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[H] L'agent Des Redorans * Les Aventures D'Ethys Alen


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4 réponses à ce sujet

#1 Yandhen

Yandhen

Posté 30 janvier 2014 - 00:11

Prologue
​



Un bruit de pas rapide résonnait dans le palais de Sombrejour. Ceux d'un homme en armure d’ébonite au couleur des Redorans qui marchait sans s’arrêter, les mains dans le dos et la mine sévère. Quelque chose le tracassé grandement, et ça se sentait. La chose en question était surrement être lié aux évènements politique du moment. Bordeciel est en effet en proie au chaos politique. Il ya quelques mois, le Haut Roi Thorygg, avait été assassiné par l’un de ses jarl, Ulfric Sombrage. Depuis, la situation était explosive. La légion impérial, sous l’appel des jarls fidèle à l’empire était intervenu pour maintenir la paix dans les châtelleries, pendant que Vendeaume et ses alliés se soulevait face aux Cyrodiiliens et le traité de l’Or Blanc, imposé par le Thalmor. Si ce chaos était bénéfique pour Morowind, en apparence, il cachait une autre facette, son issue.

Que ce soit l’un ou l’autre des parties qui l’emportés, cela déboucherai sur une situation périlleuse pour les dunmers. Si l’empire sortait vainqueur, Morowind ce retrouverai avec une présence impérial renforcé sur toute ses frontières, ce qui pourrai causé, au moindre signe de faiblesse, à un retour des Hlallus et de l’occupation impérial, avec de surplus l’entrée en jeu du Thalmor en territoire Velothi, ce qui était hors de question. De l’autre coté, si les rebelles remporté la victoire, les grandes maisons se retrouverai avec des nordiques enragé prêt à retenté ce que Ysgramor avait raté. Ils pourrai arracher Solsteïm de leur domination, ou pire s’attaquer à Sombrejour et aux autres villes frontalière. Et puis il y a toujours l’ombre du Thalmor qui s’étend. De nombreux rapports faisaient déjà état de détachement Thalmor présent en Bordeciel et aux frontières. Certaines rumeurs faisaient état d’un possible débarquement sur Solsteïm. La situation était assez critique pour une réunion du conseil des Redorans. Bien que le fait d’intervenir hors de Morowind les révulsait, ils étaient bien obligés d’admettre que l’hégémonie Morowind était menacée, et par dessus tout, leur pouvoir.
L’homme en armure d’ébonite entra alors dans la salle aménagée pour le conseil d’urgence. Il s’y trouvait la plupart des membres influant des Redorans.


-Serjo Redoran Llaro Almasour, heureux de voir que vous ayez répondu à l’appel.

-L’enjeu est trop important pour que je reste à Coeurébène Serjo Redoran Theldyn Asgaro. Alors ? Des nouvelles ?

-Aucunes… C’est le vide total d’information. Nous ne savons pas ce qui se passe. Les impériaux ont renforcé leurs frontières. Rien ne rentre et ne sort par l’ouest. Les postes frontaliers sont trop bien gardé , et l’immigration de Bordeciel à Morowind étant inexistante…

-Je vous le répète ! C’est le meilleur moment pour attaquer ! Réunissons les grandes maisons derrière nous et frappons Aubétoile, Faillaise et Cheydinhal ! Nous avons la surprise de notre coté !

-Mais avec quel force Serjo Redoran Wanoster ? Je vous rappel que nous sortons à peine d’une guerre ! Les terres du sud ont étaient ravagé par ces engeances reptiliennes, et nombres de dunmers sont mort pour stopper l’invasion… Nous ne pouvons rien faire pour l’instant.

-Je ne le sais que trop bien… Grr, foutu argoniens. Ils mériteraient tous la mort.

-Mais il est vrai que nous ne pouvons rester inactif. Quelqu’un a d’autres suggestions ?

-Et pourquoi ne pas lancer des espions en Bordeciel ?


A ce mot, tout les Redorans se retournèrent vers Llaro Almasour. Certains le regardé étonné, d’autres avec mépris. En effet, cette idée d’espionnage ne plaisait pas vraiment aux Redorans. Une stratégie digne d’un Hlallus. Certains pensez alors aux origines de serjo Llaro Almasour, qui était un parvenu. Un ancien membre des Hlallus dont la famille avait été adopté par les Redorans lors de leurs chutes. Autant dire que peu des membres du haut conseil n’appréciaient ce dunmer.

