85 réponses à ce sujet

[Evildeadmeat]

"Auberge des Terres Neuves. Bien, ça devrait aller"

  Rayingald jetta un oeil à l' interieur de la taverne par l' une des fenetres. Il y observa rapidement les gens presents puis, decidant que rien ne semblait suspicieux, il poussa la porte et entra. Il fit quelques pas puis s' assit pres du comptoir. Il se passa la main sur la nuque et soupira longuement:
" Tavernier, un hydromel!"
  Le tavernier s' absenta un instant puis revint avec une choppe remplit du breuvage tant apprecié des nordiques. Il posa la choppe devant Rayingald qui jetta sur le comptoir quelques pieces d' or. Le tavernier ramassa la somme puis demanda au Nordique:
" Vous venez d' arriver?
-Oui.
-C 'est la premiere fois que venez? Je ne me souviens vous avoir vu.
-Mmm. C ' est la premiere fois. Du peu que j' en ai vu, la ville semble agreable.
-Effectivement il y a pire. Ce n' est pas Bravil. Que venez vous faire ici?
-Je ne le sais pas encore..."

  Sur ces mots, Rayingald pris sa choppe puis bu une longue gorgée d' hydromel. Il observa alors les gens autour de lui. Certains riaient, tandis que d' autres chantaient. Certains semblaient déjà saoul tandis que d' autres cherchaient vraisemblablement à noyer quelques soucis dans l' alcool. Le Nordique regardait autour de lui sans veritablement penser à ce qu' il voyait. Il sirotait sa choppe d' hydromel, et reflechissait à ce qu' il pourrait trouver dans cette ville...

Modifié par Evildeadmeat, 08 septembre 2007 - 17:51.

[Vabaz']

Sans se préoccuper de la réaction de Neydann, le dunmer répéta :

- J'aiderais. Je...

Mais il ne parvint pas à trouver la suite de ses mots, qui lui paraissaient plus insaisissables que l'âme d'une gorgone. Pourquoi diable ne savait-il pas un langage aussi peu évolué que celui de ces impériaux prétentieux ? Comment leur expliquer son affaire, en mentant de surcroît ? Peut-être... Peut-être que l'aubergiste accepterait de l'aider, puisqu'elle avait l'air de le trouver à son goût...

Llenrayn se leva lentement, avec un signe de main qui ne pouvait ordonnait que "restez là !", et il s'avança vers le bar où s'affairait la propriétaire du lieu. Ce faisant, il croisa brièvement le regard d'un Nordique buvant une chope à la forte odeur de miel.
Dès qu'il parvint au niveau de l'elfe, celle-ci leva les yeux de son torchon et eut ce sourire commercial et tellement insupportable, typique des taverniers. Cette fois-ci, elle s'adressa à lui directement en dunmeri :

- Bonjour, bien dormi ? Vous désirez ?
- Je vous remercie, oui. Mais j'aurais besoin de votre aide, pour une histoire à raconter. Je n'ai pas votre don pour les langues, répondit  à mi-voix le dunmer. Il ajouta en la regardant fixement : C'est important.

La femme accepta -peut-être espérait-elle qu'il dépenserait de l'argent dans son établissement- et elle le suivit jusqu'à la table où les deux mages et le guerrier étaient toujours assis. Elle leur décocha encore son fameux sourire, et sans rester bloquée, au grand étonnement de Llenrayn. Il se rassit à sa place, et commença à lui parler de sa voix rauque, très vite. L'aubergiste traduisit au fur et à mesure, du mieux qu'elle put, jetant de constants coup d'oeil au visage sombre du dunmer :

- Il dit qu'il est un prêtre du Temple... et qu'il se nomme Llenrayn Yen. Que pour son nom de famille, cela n'a pas d'importance. Et... il aidait à célébrer une cérémonie funéraire, il y a une demi-Masser, et il y a eu un problème... Il a besoin d'aide, il a... perdu son âme? Pardon, excusez moi, j'avais mal compris, pas la sienne, celle dont il a la charge. Il la recherche... Et... Lors des prières funéraires, il y a eu un événement rouge -c'est un terme dunmer qui veut dire que ce n'est ni de la bonne, ni de la mauvaise magie, mais autre chose. Et le corps est parti d'un côté et l'âme de l'autre, séparés... C'est très mauvais. Le corps a fui vers l'Ouest aussitôt, ils n'ont pas pu le retenir... Parce qu'ils ne doivent pas détruire le corps tant que l'âme n'est pas dedans... Et l'âme a poursuivi son corps qui s'en allait. Mais dans le corps il y avait un gahwadmarshurn - je ne peux pas traduire, c'est comme... une sorte d'intru... mais c'est autre aussi- donc un gahwadmarshurn qui était dans le corps et le possède... Il dit aussi qu'il a suivi le corps à travers les montagnes... Qu'il est entré en ville, ici, et que là il l'a perdu. Il doit le retrouver, et l'âme aussi... Mais il a besoin d'aide.

