La jeune elfe des bois, qui s'était arrêtée quelques minutes à l'auberge de Weye, pour faire le plein de nourriture et de boissons en tous genres, car les prix demandés à la Cité Impériale dépassaient largement le montant que sa maigre bourse pouvait lui permettre, arrivait-elle même à la sustenter, se retrouvait pour la première fois de sa jeune vie en face de la porte, la seule, qui la séparait de la plus grande et majestueuse cité de tout Tamriel et de tout l'Empire, la fameuse Cité Impériale. Elle prenait non seulement un plaisir fou à la regarder, mais elle en fut encore plus impressionnée; assise sur la vieille selle qu'enfourchait son vieux mais fidèle destrier, un petit cheval gris pommelé sur lequel le soleil reflétait de ses milles feux, elle resta là, pensive, pour quelques instants encore, avant que sa mémoire fuillante lui rappelle ce pour quoi elle avait quitté la terre familiale, jusqu'à maintenant son petit monde à elle, dans lequel elle avait passée sa jeunesse et avait vue passer le temps comme on tourne les pages d'un journal intime: avec la fierté et la honte des temps passés, inscrits dans notre mémoire comme de l'encre sur du papier, mais sans jamais vouloir rien effacer, et avec l'espoir de voir venir de meilleurs récits dans l'avenir. Elle était venu à la Cité Impériale à la recherche d'aventure, avec comme rêve d 'en ressortir mille fois plus riche et sage, même si mille fois plus riche reste tout de même modeste... compte-tenu de sa menue bourse, qu'elle avait plus difficulté à trainer pour son corps en cuir de Guar, cadeau de sa grand-mère, que pour son contenu...
Sortie de ses songes, elle prit un petit élant pour sauter en bas de sa monture, qu'elle traina jusqu'à l'écurie, et qu'elle confia à la propriétaire des lieux, en échange de 5 écus pour la journée, une somme bien modeste dont l'orque accepta de se contenter, vu la bien légère poche de la jeune femme. Dacia, laissant la dame d'une main salutaire, se dirigea vers la grande porte de métal brunâtre qui la séparait de la Cité Impériale, encore fébrile face à tous ces événements qui l'attendaient, chose bien surprenante vue ses origines modestes et les destinés qui furent réservées à ses ainés.
Elle tira les poignés, puis les portes s'ouvrirent...
...
Elle referma les portes, prit ses quelques baguages, salua deux ou trois gardes impériaux au passage, puis se dirigea vers la gauche, pour s'arrêter devant ''L'hôtel des voyageurs''
Modifié par Orange, 17 avril 2009 - 05:26.
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