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[rp] Bravil


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669 réponses à ce sujet

#126 Shoulden

Shoulden

Posté 04 août 2007 - 20:32

Celegorn mis sa main sur l'épaule de la prêtresse.

"C'est un combat pour l'honneur, nous n'avons pas a intervenir.*

L'elfe emmena Myriam a l'écart de Maelicia et de l'homme au cheveux de platin, passa ensuite son bras autour de la taille de la prêtresse et la serra contre lui pour la retenir.

Modifié par Shoulden, 04 août 2007 - 20:46.


#127 Trias

Trias

Posté 04 août 2007 - 21:43

Le jeune traqueur dégraffa sa cape, et la fit tomber d'un mouvement d'épaule, tout en recommandant à la foule de s'éloigner (ce qui fit reculer les badauds d'une dizaine de mètres, les deux duellistes disposant désormais d'une zone dégagée de vingt mètres de diamètre. Il s'avança plus près de la magicienne, à présent seule, notant avec un regard amusé le tremblottement de la main de celle ci, puis fixa son adversaire dans les yeux.

"Ecoutez, euh... j'sais pas c'que vous voulez, mais j'suis qu'il doit y avoir un autre moyen de s'arranger que de s'etripper en pub...  articula enfin mais péniblement l'étudiante, jusqu'à ce qu'il lui coupe brutalement la parole.

"JONAS! Ce nom te dit-il quelque chose? Non? Le traqueur que tu ensorcelais dans le weald. Qui a été ensuite brûlé jusqu'au visage par vos efforts combinés! J'ai entendu parler de toi, associée Marsoric, de la guilde des mages. Sache que je suis Jeraselm, et je suis son fils! Et maintenant, paie pour cet affront!

----


La bretonne était à présent aux aguets. Impossible de discuter, impossible de se défiler. Il aller falloir combattre. Le traqueur dégagea bien ses deux mains libres, et il attaqua.

D'une main, il lança sur son adversaire un projectile d'énergie pure de la taille d'un melon, tandis que son autre main projettait violement une dague dans la même direction.

L'arcane était simple, mais l'impulsion puissante. Instinctivement la bretonne dévia le projectile magique, qui partit au sol dix mètres plus loin avec une détonnation sèche. Mais elle ne vit arriver la dague qu'après, la lumière de l'obus magique de jeraselm l'ayant masquée.

Avec un cri de frayeur, et plus par réflexe que par pensée, elle se baissa, la dague frôlant son épaule pour venir se ficher au pieds d'un paysan, qui sursauta sous le coup. Elle eût à peine le temps de relever la tête qu'un autre boulet d'energie l'atteignit. Il explosa sur son épaule, faisant voler cuir et chair dans un tourbillon sanglant qui la projetta deux mètres plus loin, dans un cri de douleur.

Les passants étaient sidérés, massés bouche bée sous la stupéfaction, par la violence de l'assaut. La vieille prêtresse se démenait sous l'emprise de Celegorn, tout traitant le traqueur de meurtrier et d'assassin. Lequel se précipitait sur la bretonne, sabre au clair.

----


Maelicia remit une main droite sanglante à terre. Elle serrait les dents de rage et de douleur. Voyant le traqueur foncer vers elle, elle voulut le saisir de sa télékinésie, mais il sauta sur le côté d'un bond agile. Mal lui en prit, l'esprit de la bretonne réajustant sa prise sur sa matière à présent en l'air. Il se figea un bref instant sans toucher terre. Le temps de comprendre il fut pulvérisé contre le mur d'une des bâtisses de bois les plus proches du pont, qui vibra de manière assourdissante, provoquant la frayeur parmi la foule.

L'étudiante, qui s'était relevée, se tenait prête à réagir, une expression vengeresse sur son visage sali par la poussière. Elle envoya une violente onde télékinésique vers Jeraselm... qui la dévia de ses deux mains. Il connaissait la contre-magie! Surprise, elle tenta rapidement de composer à partir de l'un des poteaux une illusion d'elle même, en endormant sa vigilance. Hâtivement préparé, mal éxécuté, le sort échoua lamentablement : elle ne parvint pas à tromper la veille de son adversaire.

Il courait à nouveau vers elle. Projectile, dague, projectile. Elle dévia tous les trois, mais tenta en vain de renvoyer le dernier à son envoyeur, perdant un temps précieux. Il était sur elle, son épée à nouveau en main.

