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[Not Quite Dead]

[Venus du thread Régions des Iles Ascadiennes - alentours d'Ald-Sotha.]

La nuit tombait sur Pelagiad lorsque la colonne émergea du brouillard et remonta lentement la rue principale de la bourgade. Les autochtones stupéfaits, observaient de leur porche l'étrange spectacle. Trempés par le crachin, une dizaine d'elfes noirs s'avançaient, entravés. Ils étaient nus pour la plupart et étaient encadrés par deux légionnaires et un officier. Un chevalier, à en croire son armure. Selon toute apparence, les soldats étaient assistés par quatre civils: deux Bretonnes dont la première portait une armure légère et la seconde une robe bleu mise à mal par la pluie et ce qui semblait être des taches de boue, un Dunmer de haute taille et un impérial d'un certain âge, portant une cuirasse marquée de coups.

Gordjus Horanisius remarqua que les Dunmer de l'assemblée maugréaient quelque peu à la vue des prisonniers et de leur état. L'escorte, quant à elle, avait droit à des regards pour le moins inamicaux. Il se félicita d'avoir évité la Ville Sainte des elfes noirs, où l'accueil des Ordonnateurs aurait sans doute été pire encore.

Une fois dans l'enceinte de Fort Pelagiad, il demanda audience auprès du Chevalier Protecteur Angoril, et ordonna aux légionnaires accourus aux nouvelles d'enfermer les prisonniers au sous-sol.

Modifié par Not Quite Dead, 10 juillet 2006 - 08:47.

[Shadow she-wolf]

Les légionnaires y compris les deux venants de la garnison Noctuelle s’exécutèrent sans attendre en conduisant les prisonniers dans les geôles, un autre légionnaire vint chercher Gordjus pour le conduire dans les quartiers d’Angoril…il ne restait sur la place plus que quatre personnes l’air légèrement perdues ainsi que des archers impériaux qui demandaient aux villageois de retourner à leurs activités, mais ceux-là ne bougèrent pas et continuaient d’observer les quatre étrangers.



Pendant ce temps la Gordjus entra dans les quartiers d’Angoril, l’endroit était ranger d’une façon très maniaque, le bureau était recouvert de très peu de paperasse, un altmer en armure d’apparat y était installé, il semblait s’ennuyer fort, il leva les yeux vers le nouveau venu d’un air interrogateur.

Le légionnaire se mit au garde-à-vous et s’exclama :

-Officier chevalier Angoril, le chevalier officier Gordjus du fort Noctuelle vient d’arrivé au fort avec une escorte et une dizaine de prisonniers dunmer et il vous demande une audience.

Une lueur passa dans les yeux de l’altmer qui semblait tout de suite beaucoup plus actif, il se leva et invita Gordjus à s’asseoir :

-Asseyez-vous, je vous en pris, alors que puis-je faire pour vous ? Soldat, rompez.

[Not Quite Dead]

« De votre soutien, Chevalier Angoril. J'aurais besoin de votre soutien. Les prisonniers dunmer qui remplissent actuellement vos cellules proviennent d'une grotte de la région des Iles Ascadiennes, située légèrement au Nord-Est de Vivec. Il semblerait qu'ils s'en soient pris à deux "civils"... un impérial aux manières de vétéran et une jeune Bretonne... »

Horanisius marqua un temps et se pencha vers son homologue avant d'ajouter dans un murmure:

« ...opérant pour l'Ordre des Lames... »

Il resta un instant silencieux afin de juger de l'effet de cette révélation avant de poursuivre:

« Elle s'est téléportée à Coeurébène à l'issue du combat pour demander du renfort, mais je n'ai malheureusement pu distraire suffisamment de troupes pour pouvoir escorter sans risque les prisonniers jusqu'au Fort Noctuelle. Une chance que deux autres civils se trouvaient à proximité et qu'ils soient venu prêter main-forte à la jeune fille et à son compagnon. Par ailleurs, cette grotte avait été théâtre il y a peu d'une confrontation entre ces mêmes Dunmer et une troupe d'éclaireurs... Un chevalier et deux légionnaires y avaient trouvé la mort... »

[Timalk-Ae]

