18 réponses à ce sujet

[Dirichlet]

Le marteau tombe sur l'enclume et résonne dans la forge un bruit clair de métal. Métal maléable, métal précieux, force et valeur... rien ne valait une flèche en métal pour percer la plus dure des carapaces.
Une flèche en métal, mais elle ne pouvait rester que le stylet du forgeron sans le bras et l'oeil qui doivent guider sa trajectoire au cours de la chasse.
L'homme aux allures de Dunmer, torse nu, arc en main et un lourd paquetage dans le dos observait la bête qui broutait paisiblement. Son oeil était rouge, ses lèvres serrées,et ses paupières généraient de petites ridules d'expression. Ses oreilles se tendirent, et son bras tira la corde dans un silence absolu. La flèche coulissa contre son index, et bientôt il commença à sentir le vent, sa direction, et sa force ... il commença à percevoir les mouvements de sa cible de façon plus innée, il vit dans son esprit la trajectoire de sa flèche. Son oeil droit se ferma afin de ne pas déformer la vision qu'il avait de sa trajectoire. C'était une première pour lui, il n'avait jamais encore tiré d'aussi loin. Au bout de son index, la créature étaient plus petite que la moitié de son ongle...

Et il relacha la corde qui se détendit en silence, projetant la flèche à la pointe de fer dans la direction du kagouti. Elle commença par décrire une trajectoire ascendante faible, puis obliqua vers sa cible en milieu de course, les empennages frisonnaient au contact de l'air. Elle accéléra dans sa chute, commençant à tourner comme toute bonne flèche cendraise, elle frôla un insecte dans sa course, accéléra encore, de plus en plus rapidement ... cette flèche eut été capable de traverser une armure lourde avec une célérité pareille, mais elle se briserait sûrement à l'impact ... la flèche atteint sa vélocité terminale ... juste avant de se planter dans le sol. Le kagouti sursauta et s'enfuit alors...

Nassaeat, tu n'y arriveras donc jamais?

Le chasseur soupira et bondit depuis son perchoir jusqu'au sol, ralentissant sa chute comme le faisaient ceux de sa race, avant de marcher lentement jusqu'à sa flèche. Dix minutes plus tard, il retrouvait les deux morceaux de celle-ci, séparés de 50cm de distance. Examinant son projectile, il se rendit compte que l'empennage s'était déformé avec la vitesse.

La prochaine fois, j'en tiendrais compte ...

Et seul, absolument seul dans ces immensités ...

S'il y a une prochaine fois Cendrais ...

Les oreilles de Nassaeat frémirent, et il sut, avant de se retourner pour les voir que trois orques se trouvaient derrière lui. Deux d'entre eux habillés d'armures nordiques, le troisième d'une armure mêlée de fer et d'ébonite. Deux portaient des haches, le troisième un dai-katana. Pas d'arc, le cendrais sourit

C'est à dire?

Tu as certainement beaucoup de choses intéressantes dans ce gros sac. Donnes-le nous!

Les yeux de l'Anorath restaient indéchiffrables, seul son sourire se montra bienveillant. Il hocha la tête et posa son sac

Mais je vous en prie, tout ce que je souhaite est prendre ma cape, car il risque de faire froid cette nuit.

Ouais, mais tu auras pas besoin de ça cette nuit!

Les deux orques armés de hache chargèrent, tandis que le troisième restait en arrière et observait.