En désespoir de cause, elle invoqua son fidèle galopin, pour tenter de lui barrer la route. L'espace d'une demi-seconde : la créature se fit trancher en deux d'un rapide coup de taille. Elle esquiva une ouverture tournoyante de son épée en projettant sa tête en arrière, mais au moment où elle se redressait  pour lui geler les mains, elle heurta le coude du jeune homme, ce qui la déstabilisa.

Le temps d'une seconde et le traqueur finit son tour sur lui même, fichant sa lame dans le flanc gauche de l'étudiante. Celle ci hurla en se contractant, puis tomba au sol, tandis qu'un flot de sang abreuvait la terre boueuse de bravil.


L'associée de la guilde des mages était vaincue.

Modifié par Trias, 05 août 2007 - 13:35.


#128 Shoulden

Shoulden

Posté 04 août 2007 - 22:02

Une fois Maelicia a terre, Celegorn s'approcha rapidement  du mage et le désarma avant de le proejeter au sol, il enleva ensuite l'épée encore planté dans Maelicia et la jetta au pied du mage.

"Voilà, tu as vengé ton père et ton honneur est sauf, maintenant va."

Celegorn se retourna, s'accroupis et prit la jeune femme dans ses bras, puis la souleva et la portat jusqu'a la prêtresse. Il regardait Myriame dans les yeux.

"Doit-on rentrer a la chapelle pour la soigner ou ce n'est pas si grave que ça, d'après vous ?"

#129 Trias

Trias

Posté 04 août 2007 - 22:33

Pris par derrière, Jeraselm tituba sur quelques mètres. Il se retourna, mais affectait un large sourire satisfait. Il avait vaincu!

"Voilà, tu as vengé ton père et ton honneur est sauf, maintenant va. lui déclara l'elfe.

- Oui, tel est le cas. Combattre ne s'apprend pas dans les livres, petite illusioniste. Souviens-t'en. Adieu!" Il ramassa son épée, et s'en retourna vers le fort d'un pas tranquile.  

Celegorn apporta maelicia à myriam, qui était pâle comme un  linge. L'étudiante avait un visage congestif innondé de larmes, tout en tentant de retenir des gémissements répétés à chaque lancinante pulsation de son coeur, alimentant le flot sombre de son côté gauche. Elle avait l'air visiblement choquée par la blessure.

"C'est sérieux, dit la prêtresse. L'épaule ne m'inquiète pas trop, mais il faut que l'on m'aide à l'emmener au temple pour que je bande et lave sa blessure à l'abdomen.

- Je vous aiderai myriam, fit l'un des paysan. Elle me rappelle ma fille, lorsque vous nous avez aidés, avec romilius (qu'il repose en paix), pour l'accident de charrette!

- Très bien, alors ramenons la au temple" conclut l'ancienne.

Elle s'adressa ensuite à Celegorn, tout en lui donnant un vieux livre de couverture grise: "Vous, allez voir le comte, montrez lui ce journal et expliquez lui ce qu'à dit votre amie. Nous nous occuperons d'elle, ne craignez pas pour ses jours!"

Modifié par Trias, 05 août 2007 - 10:31.


#130 Shoulden

Shoulden

Posté 04 août 2007 - 23:14

"Je suis désolé, je ne peut aller voir le comte.
Parler n'est pas mon fort..."

Celegorn regardat Maelicia dans les yeux.

"De plus, je cours vite, je pourrais l'amener en vitesse au temple."

#131 Trias

Trias

Posté 05 août 2007 - 07:34

"Cela ne sera pas, repondit la prêtresse. Elle doit être transportée délicatement, ou bien elle perdra davantage de sang. Vous avez un défi d'une autre nature à relever, mon enfant. Une autre forme de courage à assumer. Ne me faites pas croire que cette jeune fille s'est battue pour rien!"


Maelicia geignait de moins en moins, s'habituant progressivement à l'atroce douleur de son côté. Mais elle joignait toujours autant les larmes au sang, pleurant la douleur autant que la défaite et l'orgueil perdu. Elle tourna un regard embué par les larmes vers Celegorn, brève supplique silencieuse, avant de détourner les yeux en fixant honteusement le sol de bravil. Elle était livide, ce qui inquiétait la disciple de mara, qui avait l'habitude des bléssés.