[Evildeadmeat]

Au milieu de l' agitation chaotique de la taverne, un petit groupe de personnes se détachait singulierement de l' ambiance generale. Rayingald ne les avait pas remarqué lors de son arrivée mais lorsqu' un étrange Dunmer croisa furtivement son regard, il le suivi machinalement des yeux. Le Dunmer echangea quelques mots avec l' Elfe, proprietaire de l' auberge, dans une langue qu' il ne reconnut pas puis revint s' attabler, accompagné de celle ci. Le Nordique ne put entendre les mots qui etaient echangés à cette table. Il se doutait seulement que le sujet de leur conversation devait etre des plus serieux. Il regarda rapidement autour de lui, comme pour confirmer l' idée selon laquelle cette table ci etait bien trop serieuse et discrete pour que les discussions y soient pleinement innocente.

  Rayingald observa un instant les personnes autour de la table. Des Dunmers, des brétons, tous semblaient absorbé par l' Elfe qui avait maintenant pris la parole. Il ne put dicerner que quelques mots. "Temple"..."ceremonie funeraire"..."evenement rouge". Il but une nouvelle gorgée d' hydromel puis reposa sa choppe sur le comptoir. Il reflechissait, le regard perdu dans la mousse de son breuvage. Jamais il n' avait entendu parler d' un evenement rouge. Il avait tres bien pu mal entendre. Surement même. Il commanda une miche de pain et du jambon puis tira sa dague. Lorsqu' il fut servi, il coupa une tranche de jambon qu' il avala. "temple"..."evenement rouge". Ses pensées ne pouvaient se detacher de ces mots. "ceremonie funeraire". Peut être etait ce là un mage Dunmer de Morrowind. Les rites propres à cette province sont parfois bien etrange, et tous ne sont pas connus. Un leger frisson parcourut le dos de Rayingald.

Modifié par Evildeadmeat, 11 septembre 2007 - 22:13.

[guiguizmo91]

Talindar commeçait à s'impatientait, Nydann n'avait pas l'air de se soucier le moins du monde de lui alors qu'il avait une mission à accomplir pour le compte de la Guilde, de plus, pourquoi engager un mercenaire qui dailleur n'avait pas l'ar d'un mercenaire? Le Dunmer esseya de s'exprimer mais il ne fit que bredouiller deux ou trois mots. il alla chercher la serveuse pour qu'elle traduise ce qu'il voulait dire. L'aubergiste parla d'une histoire d'âme qu'il fallait récupérer, tout cela n'avait aucun sens. Et puis il avait une mission à acommplir. Quand l'aubergiste eut fini de traduire. Talindar s'exclama:

"Nous n'allons pas nous laisser embarquer dans cette histoire absurde, nous avons une mission à faire. Venez Neydann, il essaye de vous entourlouper! Nous sommes deux, que cela vous plaise ou non et nous devons faire ce que l'archimage nous a dit de faire. Partons!"

Modifié par guiguizmo91, 12 septembre 2007 - 14:52.

[Krenka]

Neydann était quelque peu étonné par l'histoire traduite par l'aubergiste, qui était assez étrange. Mais après tout, il avait déjà côtoyé pas mal de dunmers pour affaires, et aucun d'eux ne semblait bien sain d'esprit, pourquoi celui-ci aurait-il dérogé à la règle…
Neydann s'adressa au dunmer, jeté un bref coup d'oeil à l'aubergiste, pour lui faire comprendre que toute aide au cas où il faudrait une traduction serait bienvenue :

- Si j'ai bien compris, vous êtes à la recherche des deux parties d'un défunt qui sont venues en Cyrodiil? Sauriez-vous les localiser aujourd'hui?

Talindar commençait à s'impatienter derrière lui, ce qui ne manquait pas d'apporter une certaine satisfaction à Neydann...

- Nous n'allons pas nous laisser embarquer dans cette histoire absurde, nous avons une mission à faire. Venez Neydann, il essaye de vous entourlouper! Nous sommes deux, que cela vous plaise ou non et nous devons faire ce que l'archimage nous a dit de faire. Partons!

Neydann pivota pour faire face à Talindar. Malgré son armure et son épée, ce moucheron était bien un memebre de la Guilde des Mages : un petit minable toutou à la charge de son maître. Le genre de gamin qui est persuadé de faire partie de l'élite parce qu'il a étudié dans des bouquins rédigés par des gens encore plus pompeux que lui... Décidément, il ne méritait vraiment pas mieux que son mépris. Certes, il n'avait pas plus confiance que lui en cet elfe noir, mais entre sa curiosité et son esprit de contradiction, particulièrement prononcé aujourd'hui, il ne pouvait qu'appuyer le dunmer :

- Calme-toi mon grand, on a tout le temps devant nous! L'archimage ne sera pas à quelques jours près... Je suis sûr qu'une petite promenade improvisée te fera le plus grand bien.

