Grande Maison Haalu, ils acquiescèrent.

Laissant le prêtre digérer ces informations, l'inspecteur-adjoint, se tournant vers son assistant demanda les torches. Celui-ci gêné lui répliqua qu'elles se trouvaient dans le sac qui se situait sur la table, chez le prêtre, à Gnaar Mor. Maudissant sa distraction, Antonius lui ordonna de trouver de la tourbe, deuxième produit d'exportation du coin après le skouma, et des bâtons afin de confectionner des torches de fortunes, avant de lui demander si par hasard, il n'avait pas mis tout l'équipement dans le dit sac, à savoir les potions de soin, les vivres, les couvertures, les briquets, et autres bêtises dont ils pourraient avoir besoin, comme leur argent par exemple.

Il fallu que le prêtre mettent à terre l'inspecteur, afin qu'il n'étrangle pas son secrétaire, ceci malgré les demandes répété de l'elfe, après que celui-ci eu donné sa réponse : oui. L'intégralité de l'équipement, à l'exception des armes qu'ils portaient sur eux, se trouvaient dans la ville qu'ils avaient fuit.

Après que Quintus eut ramené, couvert de boue, de miasmes et de piqûres de moustiques, décidément la robe de fonction n'était pas le meilleur habit pour les promenades champêtres comme le lui avait fait négligemment part son supérieur, les torches de fortunes, vient la question de comment les allumer.

-c'est au dumner de le faire, il s'y connait surement en vie dans la nature et comme les elfes ont des facilités dans la magie de destruction il doit connaître un sort de flamme. Proposa le secrétaire, en tentant de nettoyer ses vêtements.

-Contrairement aux idiots d'Impérial, je n'oubliais normalement jamais mon briquet, qui pour une fois se trouvait dans ce sac, et je ne suis pas un mage, Foutus étrangers.

-J'eu entendu dire que les argoniens du marais noir parviennent à faire du feu en cognant deux pierres l'une contre l'autre, annonça le prêtre, nous pourrions faire pareil.

-Génial, mais nous n'avons pas de caillou sec à portée et si nous cognons la tête de Ducond et Ducont, à part de la bêtise, nous n'obtiendrons rien.

-Essayons avec ta tête, comme elle est dure, cognée contre les rochers autour de la porte nous obtiendrons un brasier s'écria l'inspecteur sentant que dans sa pique l'elfe parlait de lui et du prêtre.

Et seulement après un long débat dont les échos de la vulgarité ambiante gênait même les Dedras et les robots Dwemners des ruines alentour, que Quintus, en nettoyant sa robe se rendit compte qu'il possédait un briquet, qu'il avait du mettre dans une des poches de sa robe, après l'une des innombrables haltes camping-prison.

Sa découverte huée par des vagues d'insultes, permit néanmoins d'allumer les torches et d'aller de l'avant dans la grotte des miroirs.

Chapitre 5 : … et la grotte des miroirs. :

Cette grotte n'avait pour miroir que le nom et les innombrables flaques d'eau croupi où les flammes des torches se reflétaient, alors qu'ils vagabondaient entre les caisses pourries, les restes cassés de barils, sur lesquelles la nature reprenait ses droits, ils entendirent des cris d'animaux qui paraissant être tout sauf ceux d'innocents herbivores.

-Merde, jura le supérieur du duo de fonctionnaire, trio si on inclut le prêtre, mais sur Vanderfell, le clergé des Neuf, n'est pas entretenu par les fonctions publiques, mais uniquement par des dons d'ordre privée, néanmoins offert par le gouvernent de Cyrodill, des bestioles, on fait quoi ? On te tue, on te découpe et pendant que les animaux étouffent avec ta graisse, pauvres bêtes cela dit, on passe et on récupère la carte et on se barre annonça l'elfe. Très drôles, annonça le fonctionnaire, si tu sort une réplique j'applique ton idée mais avec la modification que c'est toi qui sert de repas, bon l'elfe et moi en tête, on sait se battre, Quintus tu reste avec le prêtre, pas de bêtise et il ne nous arrivera rien, dit-il en s'emparant de son marteau pendant que l'elfe, avec sa grâce naturelle, dégaina sa lame, et alors que le prêtre s'empara d'un vieux bouclier tombant en morceau, saisissant sa torche telle une massue, le secrétaire, arma son arbalète en disant : ça va saigner.

C'est sur cette phrase, digne des novices de la garde impériale, que le combat débuta. Les bestioles qui se révélèrent être des kangourites en rut, foncèrent, visiblement énervés d'avoir été interrompu dans leurs ébats, vers notre groupe d'abrutis. Antonius, profitant du fait que le sien fonçait tête en bas et droit devant, fit accomplir à son marteau un cercle descendant qui fracassa la tête de l'animal qui le chargeait. Athélis, quand à lui aurait sûrement réussit sa manœuvre, qui consistait à éventrer par le flanc la bestiole qui le chargeait, si Quintus n'avait pas tiré, pas qu'il eût touché l'elfe, parodiant ainsi la célèbre troupe de Vivec, le Donjon de Kadeulbeux, ou un nom pareil, mais à part la femme de chambre argonienne, ils étaient très peu théâtre, mais son tir touchât l'œil droit de cette foutu bestiole, la déviant sur le flanc gauche, flanc où se trouvant Athélis, qui rata sa manœuvre, et dont la cage thoracique rencontra la corne de du kangourite. C'est finalement le prêtre qui combattit et acheva la créature, en la frappant avec sa torche, tel le paladin terrassant la bête avec son épée sacrée, en lui transperçant le palais de son arme enflammée.

Après son héroïque exploit, il se jeta sur le mourant pour l'achever selon l'elfe, pour le sauver selon lui, pendant qu'Antonius, engueulait avec force et vigueur, son incapable de secrétaire, qui le privait de la possibilité de mettre cette saloperie en taule comme il le méritait, se remettant, par les soins donnés par le prêtre, l'elfe, se rendit compte de deux chose : un, qu'il devait la vie à un chien d'étranger, et de deux, que sur la poutre, dépassait un parchemin, que de par sa position il était le seul à voir.

Alors que l'impérial à qui il devait sa situation, fut désigné pour aller récupérer le parchemin, il fut remis en état par la magie curative du prêtre.

Ramenant ses pieds parmi le groupe, le secrétaire fut agressé par l'intégralité des personnes le composant, désirant la carte, la vengeance ou un paiement pour soin administré à autrui, après quelques disputes, le groupe au complet, ou du moins en état de voyager, bien que pour le secrétaire, examina la carte, il devint évident de l'emplacement de leur objectifs et des sombres légendes qui étaient rattachés.




0 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 membre(s), 0 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)