"Bon, il nous faut partir à présent. Apportez ceci au comte, prouvez lui votre innocence, faites preuve de déférence, de calme et de courtoisie. Trouvez quelqu'un pour vous aider si vous êtes perdu. Mais vous DEVEZ le faire!"

Le fils du paysan ramenait une civière d'aspect usagé. Lui et son père disposèrent la bléssée sur celle ci, puis la soulevèrent et s'en furent au côtés de myriam, qui souhaita bonne chance à Celegorn. La rousse étudiante agita faiblement sa main droite, depuis sa civière, avec un sourire faible, puis ce fut tout.

---


L'elfe était à présent seul, au milieu de l'arène improvisée au sol boueux, labouré par les explosions, et irrigué par le sang de son amie. Les six gardes le fixaient d'un air interrogatif, l'un d'entre eux devant certainement être sergent.

Modifié par Trias, 05 août 2007 - 13:28.


#132 Shoulden

Shoulden

Posté 05 août 2007 - 15:07

Celegorn laissa une petite caresse sur la joue de Maelicia avant qu'elle ne parte.
Il se retourna et se diriga vers le chateau, d'un pas décidé, le livre a la main.

#133 Trias

Trias

Posté 05 août 2007 - 17:12

Les six gardes, remis de leurs émotions (certains s'étaient couchés au sol au moment où Jeraselm avait percuté le bâtiment), fixaient l'elfe d'un regard peu amène. Il était avec la sorcière après tout. Ils avaient été corrigés, pourquoi diantre venaient-ils en redemander? La tâche promettait d'être ardue sans le concours de myriam...

---


Une silhouette féminine s'approcha de Celegorn. Il s'agissait d'une impériale grassouillette dans la fleur de l'âge, dont le visage arborait les rides du sourire ainsi que des yeux bruns malicieux. Ses cheveux chatain étaient réunis en une tresse très conventionelle tandis que le reste de son corps était revêtu par une robe paysanne d'un profond rouge bordeaux. A sa grande surprise, elle s'adressa à lui.

" Alors... hem... jeune elfe, que vous proposez vous donc de faire pour contrecarrer l'impunité de la gente locale? Vous avez vu, la jeune fille, seule contre ce matador? Vous étiez avec elle? Avez vous trouvé cet affrontement convenable? Tolérable? Insupportable ou inacceptable? ah, je ne saurais exprimer le degré de juste indignation que cela m'inspire!"

Elle s'arrêta un instant, reprenant conscience de la présence de l'elfe.

"Oh, mais j'en oublie mes devoirs les plus élementaires! Ita rienus, pour vous servir. Je suis enseignante en mysticisme, même si je prodigue aussi quelques sorts d'illusion. Ah, et je suis également spécialisée en bavardages de tout poil..." elle se gratta pensivement la tête.

"Que puis je pour vous dèja? Ah oui, l'associée rousse! Je suis de la guilde moi aussi, et nos sphères magiques semblent proches. J'ai entendu, sans l'écouter naturellement, que vous aviez besoin d'obtenir une entrevue avec le comte... je pense pouvoir vous y aider, conclut-elle en souriant. Vous êtes partant?"

Modifié par Trias, 05 août 2007 - 17:12.


#134 Shoulden

Shoulden

Posté 05 août 2007 - 17:30

Une silhouette féminine s'approcha de Celegorn. Il s'agissait d'une impériale grassouillette dans la fleur de l'âge, dont le visage arborait les rides du sourire ainsi que des yeux bruns malicieux. Ses cheveux chatain étaient réunis en une tresse très conventionelle tandis que le reste de son corps était revêtu par une robe paysanne d'un profond rouge bordeaux. A sa grande surprise, elle s'adressa à lui.

" Alors... hem... jeune elfe, que vous proposez vous donc de faire pour contrecarrer l'impunité de la gente locale? Vous avez vu, la jeune fille, seule contre ce matador? Vous étiez avec elle? Avez vous trouvé cet affrontement convenable? Tolérable? Insupportable ou inacceptable? ah, je ne saurais exprimer le degré de juste indignation que cela m'inspire!"

Elle s'arrêta un instant, reprenant conscience de la présence de l'elfe.


Celegorn regarda la femme dans les yeux, puis prit la parole.

"Dans la vie, il y a deux sortes de combat. Un pour la survie et un pour l'honneur.
J'aurais pu empêcher qu'elle soit blessé, mais c'était son combat. Je l'aurais déshonoré en faisant cela et c'était un combat pour l'honneur. Donc ma réaction était la bonne."

