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[H] Arks ou la vie d un voleur en Vvanderfell


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1 réponse à ce sujet

#1 Larry007

Larry007

Posté 16 mai 2003 - 02:13

J'ai toujours volé. En tout cas, depuis que je suis arrivé sur cette île pas très accueillante. Quand je suis arrivé, j'ai tué un homme dans le phare de Seyda Neen. C'est la seule personne que j'ai tué. Car c'est a ce moment là que j'ai compris que je ne voulais pas devenir un assassin.
Au fait, je m'appelle Arks, je suis un Khajitt que l'Empereur a décidé de libérer en Morrowind pour d'obscures raisons. Je hais les Dunmers ; ils réduisent en esclavage les gens de ma race, et je hais aussi l'Empire pour les avoir laissés continuer a le faire.
Je vole un peu de tout, surtout à des riches car les pauvres n'ont rien , et je me déplace de ville en ville pour piller Temples, Villas et commerces. Mais je ne vole jamais un autre Khajitt. Par respect pour mes confreres qui subissent tous les jours la haine que leur vouent les Dunmers.
Un jour, j'ai décidé d'aller à Balmora commettre quelque larcin, et je suis tombé sur une sorte de club qui s'appelait "Le cercle du mur du Sud". Je suis entré , j'ignorais ce qui se trouvait a l'intérieur. Un Khajitt nommé Habasi "Dent de sucre" a discuté avec moi , et il m'a demandé alors si je voulais faire partie de la Guilde des Voleurs. J'ai réfléchi. Après tout, pourquoi pas ? Si les voleurs tels que moi se réunissaient, cela pourrait être une bonne chose pour glaner quelques informations sur un coup à faire ou bien un pillage dans quelque villa. J'ai donc accepté ,  et ma premiere mission fut d'aller chercher un diamant chez Nalcarya de Havreblanc, l'alchimiste de Balmora. J'ai payé ce diamant au prix fort, et pourtant je n'étais pas très riche. Je l'ai ramené a Habasi mais il ne m'a rien donné pour me dédommager. J'ai trouvé cela étrange et j'ai commencé à hausser le ton, mais le propriétaire du Cercle est venu et m'a mis dehors. Il pleuvait. Je décidai d'aller parler à Ra'Virr pour lui raconter ma petite aventure. Il m'écouta et me dit qu'il fallait se méfier des gens du Cercle, et que de toute façon, il n'avait pas voulu adherrer a aucune Guilde de peur d'avoir des ennuis avec les Impériaux.Il voulait les éviter a tout prix, et je le comprenais. Il m'invita a dormir chez lui, à l'étage, et j'acceptai. Il était tard et j'étais épuisé. J'avais dû courir pour échapper a un homme que j'avais volé et qui, au lieu de prévenir les gardes de mon larcin, avait préféré sortir son épée pour me regler mon compte. Je ne dus mon salut qu'à mes jambes.