-Nous y avons pensé Serjo, mais dois je vous rappeler Serjo Redoran Llaro Almasour que les frontières sont étroitement surveillé ? L’est de Bordeciel est un mur infranchissable de garde impériaux ou d’embuscade sombrage. Le moindre dunmer qui passe par là est un dunmer mort

-L’est, certes… Mais le nord ?

-Le nord ? Qu’entendez vous par là ?

-J’entend par là Solsteïm. Elle est sous notre juridiction non ?

-Exact, depuis que le haut roi nous l’a cédé, elle est sous contrôle Redoran.

-Et c’est aussi notre territoire le plus pauvre jusqu’à présent…

-Je ne vois toujours pas où vous voulez en venir Serjo…

-C’est là la faille du système ! Solsteïm ne signifie rien pour les autorités impériales ! Juste une île misérable peuplé de dunmers dans le besoin et de nordiques isolés ! Un endroit parfait pour servir de plaque tournante pour les informations, et l’envoi d’un espion…

-Mais c’est grotesque ! C’est…

-La seul idée potable que nous ayons… Nous pouvons attendre que le destin s’acharne sur nous si vous voulez…. Dans ces temps troublé, il nous faut de l’information. Sas savoir, nous perdons le pouvoir. Et l’infiltration d’agents en territoire nordique nous permettra d’utiliser le conflit à notre avantage ! Voyons serjos ! N’y voyez vous pas toute les opportunités qui s’offrent à nous ?


La salle se tût, regardant Theldyn. Ce dernier observé de ses yeux rouges Llaro, dans un grand silence. Au bout de quelques secondes qui semblèrent des heures, il se mordilla la lèvre et dit alors d’une voix grave.

-Vous avez mon soutien pour cette opération Serjo.

Aussi tôt, les autres membres du conseil se rangèrent du coté Theldryn, et l’opération fut lancé. Un homme allait être envoyé en Morowind pour servir d’intermédiaire entre l’espion et le conseil. Les Redorans allait faire jouer leurs rares relations N’was qu’ils avaient en Bordeciel pour cette mission.

-Mais dites moi Serjo Llaro… Avait vous penser à l’homme nécessaire pour ce genre de mission ?

Le sourire de l’Almasour resplendit alors, dévoilant sa dentition blanche et éclatante.

-J’ai ma petite idée là dessus Serjo .Ne vous en faites pas. Nous allons mettre l’un de nos meilleurs éléments.





Chapitre 1
​

Dans le fin fond d’une mine d’ébonite emplis d’adeptes d’un enfants de dragon d’antant, Des petits rires se faisaient entendre.

   -Oh Ethys… tu es si cavalier… Le Maître n’approuverait pas…

Le dunmer mit sa main sur la bouche de sa congénère

-Voyons rien ne nous empêche de nous amuser un peu…

Le couple de tourtereaux s’enlaçait dans une chambre de mineurs abandonné, dans leur tenu d’adorateur.

-Tu as raison amusons nous…

La dunmer commença à descendre vers la ceinture d’Ethys… Mais sa main ne toucha rien du tout. Elle fut assommée avant qu’elle n’ai fait quoi que ce soit. Le corps s’écroula et le dunmer récupéra dans la poche de l’adepte une clef et des lettres.

-L’amusement touche à son terme malheureusement.

Il transporta alors le corps inerte de la dunmer dans un placard qui trainait dans la pièce. Puis, il remonta tranquillement la mine, passant devant le groupe d’adepte de Miraak qui préparaient et attendaient les ordres de leur maître vénéré. Il arriva donc en surface. Solsteïm se déroulait devant ses yeux. Les étendues de pins et de cendre. Le paysage habituel pour lui depuis des années. Il ce mit donc à descendre la colline de cendre, et retiré ses habits d’adeptes, découvrant un visage assez fin et jeune, aux yeux rouges et aux cheveux noires, les jetant dans les fourrés alentours., et ainsi se retrouver dans ses habits de lin habituels. Il récupéra par la même occasion les fourrures qu’il avait laissé à l’écart, ainsi que son épée elfique.