La femme regarda l'elfe, sans vraiment trouver quoi d'autre a dire.

"Oh, mais j'en oublie mes devoirs les plus élementaires! Ita rienus, pour vous servir. Je suis enseignante en mysticisme, même si je prodigue aussi quelques sorts d'illusion. Ah, et je suis également spécialisée en bavardages de tout poil..." elle se gratta pensivement la tête."


"Enchanté, je me nomme Celegorn, vous pouvez me considerer comme un rôdeur ou un simple vagabon."

"Que puis je pour vous dèja? Ah oui, l'associée rousse! Je suis de la guilde moi aussi, et nos sphères magiques semblent proches. J'ai entendu, sans l'écouter naturellement, que vous aviez besoin d'obtenir une entrevue avec le comte... je pense pouvoir vous y aider, conclut-elle en souriant. Vous êtes partant?"


"Je vous suis charmante demoiselle."

#135 Trias

Trias

Posté 05 août 2007 - 17:55

L'impériale gloussa.

"Jeune charmeur! Je suis une dame voyons!  Allons, suivez moi donc, doux voyou!

Tous deux parvinrent jusqu'au pont, où la garde les attendait de pied ferme.

"Identifiez vous, citoyens! déclara le sergent, un impérial à l'aspect rebarbatif, bien dissimulé derrière son casque et son armure de mailles d'une voix qui se voulait bourrue.

- Ita rienus, pour vous servir, déclara la bavarde magicienne, comme si elle sortai d'un salon de thé. Sorts, et enchantements en tout genre. Je prodigue même des cours saviez vous? Non? J'ai des compétences toutes particulières vis à vis du...

- Bon bon bon, ça va. Et lui, l'elfe, qui est il donc? Il était avec la fille de toute à l'heure.

- Oh, je manque à tous mes devoirs! Distingué capitaine, voici Sivle Yelserp, pour vous servir également. Il s'agit d'un émissaire qui nous vient de val-boisé, pour entretenir le comte au sujet du jumelage des exploitations minières de nos deux nations. Il aurait peut-être dû prendre davantage de soin dans le choix de ses suivantes, n'est-ce pas Sivle?"

Modifié par Trias, 05 août 2007 - 18:00.


#136 Shoulden

Shoulden

Posté 05 août 2007 - 18:07

"Oh, je manque à tous mes devoirs! Distingué capitaine, voici Sivle Yelserp, pour vous servir également. Il s'agit d'un émissaire qui nous vient de val-boisé, pour entretenir le comte au sujet du jumelage des exploitations minières de nos deux nations. Il aurait peut-être dû prendre davantage de soin dans le choix de ses suivantes, n'est-ce pas Sivle?"

Mon choix dans les suivantes me convient fort bien.
Je n'aurais choisis plus charmante et douce suivante que vous ma chère Ita.

#137 Trias

Trias

Posté 05 août 2007 - 18:29

"Ohoh vous êtes un ange mon cher Sivle! Sans doute vos instincts de diplomate reprennent-ils le dessus! Quel dommage que cette chère étïam marsoric n'aie pas eû le goût de nous révêler son douloureux passé. Enfin, les gens sont ainsi à cyrodiil, soyez en sûr, à l'exception évidement de nos fiers militaires, n'est ce pas capitaine?"

Le "capitaine" en s'entendant ainsi par deux fois promu, s'était redressé, et arborait son plus beau sourire de sa jaune denture. Autour de lui les simples soldats se échangaient des regards surpris. Pour sûr, les sonorités de ces noms étaient étrangères. On aurait même pu croire qu'ils avaient été prononcés à l'envers tellement leurs consonnances étaient suprenantes. Cependant, alors qu'ils étaient perdus dans leurs réflexions, ils n'observaient plus guère Celegorn, ce qui était le but de la manoeuvre de l'intarissable ita.

" Eh, bien, que voulez vous, l'ordre de ce pays repose sur nos épaules, dame Rienus, reprit le sergent-capitaine, qui pour un peu plus aurait vu frappée son effegie sur la monnaie de l'empire.

- Ôoh, il n'en faut pas plus pour faire chavirer le coeur d'une femme, capitaine." reprit l'impériale, en se donnant de faux air de jeune fille évaporée.

Elle lui colla sa main sous le nez, le sergent s'empressant d'y déposer un chaste baiser devant l'assemblée marrie de ses subordonnés. La commère sembla soudain se rappeller de quelque chose, et prit un air catastrophé.

