Vivec, à la nuit tombée. Les vagues viennent lentement s'échouer sur les imposants quartiers de la cité.
Dans un appartement, un homme fait ses compte. Tadres Dronsis, ancien Telvanni passé chez les Rédorans pour une sale affaire de libération d'esclaves dans la baie de Sadrith Mora. C'est évidement un Dunmer, d'une corpulance assez imposante, d'un age avancé, le visage marqué et les cheuveux blancs plaqués sous une étrange casquette, qu'il a gardé à l'interieur de son appartement, allez savoir pourquoi.
Il trie les septims par valeur, par portrait frappé et par trafic. Il bois un verre de cognac et s'affale dans son fauteuil. Il regarde la plafond en respirant fortement. Soudain il se redresse en hate, et sort d'un flacon quelques grames de sucre de lune qu'il consome sans plus attendre.
Il releve la tête tout tremblant, s'essuie et remet sa casquette bien droite.
- Alors Dronsis... On prend du bon temps?
Le gros sursaute. Un homme se tient dans l'ombre, une mini-arbalette au poing, l'arme a la mode dans le milieu des affaires vivecoises. Les tenebres cachent son visage. L'inconnu continue.
- Avec tout ce que vous avez blanchi comme septims, et votre passage chez les Redorans, je ne doute pas que vous en ayez les moyens. Cependant nous sommes ennuyés par vos trafics, surtout quand il se font au frais de la maison Hlaalu.
- Mais, voyons attendez! Je vais vous expli... HAAA
Le coup est parti. Deux mini-carreaux dans chaque genou, le gros pousse un cri. Il demande, la voix tamisée par la douleur.
- Comment avez vous retrouvé ma trace?
- Malheureusement pour toi ordure, votre convoyeur est Lunomane. Il vous a balancé pour pas grand chose. Bref, Dronsis, cela fait trop longtemps que vous financez la plupart des sales coups de Vvardenfell. De la part de "Heihm"
Un carreau dans la gorge. Dronsis suffoque sous sa casquette dans un ultime rot de douleur. L'inconnu sort de l'ombre.
Il s'apelle Boj Mendas, agent Hlaalu, et il est autorisé a tuer.
*Top générique*
Chapitre premier.
Chambre d'auberge, Balmora.
La chambre n'est pas fort spacieuse, on peut y voir un lit ou se profilent , sous les couvertures, deux silhouettes.
- Oh... Boj, j'ai passé une merveilleuse nuit...
C'est une dunmer fort apetissante qui parle là, son visage inspire le bonheur et sa cheveulure d'un blond extreme a peine décoiffée tombe sur ses épaules parfaitement dessinés, et une poitrine qu'on ne fait qu'envisager, a travers la couverture.
- Je prefère Mendas, Boj c'est un nom un peu... "Forcé".
Celui qui répond est également un dunmer. Il a le visage tres masculin, quelque peu marqué, des cheuveux sombre coupés relativement courts, le cou fort, les épaules puissantes, le torse musclé, et le reste, caché par le couverture.
- Forcé dis-tu?
- Ne cherche pas ma belle, c'est entre moi et une puissance superieure...
Flateur... Enfin bref. Je disais donc. L'homme et la femme, (Meme s'ils sont elfiques on les appelera ainsi, le mot Elfe n'etant pas fort variable) sont donc dans le lit, - nuptial?-, quand une fleche traverse la fenêtre et bien se planter dans le lit, juste sous le nez de la fille.
Il y a un message sur un petit parchemin déroulant.
"Plaisir assez duré - Rentrer au quartier general - dépecher - Nouvelles information"
- Je dois m'en aller euh..., on s'ecrit beauté?
- Oh, Boj...
- Mendas!
Ledit Mendas, dejà rhabillé de vêtements fort élégants, quitte la chambre en coup de vent, et l'auberge par la même occasion. Alors qu'il quitte l'endroit, un individu lisant le courrier du cheval noir abaisse son journal pour regarder le tombeur filer, d'un oeil sournois. L'individu est un Aldmer, joues creusées, cheuveux blonds en arriere et nez crochu. Quelques instants apres la sortie du dunmer, il se lève et quitte l'établissement.