Le lendemain, je décidai d'aller à Caldéra vendre à Rampant quelques armures volées. Je demandai à la Guilde des Mages de ma téléporter là bas, et, après avoir été allégé de 11 pieces d'or, je me trouvai dans une piece différente où des mages discutaient. Ils parlaient d'alchimie et d'invocation, mais celà ne m'interessait pas. C'est alors que je vis, près des escaliers menant au rez-de-chaussée, une lourde armoire en bois massif. Je m'approchai et ma connaissance en serrurerie ma permit de savoir qu'elle était équipée d'une très bonne serrure. Il devait donc y avoir des objets de valeur dedans. Mais comment en voler le contenu ? Il y avait des mages dans la pièce , et ils m'auraient vu immédiatement, même en étant très discret. Tout au long de la journée, je me triturai les méninges pour trouver un moyen de voler le contenu de l'armoire sans que l'on me voie. Le soir, je retournai à Balmora et je me rendis au Cercle pour écouter les ragots tout en buvant un peu de Flin. Un homme s'assit a ma table et entama la conversation. Il était sympathique et s'appelait Ançon. C'était un Nordique expatrié en Vvanderfell qui volait ça et là. Je décidai de lui poser la question de l'armoire de la Guilde des Mages :
- Dis, je voudrais savoir une chose, comment on pourrait faire pour ouvrir l'armoire de la Guilde des Mages de Caldera ? Devrai-je y aller la nuit  ?
- Non, car il y a toujours quelqu'un a la Guilde des Mages. Des mages de passage, des alchimistes venant vendre leurs potions, des nécromanciens venant demander des conseils, des mages-pèlerins de passage , etc. De jour comme de nuit, Arks, il y a toujours quelqu'un dans cette Guilde.
-Comment faire alors ? L'armoire est très voyante et on me repèrerait immédiatement si je l'ouvrais.
- Je ne sais pas. Il y a sûrement un moyen, mais va savoir lequel.
- Et avec une potion d'invisibilité ? Ca serait possible ?
- Je crains que non, car les mages verraient la porte s'ouvrir toute seule et sauraient que quelqu'un se trouve dans la pièce. Ils n'auraient plus qu'a verrouiller la porte du bas et tu serais bloqué, le temps de redevenir visible, et ils te dénonceraient.
Un Bréton arriva près de notre table, et demanda :
- Puis-je me joindre a vous ? J'ai écouté votre conversation et je crois qu'il existe un moyen....
- Lequel ?
- Puis-je m'asseoir ?
- Bien entendu. Un peu de Flin ?
- Non merçi, j'ai arrété.
- Comme vous voulez. Vous disiez qu'il y a peut etre un moyen ?
- Oui. Enfin c'est assez étrange. Laissez moi vous raconter. Je me trouvais a Ald'Ruhn, dans un bar , et je discutais avec une Impériale pour tenter de la séduire. Bref, je tentais ma chance. Un homme est entré, il portait une cuirasse en ossements et un casque. Le barman ne le remarqua pas. C'est alors que je vis quelque chose d'incroyable : l'homme se mit soudain a disparaitre ! Il devenait translucide ! Au bout de quelques secondes, on ne le voyait presque plus. Je voyais seulement un peu ses contours. L'homme alla derriere le bar, ouvrit un coffre et en prit tout le contenu. Le barman ne le voyait même pas. Pourtant, il se trouvait à deux mètres seulement de l'homme. Je fis des yeux ronds comme des billes en direction du bar, le barman me vit et regarda là où je regardais. Il me regarda à nouveau et haussa les épaules.  L'homme translucide, lui, savait que le barman regardait dans sa direction, mais il avait déja refermé le coffre comme si de rien n'était. Quand il eut fini, il partit tranquillement, et sortit. Je quittai mon Imperiale et voulus suivre cet homme pour lui parler, mais dès que je fus dehors, je ne vis plus cette légere trace flottante qui trahissait très légèrement la présence de cet homme. Je errais en ville a sa recherche, mais je ne le revis plus jamais.
- Drole d'histoire, lança Ançon. Tu es sûr que le skouma ne t'a pas monté a la tête ce jour-là ?
- Je n'ai jamais touché au skouma ! Je vous jure que ceci est arrivé !
- C'est etrange, dis-je, que le barman n'ait pas perçu la présence de cet homme. Même avec une potion d'invisibilité, on voit bien que quelqu'un se déplace, malgré le fait qu'une potion d'invisibilité atténue beaucoup cette perception. Mais pas au point de pouvoir piller un coffre à deux mètres de quelqu'un d'autre !
- Je sais, dit le Bréton, mais j'aurais cru avoir des hallucinations si il ne m'était pas arrivé une autre mésaventure.
- Laquelle ?
- J'étais en train de dépouiller , à Ald'Ruhn-sous-Skar, un noble. Tout allait bien , personne ne me voyait. Quand j'eus terminé de voler, je décidai de quitter la pièce et c'est là que je me suis cogné contre RIEN !
- Quoi ? s'exclama Ançon.
- Oui ! Je sais que j'ai heurté quelqu'un violemment car j'ai entendu des bruits de pas, mais cette personne était invisible ! Totalement ! Je suis resté un moment hébété, stupéfait, et c'est alors que je vis quelque chose par terre. C'était un morceau d'armure en ossement. J'avait tout simplement heurté l'homme qui avait vidé le coffre dans le bar ! Et en le heurtant, un morceau d'armure s'était brisé et était redevenu visible !
- Tu veux donc dire qu'il y a un homme qui se balade dans Vvanderfell en ayant la capacité, probablement magique, de disparaitre ? dis-je, curieux.
- Exactement ! C'est pour cela que je vous raconte cette histoire, puisque vous cherchez comment piller la Guilde des Mages sans être vu. Le pouvoir qu'à cet homme serait idéal pour le faire.
- Eh bien, je n'ai jamais entendu parler d'un tel pouvoir, mais en effet c'est assez incroyable. Mais s'il est invisible, comment le retrouver ?
Ançon intervint :
- Il ne doit pas etre toujours invisible, il doit bien se rendre normal ne serai-ce que pour revendre les objets qu'il vole. Et il est probable que son pouvoir ne dure pas éternellement. Bréton, tu as dit qu'en entrant dans le bar il était visible, donc il doit passer le plus clair de son temps visible, et insoupçonnable.
- Je suis d'accord, dis-je, mais on ne peut pas le retrouver. A moins de savoir ce qu'il y avait dans le coffre du barman, ainsi nous pourrions demander aux receleurs ou aux marchands s'ils avaient déjà vu un homme en cuirasse d'ossements leur revendre tel ou tel objet.
- Mais on ne peut pas, dit Ançon d'un ton fataliste.
- Pourquoi ? demanda le Bréton
- C'est simple. Si on demande au barman ce qu'il y avait dans son coffre, il va penser que c'est nous qui l'avons volé, et nous aurons des ennuis.  Donc on ne peut pas....
- Quel dommage ! dit le Bréton. Un tel pouvoir rendrait n'importe quel voleur totalement imprenable !
- C'est vrai, dis-je, mais malheureusement on ne peut pas retrouver cet homme. Et a mon avis, il doit vivre loin des villes de Vvanderfell pour ne pas qu'on le découvre. Et Vvanderfell est immense ! Il y a des milliers d'endroits où se cacher : grottes, cavernes, tombeaux, maisons abandonnées, mines , ou tout simplement vivre sans abri dans la nature. Impossible dans ces cas-là de retrouver cet homme. Et comme tu n'as pas pu voir son visage, Bréton, on ne peut pas non plus demander aux gens s'ils savent qui il est d'après sa description. Allons mes amis, inutile d'espérer le retrouver, un tel pouvoir le rendant introuvable...