"Oh messire, mais avec cette affaire le comte nous attend depuis plus d'une vingtaine de minutes! Nous risquerions de le faire attendre!

- Madame, moi vivant, je ne tolérerai pas que vous souffriez le moindre risque! Passez, Dame rienus, et ne retardez pas votre entretien" lâcha enfin le sergent-chef, chauffé à blanc par la magicienne.

Les gardes s'écartèrent. Ita s'adressa alors à Celegorn.

" Très cher Sivle, auriez vous l'obligeance de me laisser vous accompagner?"

Modifié par Trias, 05 août 2007 - 18:31.


#138 Shoulden

Shoulden

Posté 05 août 2007 - 18:33

" Très cher Sivle, auriez vous l'obligeance de me laisser vous accompagner?"

"Se sera toujours avec plaisir que je vous suivrais ma chère Ita."

Celegorn la regardat gentilement.

Modifié par Shoulden, 05 août 2007 - 18:35.


#139 Trias

Trias

Posté 05 août 2007 - 19:35

Ils passérent le pont, puis la porte comme s'il s'agissait de formalité, parlant (enfin, échangeant longs monologues contre délicates approbations) tout au long du trajet. Lorsqu'ils furent à l'intérieur du chateau, ita s'adressa à nouveau à Celegorn, sur le ton de la confidence.

"Mon cher ami, l'étape suivante serait plus compliquée à gérer pour une simple diplomate. Il nous faut trouver le chambellan en charge de la gestion des entrevues du comte Terentius. Il ne retrouverait évidement pas trâce de notre rendez vous pour peu que l'on ne l'y aide pas, comme par magie. Comportez vous avec le plus de naturel possible pour un ambassadeur. Soyez NOBLE : Ne le regardez pas dans les yeux, c'est un serviteur, mais ayez l'air intéressé par les richesses du chateau. Parlez d'une voix distraite. Soyez ainsi huppé jusqu'à ce que nous voyons le comte, après quoi gérez la chose plus sincèrement. Et cachez moi cet attirail guerrier..." dit-elle avec un sourire mutin.

---


Ils franchirent un hall immense, parcouru de colonnes de pierres et constellé de décorations diverses provenant pour la plupart d'évènements guerriers. Le chambellan, un autre impérial, à l'air froid, hautain et suspicieux les interpella poliment.

" Que puis-je pour vous, messieurs?

- Quelle incorrection messire, n'en tenez point compte, les gens du peuple sont ainsi", fit l'impériale d'un air indigné en soufflant ces mots à Celegorn. Juste assez fort pour que le chambellan l'entende.

"Excusez moi, reprit celui ci sur un ton plus sec. Comment puis-je vous servir, mes seigneurs?

- Voilà qui est mieux. Le duc Sivle Yelserp de Val-boisé désire s'entretenir avec le comte Terentius au sujet du jumelage avec la cité minière de kconhcsuoatep. Veuillez nous introduire je vous prie.

- Excusez mon outrecuidance, mais je ne me rappelle pas avoir vu sa seigneurie sur ma liste... et sans rend... le chambellan fut coupé par la voix outrée de l'impériale

- Comment? Vous osez vous référer à votre seule mémoire lorsqu'il s'agit d'affaire de la noblesse? Veuillez reconsulter votre liste sur le champs, ou vous aurez un tort à confesser!"

Le chambellan s'exécuta sans grande conviction. Il n'y avait que trois invités ce jour là, et personne d'un tel nom.

- Voyons voyons, Aristide Guimbaud, Tilvius Carrepointe, Naerdar Gaijin, et sapristi! Sivle Yelserp de kconhcsuoatep!! s'écria-t'il sous la surprise. Le nom du prétendu duc ne figuraient pas sur son emploi du temps quelques secondes plus tôt, il l'aurait juré.

- Eh bien, le sonna l'illusioniste, qui n'avait pas le moins du monde l'air surprise. Ne restez pas là comme un emplâtre. Annoncez nous!"


---



Ils furent introduits dans la salle du comté, où le noble terentius était paresseusement vautré sur un siège aux dimensions hierarchiques. Son capitaine, un militaire gras à l'air louche, se tenait non loin de lui, ainsi que deux gardes à côté du trône.