- Brrr ! Il fait froid ! Grelotta Aëana. Tsss ! On risque nos vie pour faire le travail des gardes, et voilà ce qu'on gagne ! Eux sont invités bien au chaud dans le fort, alors que nous mourrons comme des misérables sans même un remerciement. Faites ce que bon vous semble, moi je vais me réchauffer à la taverne la plus proche.
Aëana s'éloigna à petits pas, en se frottant les bras, et trouva rapidement la Taverne de Michemin. Elle poussa la porte et rencontra aussitôt une vague de chaleur et de rires. Elle se fraya un chemin jusqu'au comptoir dans la salle bondée, évitant prudemment les personnes ivres.
- Tavernier ! Cria-t-elle pour se faire entendre.
Une Dunmer vint à elle.
- Oui, Dame ? Que puis-je pour vous ?
- Avez-vous des chambres à louer pour la nuit ?
- Oui, Dame, vous avez de la chance, il m'en reste encore une. J'ai beaucoup de clients cette nuit. Si vous la voulez ça vous fera 10 pièces d'or.
Aëana tendit la main à sa bourse, et son coeur rata quelques battements alors qu'elle réalisait avec horreur qu'elle avait tout donné à Haj-Rahn. Se maudissant intérieurement, elle répondit :
- Finalement je ne suis pas certaine que ça m'intéresse. Merci quand même.
Qu'allait-elle faire ? Passer la nuit dehors ? Dans la taverne, en évitant de se faire remarquer par tous les imbéciles saoulés à mort qui pourraient être dangereux ? Et ensuite ? Sans argent... Sans argent ! Elle n'allait quand même pas mendier ! Et comment allait-elle rentrer maintenant ?! RAAAH, pourquoi, POURQUOI avait-elle donné cet argent ?!
Elle sortit et se dirigea à nouveau vers Salizar, Gnaeus et Malicia, en réfléchissant à la façon dont elle allait se suicider.
- Bon. Dit-elle simplement, espérant que quelqu'un ait une idée ou quelques piécettes en trop.

Modifié par Alkhazar, 08 juillet 2006 - 16:16.

[Shadow she-wolf]

Etre à fort Pélagiad n'était pas la mutation la plus distrayante, que se sois pour les légionnaires, les officiers, guérisseurs, en effet, il n'y avait que peux d'action, la région était plutôt calme, un peu de contrebande et de banditisme, quelque rixes mais rien de bien concret, c'était monotone, alors quand Gordjus prononça le mot magique « soutien » notre cher Angoril ouvrit bien grand ces oreilles…certes déjà très grande d'origine. « l'Ordre des Lames » fit encore plus d'effet, surtout quand une de ses membres est agressée par des dunmers qui se trouvent maintenant…dans ses prisons à lui, à lui ! Cela promettait une suite extrêmement croustillante, il commençait à ressentir une palpitation grandissante.

-Par ailleurs, cette grotte avait été théâtre il y a peu d'une confrontation entre ces mêmes Dunmer et une troupe d'éclaireurs... Un chevalier et deux légionnaires y avaient trouvé la mort...

Cela devenait de plus en plus passionnant, des rumeurs avaient circulées dans les hautes sphères de la légion à propos de ce chevalier qui avait requeté expressément de s'occuper de cette patrouille ou d'ailleurs il n'en est jamais revenu tout le monde savait qu'il appartenait aux Lampes…les mages auraient-ils un lien avec toute cette histoire ? Mais le chevalier dragon avait jugé la mission de sauvetage trop « risquée »…ou plutôt pour éviter un scandale colons\autochtones et avait donc chargé les Lames de s'en occuper dans la plus grande discrétion, celle-ci ce sentant insultée par une mission si pittoresque avait envoyer un jeune subalterne y trouver la mort pour pouvoir rejeter la faute sur la légion, Angoril en était d'ailleurs fou de rage lorsqu'il appris la nouvelle, cette mission lui revenait de droit de part le fait qu'il occupait le fort le plus proche, cela lui aurait permis de se divertir ainsi que ça garnison, alors maintenant qu'il avait un chance de s'occuper de cette affaire, il ne la lâchera plus, qu'importe le scandale !

