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[hackroh]

Ce n'est pas pour être pessimiste, mais il y a des jours ou rien ne va comme on voudrais. Je rejoignais Balmora après une escursion à Pélagiad, charmant village non loin de là, lorsque l'averse me surpris. Et pas des moindres ! Je n'avais jamais vu un tel déluge. J'avais déjà les doigts engourdient à cause de serrer mon arc comme un damné, satanés braillards. J'avais les jambes en compote à force de trop faire de missions stupides pour les uns et pour les autres, apporte le paquet, va tuer des méchants, fait çi, fait ça ! STOP ! J'en ai marre, je suis pas un larbin à qui l'on donne des ordres comme ça ! Ce n'est certainement pas les misérables récompenses de ces bourgeois qui allaient me nourrir comme un prince. Evidemment, pas une caverne à l'horizon et rien qui ne me permette de m'abriter ou de faire un feu. Satané pays, qu'est-ce que je fou ici ? ... Où j'ai mis mon poncho ? Et voilà c'est toujours lorsque l'on en a besoin qu'il se trouve au fond du sac, mais c'est pas vrai !!! Grrr ! J'enrage. Doit bien me rester 30 minutes de marches pour rejoindre le conford d'une taverne agréable ou règne une châleur bienheureuse. Bon, trente minutes c'est pas la mort, mouillé pour mouillé maintenant on y va.

[Quelques minutes plus tard ...]

hihihihi ... *sanglot
HIHIHIHI *sanglot très lourd
Je m'approche, lentement. On sais jamais par ici la dernière fois c'était deux chiens de nix en pleine copulation. Là je vois une femme en pleur. Oulà pas mon trip ça, je sens qu'elle va encore me chauffer elle. Et voilà qu'elle pleure de plus belle, je suis sur qu'elle m'a vu. Et #@|*# je suis vraiment un bon prince. Je m'approche et là c'est l'apothéose des larmes, et vas_y qu'elle me raconte sa vie, et blablabla, et blablabla, son mec, il lui tire ses bijoux mais elle l'aime, et c'est pas son mec, et c'est un voleur, mais elle l'aime quand même, blablabla, oulà ce que ça parle les gonzesses. Mais oui je vais te le ramener ton lover, c'est ça file moi ton gant on verra ce que l'on peu faire quand il fera plus beau. Il est où ? Pélagiad ??? Ah non, désolé mais là c'est pas mon chemin, comment ? ... Oui c'est ça, si un jour j'y repasse on en reparlera, ne bougez pas je reviendrais. Non mais bon, ça va, elle à pas autre chose à foutre que de trainer dans les bois avec un temps pareil ? En plus c'est pas si loin Pélagiad, elle à qu'à faire comme moi ; marche !Enfin bon c'est pas tout ça mais j'ai encore du chemin. Je sens plus mes pied c'est affreux, ça patoge c'est une pure mixture de sorcière.

[Quelques minutes plus tard ...]

Ah voilà Balmora, ben c'est pas trop tôt, je crois bien que je me suis chopé une saloperie là. Va falloir que je me fasse un bain de pied. Et un grand bol de soupe ne me ferais que le plus grand bien. La taverne, la taverne, j'y accours de mes dernières forces. La porte s'ouvre, la lumière appaisante d'une torche et me voilà de retour parmis les vivants. Ah qu'il fait bon de rentrer dans le confort bourgeois. Bien, je commande une soupe, je me la fait monter pendant que je me prend un bon bain chaud. Je m'approche du comptoir ; hep tavernier ! Un bol de court-bouillon, une chambre et un bain propre ! Le bonhomme se rapproche de moi tout en continuant d'essuyez sa chope, il se penche vers moi, je tend l'oreille et il me sort ; j'ai pas de soupe mais de la gueuse, plus de chambre de libre et plus d'eau chaude. Alors là ! Je sais plus quoi dire. Il me voit tremper comme ça et il veut pas m'offrir l'hospitalité. Un silene se fait dans la salle, tous me dévisage comme un pestiféré. On se calme les enfants, je veux juste me reposer un peu, j'ai plus la force de combattre là. Ils ont pas l'air de me porter dans leurs coeurs aujourd'hui. Qu'est-ce que j'ai bien pu faire ? Le bâton du mage, j'ai réglé le problème. L'argent de la petite vieille, ils peuvent pas être au courant, et puis c'est pas ma faute si mon sort de camouflage à foiré et qu'elle est morte de peur. Enfin bon on peu discuter. Si je vous file disons 10 pièces chacun ça ira ? Oups, mais non je ne voulais pas vous offenser. Bon écoutez, juste une chambre même l'étable et on en reparle lorsqu'il fera beau. Non ?!? ... Bo très bien je m'en vais comme un prince mais ça se passera pas comme ça, je suis d'ici moi monsieur, depuis le temps que j'y vit et y travaille je mériterais un peu plus de respect. Très bien je sort. Saloperie de villageois, c'est comme ça qu'il me récompense ? Ah ouais tu va voir moi comment je vais te les réchauffer vite fait. J'ai bien fait de passer à vivec l'autre jour pour m'acheter ces quelques flèches. Je prépare mon arc je referme la porte en prenant soin de la laisser suffisamment entrebaillé pour laissé passer ma main. Je fais quelques pas sous l'eau et hop je décoche une flèche de nuage de poison. Non mais. Ils m'ont pris pour qui ? Avec toutes les décorations de toutes les guildes de ces terres que j'ai ils savent pas qui je suis ? maintenant ils s'en souviendront ça c'est sur !

A suivre ...

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