[Dirichlet]

Les orques chargèrent, l'un en retrait de l'autre, légèrement décalés afin de couvrir mutuellement leur côté faible. Nassaeat calcula mentalement la trajectoire des deux brigands, ne perdant pas du coin de l'oeil le troisième... il les vit frappant successivement leur cible, afin de rattraper le coup en cas d'esquives, ... ils avait visiblement prévu d'affronter un adversaire agile et rapide. Le chasseur tira alors la lance de son paquetage du bras gauche, et décrivit un moulinet avec elle avant de la plaquer sous son bras. Il ramena son arc sur son épaule simultanément, alors que les orques arrivaient au contact, et bondit verticalement, déplaçant avec lui un fin voile mauve, et allait attérir quand il vit le troisième orque se ruer sur lui, katana en main pour le cueillir à l'atterissage.
Il ne put esquiver le coup porté de façon rapide et précise, et se contenta de le dévier de la hampe de sa lance, sentant tous ses muscles s'engourdir sous la violence du choc: l'arme lui échappa de sous le bras et il se retrouva seulement avec son arc.
Les deux orques à la hache revenaient à la charge dans son dos... et son adversaire rattaquait du dai-katana... le cendrais n'eut d'autre choix que se projeter de côté en une roulade rapide et peu précise qui l'amena un genoux à terre dans la poussière. Sa main droite cueillit une flèche au niveau de son mollet au passage, alors que son mouvement suivant l'amena à reculer, pour faire face à ses trois adversaires, qui ne l'encerclaient plus désormais.
Les trois brigands avançaient lentement, le chef au dai-katana de face, fixant Nassaeat, les deux autres se répandant sur les flancs... une vieille technique de chasse à trois. Pendant que la proie se concentre sur le chef, les larbins attaquent par les flancs et le prennent en cisaille.

Une pente... l'ancien grand maître de la Morag Tong sentit que le terrain montait derrière lui ... il allait finir par être acculé à une paroi. Il chercha une issue mais n'en vit aucune, son sac était loin à présent, et sa dague et son épée courte s'y trouvaient encore. Sa lance aussi était à terre, il n'avait donc que son arc et sa flèche.

Il n'y aura d'hiver si le grand artisan ne forge pas de nouveaux flocons...
Il n'y aura pas d'issue pour toi si tu ne crées pas toi-même ton avenir..., récita Nassaeat Gyllth.

Ses yeux grenats virent alors le chemin qu'il devait suivre, il passa son arc dans sa main gauche et glissa la flèche entre deux de ses doigts. En quelques enjamées il parcourut la distance qui le séparait de l'orque de gauche, lequel préparait son coup à droite, et fit mine de foncer à sa gauche. Le coup de hache partit, alors même que l'autre peau verte arrivait dans le dos du chasseur, et que le "chef" partait derrière son subordonnée pour couper la retraite du Cendrais. Ce dernier obliqua alors, se voûtant vers l'avant pour passer sous le coup de hache, perdant légèrement l'équilibre, et planta la fl_che derrière le genoux de son agresseur au passage, et frappa de son pied droit lle genoux qu'il venait de meurtrir pour dévier sa course et éviter le coup de Dai-Katana qui venait sur lui.
Un bruit métallique derrière lui lui apprit que l'orque qu'il venait de blesser avait réceptionné son confrère et que les deux étaient tombés l'un sur l'autre...

Ils n'y resteraient pas bien longtemps, et le meneur du groupe avait fait preuve de beaucoup de maladresse au goût du chasseur. Ils pressentait qu'il feintait pour mesurer un adversaire qu'ils avaient prévu difficile à affronter mais pas à ce point. Il lui fallait se débarasser des deux parasites et récupérer son épée courte s'il souhaitait s'en sortir intact. Nassaeat encocha une autre flèche sur son arc et effectua un tir éclair en direction de l'orc qui était tombé sur son camarade, pénétrant sa gorge au moment où il se relevait. Dans un borborygme gargouilleux, il s'effondra sur son compagnon. Le tir n'avait pas été précis, car le chasseur reculait en même temps, mais il avait suffit à immobiliser les deux orques. L'un d'eux était mort, l'autre ne pourrait plus marcher. Restait celui qui arborait une armure qu'il serait complexe de franchir, car les points "faibles" avaient été colmatés avec de la cotte de maille. Restait la zone occulaire, mais la tête bougeait beaucoup plus que le reste du corps, un tel tir serait difficile dans une situation aussi stressante.
Gyllth jugea donc qu'il était bon d'améliorer ses chances et partit plein sud aussi rapidement qu'il put vers son sac à dos et sa lance. L'orque eut du mal à le suivre avec sa lourde protection, et Nassaeat eut le temps de s'emparer de sa lance en lui administrant un coup de pied, puis la rattrapant au vol, et s'en servit pour soulever son sac sans se baisser.
Il pesait son poids et serait très gênant, le chasseur plongea donc simplement sa main au baudrier pour tirer son épée courte tout en faisant glisser son arc en bandoulière.
Il lacha son sac et se plaça en garde, sa lame courte dans la main droite et sa lance à l'envers dans la main gauche. Il tenait une garde basse, ramassé sur lui, en attendant que l'orque approche. Ce dernier sentit le piège et se contenta de tourner autour de son adversaire, cherchant une ouverture.

