Newborn
21 Soirétoile 3E425, 14h25
Un souffle de nalpam, tel l'incendie filant sur l'huile, un son dont la seule perception éveille instinctivement la peur chez l'animal. L'appétit dévorant des flammes, léchant déjà la chair de leur baiser brûlant.
« Attention !! » avertit une voix d'un autre monde, curieusement féminine.
Gratius n'eut que le temps de s'orienter vers la source sonore qu'un choc violent le propulsait contre la bâtisse attenante. La chaleur insoutenable d'un four dont il serait l'objet de cuisson s'empara de lui. Recouvrant ses esprits, le garde écarquilla des yeux dont les cils se racornissaient en crépitant : une créature toute entière incandescente se rétablissait à ses pieds. Sa chevelure dansait vers le ciel, comparable à des flammes qui joueraient dans l'âtre.
— Pouviez pas regarder avant d'traverser, hein ? l'apostropha-t'elle, d'une voix où résonnèrent des harmoniques daedriques.
Gratius en resta bouche bée : de la température phénoménale, ou de la silhouette étrangement attirante de la créature, il n'aurait su dire ce qui le sidérait le plus. D'ailleurs il n'eut pas à le préciser, tant son regard parla pour lui.
La bouillante daedra décampa prestement, interrompant avant son terme l'étude d'anatomie comparée ainsi entreprise. Suivie sans tarder par une armada de gardes, dont certains des collègues de l'infortuné.
— Eh alors Gratius, tu t'fais allumer ? ironisa l'un d'entre eux, alors que l'intéressé tentait convulsivement d'ôter son plastron chauffé au rouge.
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Maelicia ne tarda pas à distancer ses poursuivants : une vigueur surnaturelle semblait couler dans ses veines, embrasant son corps tout entier. Ses frêles membres de magicienne, étaient devenus légers et agiles ; lui permettant de courir avec aussi peu d'efforts que si elle était le vent lui-même. Sa force avait cru considérablement ; et ce qui n'aurait jadis été qu'un simple coupe-souffle venait à l'instant de jeter à terre un soldat cyrodiil, tout lourdement équipé qu'il soit.
Elle éprouvait avec une acuité croissante des sensations nouvelles et étranges, issues d'un autre monde. De multiples présences l'appelaient, en de silencieux et invisibles murmures, sans qu'elle puisse en déterminer précisément l'origine.
Ses réflexes, s'aiguisant au fur et à mesure, lui permirent cette fois d'esquiver un être tiède aux allures nobiliaires, puis de rouler sous la silhouette inerte de son carrosse et de rebondir avant même que l'aristocrate ne se rende compte que sa moumoute avait pris feu. La sensation de vitesse aurait presque été grisante si elle n'était dictée par un trop vital impératif : un bataillon animal, bruissant et coassant, d'être semi-chauds à ses trousses.
Car en dépit de l'ahurissante célérité de l'élémentaire, ladite cohorte allait sans cesse croissant. Une fugitive trainée de fumée grise suivait en effet son passage, quand il ne s'agissait pas carrément d'un départ de feu dans quelque plan de verdure. La chaleur vitale de l'atronach nouvellement née semblait d'ailleurs croître parallèlement à l'acquisition de ses capacités. Si les timides flammèches de la consigne relevaient du simple feu de cheminée, le brasier de sa seule chevelure évoquait désormais davantage le foyer d'une forge qu'autre chose.
L'élémentaire perçut brusquement comme un coup de poing dans son creux poplité, et roula sur quelques mètres, déséquilibrée. Se raccrochant au premier appui venu, un furtif coup d'œil lui apprit la nature de la perturbation : un carreau d'arbalète, déjà ramolli par sa force vitale. L'étudiante se souvint qu'à l'instar de bien des daedra, les atronachs étaient immunisés contre les armes normales. Un terrifiant cri de douleur la fit sursauter, et elle s'aperçut que le secourable appui des secondes précédentes n'était nulle autre que l'épaule d'un être tiède, fumante désormais, appelant les flammes de ses voeux. Le malheureux fut réduit au silence par la surnaturelle pression d'un coude daedrique dans son estomac, et s'effondra, inanimé.