L'altmer réprima ça ferveur avant de répondre :

-Oui, j'en ai entendu parler, si vous désirez régler cette affaire tout ma garnison est à votre disposition, après tout, après s'en être pris à une patrouille, ces dunmers se sont pris à une agente des Lames et à des civils, c'est inadmissible puis (Angoril ce pencha à son tour vers Gordjus et continua plus bas)…je crains qu'ils ne sont pas des simples dégénérés, ça va bien plus loin que ça, ça frape aux yeux, ne serait-ce que ce chevalier, pourquoi voulait il tant que ça participer à cette patrouille, c'est louche tout ça…



*Pendant ce temps dans la cours du fort*

-Bon.

Malicia répondit à Aëana par un regard vide, elle restait proche de Gnaeus mais essayait tant bien que mal d'éviter Salizar, elle pensait, elle devrait aller à balmora voir Caius mais Gnaeus lui avait fait par de son avis sur la mission du chevalier de la Lampe, cela la titillait…

[Salizar d'Ombrelune]

Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Salizar

A priori, l'argent ne sera pas un problème. Trouver de l'argent est une de mes nombreuuuuuses spécialités. Il est à noter que je sais aussi faire la cuisine, embobiner les nobles avec de belles paroles, prouver à quelqu'un qu'il n'existe pas...mais je m'égare. Une seule chambre vous dîtes ? Ca va faire du monde.

*Léger soupir*

Par contre...il me semble que quelque chose vous agite, dame Malicia. Et j'ai l'impression -un peu présomptueuse, sans doute, mais il est permis d'espérer- que je suis la raison de votre tourment. Aurai-je commis une maladresse qui me vaut cet éloignement soudain ?

[Shadow she-wolf]

En entendant la question de Salizar, Malicia rosit, heureusement que la nuit était tombée, elle fit mine de sortir de son brumeux esprit et lui répondit :

-Un ? De…de quoi ? Oh ! nan…c’est juste que vous m’êtes le plus inconnu et que comme je suis pas des plus sociable je vous approche pas…

[Not Quite Dead]

Gordjus sourit, agréablement surpris par la réaction du Chevalier Protecteur. Il semblait très désireux de coopérer.

« Et bien, je ne pense pas qu'il sera nécessaire de mettre sur le pied de guerre toute votre garnison. Par contre, j'apprécierais l'aide d'une dizaine de vos légionnaires pour transférer ces Dunmer au Fort Noctuelle. Je ne voudrais pas encombrer trop longtemps vos cellules et il va me falloir présenter aussi vite que possible un rapport au Chevalier du Dragon Impérial Vatinius... tout particulièrement si, comme vous le dites, ces gens sont plus que de simples fous et si cette affaire concerne également l'Ordre de la Lampe... »

***

Gnaeus Nefans Suetius s'était adossé au mur d'enceinte après que les prisonniers aient été pris en charge. Il observa un instant la cour intérieure et les remparts, goûtant l'étrangeté de se trouver dans un Fort en tant que civil, mais émit un reniflement de dépit au bout de quelques instants. De toute évidence, les légionnaires et les officiers subalternes de la région n'avaient pas eu affaire à une menace sérieuse depuis un bout de temps. Les allées et venues incessantes soulignaient l'oisiveté de la plupart des hommes de faction, et les sentinelles ne semblaient pas particulièrement vigilantes.

Cette pensée le ramena à ses propres inquiétudes. Il y avait peu de chance pour que les Dunmer résidant à Pelagiad aient beaucoup apprécié leur arrivée. Cette file de Dunmer entravés et nus, conduits comme du bétail jusqu'au Fort impérial pour y être enfermés, comment ne pas la prendre comme un affront et une humiliation? Le vétéran décida qu'il valait mieux faire part de ses observations à ses compagnons de route. Il interrompit donc le numéro de charme du Sieur d'Ombrelune et marmonna:

« Si vous souhaitez redescendre au village, restez vigilants. Je serais fort étonné que les Dunmer du terroir aient goûté le petit spectacle auquel nous avons participé tantôt. Certains m'ont paru faire le poing dans la poche, et s'il est peu probable qu'ils s'en prennent à des représentants de la Loi Impériale, il est fort possible qu'ils préfèrent laver l'affront en s'en prenant à l'un ou l'autre d'entre nous. »