Modifié par Krenka, 20 janvier 2008 - 22:46.

[guiguizmo91]

"Oh je vois, n'essayes même pas de te débarasser de moi. Je suis ici en mission pour la Guilde, tu n'as pas l'air dailleurs enchanté de la servir. Si c'est le cas, dis moi la missionque JE dois accomplir et je la ferai avec joie. Je n'ai pas l'intention de te laisser ruiner ma carrière tout ça pour courrir après un cadavre ambulant!"

Talindar devait l'avouer, il avait perdu son sang froid, désormais tous les clients les regarder. L'aubergiste Dunmer avait eu l'air profondément choqué par le terme cadavre ambulant. Toutefois, le Bréton avait eu l'air si satisfait de l'impatienter qu'iln'avait pas pu résister. Il devait le prendrepour un bleu, l'homme à tout faire mais il pouvait toujours rêver. Talindar était ici pour accomplir sa mission de formation et terminer ses études. Pas pour s'occuper des problèmes d'un Elfe Noir qui n'arrive même pas à aligner trois mots du langage Cyrodiilien.

Modifié par guiguizmo91, 12 septembre 2007 - 17:24.

[Vabaz']

Les doigts du Mer se crispèrent brièvement. Qui était donc ce mage déguisé en guerrier, pour se permettre de donner ainsi des ordres ? L'autre Bréton lui paraissait soudain beaucoup plus ouvert à son histoire, encore qu'il était persuadé d'avoir saisi une lueur de méfiance dans ses yeux bruns. Si seulement il pouvait faire d'une pierre deux coups, et obtenir de l'aide tout en gardant une excuse pour surveiller ces deux hommes...

Llenrayn se tourna à nouveau vers l'aubergiste, qui, loin de perdre patience, semblait se réjouir à l'avance de tous les ragots qu'elle pourrait ensuite raconter derrière son bar en chêne. Elle l'écouta prononcer quelques mots, et traduisit aussitôt :

- Il dit qu'il croit que vous avez compris, sauf qu'il s'agit d'une défunte. Et que s''il a besoin d'aide, c'est justement parce qu'il ne peut localiser ni le corps ni l'esprit ici, à cause de tous les autres habitants morts et vivants de la ville. Car les Dunmers croient que les esprits de leurs ancêtres restent parmi nous, expliqua-t-elle rapidement, ayant surpris un regard amusé et sceptique.

Llenrayn avait décidé de faire confiance à cette femme, aussi il continua son discours, que l'aubergiste rapporta en ces termes, effectivement pas très éloignés des paroles originales :

- Il pense que le corps devrait être facilement repérable, car il agit comme un fou. Et que l'âme ne doit pas en être loin puisque...

Mais l'Elfe n'acheva pas la phrase, son sixième sens de commerçant l'ayant averti de l'entrée d'un nouveau client assoiffé, qu'elle devait s'empresser d'aller satisfaire. Elle eut juste le temps d'ajouter, son rictus sensé être accuellant déjà aux lèvres :

- Veuillez m'excuser... Je reste à votre disposition pour toute commande, bien entendu !

[Evildeadmeat]

L' agitation de l' auberge fut brusquement interrompue par l' un des Bretons. Tous les clients avaient soudainement porté leur attention sur cet etrange groupe. Rayingald s' etait lui aussi retourné sur sa chaise et regardait le Breton. L' étrange Dunmer ne semblait pas faire l' unanimité parmis les membres de cette decidement bien etrange bande. Rayingald se dit tout bas à lui-meme:

" L' harmonie ne regne pas vraiment au royaume des fous."

  Cette pensée lui arracha un léger sourire suivi d' un rire etouffé. Il vida le reste de sa choppe d' hydromel et entreprit de reflechir à ce qu' il pourrait trouver dans cette ville.

" Je suis un guerrier, il doit bien y avoir une guilde des guerriers ou encore quelqu' un qui aurait besoin des services d' un guerrier par ici."

Modifié par Evildeadmeat, 14 septembre 2007 - 15:53.

[Krenka]

"la servir". Ce mot résonna dans la tête de Neydann avec une violence inouïe, comme s'il venait d'être assommé par un ogre. Sans le savoir, Talindar venait de frapper là où ça fait mal. Neydann se crispa sur sa chaise, principalement pour se retenir de ne pas massacrer le petit prétentieux qui lui faisait face. Comment osait-il? Neydann n'avait jamais servi la Guilde, et ne la servirait jamais. Il ne leur devait rien, si ce n'est cette vie de rat grouillant qu'il menait aujourd'hui! Il se contenta de lui répondre en baissant d'un ton, sans desserrer les dents :

- Si tu es là toi, c'est pour m'accompagner là où je vais, pas pour choisir l'itinéraire...