Nous continuâmes à rêver à l'idée de posséder un tel pouvoir, tout ce qu'il serait alors possible de faire, de voler. Notre discution se termina très tard et je décidai de rentrer dormir chez Ra'Virr après un ultime verre de Flin.
A l'aube , je demandai à tout hasard à Ra'Virr s'il avait déjà vu un homme tout en cuirasse d'ossements, mais il me dit que non. Je décidai d'aller à Pélagiad à pied, la ville n'ayant aucun moyen de transport. J'arrivai dans l'après-midi dans la bourgade. J'allai voler dans quelques maisons tout en repensant à cette histoire. C'était quand même assez incroyable, et je doutais des dires du Bréton. Je sortis dans la rue, et je savais que j'allais devoir repartir à Balmora à pied. J'étais un peu épuisé , et je me dis "Mais pourquoi n'ont ils jamais pensé à mettre le moindre moyen de transport içi ?!".
C'est alors que j'eus un déclic.
C'était évident. Après son vol, l'homme translucide avait dû changer de ville pour revendre sa marchandise, donc il avait dû aller à l'Echassier des marais de Ald'Ruhn, ou bien se faire téléporter par la Guilde des Mages de la ville. A moins qu'il n'ait possédé un parchemin de Rappel, hypothèse que j'espérais être fausse.
Je rentrai à Balmora , à pied, en tuant quelques créatures aggressives sur mon chemin. C'était le soir, mais je décidai d'aller à Ald'Ruhn par l'Echassier de Balmora. J'arrivai à Ald'Ruhn dans la nuit. Je me rendis à la Guilde des Mages pour questionner le mage-téléporteur, qui me répondit qu'il n'avait pas le souvenir d'avoir récemment téléporté un homme en armure d'ossements. J'allai donc parler au pilote de l'Echassier,et je lui posai la même question. Ce dernier me dit sans compassion que je n'étais qu'un maudit Khajitt et qu'il n'aimait pas les Khajitts. Je tentai alors une autre approche : je sortis ma bourse et la vidai devant lui, par terre. Il regarda l'or et se pencha pour le ramasser, mais je mis mon pied sur sa main et lui dis :
- Pas si vite. Dis moi ce que je veux savoir et tu auras ton or.
Il se releva et réfléchit un instant. Puis, il parla.
- J'ai vu cet homme, en effet. Tout en armure d'ossement, et avec une amulette autour du cou. Il avait l'air calme et nous avons discuté de la pluie et du beau temps. Il m'a dit qu'il habitait "près de Gnisis".
- Où t'as t il demandé de l'amener ?
- A Gnisis , pardi !
- Amène moi là bas.
- Bon, d'accord, mais ne dis pas ce que je t'ai parlé de qui que ce soit. La plupart de mes clients veulent voyager anonymement.
- Bien. Tu peux prendre ton or, dis-je.
Le pilote m'emmena à Gnisis, et j'arrivai à l'aube. J'étais fatigué, n'ayant pas dormi. Je pris une chambre dans la seule auberge du coin, et dormis.
Je me réveillai vers midi, et j'avais bien l'intention de trouver cet homme et -qui sait ?- de lui demander de m'apprendre son pouvoir. Mais le pilote m'avait dit que cet homme portait une amulette autour du cou. Peut etre était-ce l'objet qui lui permettait de devenir ainsi translucide. Mais il me fallait le trouver.
J'allai en ville et questionnai les marchands près du Temple. Le dernier que je questionnai me dis qu'il avait vu cet homme il y a trois jours, et que cet homme lui avait vendu des bouteilles de Flin et du Vieux cognac de Dagoth. Ceci devait sûrement être le butin du vol à Ald'Ruhn.
- Où vit cet homme, demandai-je au marchand.
- Je l'ignore, mais sûrement pas en ville. Je connais tout le monde içi, et je sais qu'il n'a pas de maison içi. Ca se saurait. Mais je sais qu'il vient toujours de la route qui va au Nord, la route d'Ald Velothi.
- Où est cette route ?
- Là bas, dit le marchand en me montrant la sortie Est de la ville, c'est celle qui passe sous l'arche de pierre. La route part vers l'Est puis le Nord. Mais si vous devez vous y aventurer, soyez vigilant, il y a pas mal de Chiens de Nix et d'Alits dans le coin. Sans parler des éclaireurs kwama....
- Merçi pour les renseignements. Je pensais que tous les Dunmers haïssaient les Khajitts, a vrai dire. Vous m'êtes sympathique.
- Les Khajitts sont des gens comme les autres, même s'ils ne sont pas d'içi. Je suis contre l'esclavage, c'est une tradition que je n'aime pas. Les Impériaux auraient dû l'interdire quand ils ont pris la province. Faites bonne route mon ami, et soyez prudent.
- Portez vous bien vous aussi, peut etre nous reverrons-nous....
- Le temps nous le dira.