Retrouvons notre agent Hlaalu. Il parcourt Balmora, il regarde tout le monde de haut et les femmes n'ont d'yeux que pour lui, il est le "mâÂâle", le mâle dominant. C'est avec un sourir classe et en réajustant son noed d'apparat qu'il répond ses admiratrices en général.
Il passe devant la maison Hlaalu et l'observateur s'attend a ce qu'il y entre naturellement, cependant il continue son chemin vers la tour de garde. Il monte les escalier, jette un regard expert, se prémunissant ainsi de façon absolue contre toute tentative de filature. Il ouvre finalement la porte entre et la referme du même mouvement, sans la cher la poignée.
L'aldmer étrange qui le suivait prend bien note du fait que Mendas soit entré dans cette tour, et l'observateur averti prend note de cette prise de note.
Mendas, une fois dans la tour, descend les escalier jusqu'au sous-sol. A ce momment là entre l'aldmer, en toute discretion. Ce dernier a juste le temps d'apercevoir Mendas qui descend. Dans le même temps, et avec l'air le plus naturel l'agent Hlaalu, arrivé dans une petite piece de garde sans issue, fait pivoter un chandelier ouvrant un passage secret, lequel se referme juste apres qu'il soit passé.
Quel ingéniosité! L'autre arrive la mini-arbalette au poing dans la piece de garde, et Boj Mendas a disparu! Sacré Boj... Enfin sacré Mendas.
Toujours est-il qu'ainsi, enjoué a l'idée d'avoir coincé son poursuivant (car oui, il le sait), notre agent dejà favoris se retrouve dans les bureaux forts secret de l'agence speciale Hlaalu. L'Ashfs, Agence speciale Hlaalu Fort Secrete. Il salue ses collègues, des deux genres, toujours dominant. Il se dirige vers le bureau de Heihm.
Il frappe à la porte.
- Entrez Mendas!
Boj, apres s'être encore une fois étonné de la perspicacité de son patron, ouvre la porte et entre dans le bureau.
- Agent, fermez la porte.
Mendas s'execute.
- Je présumes que meme sans ordres, l'ennui n'etait pas insoutenable. J'ai quelque chose pour vous.
On ne peut pas decrire physiquement Heihm. Pour la seule raison qu'on ne voit jamais son visage. On peut juste imaginer que c'est un homme en écoutant sa voix. Il est en permanence de dos et fort couvert. Il ne le vois jamais sortir de son bureau, et meme s'il sortait on ne pourrait pas savoir que c'est lui étant donné qu'on ne l'a jamais vu et qu'il y a probablement des issues dans son bureau. Bref, le chef de ASHFS continue.
- Vous souvenez vous de Tadres Dronsis?
- Tout a fait oui.
- On sait qu'il a financé les syndicats du crime de Morrowind et d'ailleurs, un certain nombre de sales coups et de trafis notament d'esclaves, il en a même libéré! Bref. On a découvert qu'il est passé chez les Redoran pour une autre raison. Il devait financer un projet beaucoup plus important en terme de sommes. C'etait meme probablement dejà fait.
- Vous auriez surement mieux fait de m'en informer avant que je le...
- Taisez vous! le coupe Heihm. Ce qui est fait est fait. Nous voulons savoir ce que complotent les Redorans. Malheureusement on ne connait pas la nature du projet, et Dronsis n'est plus là pour parler, même sous la torture.
Heihm s'arrête quelques instant, pas vraiment sur de sa derniere réplique.
- Que dois-je faire? S'enquit Mendas.
- Mais enfin cela tombe sous le sens! Découvrir si les fonds sont parvenus au Redorans, et a quoi cela leur servirait-il. Et profitez en pour calmer un peu tout ce monde. Le situation semble nous échaper... Ah et passez voir Kyu, il à quelques bricoles pour vous, ensuite vous prendrez connaissance de vos objectifs et cibles directes au pres de votre secretaire Nepy Ymmon. Maintenant sortez.