[Salizar d'Ombrelune]

Salizar éclata de rire

N'ayez crainte, Gnaeus. S'ils essayent de se frotter à nous, je vous promet qu'ils auront une déplaisante surprise qui ne sera certainement pas à leur goût. J'ai peut-être l'air frêle et innoffensif, mais si on vous a appris quelque chose à la Légion, c'est bien qu'il faut toujours se garder de l'eau qui dort.
Quant à vous, Dame Malicia, c'est bien dommage que vous soyez si peu sociable, c'est un peu le monde à l'envers de voir une Bretonne aussi peu loquace et un Dunmer aussi bavard. Mais je reste bien entendu à votre entière disposition.

[Timalk-Ae]

- Dites-moi Salizar, qu'entendez-vous par "trouver de l'argent" ? J'espère que vous pensiez à quelque chose d'honnête. Mais vous connaissant, je suppose que je n'ai pas besoin de m'inquiéter pour cela... N'est-ce pas ?
Elle frissonna.
- Quel malheur que j'ai perdu ma bourse en chemin... Ajouta-t-elle amèrement.
Car d'amers regrets, elle en avait en quantité, même s'ils n'étaient pas venus exactement de la façon qu'elle avait décrite aux autres.
Et dire qu'elle ne pouvait plus partir de cette île maudite, sur laquelle elle apprenait à tuer, à mentir, à...
Mais elle mentait pour une cause qui lui semblait juste. Elle combattait aussi pour...
Parce que ça l'excitait.
Parce qu'elle y était obligée. C'était ça. Tout à fait ça.
Il était temps qu'elle reprenne les commandes. Revoici Aëana, Aëana d'Althée, la douce Aëana.
Elle inspira à fond.
- Qu'attendons-nous exactement ? Vous pensez qu'ils vont nous mettre au courant de la suite des évènements ? Ne nous auraient-ils pas fait entrer si tel était le cas ?

Modifié par Alkhazar, 08 juillet 2006 - 18:43.

[Not Quite Dead]

« Ce n'est pas vraiment pour vous que je m'inquiète, Monsieur d'Ombrelune. » rétorqua Gnaeus d'un ton froid.

Il  se tourna vers le visage inquiet d'Aëana.

« J'imagine que pour l'instant, l'Officier-Chevalier Gordjus doit être en train de s'entretenir avec le responsable du Fort. Il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre de voir ce qu'ils ont décidé... tout en restant à proximité: il n'est pas exclu en effet qu'ils nous fassent mander pour témoigner. »

Il remarqua que la jeune fille frissonnait.

« Cependant, rien ne vous oblige à attendre au froid. Vous pourriez vous rendre à la salle commune et vous y réchauffer. » suggéra-t-il en reprenant sa place contre le mur. « S'ils devaient avoir besoin de vous, je vous appellerais. »

[Shadow she-wolf]

-Une escorte pour les prisonniers, très bien… répondit Angoril avec une touche de déception, puis une idée survint dans son esprit :

-Et si au passage vous pourriez m'amener les civils qui vous accompagnaient, je vais faire détacher un petit groupe de légionnaires, attendez, il prit un parchemin et griffonna vite-fait un ordre écrit dessus et le tendis à Gordjus, tenez, remettez ceci au capitaine des gardes qui va s'occuper de trouver des légionnaires disponible.

-Très bien.

Gordjus pris le papier et tira ça révérence, Angoril interpela le soldat en poste devant la porte :

-Soldat !

-Mon général ?

-Amener moi mon capitaine Orok-gro-goth, et faite attendre les civils qui viendrons, ils pourront rentrer qu'une fois que je me serais entretenu avec mon capitaine.

-A vos ordres, général.

Modifié par Shadow she-wolf, 08 juillet 2006 - 19:30.

[Moudjafi]

(Peu de temps après, Orok-Gro-Goth est arrivé dans les quartiers du général)
-(en se mettant au garde-a-vous)Vous m'avez fait appeller mon général?

Modifié par Moudjafi, 08 juillet 2006 - 19:50.