Je partis sur le champ en direction du Nord, mais si comme je le pensais cet homme vivait dans la campagne environnante, il serait difficile de le trouver. Mais ce n'était pas impossible. J'explorais la zone tout en suivant la route, pour ne pas me perdre. Le paysage ne ressemblait pas du tout à celui de Balmora. Içi, c'était un plateau avec des collines et peu de végétation. La Mer Interieure n'était pas loin et je sentais un leger vent marin. Pourvu que cet homme ne vive pas sur une île...
Au bout d'un moment, je vis un pont gigantesque en pierre. Il semblait mener à une ancienne forteresse que les Nains avaient construite. Mais les Nains ayant disparu mystérieusement,  la forteresse était assurement vide. Je décidai de monter sur ce pont pour admirer le paysage. Quand je fus en haut, je regardai en direction de la Mer. On voyait très loin. C'est alors que je vis en contrebas du pont, près d'une mare , une splendide jeune femme. Que faisait-elle içi , au milieu de la campagne, seule ? Je descendis et allai la voir. Elle était très embétée car elle m'expliqua qu'elle avait perdu son anneau dans la mare , et me demanda de le chercher. Je me dis alors que, si je l'aidais, peut etre me dirait-elle où se trouvait l'homme que je cherchais. J'acceptai et entrai dans la mare. Il y avait des plantes aquatiques dedans, ce qui n'allait pas m'aider à retrouver son anneau. Je cherchais pendant quelques minutes , quand ma main, qui tatonnait le fond  de la mare, heurta un objet. L'anneau ! Je sortis de l'eau , victorieux, en disant "Je l'ai !" à la charmante demoiselle. C'est alors qu'elle me dit "Pauvre naïf !" et elle sortit une dague de sa poche.
Je sortis alors ma dague en acier, qui ne me servait jamais hormis pour tuer les créatures, et réalisai que je venais de tomber dans un piege de brigand. J'étais vraiment stupide ! La demoiselle tenta de me mettraz un coup de dague au visage, mais, étant voleur, je l'esquivais dans un réflexe fulgurant. Je lui attrapai la main et lui dis d'arreter car, autrement, je me verrai dans l'obligation de la tuer. C'est alors que je pris une flèche, venue de nulle part , dans le bras, qui le transperça. Une douleur énorme se fit sentir, j'avais très mal, je cherchai qui avait lancé cette flèche, et je vis une trace translucide de déplacer furtivement. La demoiselle en profita pour tenter de me poignarder encore une fois, mais j'esquivai a nouveau. D'un geste vif et précis, ma dague en acier se planta dans son cou et , après quelques pas qu'elle fit en titubant, et tomba lourdement sur le sol. J'entendis un sifflement tout près de ma tête. Il y avait un archer, qu'il n'était autre que l'homme translucide, qui se servait de son pouvoir pour ne pas que je le voie. Je le cherchai mais il était invisible.
J'eus alors le sentiment que j'allais mourir, içi, bêtement. Et par instinct de survie je détalai à toutes jambes ! J'allai me cacher derriere un rocher, un peu plus loin, et c'est alors que je vis cet homme, tout en armure d'ossements, extremement translucide, mais je voyais sa trace de déplacer dans l'air. Je bondis de ma cachette, dague a la main, et le poignardai partout. Son armure le protégeait bien, mais j'arrivai quand même à le blesser, et, après plusieurs coups, il s'effondra et redevint visible.
J'avais encore très mal à mon bras. J'en retirai la flèche et la blessure saigna beaucoup. Je pris un vetement que j'avais volé, et fis une grossier bandage. Je m'assis quelques instants pour récupérer de cette attaque. J'étais fatigué. J'avais marché toute la journée et je saignais beaucoup. Je devais rentrer à Gnisis au plus tôt.
Je fouillai le corps de l'homme et découvrir une amulette enchantée. Je la mis dans ma poche, et décidai de rentrer. Je partis sur la route, mais , ne connaissant pas le coin, je me trompai et partis dans la mauvaise direction. Une heure plus tard, ma blessure avait cessé de saigner, et j'arrivai dans un petit village de pêcheurs à l'entrée duquel se trouvait un étendard sur lequel était écrit , en Dunmer, Ald Velothi. Epuisé, je m'effondrai sur le sol, et m'evanouis.