Cependant, des représentants de l'ordre mammifère, il en arrivait de partout. Leur pâle foyer thermique central palpitait dans leur torse, traduisant l'excitation panique les animant. Écartant des civils apeurés, sabre au clair, leur simple nombre constituerait bientôt une impasse pour l'élémentaire. Un changement de stratégie semblait urgemment requis.
Typhaine leva aux cieux son lumineux regard : pourquoi ce genre de chose n'arrivait-il qu'à elle ? Sa seule silhouette provoquait le chaos. Même sa pensée commençait à s'altérer, percevant désormais comme des attiédis inachevés, comme des formes de vie imparfaites, ceux qui avaient jadis été ses pairs. Qu'avait-elle donc fait aux dieux pour que le ciel lui en veuille ainsi ? Le ciel...
Se ramassant sur elle même, l'élémentaire immature bondit soudainement, gagnant d'une détente le toit du pavillon le plus proche. Une fois au sommet, elle se hâta de décamper jusqu'au toit suivant, toutefois non sans avoir au préalable signifié sa victoire par un geste obscène à l'attention de du parterre d'homéothermes.
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La procédure fonctionna comme prévu, et la grouillante police de l'empereur ne fut bientôt qu'un lointain souvenir. L'élémentaire nouvellement née interrompit sa course, satisfaite. A présent encore lui fallait-il savoir où elle était et comment... Maelicia n'eut pas le temps d'achever sa réflexion qu'une douleur mordante, insoutenable, envahit son bras droit. Là, sous un bâti attenant, des attiédis cagoulés : des magelames !
Un warp caractéristique eut lieu derrière elle, lui laissant à peine le temps de rouler sur le côté qu'un souffle hostile, assassin, la dépassait latéralement. Le néant hostile alla s'écraser sur l'une des parois immaculées du palais, la congelant de son mortel appétit. Un sortilège de glace. Par réflexe, l'étudiante tenta de se téléporter, mais rien ne se produisit. Ce qui la ramena immanquablement à sa case départ : la fuite.
Sauf que cette fois, la néo-atronach avait affaire à forte partie : qu'importe où elle bondisse, quelles que soient les feintes qu'elles multiplie et malgré sa vitesse, les crocs surnaturels de l'Hostile la prenaient toujours pour cible. Son bras droit semblait presque éteint, et tardait douloureusement à reprendre sa combustion. Maelicia avait l'impression d'être une biche, proie réduite à sa plus simple expression, fuyant éperdument devant un prédateur supérieur.
Se rétablissant après un saut particulièrement ample, elle sentit un nouveau warp à son côté, immédiatement suivi de la réapparition de l'ennemi hivernal. L'Hostile, le néant, celui qui voulait figer l'univers de sa glaciale immobilité. Instinctivement, elle, voulut renverser le mage homéotherme de sa télékinésie ; toutefois ce furent ses flammes qui répondirent, jaillissant d'elle même, luttant de leur vie contre le principe malfaisant, qui disparut. Elles partagèrent même leur élan vital avec la tunique bleutée de l'attiédi, malgré l'armure qui la protégeait.
— Bien fait pour toi, bidochon tiède ! jubila-t'elle alors que son attaquant roulait sur lui même, afin de se prémunir des brûlures. L'arrivée de nouveaux chasseurs la contraignit à fuir de nouveau.
En contrebas, deux mages de la garde prétorienne se déplaçaient avec une célérité probablement liée à un enchantement de groupe. Là où d'autres se contentaient de se téléporter (ce qui n'était possible qu'en dedans ou en dehors de l'enceinte, mais pas à travers), l'instructeur mage préférait garder une approche conservatrice de la traque. Il entretenait d'ailleurs un magelame plus jeune, qui tentait de maintenir le rythme à ses côtés.