" Sivle Yelserp de kconhcsuoatep!!" annonça le chambellan d'une voix de stentor. Le comte parut réflechir en percevant ce nom, et fronça les sourcils. Ita donna un léger coup de coude à Celegorn, en lui murmurant :

C'est à vous maintenant. Je ne peux plus vous aider. Soyez sincère autant que convainquant. Que Julianos vous vienne en aide!"

Modifié par Trias, 05 août 2007 - 19:50.


#140 Shoulden

Shoulden

Posté 05 août 2007 - 20:02

Celegorn regardat le comte.

"Je n'irais pas par quattre chemins. Je suis un guerrier qui accompagne le groupe que vous accuser de meurtre, le jornale que je tien a la main est celui de la personne assassiné et il prouve que ce ne sont pas mes compagnons les assassins. Vous pouvez le lire et voir par vous même les preuves."

Celegorn tendit le livre vers le comte.

#141 Trias

Trias

Posté 05 août 2007 - 20:27

"Je vous demande pardon, messire Yelserp, mais vous vous oubliez, fit le capitaine en s'avançant. Vous vous adressez au comte de la cité impériale de Bravil, en personne, et votre manque de respect est...

- Il suffit capitaine gullis, je peux m'exprimer par moi même." le coupa le comte, qui s'était redressé. Il s'adressa ensuite à Celegorn, avec un sourire gouailleur:

" Je crains de ne pas comprendre, Elfe, ce que vous venez faire en ces lieux. En quoi le fait que des personnes soient accusées de meurtre me concerne t'il? Qui sont ces personnes et quel rapport y'a t'il entre celles-ci et la noblesse de l'outre-cuidant Val-boisé? Pourquoi devrais-je lire ce journal, et en quoi prouve t'il quoique ce soit? De quel meutre s'agit-il? Que n'en faîtes vous part à mon capitaine, dont c'est la fonction? Que ne restez vous dans vos forêts, si sûres, plutôt que de faire perdre le temps d'un comte de l'empire lui même?" la moue amusée du comte en disait long sur le crédit qu'il apportait à la déclaration impromptue de celegorn.

Le capitaine s'avança à nouveau, menaçant. Il reconnaissait l'elfe à présent. C'était celui qui était avec les prisonniers. Des prisonniers rebelles, évadés et éventuellement dangereux pour son statut si son entrevue avec l'extravaguant commanditaire venait à être révélée... il se plaça entre lui et le comte.

"Pardonnez moi, Ô votre seigneurie, mais je crois que cet individu est un assassin, qui n'attend de cette paperasse qu'un prétexte pour s'approcher de vous et venger un quelconque brief envers l'empire. Arrêtons le sans plus tarder."

Il claqua des mains, et aussitôt dix gardes sortirent des bas-fonds du fort pour se disposer devant et dérrière les deux suspects. Dont le sergent, auquel ita rienus dédia un petit salut aguichant de la main. La voix du comte tonna à nouveau:

"Arrêtez capitaine, je veux entendre moi même ce que cet individu aura à dire pour sa défense. Expliquez vous, elfe, et soyez précis car vos manigances de mers commencent à me lasser!"  

Celegorn était dans la gueule du loup. Il allait devoir se souvenir des paroles de sa jeune amie, et les exposer de manière logique et convainquante. Autrement il risquait sa vie... et celle de l'audacieuse ita rienus. Il n'aurait qu'une seule chance.

#142 Shoulden

Shoulden

Posté 05 août 2007 - 21:12

Celegorn regardat Ita.

"Vous devriez vous retirez charmante Ita."

Il tournat ensuite son regard vers le comte.

Montrer du respect n'a jamais été mon fort et tuer quelqu'un sans raison est quelque chose que je ne fait pas.
Cela fait maintenant plus de 550 ans que je magnie l'épée ainsi que l'arc et les couteau, si j'avais voulu vous tuer se serais déjà fait.

Mais pour en revenir au meurtre, la personnes assassiné est un prêtre du nom de Romilius il me semble.
Le capitaine, ici présent, a apparament donné au poste de garde l'ordre de nous arrêter pour le meurtre de Romilius.
Du sang ainsi que la plûme de ce dernier montrait qu'il avait été assassiné dans la crypte, non loin d'une tombe profané où un crâne manquais.

Cela prouve bien que ça ne peut pas être nous, car nous n'étions pas là au moment du crîme.

#143 Trias

Trias

Posté 05 août 2007 - 21:37

Le comte éclata d'un rire sonore qui résonna pendant quelques longues secondes au dedans des solides parois de pierre brute. il se leva, d'un air gaillard.