Je me réveillai dans un lit. Une jolie femme Dunmer refaisait le pansement à mon bras. Je la regardai. Elle était si belle. Elle croisa alors mon regard et vis que j'avais repris conscience. Elle fut un peu surprise et me dit, d'une voix très douce :
- Ne bougez pas, je m'occupe de cette mauvaise blessure.
- Qui... qui etes vous ?
- Milia Netah. Je suis paysanne içi, a Ald Velothi. Vous etes chez moi.
- Ah... euh... merçi.
- Que vous est-il arrivé ? Vous avez croisé des brigands ?
- Oui, en quelque sorte. Ils ont failli me tuer.
- Ne vous inquietez pas, vous etes en sécurité içi. Quel est votre nom ?
- Je m'appelle Arks. Je suis de passage.
- Eh bien, vous devriez rester içi quelques jours, le temps de vous remettre. J'ai fini votre bandage.
- Merçi beaucoup. Comment puis-je vous remercier ?
- Ne me remerciez pas, je n'allais pas vous laisser au milieu de la route quand même ! Vous devriez continuer a vous reposer. Je vous laisse.
Milia sortit de l'unique piece de cette cabane. J'étais seul mais je n'allais rien voler. Non, car Milia était si gentille. Je dormis et , quand je me réveillai, il faisait grand jour. Tout le monde içi n'avait pas l'air aussi sympathique que Milia. Personne ne semblait aimer les étrangers. Et surtout pas les gardes, qui me regardaient d'un mauvais oeil. Je passai quelques jours à Ald Velothi , car j'appréciais la compagnie de Milia. Ma blessure allait beaucoup mieux. Finalement, au bout de quelques jours, en parlant à Milia assis au bord de la mer, je lui avouais que mon métier n'était pas marchand, mais voleur.
- Tu m'as volé ? demanda-t-elle calmement
- Non, car tu m'as aidé, et ... et j'apprécie ta compagnie. Je te trouve très belle.
Elle sourit et parut génée.
- Je t'aime beaucoup aussi, mais j'ai des principes, et jamais je ne pourrais entreprendre quoi que ce soit avec quelqu'un dont le moyen de vivre consister a commettre des crimes. Je suis désolée.
- Mais... Milia... Je fais celà pour survivre ! Je n'ai pas le choix. Essaye de comprendre.
- Ce que j'ai compris depuis longtemps, c'est que si nous restions ensemble, un jour les gardes taperont a la porte et te mettront en prison, et je ne veux pas souffrir de ton absence. Je suis désolée.