[Shadow she-wolf]

-Oui, vous êtes une recrue plus que prometteuse, et c'est pourquoi je vais vous confiez une mission particulière…vous avez vu les civils qui accompagnaient les prisonniers ? Et bien après vous je vais les recevoir et leur demander de faire une enquête au sujet de cette affaire des prisonniers, je vais faire tout mon possible pour les en convaincre, quand à vous, vous les accompagnerez pour leur prêter main forte, et aussi pour voir si ils remplissent bien leur offices, soyez tout de même vigilent, ils pourraient vous cacher des choses ou comploter quoi que ce sois, alors gardez l'œil ouvert. Et pour savoir de quoi retourne toute cette affaire, je vous conseil leur demander, ils vous expliqueront mieux que moi, je n'en doute point, Compris ?

-A vos ordres !

-Très bien, rompez, et attendez les à l'extérieur de cette pièce.


Pendant que Orok-gro-goth sortait Angoril jubilait puis demanda au soldat en poste de faire entrer les civils



*Pendant ce temps la dans la cours du fort*

Un légionnaire couru à l'encontre des quatre « visiteurs » :

-Le général Angoril vous quémande, suivez-moi.

Le petit groupe suivit le légionnaire jusqu'aux quartiers d'Angoril ou ils attendirent quelque instant devant la porte, un orque en sortit et ils purent entrer.



Angoril, le sourire aux lèvres les interpela :

-Venez, asseyez-vous je vous en pris, il sonda les inviter puis repris, bien ! Comme vous venez de la caverne ou est mort le chevalier de la Lampe, j'imagine que vous êtes au courant de toute l'affaire…surtout vous damoiselle, dit-il en désignant les deux brétonnes(comme il ne sais de Malicia que c'est une bretonne, il préfère désigner les deux brétonnes pour êtes sur de pas se tromper), j'imagine que vous avez enrôlé ce groupe pour vous aidez dans votre mission pour les Lames, et bien je vais vous demandez, à tout les quatre d'enquêter au sujet de toute cette histoire, je vous donnerais ce que vous voulez ou je pourrais intervenir en votre faveur, je vous demande juste de m'octroyez cette faveur et que votre groupe comprendra un légionnaire, l'orque que vous venez de voir…par précaution…Alors, qu'en dites-vous ?

-Mais je dois faire mon rapport à un agent, puis je ne suis pas sûre que les Lames acceptent…

-Et bien fait en sorte qu'ils acceptent…puis si vous acceptez vous pourrez accéder aux meilleures chambres du fort…

Modifié par Shadow she-wolf, 08 juillet 2006 - 20:41.

[Timalk-Ae]

Meilleures chambres du fort ? Voilà qui était intéressant. Aëana oserait-elle aller plus loin ?
- Et bien, Seigneur Angoril, je suis très flattée que l'on demande à de simples civils tels que nous - ou tout de moins tels que moi - d'effectuer un tel travail. Pour ma part, je serai ravie de servir l'Empire... Cependant, pour ce faire, je pense que nous aurions tous besoin d'une bonne nuit de sommeil, d'un bon bain, peut-être de soins et pourquoi pas de matériel ?
Aëana adressa son plus beau sourire - en espérant que, vu son état, il ne soit pas trop pitoyable - au général.
Après tout, elle n'avait pas vraiment d'autre choix. Sans argent, elle était bloquée ici. Cette offre lui donnerait le temps de réfléchir à une solution.

[Salizar d'Ombrelune]

Salizar se frotta les mains

Une enquête au milieu de dunmer à moitié cinglé, de faibles chances de réussites, une chance de dormir au milieu d'un lit douillet, la compagnie des deux plus belles brétonnes de ce coté-ci de notre île et du plus vaillant  Impérial - c'est un un pléonasme camarade !- et l'occasion de m'amuser un peu ?
Bien sûr que je signe !
Ma dague et ma multitude de talents sont votre, Seigneur Angoril.
Je vous ferai volontier une révérence si mon dos était en meilleur état.


[HRP : Je vous avais dit que Salizar parlait beaucoup ? ]

Modifié par Salizar d'Ombrelune, 08 juillet 2006 - 23:11.

[Not Quite Dead]

Le vétéran impérial haussa les épaules, son attitude mesurée tranchant avec l'enthousiasme du Dunmer.