"Vous parlez hardiment, elfe. Vos mots sont ceux d'un guerrier. Et cela, me plait, car j'en suis également un, et je n'ai pas entendu un tel franc parler depuis des mois. Il eût un sourire moqueur envers son capitaine.

Alors comme ça, capitaine Gullis, on court après les vertus des jolies jeunes filles? On les arrête en dehors de la ville, et on joue à cache cache dans les prisons? Dans MES prisons? Quoi, vous pensiez que je l'ignorais? Votre comte, un ignorant inoffensif? Perdu, Gullis, il ne me manquait qu'une petite preuve pour confirmer mes soupçons..."

Il repartit à nouveau dans un bruyant ricanement, sinistre. Le capitaine de la garde était très pâle. Il était évident que le comte savait pour ses petites manies et sa tendance à appliquer sa propre loi, mais les révélations de l'elfe, publiques, venaient de le forcer à le désavouer. Il allait connaître la prison, et pas aussi bien accompagné qu'il l'espérait initialement.

Terentius claqua des doigts, et deux hommes se saisirent du capitaine, sans résistance aucune de sa part, pour le transférer dans une des geôles de bravil, dans l'attente d'un jugement. Il regarda ensuite l'elfe dans les yeux.

"Vous êtes libre elfe, et lavés de tout soupçon, vous ainsi que vos amis. On se souviendra de vous comme de ceux qui auront aidé bravil à se relever sur des jours plus justes. La garde ne vous fera plus obstacle. Remettez donc ce journal au sergent, il se chargera de le transmettre au juge.

Maintenant, si vous répétez une seule fois que vous auriez été capable de m'occire, je vous garantis qu'il ne vous restera plus assez de peau sur le dos pour vous souvenir de son aspect avant d'avoir été fouétté. Suis-je clair?  Vous avez été hardi, elfe, soyez humble maintenant, et reconnaissant envers Regulus Terentius, comte de bravil...

Ah, et j'oubliais: Sergent, vous êtes capitaine désormais..."

Modifié par Trias, 05 août 2007 - 21:39.


#144 Shoulden

Shoulden

Posté 05 août 2007 - 21:45

"C'est clair.
Comte, il y a une autre chose, un de nos compagnon est encore en prison, car nous nous étions évadé.
Il se nomme Kimey, pourriez-vous donner ordre de le liberer ?"

#145 Trias

Trias

Posté 05 août 2007 - 21:54

"Considérez le comme libre. Je crains qu'il n'ai été interrogé par un inquisiteur du nom de Tederwen, mandaté par Gullis pour l'occasion. D'après mes sources, il aurait été brûlé sur une partie non négligeable de son corps, et il est probable qu'il emporte quelques cicatrices pour le restant de ses jours, mais il est toujours en vie. Je le ferai soigner par mon propre guérisseur, et il sortira quand bon lui plaira.

Autre chose?" demanda à nouveau le comte.


Ita rienus ne s'était pas départie de son sourire, mais lorsque Celegorn avait évoqué ses faits d'armes, elle était devenue blanche comme un linge. Elle reprenait quelques couleurs à présent, mais on sentait bien que ces négociations viriles ne lui inspiraient pas grande estime.

#146 Shoulden

Shoulden

Posté 05 août 2007 - 21:57

"Non cher comte, je n'ai aucune autre requête et je m'en vais de se pas."

Celegorn se retourna et tendit doucement son bras a Ita en la regardant toujours aussi gentilement.

#147 Trias

Trias

Posté 05 août 2007 - 22:04

"Non cher comte, je n'ai aucune autre requête et je m'en vais de ce pas. déclara enfin celegorn

- Alors au revoir elfe, et puissiez vous toujours conserver votre courage" répondit le comte

Celegorn offrit son bras à ita rienus, qui lui dédia son plus beau sourire, le félicita, le supplia de ne plus jouer avec son vieux coeur de dame, et lui parla ensuite de tout et de rien comme si de rien n'était, et ce jusqu'à la sortie du fort.


"L'affaire" de Bravil, était close.

Modifié par Trias, 06 août 2007 - 06:29.


#148 Shoulden

Shoulden

Posté 05 août 2007 - 22:11

Une fois seule avec Ita qui marchai a côté de lui en lui prenant le bras, il pris la parole.