Encore une fois, Mendas s'execute et prends le chemin du bureau du tres grand alchimiste et créateur de tout l'equipement de l'Ashfs, maître Kyu.
Chapitre Second
Mendas pousse la double porte du laboratoire de l'alchimiste Kyu. Celui-ci est occupé a une quelconque distillation et ne remarque pas la présence de l'agent.
Kyu est également un dunmer, d'un âge certain, en tout cas juste assez suffisant pour prétendre à l'autorité et à la sagesse.
"hrrum hrrum" (l'agent fait remarquer sa présence)
- Oh... C'est vous... Ah oui je dois avoir des choses pour vous, lui dit l'alchimiste de façon... tres amicale.
- Et bien allons y je suis fort impatient, je me sens comme un petit dunmer un matin de vingt-cinq soirétoile.
L'alchimiste lui adresse un regard désabusé, puis continue son chemin vers une table où sont disposés des objets. Mendas pouffe de rire.
La table est garnie de plusieurs objets que Kyu présente l'un apres l'autre.
- Tout d'abord, voici votre arme spéciale pour cette mission. Il s'agit d'une dague daedrique apparement, ce qui n'est pas rien, mais voyez plutot. Elle est parcourue de l'interieur par une tranchée qui démare dans la poignée et se prolonge dans la lame et sort en quelques pores au dessous et au bout de la lame. Maintenant l'on ouvre le manche. Il y a là une larve d'un insecte géant des contrées de Valenwood. Cette larve produit un puissant poison qui tue un humanoide normalement constitué en quelques minutes au repos, quelques secondes en activité. La larve doit être empalée de cette façon sur la pointe que vous voyez ici a l'interieur du manche, de cette maniere elle secretera la poison.
La durée de vie de la larve est de quelques semaines dans cet état, si elle est nourrie régulierement. Je vous donne donc de sac de graines a inserer dans cet orifice deux fois par jour. Une fois qu'on referme le couvercle le manche est a priori fermé de façon hermetique. Comme vous pouvez le voir une partie de la poignée n'est pas rigide, pressez donc simplement pour faire jaillir le poison, et veillez a ce que la dague ne soit pas trop compressée quand vous n'en avez pas l'utilité.
L'agent risque une question.
- Pourquoi ne tout simplement pas avoir appliqué un enchantement ?
- Je vous en pose moi des questions? Non, alors contentez vous d'observer. Nous avons ici une broche qui parrait tout à fait normale. Offrez la donc a la personne de votre choix. Son fonctionnement est simple, lorsque vous brisez cette piece qui empeche la fermeture de l'épingle, deux potions se mélange dans la pierre précieuse qui est fausse, et cette toute petite quantité de potion permet de produire apres quelques seconde, sauf disfonctionnement, une explosion consequente, de quoi éparpiller aux alentours les malchanceux qui se seraient trouvés autour de l'objet.
- A offrir donc comme cadeau de rupture puis partir promptement.
- Retenez la seconde affirmation, elle pourrait vous sauver la vie. Nous avons de la chance cette fois qu'un de vos collègues... Competants ai réussi à ramener les fameuses Bottes de Rapidité. Prenez garde car elles ont l'inconveignant de produire une totale cécité. Elles feront partie de votre équipement pour cette fois.
- Je...
- Oui je sais, vous me faites une confiance aveugle, merci, j'ai encore l'esprit vif. J'ai aporté une modification a votre mini-arbalette, vous pouvez desormais tirer trois carreaux à la fois et le chargement est automatique grâce a ce chargeur mécanique qui à l'aide d'une piece métalique tordue, que j'aime appeler "ressort", permet de mettre en placer un carreau à la fois sans retendre la corde. Pour replacer trois carreaux vous devrez proceder comme à l'habitude. Maintenant ne me dites ni merci ni aurevoir et sortez de mon bureau, je vous prie, mon tres cher Boj Mendas.
- Comme vous voudrez, répond notre héros à une porte dejà refermée. Maintenant au tour de Nepy.
Modifié par Kyuketsuki, 02 juillet 2009 - 21:11.