— ...
de feu. Pas un très beau spécimen d'ailleurs, typiquement * saute par dessus un obstacle*
ils sont beaucoup plus grands et revêtus de roche volcanique. Celui-ci doit être un nouveau-né...
— Je ne savais pas... qu'ils parlaient, confessa Armand, nouvelle recrue du détachement, en manquant de se viander sur la réception.
— Ils parlent la langue Faă et le langage commun, répondit son instructeur, sans perdre de vue la fugitive.
N'oublie pas qu'ils sont censés être intelligents. Quoique d'habitude, les insultes soient en Faă...
— Comment est-ce que cette créature a pu arriver là, maître Rodolphe ?
— Un invocateur à la con, à tous les coups... En tout cas qui que soit le dingue qui l'ait invoquée, il faut la renvoyer dans son plan avant qu'elle ne fasse trop de dégats. Même nouveux-nés, ces saloperies là sont suffisament vivaces pour te fouttre un incendie en moins de deux. L'instructeur eut un sourire cruel.
Et contre une bête vivace dans ce genre, rien de tel qu'un bon sort de zone de l'élément opposé, crois-moi...
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L'ignée ne vit arriver l'onde que trop tard : un véritable écran de gel, qui s'élargissait en arc de cercle gagnait sur elle. L'esquive était tout bonnement impossible. Percutée en plein saut, elle sentit son être entier frigorifié par l'Hostile, qui mordit sauvagement dans sa force vitale, et tomba. Heurtant une dalle, son feu interieur reprit presque instantanément, alors qu'elle reprenait ses esprits.
Une dizaine, peut-être plus, d'attiédis cagoulés et couverts de mailles l'encerclait désormais.
— Les carottes sont cuites ont dirait, murmura l'instructeur, sans même se rendre compte de l'absurde pertinence de ses propos.
Un nouvel arc de néant, hiver plus petit, mais plus concentré que le précédent la mordit dans le dos. C'était comme si sa chair se pétrifiait soudain, pour ne plus former qu'un bloc de douleur. L'élémentaire hurla alors que son épaule prenait une teinte rouge sombre, presque bordeaux. Un autre trait l'atteignit à la jambe, puis à l'abdomen et enfin à la joue, qui refroidirent pareillement. L'atronach, à genoux, gémissait, soutenant de ses mains incandescentes le rouge sombre de ses blessures. Des larmes de feu, pleurs daedriques s'écoulaient sur son visage. Même sa coiffe, qui dansait il y a quelques instants vers le ciel, paraissait choir, émettant une fumée sombre, presque comme la chevelure d'une attiédie.
— J'ai l'impression... de tuer une femme, confessa Armand à son supérieur.
Ne pourrait-t'on pas... juste attendre que l'invocation finisse ?
Le lieutenant-mage Rodolphe eut un regard blasé.
— Tu dois t'endurcir, Armand, magelame de la garde prétorienne... Pour rappel, les daedra renaissent quand on les tue. Alors, achevons la rapidement, cette bête sera plus heureuse chez elle...
Et cinq des mages d'incanter de concert, unissant leurs forces en un ultime outil de mort. Tremblotant, grelottant, Maelicia sanglota de plus belle. Après tous ses efforts, c'était trop injuste. Nul manteau pour se protéger des regards. Nul abri pour se protéger de l'Hostile. Nul refuge pour se soustraire à la mise à mort. La disciple de Sh'éam avait gagné. Laissant choir ses bras aux sol, ses ongles griffus érodèrent discrètement les interstices cimentés.
Un blizzard polaire, chargé de glaces éternelles se concentrait à présent devant elle, gage mortel dans sa condition. Tout autour n'était que froideur et hostilité. L'orbe de néant lui faisait face, accusant son avidité dévorante à figer, à glacer toute vie sur son passage. Les autres mages tièdes dans son dos, lui coupant la retraite. Des imparfaits, nobles et valets, badauds, tous ridiculement thermorégulés, scrutant de loin les évènements.