Après cet instant d'égarement, Neydann redevint calme, comme à son habitude. Il se tourna vers l'aubergiste, qui avait reprit sa traduction :

- Il dit qu'il croit que vous avez compris, sauf qu'il s'agit d'une défunte. Et que s'il a besoin d'aide, c'est justement parce qu'il ne peut localiser ni le corps ni l'esprit ici, à cause de tous les autres habitants morts et vivants de la ville. Car les Dunmers croient que les esprits de leurs ancêtres restent parmi nous. Il pense que le corps devrait être facilement repérable, car il agit comme un fou. Et que l'âme ne doit pas en être loin puisque...

Elle interrompit son récit, pour aller servir un client. Neydann se tourna vers le dunmer, un regard interrogateur. Malheureusement, celui-ci serait surement incapable de finir son récit en cyrodiiléen par lui-même. Peu importait, il estima qu'il en savait suffisemment pour l'instant :

- Ca ne me parait pas être une si mince affaire, mais soit. Cependant, si nous acceptions de vous aider, comment pourrions-nous être sur que vous nous aideriez en retour?

Modifié par Krenka, 20 janvier 2008 - 22:36.

[Vabaz']

Le dunmer regarda les deux brétons, qui ne semblaient vraiment pas s'apprécier. Le plus vieux semblait tout de même avoir un peu d'autorité sur le nouveau-venu, heureusement...
De toute manière, il ne pouvait pas espérer qu'ils lui fassent confiance, alors que lui ne voyait en eux que des ennemis potentiels.

Leur querelle n'était pas passée inaperçue dans l'auberge, et la moitié des clients, ceux encore lucides, marchands ou artisans ne venant là que pour manger et saisir les rumeurs, les espionnait ouvertement. Ils ne faisaient rien qui devait demeurer secret, mais Llenrayn n'aimait pas être ainsi remarqué par autant d'êtres différents. Il baissa donc la voix, pour articuler lentement :

- Prêtre jamais ne ment. Vous ne croyez pas ? Je peux signer. Ou donner à vous un trésor à moi, et après l'aide l'avoir de nouveau. Je peux aider beaucoup contre les mages. Pensez.

Il y eut un silence, et un Impérial à la table voisine, visiblement légèrement éméché, en profita pour se pencher sur sa chaise à l'équilibre précaire. Il l'interpela, bien trop fort pour que ce soit agréable :

- Eh, oreilles pointues ! J'ai pas bien compris tes délires, tu m'expliques ?

L'elfe noir se sentit perdre patience, et ses doigts se contractèrent nerveusement à nouveau. Il parvint néanmoins à se contrôler assez pour pouvoir répondre d'une voix calme, et avec un accent à-peu-près correct :

- Je ne parle pas à vous.

Modifié par Vabaz', 16 septembre 2007 - 17:57.

[Evildeadmeat]

La tension semblait être montée d' un cran lorsqu' un imperial éméché vint s' en prendre au Dunmer. Rayingald se retrouna soudainement et regarda fixement l' imperial.

"Tu as entendu? Il ne s' adresse pas à toi! Qui le ferait d' ailleurs? Arrete immediatement avant que la situation ne degenere. Les hommes troublés par l' alcool ne font jamais de bons combattants quand vient l' heure d' en decoudre."

Le Nordique se tourna vers la table où se tenait l' etrange assemblée puis il s' adressa, d' un ton neutre mais respectueux, à l' ensemble du groupe:

"Les tavernes ne sont pas les meilleurs lieux, dès lors qu' il s' agit d' entretenir de serieuses et secretes conversations. L' agitation qui secoue les auberges ne sied pas aux mysteres. Je crois, messieurs, que vous ne devriez pas trop vous attarder ici. N' y voyez là aucune offense, il ne s' agit que d' un simple et modeste conseil."

Modifié par Evildeadmeat, 22 septembre 2007 - 19:55.

[guiguizmo91]

Talindar était tojours furieux contre Neydann mais il avait réussi à se calmer, il réféchissait à l'étrange tournure que prenait sa mission de formation quand un Impérial vint molester le Dunmer. Ce dernier ne répondit pas à la provocation mais un Nordique vint lui dire de se calmer. Il conseilla également de qitter cette auberge pour éviter les oreilles indiscrétes, et Talindar devait avouer qu'il avait raison. Même si les clients ne les regardaient plus, ils leurs jetaient des coups d'oeil méfiants.