"Je ne sais pas trop comment cela se passe dans la civilisation, mais si vous aviez été une elfe je vous aurait surement demandé si vous vouliez pourter mon enfant. Je vous aurais bien fait cette demande maintenant, mais je ne sais pas si je suis compatible avec les humains." Dit-il en regardant devant lui pensivement.

Modifié par Shoulden, 05 août 2007 - 22:49.


#149 Trias

Trias

Posté 06 août 2007 - 06:29

Ita gloussa à nouveau. Elle lui jeta, de ses yeux couleur noisette, un regard amusé:

"Jeune enjôleur! On dit que les brétons ont du sang mer dans leur veines: l'amour ne connait pas d'incompatibilités. Cependant,  chez nous autres cyrodiils, il est de coutume de courtiser la jeune femme avant de lui proposer une telle chose, et de lui offrir un bijou pour obtenir ses faveur. J'ai du mal à croire que les splendides femmes elfes valent mieux que nous sur ce point! Elle le regarda dans les yeux.

J'ai quarante ans, jeune homme, c'est vieux pour créer une descendance. Les femmes se fânent chez les humains, plus vite que chez les elfes. J'ai dèja connu un homme, un bréton, il y a longtemps. Hippolyte Gaston. Tout à fait charmant lui aussi! Et il m'a été enlevé par la violence, il y a plus de quinze ans maintenant. Alors quand je vois ce fier impérial, ce Jeraselm, bardé d'armes et de mort, affronter une petite chérie toute mignone, plutôt que de lui faire un enfant,  je me dis que Tamriel connait des temps troublés. Cette enfant aurait pu être ma fille."

Elle repartit dans un rire féminin. Sa carapace venait de se remettre en place, et celegorn ne l'abaisserait pas à nouveau.

"Mais je vous ennuie avec mes histoires. On m'attend à la guilde. Quelques étudiantes à instruire. Allons, rejoignez vos amis et faites leur part de votre succés. Vous avez droit à vôtre heure de gloire!"

Modifié par Trias, 06 août 2007 - 06:33.


#150 Shoulden

Shoulden

Posté 06 août 2007 - 12:56

Ita gloussa à nouveau. Elle lui jeta, de ses yeux couleur noisette, un regard amusé:

"Jeune enjôleur! On dit que les brétons ont du sang mer dans leur veines: l'amour ne connait pas d'incompatibilités. Cependant,  chez nous autres cyrodiils, il est de coutume de courtiser la jeune femme avant de lui proposer une telle chose, et de lui offrir un bijou pour obtenir ses faveur. J'ai du mal à croire que les splendides femmes elfes valent mieux que nous sur ce point! Elle le regarda dans les yeux.


Celegorn la regarda aussi dans les yeux en réflêchissant.

"Je ne sais pas si je saurais bien vous courtisez, je n'ai jamais fait cela au par-avant mais je ferais de mon mieux."

"J'ai quarante ans, jeune homme, c'est vieux pour créer une descendance. Les femmes se fânent chez les humains, plus vite que chez les elfes. J'ai dèja connu un homme, un bréton, il y a longtemps. Hippolyte Gaston. Tout à fait charmant lui aussi! Et il m'a été enlevé par la violence, il y a plus de quinze ans maintenant. Alors quand je vois ce fier impérial, ce Jeraselm, bardé d'armes et de mort, affronter une petite chérie toute mignone, plutôt que de lui faire un enfant,  je me dis que Tamriel connait des temps troublés. Cette enfant aurait pu être ma fille."

Celegorn continua de la regarder sans rien dire.

Elle repartit dans un rire féminin. Sa carapace venait de se remettre en place, et celegorn ne l'abaisserait pas à nouveau.

"Mais je vous ennuie avec mes histoires. On m'attend à la guilde. Quelques étudiantes à instruire. Allons, rejoignez vos amis et faites leur part de votre succés. Vous avez droit à vôtre heure de gloire!"


"Bien..." Celegorn prit délicatement la main d'Ita et y fit un baise main.
"Je repasserai surement vous voir plus tard, je m'en voudrais de partir sans avoir au moins essayer d'avoir vos faveur"

Celegorn lui lâcha la main et se mit a courir vers la chapelle a une vitesse impressionante.
Une fois arrivé, il entra calmement, puis allat voir ses compagnons.

"C'est bon, le comte nous a déclaré innocent, le capitaine est en prison et Kimey sera liberer."




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