Le chasseur rompit la stase en effectuant une attaque de sa lance, maladroite, et facilement déviée par le dai-katana, enchaînant d'un coup d'épée que l'orque para au retour de lame. Le métal résonna deux fois d'affilée, la feinte était grossière mais l'orque avait modifié sa garde... une ruse dans une ruse qui cache une ruse, l'orque avait volontairement fait croire à sa négligeance et Nassaeat s'en rendit compte au premier coup d'oeil, lorsqu'il vit la maîtrise du positionnement des jambes de son adversaire. On ne pourrait pas le renverser car il était souple sur ses appuis, Nassaeat exprima alors un air découragé et fit volte face pour s'enfuir. L'orque crut cette manoeuvre car il se lança à sa poursuite, redoublant de vitesse et révélant ainsi qu'il était tout à fait capable de courir à une vitesse plus que redoutable.
Mal lui en prit car au moment où il allait fendre son arme pour empaler le chasseur, ce dernier planta sa lance dans le sol et l'avant du pied de l'orque raccrocha la hampe. Il projeta son autre jambe en avant pour reprendre l'équilibre, mais elle se heurta au même obstacle et la vitesse de l'orque le projeta en avant, à terre.
Son casque roula dans sa chute, et le cendrais fit volte face au même moment pour pointer son visage.

L'orque grogna puis ferma les yeux, attendant son heure...

Tu as un moyen de sauver ta vie N'wah ... écoute moi attentivement ...

[NOno]

La Region des Grandes Pâtures, au milieu de nulle part.
Une grande détonation, suivie aussitôt par une brusque plage de silence.
Dans le ciel, une distorsion spatio-dimentionnelle faisant se tordre le tissu même de l'espace et du temps (ça fait un bruit genre "rriiiiiiiiark" mais en plus bruyant).

Soudain une silhouette sort (ou plutôt tombe) de la faille et va s'aplatir trente mètres plus bas. Pour se reveler quelques secondes plus tard.
La créature a une apparence humanoide, pour autant qu'on puisse en juger, car elle est completement masquée par une robe d'un noir intense.

Et sa voix s'élève, tel le raclement d'une dalle de granit :
"BON, BORDEL, JE SUIS OU LA ?"

Et, sur cette réplique des plus appropriées à la situation, commence à cheminer pour trouver quelqu'un qui pourras l'aider.

[Dirichlet]

Ahasour avait vu la créature tomber de nulle part. Son petit frère était à côté de lui, ... et tout deux chassaient les brigands orques suite aux révélation qu'avaient faites l'un des Erabenimsuns dans leur territoire. Le jeune Shaerum plissa les yeux et murmura

- Un démon ... c'est un démon ...

- Va prévenir le Khan Shaerum, qu'il fasse prévenir les autres tribus, celui là ne passera pas...


Le jeune homme partit en courant vers le camp des Zaïnab, alors que le chasseur tendait la corde de son arc.

- Le temps est le gardien de ma victoire. Puisse-t'il donner à ma flèche le bruit de la mort.