"Je pense que ce Nordique a raison!" dit Talindar, "Nous frions mieux de trouver un endroit plus approprié pour discuter."

Il se tourna vers Neydann et dit:"De toute façon, c'est vous qui disposait du parchemin et je dois vous suivre pour accomplir ma formation. Allons trouver ce cadavre et cette âme!" Il ajouta également plus discrétement: Ne pensez vous pas que ce Nordique a l'air d'être quelqu'un de confiance? On pourrait peut être lui proposer de nous aider?

Modifié par guiguizmo91, 21 septembre 2007 - 20:53.

[Krenka]

"Je pense que ce Nordique a raison!" dit Talindar, "Nous ferions mieux de trouver un endroit plus approprié pour discuter."

Neydann ne l'écoutait pas, il observait, d'un air amusé, la situation. D'un coté, un impérial xénophobe qui semblait déjà sérieusement éméché, et de l'autre un nordique qui faisait une leçon de morale à une assemblée composée dans sa grande majorité de brutes ayant autant d'instruction qu'un gobelin.

Talindar lui glissa discrètement:

- Ne pensez vous pas que ce Nordique a l'air d'être quelqu'un de confiance? On pourrait peut être lui proposer de nous aider?

Il est vrai qu'un "véritable" guerrier ne serait pas de trop dans un groupe. De plus, il semblait trop idéaliste pour tenter de les arnaquer… Pour une fois, le bréton n'avait peut-être pas tort.

Pendant ce temps, l'impérial s'était douloureusement levé de sa chaise, et marchait de manière incertaine en direction du nordique, tout en tentant de soutenir son regard. Il s'arrêta à deux mètres de lui, et essaya de paraître intimidant. Il cracha par terre, aux pieds du nordique, et éructa :

- Eh! Vous avez vu les gars ce nabot avec ses grands airs? Dis donc toi, tu cherche quoi? Tu veux que je t'en mette une?

Il se gaussa, accompagné par une foule de rires gras provenant du fond de la salle.
Vu l'état d'ébriété déjà avancé de son vis-à-vis, le nordique n'aurait probablement rien à craindre de ses menaces. Mais si tous les alcooliques de l'auberge s'en mêlaient, il allait passer une sale journée. Neydann se pencha vers Talindar, et lui répondit ironiquement :

- Pour l'instant, ce serait plutôt lui qui aurait besoin de notre aide…

Neydann vérifia avec la main que son sac était à portée de main, au cas où il faille partir en vitesse. Il n'avait strictement aucune intention de se mêler de tout ça.

Modifié par Krenka, 20 janvier 2008 - 22:37.

[Evildeadmeat]

"Tu veux que je t' en mettes une?"

Les yeux de Rayingald s' animerent d' un lueur terrifiante, ses machoires se crisperent, ses se raidirent. Une incontrolable colère montait en lui. Il se sentit perdre totalement contrôle de lui même. Ne parvenant plus à maitriser pleinement ses reactions, il empoigna sa claymore d' argent, la fit tournoyer plusieurs fois dans sa main droite puis dans sa main gauche puis il se mit en garde. Les veines de son front semblaient pretes à eclater, la légère timidité naturelle du Nordique avait cédé la place à un deferlement de violence et de colère. Il hurla à l' intention de l' imperial:

"Je te laisse une chance, misérable ivrogne puant. Pars ou meurt!"

Rayingald se tenait prêt à réagir, les jambes légèrement fléchie et son épée solidement tenue à deux mains. Il n' attendait qu' une simple et petite agression, même verbale, pour tuer l' imperial. Il voulait le tuer. Il allait le tuer...

[Vabaz']

A cet instant, tout humain normalement constitué aurait analysé ses chances face à une épée d'une taille conséquente maniée par un guerrier au savoir tout aussi conséquent, et en aurait déduit que la seule solution était de déguerpir en vitesse. Ce qu'il aurait fait sans attendre, comptant sur ses amis pour régler sa note et couvrir ses arrières.

Mais l'Impérial n'en fit rien. Non pas qu'il était suicidaire, sa vie de charpentier lui laissant ce qu'il fallait de temps pour s'occuper de sa femme sans renoncer aux bières, mais plutôt qu'à cet instant sa réflexion s'arrétait à :

- Ne m'insulte pas, sale rat !

Ce qu'il hurla, après tout pas si stupidement, car c'est son honneur d'Impérial propre, parfumé et civilisé qui avait été touché.

De son côté, Llenrayn regardait ces deux personnages se donner en spectacle en levant un sourcil perplexe, et attendait patiemment que les deux mages lui donnent leur réponse.
Il avait tout de même pris la précaution de récupérer son sac boueux et de s'être levé, car il savait que si ce léger différend dégénérait, il ne lui faudrait pas longtemps avant d'être pris pour cible à son tour. Et tout cela se terminerait très mal.