- Bon c’est l’heure du rapport, de la soupe et du lit… Je crois que c’est bien mérité. Avec ce que j’ai, ils se mettront surement à réagir au Haut Conseil.

Il arriva sur la côte de Solsteïm, battu par les vents du nord. Il pouvait voir Tel Mythrin. Le domaine des Tel Vannis sur l’île. Il ne leurs faisait pas confiances à eux. Ils avaient toujours joué double jeu depuis longtemps. Et puis le fait qu’ils soient tellement isolés n’aidait pas… Mais d’autres paysages apparaissaient à ses yeux… Le Mont Ecarlate par exemple. L’immense volcan de Morowind qui avait fait tant de mal. Son entrée en éruption avait chassé les habitants de Wvarfendel de chez lui, comme sa famille, les Alen. Ils habitaient Suran depuis des siècles, et sa famille avaient était contraint à l’exil vers le sud. Ils avaient eu la chance d’être rattaché aux Redorans peu de temps avant la déchéance des Hlallus… Mais l’argent de la famille était perdu. Ils avaient tout perdu.

Marchant toujours, il arriva enfin en vue des remparts de Corberoche. Le mur comme aimait l’appeler les locaux. Une fortification qui permettait de protéger la ville des créatures de l’îles, et surtout les être de cendres. Des morts vivants nait des rejets volcaniques. Comment sont ils apparut ? Tout le monde l’ignore. Mais on sait qu’ils sont hostiles, et tuent tout ce qui se dresse entre eux. De véritables machines à tuer. Sans cette fortification, les gardes Redorans seraient dépassés en nombre, et la colonie serait perdue… Enfin ce qu’il en reste. L’île qui était prospère des années plus tôt était devenu la région la plus pauvre de Morowind. Sa mine d’ébonite c’était épuisé et rien ne pouvait permettre à la ville de subsister. Elle n’était gérée que par un représentant fidèle au redorans, mais dépourvu de moyen. Autant dire que la situation était critique. C’est ainsi qu’il entra en ville, sous le regard des hommes en armures d’ossements, et des pauvres dunmers. Il ne s’arrêta pas et marcha jusqu’a l’extrémité de la ville, entrant dans une maison misérable. Il ouvrit la porte en bois, ne tenant que grâce à deux gonds de métal rouillé et branlant, jeta ses affaires sur le lit en face de lui, entra et alluma l’une des bougies pour éclairer la pièce unique et sans fenêtre. De nombreux papiers trainaient au sol, ainsi que de nombreuses bouteilles d’hydromel nordiques. Le petit bureau, comme à son habitude était un véritable champs de bataille, voyant s’affronter les papiers diverses et variés, et les plumes, les taches d’encres, les cachets dans un corps à corps incertain. Quand à l’autre coté, il y avait ce qui servait de cuisine avec en son centre, une chaise, un tournebroche, et un homme qui n’avait rien à faire là.
Aussi tôt, Ethys dégaina son épée elfique.



- Alors comme ça ce pays t’a rendu paranoïaque?

- Rah… Foutu Traven, t’aurais put prévenir que tu venais !

En effet, un dunmer aux cheveux blancs se tenait là. Un visage amical aux yeux rouges lui aussi, en train de s’amuser avec un morceau de bois.

    - Tu veux quelque chose à boire ?

- J’ai essayé de trouver une bouteille dans ton taudis, mais elles étaient toute vide…

- C’est que tu ne regardes pas aux bons endroit.
  
  
Il rengaina son arme, et souleva une planche de la maison, laissant apparaître un stock d’hydromel important.

   - Et bien, tu sembles être bien équipé…

- La chance du débutant. Un navire échoué avec à son bord des pirates. Quelques coups d’épées diplomatiques m’ont permit de récupérer la cargaison… Tient attrape. Dit il en envoyant la bouteille à son camarade qui l’attrapa et la de bouchonna prestement. Alors, quel bon vent t’amène ? Tu viens m’annoncer que le conseil des Redorans a décidé d’envoyer de l’aide à cet ilot ? Mes avertissements ont fait effet ?

- Oui et non…

- Plus oui ? ou plus non ?

- Plus non. Ma présence ici est autre, je viens prendre la relève…

- Ils ont donc décidés à me virer ? Pas trop tôt !

- Tu n’as pas compris, tu as une nouvelle mission

A ces mots les yeux d’Ethys Alen s’écarquillèrent.