« Je suis au service de l'Empire, Officier-Chevalier » déclara-t-il d'un ton neutre, tout en déplorant intérieurement que l'Altmer ait révélé à tout un chacun l'intérêt que portaient l'Ordre des Lames à cette affaire.

Cela étant, Gnaeus était pressé de voir cet entretien prendre fin: voilà près de vingt-quatre heures qu'il n'avait pas dormi, et la journée passée sur la route en compagnie des prisonniers ne lui avait donné que peu d'occasion de se restaurer ou de se reposer. Une méchante bouillie et un lit, même dur ou grouillant de vermine, seraient les bienvenus. Luttant contre le sommeil, il attendait qu'Angoril mette fin à l'entretien.

Modifié par Not Quite Dead, 09 juillet 2006 - 08:56.

[Shadow she-wolf]

Malicia voyant tout le monde accepter la requête se sentit quelque peu obligée d'accepter :

-Bon…très bien j'accepte, je…

-Parfais ! lui coupa Angoril, je suis heureux de voir tant d'enthousiasme de votre part pour servir les intérêts de l'empire, donc à partir de maintenant vous allez enquêtez sur ces dunmers et sur le chevalier…user de tout les moyen possible et imaginable et je vous conseil de commencer par les Lampes ou les mages tout simplement….bon bon bon…il se fait tard et donc je vais vous libérez, allez voir mon capitaine et votre futur compagnon ; Orok-Gro-Goth, il vous indiquera ou dormir et ou vous pourrez vous restaurer.



Angoril continuait à jubiler intérieurement, il aura enfin ça vengeance sur Vatinius, lui montrer de ce qu'il est capable de faire, il en profitera  pour l'humilier, lui qui avait peur du courroux des dunmers, le lâche ! Il ne mérite pas d'être le chevalier Dragon…

[Not Quite Dead]

C'est avec plaisir que Gnaeus quitta d'un pas vif le bureau du Chevalier-Protecteur Angoril. Quelque chose dans l'empressement brouillon du personnage lui déplaisait et il espérait que le capitaine orc qui devrait leur servir de chaperon ne serait pas du même tonneau.

[Moudjafi]

Le petit groupe arriva à la salle des gradés après avoir passé 10 minutes a demander leur chemin au différents gardes.
Ils n'eurent pas besoin de frapper à la porte, un orque assez grand par rapport à la moyenne sortit, quand il aperçu les "étrangers", il dit: -Ah, c'est vous les envoyés du général?!
-Euh, oui, répondit le groupe visiblement un peu surpris de ce capitaine plutôt direct. Vous êtes Orok-Gro-Goth?
- Oui c'est moi, répondit l'orque, je vous conduit à vos appartements!
- Il n'y a pas de repas? S'étonnaient les membres du groupe.
- Si, bien sur, mais il vous sera apporté à vos appartements.
Orok-Gro-Goth les ammena dans leurs quartiers...

Modifié par Moudjafi, 09 juillet 2006 - 20:23.

[Shadow she-wolf]

Le petit groupe fut séparé dans deux chambres par sexe, donc Malicia et Aëana se retrouvèrent dans la même chambre, l'endroit était propre, richement décoré...mode légionnaire tout de même...ce qui n'était pas trop du gout de Malicia, mais bon passons...deux grand lits deux place encadrés chacun par deux tables de nuit, sur deux des quatre y était disposée une collation fumante qui ne semblait pas d'excellente qualité mais qui était bien plus ragoutante que ce que mangeais les légionnaires.

Malicia oubliant ça compagne fut extrêmement heureuse de troquer son armure par ça robe noire habituelle, elle s'assit ensuite sur un lit, et commença à manger la collation lentement, pensive, puis elle sortit :
-j'aurais pas du accepter, ça risque de m'attirer des ennuis tout ça...

Modifié par Shadow she-wolf, 09 juillet 2006 - 17:15.