Modifié par Vabaz', 24 septembre 2007 - 16:52.

[Evildeadmeat]

C' en etait assez pour Rayingald. Les mots avaient echoués. Cette crise se reglerait donc par la force. Le Nordique bondit sur l' imperial mais il ne fit pas usage de son arme. Il percuta violemment son adversaire de son épaule afin de le faire chuter. Le puissant coup envoya l ' imperial à terre. Rayingald pointa alors sa lame sous la gorge de l' homme au sol. Le Nordique semblait avoir retrouvé son calme lorsqu' il dit, d' une voix neutre:

"C' est ici que s' achève notre lutte. Si tu ne veux pas que ton sang coule en ces lieux, je t' en conjure, renonce. L' alcool t' empêche de reagir efficacement. Ce n' est que folie que de vouloir continuer ainsi. De plus ni toi ni moi ne voulons d' ennuis avec la garde. L' alcool transforme les hommes, nous le savons tous. Cessons cette querelle. Elle ne menera nulle part."

Sur ces dernieres paroles, le Nordique rengaina l' épée dans son long fourreau puis tandis la main à l' imperial, lui proposant ainsi de l' aider à se relever et d' enterrer la hache de guerre...

[Vabaz']

L'Impérial était debout, sûr de lui, et il se retrouva soudain à terre, sans pour autant sentir la douleur qu'aurait dû éprouvé son corps en chutant sur les dalles de pierre. L'étrangeté de sa position lui permit quand même de comprendre approximativement ce qui lui était arrivé.
Il se sentit humilié, devant toute une assemblée qui plus est, et il s'empourpra violemment. Une bouffée de rage s'empara de lui, et voulut laver son honneur dans les mots, a défaut de pouvoir le faire dans le sang. Des insultes tournoyaient dans son esprit aviné. Maudit personnage ! Provocateur, pestiféré, violent, batârd, pourceau de nulle part, faux jeton, hypocrite dégénéré assoiffé de sang !
Mais les seuls sons qui passèrent ses lèvres furent :

- Mprsonj ! pr' pes' vlen' batrardre' prusso' nul' pra' fojton'...

Et le reste se perdit dans un grommellement sans fin, et dans un gros paquet de salive qui atterit sur les pieds de Rayingald.
En désespoir de cause, l'homme ivre chercha des yeux du soutient dans les clients de l'auberge, qui tous s'étaient levés, qui pour assister au combat, qui pour relever ses manches. Mais tous avaient aussi compris que la vitesse à laquelle s'était terminée la bagarre signifiait qu'ils n'avaient aucune chance.
Seuls quatre hommes avinés se rapprochèrent d'une démarche peu assurée.

- Et toi ! Touche pas à mon ami, toi, avec ton truc rouillé ! grogna le premier.
- C'est sûr, c'est sûr, c'est sûr, vengeance ! hurla hystériquement un second.

Le troisième ne dit rien, et se contenta de se précipiter dans le dos du Nordique en faisant autant de bruit qu'un troll. Mais le plus ridicule fut sans doute le dernier. Il se leva sur sa table en brandissant sa chope comme une massue, hurla "Chaaaaaaaaaaargez !", avant de trébucher lamentablement  sur son propre pied droit et de finir par terre.

Modifié par Vabaz', 24 septembre 2007 - 17:56.

[Krenka]

Neydann contempla la situation, tellement grotesque qu'elle en était presque irréaliste. Quatre ivrognes, enfin, trois et demi, qui s'en prenaient à ce nordique, plus poussés par l'orgueil que par leurs chances d'être vainqueurs, aux vues de la démonstration de force que celui-ci venait de réaliser. "Espérons que ça leur remettra les idées en place" se dit Neydann...

Il vit des silhouettes  à travers une fenêtre de la taverne. C'était trois gardes, qui se dirigeaient à pas rapides vers l'entrée de l'auberge. S'ils avaient entendu le début de la rixe, c'était un mauvais quart d'heure assuré pour toute la taverne, eux y compris. De plus, ils étaient étrangers... Ils n'avaient pas intérêt à s'attarder ici. Il répondit au dunmer :

- C'est d'accord. On accepte de vous aider. Maintenant, nous devrions y aller.

Il lança ensuite à l'adresse du nordique :

- Et toi, tu devrais venir avec nous!

Modifié par Krenka, 06 septembre 2008 - 14:47.

[Evildeadmeat]

"Bon sang mais cela va-t-il enfin cesser!"