Il décocha dans un silence total

[Gorgoth]

Artéis scrutait les allentours depuis une petite colline. Depuis son arrivée à Vvardenfell, au petit matin du jour précédent, il avait cherché en vain toute trace des assassins dunmers qu'il pourchassait, à croire qu'il s'étaient complètement volatilisés.

Personne n'avait pu, ou voulu, le renseigner à Vos, où il avait débarqué, et ses sens aiguisés de chasseurs ne décelaient nulle preuve du passage d'un nombre important d'individus récemment. De toute façon, la piste commençait à refroidir sérieusement, et il lui faudrait alors ratisser toute l'île pour se remettre sur la route menant à ses proies dunmers.

Pour la première fois depuis le début de son périple à travers le nord de Tamriel, Artéis ne se sentait plus tout à fait en position de prédateur, car ceux qu'il suivait semblait maintenant dans leur élément, ici en Morrowind. Il baissa la tête, résigné, et se mit en route pour Vos, vers le nord-est, distante d'une heure de marche. Force était de l'admettre: il ne se sentait plus de taille à faire justice seul ici.

Le soleil commençait à décliner, et les ombres des rares arbustes surgissant du sol des Grandes Pâtures s'étendaient, telles des langues d'oscurités préparant le terrain pour l'arrivée de la nuit. Le chasseur bosmer força le pas. Il préférait grandement arriver à Vos avant la nuit, et ne pas être isolé sur cette plaine, terrain peu avantageux pour un elfe des bois, qui plus était dans une contrée pour le moins érangère, voire hostile.

Le vent se leva, comme pour accroître son inquiétude, et il frissonna, de froid ou de peur, il n'aurait su le dire. Mais son instinct se mit en alerte, et, avec une vivacité prodigieuse, il esquiva d'une roulade le cagouti qui fondait sur lui, et ses mâchoires claquèrent dans le vide. L'animal s'était caché derrière un gros rocher émergeant du sol comme un bâteau de la mer, et s'était rué sur l'elfe juste au moment où celui-ci passait tout prêt. Vif comme l'éclair, le bosmer dégaina son épée courte dwemer, sachant bien que le cagouti était trop proche pour un combat à distance. Le problème était que la créature était bien plus forte que lui, et qu'il ne portait aucune protection. Le moindre coup de croc pouvait être dramatique de conséquences. Heureusement pour lui, le cagouti se révéla plus pateau qu'il ne l'avait craint, et ses attaques maladroites n'étaient pas trop difficile à esquiver. Par contre, attaquer l'animal apparut être assez problématique, car il fallait réussir à passer outre la formidable mâchoire, aux dents longues, acérées, et dégoulinantes de bave.

"Allons bon, je vais quand-même pas être défait par un animal, après toutes ces années de poursuite!"

Une tentative râtée et une esquive un peu tardive vallurent au bosmer un méchant coup de dent qui lui déchira la peau de la main droite. La douleur lui fit lâcher l'épée, mais son instinct de conservation lui fit prendre sa dague de la main gauche, et porter machinalement un coup de la pointe. Il y eut un bruit écoeurant quand la lame s'enfonça dans l'oeil du cagouti jusqu'à la garde, atteignant la cervelle. Un gémissement sonore s'en suivit, pareil à une sorte de râle, et la créature tomba, terrassée.

Alors qu'il ramassait son épée, un bruit terrible le fit se retourner, et une masse noire de la forme d'un humanoïde tomba du ciel. Il vit de loin que d'autres personnes avaient vu la scène, et semblait s'y intéresser fortement.

"Au diable les problèmes de cette contrée, j'ai assez des miens."

Et Artéis tourna le dos et repartit vers Vos.

Modifié par Gorgoth, 04 août 2004 - 14:16.

[NOno]

Alors qu'il reflechissait au moyen de quitter ce monde, NOno vit deux humanoides au loin.
Il se decida à aller voir de qui il s'agissait quand il vit l'un d'eux bander son arc et s'appreter à tirer. La fleche vint se ficher à une vitesse folle dans son orbite gauche mais ne lui fit pas plus de mal qu'un jet d'eau.
En effet, on ne peut pas vraiment tuer la Mort.
Retirant la fleche, il se dit que finalement il était arrivé dans un monde civilisé et décida d'aller passer le bonjour au chasseur qui l'avait visé, en esperant que peut etre celui ci pourrait l'aider à retourner dans son monde d'origine.