De multiples et infimes présences derrière eux, susurrant, palpitant, chuchotant d'inaudibles messages d'espoir et de vie aux oreilles de l'élémentaire. Maelicia haussa un incandescent sourcil. C'était culotté... mais ça pouvait marcher. Elle planta ses griffes dans le sol, passant jusque sous une dalle à ses genoux, dont les dimensions étaient particulièrement imposantes.
Les arcanistes, repérant son changement d'attitude, déclenchèrent le sortilège : une sphère de pure froidure jaillit, et fila droit sur sa proie. L'élémentaire sentait l'Hostile, sa volonté de s'insinuer en elle, de la figer, de mettre définitivement fin à sa chaleur. Dans un dernier sursaut de vigueur, elle s'arque-bouta et souleva la dalle, s'en constituant de fait un écran. La sphère explosa contre la pierre avec violence, congelant la roche presque instantanément, mais la propulsant également tout droit vers l'entrée de l'entrepôt voisin. L'atronach, qui s'était recroquevillée derrière, fut emportée, et se sentit presque broyée par l'impact, mais ce furent les portes qui cédèrent en premier. Le projectile vivant s'encastra dans des sacs de riz, laissant une Maelicia sonnée flamboyer sous les décombres.
— Fi...ente... mais quel plan... à la con... conclut l'étudiante, toujours affalée, alors que les grains de riz crépitaient tout autour de sa tête, fêtant la flamme de leurs vies éphémères.
Un liquide visqueux, sans doute issu d'amphores brisées par l'impact vint lui chatouiller les orteils. L'huile prit instantanément feu, incendiant l'intégralité de ce qui constituait le troisième entrepôt de l'intendance impériale. L'élémentaire se sentit revivre, soudainement dopée par de joueuses flammèches, qui virent la caresser affectueusement. Circulant dans le brasier comme un poisson dans l'eau, elle chercha et trouva la trappe dont elle subodorait la présence. D'amicales torches devaient flamboyer, loin dans le souterrain ici dissimulé, appelant la daedra à contempler le spectacle de leur combustion..
L'élémentaire s'y engouffra, et l'incendie complice effondra presque aussitôt la charpente sur ses pas.
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Entretien avec un vampire
21 Soirétoile 3E425, 14h30
La robe immaculée, richement ornée, froufroutant et bruissant dans le vent. L'ombrelle négligemment tenue, alors que la magnifique S'emsyl s'avançait, avec une langueur étudiée, lentement mais sûrement, vers la fatidique consigne. Vers de fébriles aventuriers.
D'un seul regard, elle subjugua trois des gardes encore présents. Incapables de détacher leurs yeux de l'égérie, les inconstants mâles, hypnotisés, lui emboitèrent le pas à l'unisson. Étant donnée la situation, leur concours pouvait être utile songeait la disciple.
Parvenue à douze pas de la façade, elle arrêta ses suivants d'un geste suave, et poursuivit seule. Lentement. Posément.
Elle passa le seuil.
Lentement, savamment, la déesse se dévoila. L'étoffe immaculée, remontant en de sublimes courbes jusqu'à son sculptural corset. L'albâtre généreux de son décolleté, dont les reflets charnels dansaient au fil de sa respiration, laissant savourer ses formes splendidement exposées, pleines de promesses. Son visage, dont la plastique parfaite encadrait des iris froides et perçantes, arborant une expression moqueuse, provocante.
Une sensualité diffuse, surnaturelle émanait d'elle, appelant, incitant, réveillant les désirs inassouvis. A en juger par sa menue stature, il devait certainement s'agir d'une brétonne également. Seulement, contrairement aux élans chaotiques intermittents et dictés par le besoin de sa compatriote, la séduction de la vampire était assumée, savourée, et consommée avec ferveur. Là où d'académiques sortilèges influençaient les cibles de l'étudiante, sa vis-à-vis subjuguait d'une seule œillade jusqu'à l'inconscient de ses proies.
Elle eut un fugitif battement de cils, comme par hasard à l'attention de Drem.