Le Nordique desesperait de parvenir à une issue relativement pacifique. A un contre cinq, le combat qui s' annonçait necessiterait plus qu' une simple humiliation publique pour être remporté. Il tira sa claymore et se mit en position d' attaque. Il était prêt et se disait que les témoins présent lui permettraient peut être de convaincre la garde si besoin était. Il regarda ses adversaires un à un droit dans les yeux. Il regarda brievement, presque furtivement dans la directaion de Llenrayn puis se mit en garde, face à ses opposants:

"je vous somme de reculer immediatement! Si vous persistez dans cette voie je ne repond pas de ce qu' il vous adviendra. Que la chose soit dite et bien dite!"

Rayingald s' appretait à bondir sur les quatres hommes venu, titubant, aider leur ami. Le Nordique ajouta d' une voix basse mais déterminée:

"Si c' est la guerre que vous cherchez, alors je vous apporte la guerre."

Le combat était sur le point d' atteindre son point culminant...

Modifié par Evildeadmeat, 24 septembre 2007 - 18:28.

[Azeron]

Drayko se frotta la derrière du crâne un instant.

"Un groupe rebelle?... Doivent ou devrons passer par ici.... Nombre Réduits.... Eh bien, sa fait pas grand chose, comment savoir qui ils sont, on veut bien se renseigner en ville, mais les groupes d'aventurier ne sont pas rares avec les fôrets et ruines alentours. Un nom? Une race? Une autre question... Ce groupe, il faut le tuer coûte que coûte, ou on peut le subtiliser et repartir sans faire couler le sang?"

L'elf noir regarda quelques instants le rougegarde avant de répondre.

"Hm... Eh bien..."

Il sembla hésité une paire de secondes avant de se décider à parler.

"Normalement le porteur de l'objet magique, qui devrait être un parchemin, au passage, est un bréton, quand à son nom, je ne le connais pas. Quand à votre dernière question, on ne m'a rien précisé, je pense qu'il a prévu que le groupe soit tué en vue du nom de la guilde, mais c'est à vous de choisir. Je ne m'engage pas sur ce point. Bon, ce sera tout, ils sont peut être en ville, renseigné vous dans les endroits où ils pourraient être, marché, forge, auberge, je ne sais pas moi. Au revoir à vous deux, et bonne chance."

L'elf noir se retourna ensuite pour allez s'asseoir au bureau pendant que les deux compagnons quittaient la pièce.

"Bon eh bien, il ne me reste plus qu'a remettre mon armure, je ne pense pas qu'on va se battre ici, mais si ça doit se poursuivre hors de la ville, je ne veux pas avoir à retourner ici."

Il repartit donc là où il avait laissez ses affaires pour partir les remettres, laissant son compagnon seul.

[Elise]

Il faisait clair depuis déjà un bon moment, mais on ne voyait pas à moin d'un mêtre devant. La jeune voleuse avait bien du mal à voir où elle mettait les pieds par un brouillard parreille, fort heureusement, le chemin du monte en l'air passait tout juste au dessu de la brume. Toujours perchée sur le toit de la guilde des guerriers, elle écoutait depuis un bon moment les mercenaire parler.

"Normalement le porteur de l'objet magique, qui devrait être un parchemin, au passage, est un bréton, quand à son nom, je ne le connais pas. Quand à votre dernière question, on ne m'a rien précisé, je pense qu'il a prévu que le groupe soit tué en vue du nom de la guilde, mais c'est à vous de choisir. Je ne m'engage pas sur ce point. Bon, ce sera tout, ils sont peut être en ville, renseigné vous dans les endroits où ils pourraient être, marché, forge, auberge, je ne sais pas moi. Au revoir à vous deux, et bonne chance."

Elle se souvenait effectivement avoir vu un drôle d'individu passer par là, mais elle ne s'était pas attarder dessu. Peut-être était-ce de cette personne qu'ils parlaient...
Pour le moment, tout ce qu'elel pouvait faire c'est attendre la suite des évênements, mais l'appellation "objet magique" lui laissait présager que le parchemin avait certainement une grande valeur, comem tout ce qui était magique d'ailleur! Si ca tombe avec la vente de ce parchemin, elle pourrais ne plus avoir à voler durant un long moment. Il allait faloir absolument qu'elle en sache plus là-dessus.

[Evildeadmeat]

Dans l' auberge, les cinq ivrognes avançaient peniblement sur Rayingald. Le Nordique avait reculé de quelques pas, exploitant le peu de temps gagné à refléchir à la situation.

"Ils sont cinq et me barrent la route. De toute façon je ne peux pas m' attarder ici. La garde ne va pas tarder à investir les lieux. Il faut que je sorte... Ah! evidemment la porte se trouve derrière ces ivrognes. Je fonce! Si je fais vite, je peux les surprendre et quitter la taverne. Oui, c' est ça!"