Le lendemain, je quittai Ald Velothi par bateau qui assurait la liaison vers Dagon Fell. De là, je partis vers Gnisis, puis je pris l'Echassier vers Ald'Ruhn puis Balmora. Je testai mon amulette à plusieurs reprises, et grace à elle je pus enfin ouvrir l'armoire de la Guilde des Mages de Caldera. Il y avait des potions dedans ! J'étais dégouté. Je rentrai à Balmora et allai au Cercle raconter celà à Ançon. Il en a ri pendant des jours. Il me demanda comment j'avais fait, et je lui racontai. Il fut stupéfait de savoir que je détenais l'Amulette des Ombres (le bouquiniste de Balmora m'avait renseigné a ce sujet).
J'avais désormais la faculté de pouvoir voler à volonté, tout ce que je voulais, au nez et a la barbe des marchands, des nobles et des Gardes. On ne me voyait jamais. Et la population s'étonnait que l'on ne mette pas la main sur celui que l'on surnommait "l'ombre", surtout après que j'aie dévalisé La Pelle de Shenk, une armurerie de Balmora. Je mhabilais richement désormais, mes mains étaient parées de bijoux, je possedais une dague de verre et une armure du même matériau. J'avais vraiment tout pour être heureux... mais je ne l'étais pas. Je pensais tout le temps à Milia. Elle était si gentille. A cause de ça, je restai plusieurs jours chez Ra'Virr qui me consola et m'ouvrit les yeux.
Il me dit clairement qu'il était probable que je regretterai toute ma vie d'avoir choisi l'Amulette plutût que Milia. Et que je devais faire mon choix. Alors je fis mon choix.

Un matin, j'étais sur la plage près de CoeurEbene. J'étais seul et j'avais passé la nuit précédente à claquer toutes mes économies à parier au Nixodrome ou au jack pot dwemer. J'étais fauché, mais ce n'était pas grave à présent. Je pris l'Amulette des Ombres dans la main , pensai à Milia et jettai l'Amulette au loin, dans la mer. C'était fini. Adieu le banditisme. Je fis le serment de ne plus jamais voler.

Un heure plus tard, je pris le bateau à Coeurebene et partis tout au nord de l'île, rejoindre Milia à Ald'Velothi. J'arrivai là-bas trois jours plus tard. J'allai voir Milia.
- Milia.
Elle se retourna et dit :
- Bonjour Arks. Que fais-tu içi ?
- Ecoute... J'ai décidé d'arrêter de voler, pour toujours. J'ai fais mon choix entre cette Amulette et toi, et j'ai choisi toi. Veux-tu encore de moi ?
Elle se mit tout contre moi et m'embrassa. Nous fûmes très heureux le reste de nos jours...

THE END

#2 Savatte_Forever

Savatte_Forever

Posté 19 mai 2003 - 11:42

Ouf j' ai fini de tout lire, ca c 'est de l' histoire
bravo




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