[Gorgoth]

Il fut cependant pris d'un doute, et revint se poster où il avait tué le kagouti, mais en prenant soin de se dissimuler cette fois-ci. La forme avait été touchée par une flèche en pleine figure décochée par une des persone présente, mais ne semblait pas s'en émouvoir outre mesure. Au contraire, la forme avançait vers le tireur avec calme et sans marque d'animosité apparente.

"Etrange... mais je crois que je ne devrais pas m'en mêler."

Tout en avançant d'un pas vif vers Vos, Artéis repensait à tout ce qu'il avait enduré depuis qu'il avait quitté son clan. Il avait suivi la piste pendant des années. Tombant parfois sur une de ses proies qui ignorait tout de sa présence, et qu'il exécutait avec froideur et distance, comme le chasseur qu'il était, d'une flèche d'argent entre les deux épaules. Un braillard des falaises passa au-dessus de lui en criant, et un autre suivit peut après. Il observa brièvement les deux créatures commencer une parade nuptiale, puis se remit en route. L'air était frais sans être froid, et les rayons bas du soleil donnaient des reflets cuivrés à ses cheveux ramenés en queue de cheval. Il avançait tout en pensant à ce qu'il avait fait, et à ce qu'il lui restait à faire, les images de son esprit se superposant peu à peu à la réalité, puis l'effaçant de sa conscience immédiate, comme dans un rêve éveillé - ou étais-ce un cauchemar.

Il n'avait, depuis le début de cette folle poursuite, jamais apporté autrechose que la mort, sans chercher plus loin que le goût amer mais si addictif de la vengeance morbide. Et s'il était temps de passer à autre chose? Non. Il devait leur faire payer. Mais...

[Dirichlet]

Le cendrais s'accroupit en attendant que la créature arrive

- Approche N'wah, et tu subiras le juste châtiment des démons de ton espèce. Tous les ancêtres doivent rester morts, ceux qui se relèvent doivent retourner au repos ...

[NOno]

à lui même : "tiens , c'est bizarre, il s'accroupit. C'est peut être la manière de dire bonjour ici alors il vaut mieux que je fasse de même".
NOno s'arrête à quelques mètres de l'elfe et s'accroupit exactement comme lui.
Puis il pense "il faudrait que je trouve un mage, c'est un mage qui m'a envoyé ici, c'est donc un mage qui m'en sortiras"
"Euh, bonjour ! lance t'il à l'elfe, vous pourriez m'indiquer le mage le plus proche s'il vous plait ?"

[Dirichlet]

- Tu ne m'ensorcèleras pas avec tes maudites paroles démon!

Le cendrais se lança sur l'individu qui venait de lui adresser la parole, dissimulant sa main droite dans son dos.

[NOno]

Voyant l'étranger se jetter sur lui, Nono decida de faire ce qu'il savait faire de mieux et *poof*, il disparut dans un nuage de fumée et se rendit invisible.
Se desinterressant de l'elfe qui, apparement, ne voulait que s'amuser avec ses restes après l'avoir trucidé, il distingua au loin une fumée qui devait provenir d'uh campement et s'y dirigea, esperant qu'une âme compatissante veuille bien l'aider à retourner chez lui.

[Dirichlet]

La chose émettait une présence, le froid autour d'elle ... elle n'émettait nulle chaleur et le chasseur le sentait.

-Démon ...

Il vit les pas de la créature s'éloigner sur le sol et reconnut là l'une des ruses employées par les magiciens. Il les suivit du regard, puis, quand il eut bien repéré où elle se situait, il la rattrapa en trois bonds avant de la plaquer au sol en un saut bien appliqué à mi hauteur, là où il se figurait que se trouvait la moitié du corps.