Sur ces mots Rayingald se rua sur les cinq hommes qui lui barraient l' accès à la sortie. Il misait sur l' effet de surprise que ne manquerait pas de créer une telle manoeuvre. Il frappa, du pommeau de son épée, le visage de l' un des ivrognes avant de se diriger vers la sortie.

[guiguizmo91]

La situation était plus que tendus, tout le mondeattendait la réaction du Nordique à la Claymore. Soudain, il fonça vers les ivrognes et assena un coup de gardesur le visage de l'un d'eux puis il se dirigea vers la sortie.

"Nous ferions bien d'y aller si on veut éviter le contrôle des gardes! dit Talindar au Bréton et à l'Elfe Noir.

Ils hochérent tous deux la tête et se dirigérent vers la sortie, tout les clients les regardérent sortir d'un air méfiant mais ne dirant rien.

Modifié par guiguizmo91, 01 octobre 2007 - 19:17.

[Vabaz']

L'aubergiste parut soulagée de voir enfin sortit ces troubles-fêtes. Mais elle craignait déjà la réputation que cela allait donner à son établissement... Sans compter l'embarras pour les clients, avec la garde qui allait débarquer... Maudit Jonas, toujours à appeler au secours dès que l'on voyait une épée... Ce serveur stupide avait sûrement courru alerter la garde, comme d'habitude... Quelle stupidité...
Elle soupira, redressa le torchon sur son épaule, puis sourit.
Avec un peu de chance, quelqu'un pairait la tournée générale pour fêter la fuite de ces étrangers.

Les sus-dits étrangers ne traînèrent en effet que peu de temps devant l'auberge. Trois soldats s'approchaient d'eux en leur jetant un regard méfiant, et eux tentèrent de s'éloigner le plus rapidement et le plus innocemment possible vers le côté opposé.

Llenrayn essaya de ne pas croiser le regard des gardes, car cela avait généralement pour effet de le faire soupçonner sur-le-champ - mais que pouvaient-ils bien lire dans ses yeux qui déclenche pareille méfiance ? - et cela aussi finirait mal ; il se contenta donc de rajuster la bretelle de son sac, de baisser la tête, et de suivre le mouvement des deux brétons.

Modifié par Vabaz', 02 octobre 2007 - 17:05.

[Krenka]

Les trois gardes se hâtaient dans la rue. Le plus âgé, et probablement aussi le plus gradé, marchait en tête, suivi par un impérial plus jeune et plus mince, qui scrutait les alentours tout en marchant. Le troisième était plus trapu, à la démarche chaloupée. Le chef lanca à ce dernier :

- Pour une fois que tu a bien fait de trainer aux alentours de la taverne... Qu'est-ce que le serveur t'as dit déjà?

- C'est des étrangers qui ont mis ce bazar. Il y en aurait un d'entre eux qui serait armé...

Un dunmer et deux brétons venaient de quitter l'auberge. Dehors, le brouillard encore épais donnait une allure fantômatique à la ville. Il ne devait pas y avoir grand monde dehors, tant mieux pour eux. Lorsqu'ils s'engagèrent dans la rue, ils croisèrent trois gardes qui se dirigeaient vers l'auberge des Terres-Neuves. Neydann vit ses deux compères baisser la tête et les yeux, il fit de même. Le chef et le petit trapu ne les remarquèrent même pas. Cependant, le dernier se retourna, et s'arrêta sur place, fixant Neydann. Il l'interpella :

- Dites, vous ne viendriez pas de la taverne par hasard?

Aïe! Ils y étaient presque! Le bréton se figea sur place, et sentit l'adrénaline monter en lui. Il fallait réfléchir vite. S'ils restaient là, ils allaient passer un sale quart d'heure, s'ils continuaient leur chemin, ils allaient paraitre suspects. Neydann ne vit qu'une solution : utiliser la persuasion.

Tout en pivotant sur lui-même, le bréton sentait l'étange chaleur envahir sa main. Une fois face au garde, il gratifia d'un grand sourire, puis il se rua soudainement sur lui, la main en avant.

Avant que le garde n'ait pu réagir, Neydann avait plaqué sa main sur son torse : le contact avait été établi. Alors que le bréton sentait la chaleur quitter sa main, le garde la sentait entrer en lui, l'envelopper. Il fut pris soudainement d'un sentiment étrange, une sorte de compassion et de confiance pour son interlocuteur, comme s'il l'avait toujours connu.
Neydann répondit enfin à sa question :

- Non mon cher. En revanche, il m'a semblé avoir entendu dire que certains habitués de la taverne avaient agressé un nordique, vous devriez aller voir cela...

Le garde acquiessa sans broncher, et courru rejoindre les deux autres. Ils étaient tranquilles pour le moment. Espérons que le nordique de l'auberge s'en sorte aussi. Il serait bien inutile en prison...

Modifié par Krenka, 20 janvier 2008 - 22:37.