Les trois mercenaires l'attendaient, l'arme au poing. Le reptile au sang-froid, qui ne parvenait à dissimuler la crainte dont palpitait son cœur aux yeux de la stryge. L'hémoglobine bouillonnante d'une haute femme aux allures de pirate, dont l'expression indéchiffrable annonçait la calme résolution. Le fluide nerveux d'un elfe, dont le sanglant regard ne suffisait à masquer les désirs contradictoires qui l'animaient. La chasseresse percevait sans effort la vulnérabilité charnelle de ce dernier. Les mâles étaient si faibles...
Négligemment, elle repéra l'absence d'objets autour des braises de la naissance de l'élémentaire. Ils avaient certainement dû récupérer ses effets. D'une démarche assurée, elle gagna le fond de la salle, exposant les courbes parfaites de ses omoplates aux armes adverses. Savaient-ils seulement à quelle vitesse elle pouvait réagir, en cas d'attaque ? Effectuant une volte-face étudiée, elle aperçut de nouveau le regard avide des trois soldats charmés, à l'extérieur. Et reporta enfin ses yeux virides sur les aventuriers.
— Je me nomme S'emsyl, cinquième du clan Sh'éam, entama-t'elle enfin d'une voix suave.
J'ose espérer que vous réalisez l'inutilité d'une approche violente dans un tel lieu... soyez rassurés, j'en suis moi même pleinement consciente...
Elle joua un instant de ses fines phalanges, comme pour s'assurer de la perfection de ses ongles manucurés.
— Si j'ai fait en sorte d'éloigner l'adepte de la guilde, c'est parce que son fanatisme nous aurait empêchés de converser librement. À présent nous pouvons discuter... en tant qu'adultes.
Saerileth fut frappée par les accentuations mélodiques de sa voix, charmeuse, qui lui rappela furieusement quelque chose qu'elle avait déjà entendu.
La vampire avança d'un pas vers l'aile gauche, le tintement féminin de ses escarpins résonnant sur le parquet.
— Alors, qu'est-ce que les Triamites ont bien pu vous promettre, chères choses mortelles ? questionna-t'elle à l'attention de Saerileth, tout maintenant sa voluptueuse démarche.
De l'or ?
Elle passa son doigt sur le bois du guichet de l'intendant, comme pour en éprouver la poussière.
— L'ascension sociale, peut-être ? lança-t'elle dubitativement en observant l'argonien, stoïque.
Jouant distraitement de ses ongles, elle laissa malicieusement errer son regard sur les pages du registre. L'une d'entre elles était déchirée.
— La gloire ? L'amour, peut-être ? piqua-t'elle en dédiant un clin d'œil canaille au dunmer.
Modifiant la cambrure de son corps, elle se composa un sourire acerbe.
— La science ? ricana-t'elle.
Son rictus s'accentua, modulant ses traits avec étude. S'approchant de nouveau, elle reprit :
— Et s'ils ne vous ont pas achetés, et que c'est une juste cause que vous croyez servir en aidant ces monstres... posez vous cette simple question : à quoi sert notre sceptre ?
Elle marqua une pause, puis sourit, trouvant la nuance d'incrédulité recherchée dans la mimique des aventuriers.
— Vous ne savez pas, n'est-pas ? sussura-t'elle voluptueusement.
Mais ignorez vous seulement la fonction du sceptre, ou bien également pourquoi l'on vous a laissés dans l'ignorance ? Savez vous vraiment ce que les Triamites font des âmes qu'ils capturent ? Êtes vous certains... de ne pas vous être trompés de camp ?
Elle redevint droite, hautaine, et ses iris se firent dures.
— Toute offre que le vieil homme avide et sa disciple vous aient faite, je peux vous l'offrir en double ou en triple ; Jusqu'à l'immortalité peut-être votre, si vous la désirez. Vous pourrez même sortir du palais sans encombres, ce qui vous sera impossible autrement. Alors soyez adultes, soyez raisonnables ; révélez moi où est le sceptre qu'on nous a dérobé...
Modifié par Trias, 22 février 2011 - 08:54.