-Tu ne t'en tireras pas comme ça, on ne profane pas une vie en terre cendraise si facilement, il faut arrêter de penser que les grandes pâtures sont une terre de non droit!

Il brandit alors sa lame courte, sentant le corps de son adversaire sous son autre main.

Du campement déjà, le jeune frère du chasseur revenait avec des amis de la tribu...

[NOno]

Sentant bien que l'elfe ne s'arreterais qu'à son dernier souffle, NOno se degagea alors que celui ci allait le frapper de sa lame etse releva in-extremis pour eviter un autre coup. Il sortit alors sa faux, l'arme de sa fonction et commença le combat.
Tous les bourgeois ayant eu a reprimer une revolte de paysans le savent, quand la lame de la faux commence sa danse meurtrière, nul ne peut savoir ou sa lame arriveras l'instant d'après, pas même son utilisateur.
Et la Mort était devenu un maître dans ce domaine...

"Tu veux la guerre, tu va l'avoir !!" menaça t'il avant de se jeter sur son ennemi, la lame de sa faux fendant l'air tel le zephir.

[Dirichlet]

Le cendrais rugit

- Les démons retourneront là d'où ils viennent!

La faux était une arme d'hast, lourde, lente mais affutée et qui pouvait s'avérer mortelle. Le chasseur se ramassa, attendant le dernier moment pour se dégager de la trajectoire de l'arme et, dans un pas chassé sur le côté, frapper de son arme au poignet osseux de la créature qui maniait l'arme.

Au loin, les cendrais se rapprochaient, mené par l'adolescent. Leurs cris étaient plein d'abjuration et de conjuration

[Gorgoth]

Vos n'était plus très loin, quand une silhouette bien connue apparut furtivement de derrière un rocher affleurant, pour disparaître derrière la ligne de sommer d'une colline: un des assassin!

Devenant soudainement plus fou qu'un animal enragé, mais restant aussi calme qu'un bourreau devant sa victime future, Artéis prit son arc sans se précipité, prépara une flèche, et se dirigea à pas de loup vers la colline.

Arrivé en haut, il s'accroupit et scrutta les environs. Il ne vit rien, mais entendit un bruit familier semblable à celui d'une corde de harpe mal réglée, suivit immédiatement après d'un sifflement aigu à peine perceptible. Sans réfléchir, il roula sur le côté. L'instant suivant, une flèche se plantait à côté de l'endroit où il se trouvait: elle l'aurait de toute façon râté.

"Un mauvais archer."

Artéis avait cependant un problème de taille, il ne voyait pas le tireur, et aussi mauvais était-il selon ses critères, il finirai par l'avoir. Il se dissimula donc derrière un buisson chétif, ne laissant dépasser que le haut de sa tête, pour pouvoir chercher la menace du regard. Une autre vibration se fit entendre, et la flèche se planta deux bons mètres à côté du  buisson.

Artéis n'avait toujours rien vu, mais il avait entendu, et savait maintenant vers où chercher. Il espérait bien que la prochaine flèche soit tout aussi hasardeuse, et ce fut le cas. Cette fois-ci, il vit son adversaire: l'assassin, caché derrière le tronc d'un arbre esseulé. Artéis se mit à rire sinistrement mais bruyamment car il avait compris la cause de la maladresse de son ennemi: le soleil était exatement dans le dos du Bosmer, aveuglant l'elfe noir!
L'elfe des bois banda son arc, visa et tira.

"Prends la mesure de la Justice!"

Ce fut la dernière chose qu'entendit l'assassin dunmers.

[NOno]

L'elfe était beaucoup plus difficile à vaincre qu'au premier abord, la Mort devait bien l'avouer, de plus elle entendait les cris d'autres elfes arrivant et à les entendre ils ne venaient pas prendre le thé.
"Si ce combat s'eternise, je devrais tuer quelqu'un" pensa t'elle.
En effet, bien qu'étant la Mort, elle n'était pas dans son monde d'origine et donc ne devais rien faire pour en modifier le compte des âmes, cela pourrait perturber l'ensemble de la création et mener le monde à son anéantissement.