[Timalk-Ae]

- Tu veux mon assiette ? Répondit Aëana en grignotant la miche de pain qu'elle avait trouvée à côté de son repas.
Aëana avait rarement l'appétit, même après s'être dépensée. Et puis les potions qu'elle avait avalées pendant cette journée avaient un assez grand effet nourrissant.
- Je ne voudrais pas être indiscrète. Continua-t-elle en buvant quelques gorgées dans une cruche d'eau posée sur sa table de nuit. Mais... Quels problèmes ? En rapports avec les Lames ? Il est normal que tu ne veuilles pas crier sur tous les toits que tu en fais partie, mais... Maintenant, je le sais... Et puis, il semble que nous allons faire encore un peu de chemin ensemble, alors je pense qu'il serait bénéfique pour nous tous d'en savoir un peu plus sur les autres. Tu ne penses pas ? Enfin, tu n'es pas obligée de répondre.
Elle entreprit de ranger son sac. Tout en emballant ses ingrédients récemment trouvés, elle ajouta :
- Si tu veux, je peux aussi t'en dire un peu plus sur moi, bien que je n'ai pas grand chose à raconter.
Aëana ôta sa ceinture, essuya ses dagues d'argent avec un chiffon imbibé d'eau, et commença nettoyer sa robe boueuse. Elle allait y passer la nuit, à cette allure là. Elle se leva et ouvrit la porte de la chambre. Un jeune garde passait par là.
- Excusez-moi, vous n'auriez pas une petite bassine d'eau ? Tiens, et pendant que j'y pense, vous pourriez me trouver du savon ? Et quelques vêtements propres pour la nuit ?
Le soldat oisif, impressionné par cette femme qui logeait dans l'une des plus belles chambres du fort, s'empressa d'exécuter ses ordres. Alors qu'il s'éloignait à la recherche de tout cela, Aëana referma la porte et se retourna vers Malicia.

Modifié par Alkhazar, 09 juillet 2006 - 19:47.

[Shadow she-wolf]

Malicia mangea la moitié de la collation, elle non-plus n'avait pas énormément faim, puis elle restait assise, à écouter Aëana jusqu'au moment ou celle-ci attendit une réponse, Malicia finit par articuler :

Je ne sais pas, je sens mal cette mission, puis...l'altmer, il est étrange, et l'orque, il semble rustre, je n'aime pas les gens rustre. Déjà que j'évite Salizar, j'ai bien peur qu'avec lui je vais faire pareil...


Puis la porte toqua, surement le soldat de tout à l'heure...

Modifié par Shadow she-wolf, 09 juillet 2006 - 20:16.

[Moudjafi]

Le garde et Orok-Gro-Goth arrivèrent, le garde laissa ce que Aeana avait demandé puis il partit...
Orok par contre entra puis il demanda en fermant la porte pour être à l'abris des oreilles indiscrètes:
(en s'inclinant doucement)
Pardon de vous dérangez à une heure si tardive mesdames, mais à quelle heure voulez vous partir et dans combien de jours?!

Modifié par Moudjafi, 09 juillet 2006 - 20:22.

[Timalk-Ae]

Rustre était peut-être un peu fort, mais arriver à l'improviste sans attendre qu'on lui permette d'entrer n'était pas vraiment un comble de politesse, il fallait l'avouer.
- Je vous remercie d'avoir frappé. Répondit Aëana avec un sourire. Cela nous donna un quart de seconde pour nous préparer avant que vous n'entriez. Je suis flattée que notre avis soit assez important pour que vous vous en préoccupiez au point de faire irruption dans notre chambre sans même attendre de réponse de notre part. Mais pour répondre à votre question fort intéressante, je dirais que nous serons prêtes plus tôt si l'on cessait d'interrompre notre repos de façon si soudaine.
Son ton n'était pas agressif, juste ironique. On aurait plutôt dit qu'elle voulait apprendre les bonnes manières à un enfant turbulent, et elle couvrait l'orque d'un regard bienveillant tout en lui parlant.
- En fait, je pense que le jour et l'heure de notre départ devraient être décidés avec les autres membres du groupe également. Pourquoi ne pas discuter de cela demain ? Je pense que nous sommes tous exténués. Autre chose... j'aurai une faveur à vous demander... Je n'ai pas d'armes dignes de ce nom. Il me faudrait un arc, des flèches, un carquois... Je préfèrerais partir avec cela dans les mains.

Modifié par Alkhazar, 09 juillet 2006 - 21:01.