Elle décida donc de se retirer en employant son pouvoir le plus spécifique.
Il est bien connu que la Mort peut frapper n'importe qui n'importe où, cela est du à son don très particulier d'intangibilité lui permettant de passer à travers toute matière, tel un fantôme.
Declenchant soudainement son pouvoir, elle passa à travers l'elfe médusé alors que celui ci lui lançait une attaque audacieuse par les flancs, et continuant sur sa lancée, traversa le rang des nouveaux arrivants qui ne purent que brasser de l'air en tentant de la frapper.
Après avoir laissé une centaine de mètres entre elle et ses poursuivants, elle se rendit de nouveau invisible et continua son chemin, esperant avoir affaire à quelqu'un de plus compréhensif la prochaine fois.

[Dirichlet]

Une autre silouhette apparut sur la ligne de crête alors que l'assassin venait de tomber à terre. Elle semblait porter un objet long dans la main droite et se dressait là sur la ligne, cherchant à distinguer quelque chose malgré le soleil







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La créature que le cendrais avait appelé Démon reprenait sa route, quand elle commença à ressentir des désagréments. A priori le changement de monde avait affecté son statut en même temps que ses pouvoirs, ce qui était logique compte tenu que l'un n'allait pas sans l'autre... et les coups qu'elle avait subi commencèrent à doucement à se dessiner sur sa robe, et - il le sentait - sur son corps.
Les marques de lacération le couvraient, avec un temps de retard à priori. Le temps passé dans ce monde était déjà trop long, et il sentait qu'une seconde vague subie ainsi lui serait fatale, et que les marques seraient, cette fois, instantannées.
Rincevent avait visiblement effectué une transition parfaite en muant aussi sa nature dans celle d'un être de ce monde, malgré son inaptitude d'apprenti maje.

[Gorgoth]

"Mais qui est ce Bosmer?"

La nouvelle silhouette suivait Artéis depuis son arrivée, et n'avais pas encore pu déterminer son but, jusqu'à présent.

Il descendit un peu, jusqu'au cadavre de l'assassin, et examina le corps.

"Une flèche en plein coeur. Mortelle précision. Cet assassin dunmer de la Confrérie Noire a trouvé son maître."

Il était cependant assez perplexe. Non pas que tuer un de ces bandit constituait en soi une grande perte pour la communauté, mais cela risquait de troubler encore d'avantage la contrée, comme si tout ce qui arrivait déjà ne siffisait pas. Pas besoin qu'une nouvelle horde d'assassins continentaux ne déferlent à nouveau ici.

Il lui fallait surveiller d'encore plus près ce Bosmer, et si besoin en référer à ses supérieurs.

Artéis était déjà loin, ne soupçonnant même pas la présence de cet espion, et ce malgré son habileté à déceller ou mener ce genre de traque.

[prochain post dans le futur topic Vos]

[NOno]

La Mort ne ressentait pas la douleur, pour ça il aurait fallu qu'elle ai le système nerveux indispensable. Mais ses os avaient été fragilisés par le combat, chose qu'il n'aurait jamais cru possible. Rincevent avait apparement fait plus qu'un transfert, il avait sans le vouloir modifié la nature intrinsèque même de la Mort, donnant à son corps les limites des mortels.
Passer le reste de l'eternité privé de corps ne lui plairait pas trop, aussi decida t'il d'eviter le combat le plus possible.

Il ne comprenait toujours pas l'aversion des gens à son egard. Apres tout, ce n'est pas si mal la mort, de tous ceux qui étaient passés de l'autre côté, aucun n'etait jamais revenu se plaindre. La Mort est necessaire à l'equilibre du monde.

Et, grommelant sur la cruauté des hommes, la Mort continua son chemin vers sa delivrance.