    - C’est une blague ? Ils se sont décidé à me faire de nouveau confiance ?

- On dirait bien… Voici tes ordres.
  
Ethys attrapa la lettre et la lut silencieusement, pendant que son ami siroté l’alcool nordique. Le Alen se mordit les lèvres en lisant la missive.

   -Je me doutai bien qu’il y avait un coup fourré. Je suis envoyé en Bordeciel

-Aoutch

- « Mission de récolte d’informations et de déstabilisation. Faites durer la guerre civile le plus longtemps possible, et par tous les moyens. Profitez en pour réduire l’influence du thalmor. Des renforts vous serons envoyé plus tard… » Mais ils me prennent pour qui là ? Véloth ?

-Burp,… Ils t’ont dit que t’aurais des renforts…

-Ouais, mais quand ? Quand on retrouvera ma tête dans les ruelles de Vendeaume ?

-Tu ne comptes tout de même pas désobéir aux ordres ?

-Bien sûr que non ! Mais j’ai bien le droit de râler !

-Ah ! je te reconnais bien là ! Santé !

-Santé…

Les deux dunmerslevèrent leurs bouteille et burent leurs hydromels en même temps, et d’une traite.

   - Ah ! Ça me rappel le bon vieux temps, quand on bossé en duo à Port Telvannis…

- Ouais, le bon temps… Bon ! Il faut que je te mettent au courant des évènements ici mon petit Traven. On a un culte de fanatique qui se forme dans le …

- Passe plutôt aux choses amusantes ici, je connaitrais les problème du coin bien assez tôt…

- Les choses amusantes ? Et bien l’hydromel nordique est bon, et les dunmer ici sont chaudes comme la braise ! Elles sont habitués aux dunmers présent sur l’île, alors imaginent lorsqu’un continental vient…

- Et bien ! Ce caillou vient de remonter dans mon estime ! Je serais même partant pour aller vérifier ça de suite !

- Il suffit de demander !

Les deux comparses, Hydromel à la main, partirent donc pour le Netch Éméché, où la boisson coula à flot et les femmes dunmers furent comme promit. C’était peut être le dernier moment de calme pour Ethys, alors il en profita. Il se réveilla le lendemain, dans son lit, c’était déjà ça, au coté d’une dunmer nue à ses cotés. La, soirée c’était donc bien passé. Sur le sol de la maison, Traven était sous une couverture, entouré par le bras d’une autre dame. Lui aussi c’était amusé. Ethys se leva, alors et partit se décrasser dans l’océan, comme tout les matins. Cela lui permettait de réfléchir tranquillement.
Arrivé au bord de l’eau, ils activa son ire ancestrale, et plongea. Il resta dans l’eau quelques minutes sans bouger, ce remémorant son ordre de mission. Il devait d’abord se rendre à Vendeaume, où un contact N’was, gérante d’une taverne, devait lui donner des informations sur la guerre et d’éventuels actions impériales ou sombrages. Cela aurait été plus facile si ça n’avait pas été en Bordeciel, les ennemis héréditaires des dunmers. Le fait que certains de ses compatriotes aient été recueilli à Vendeaume tenez alors plus de la pitié du haut roi que des habitants. Mais bon, il avait connut pire après tout.
Après avoir finit de se laver, Ethys, se releva et repartit pour chez lui. Les filles étaient partit et Traven était accoudé à la table, mangeant du pain.


    -Réveillé ?

-Ouais… En tout cas, je sent que je vais me plaire ici..

-J’espère pour toi.

Il alla donc récupérer son équipement sous une autre planche. Il sortit ainsi une armure d’Ossement, un arc elfique, et des provisions.

    -Qu’est ce que tu cache d’autre sous ces planches ? Un Guars ?

-Oh si tu savais Traven...
  
Il serra la main de son collègue.

-Content de t’avoir revu l’ami !

-Moi de même Ethys. Bonne chance en Bordeciel. Que les Cathartes te viennent en aide.

-Je l’espère.

Le dunmer passa la porte, et se dirigea alors vers le port. Un navire, la vierge du nord, faisait souvent le voyage entre Bordeciel et Solsteïm. Il allait pouvoir en profiter, vu que le capitaine étiat une de ses connaissances. Après une longue discussion avec se dernier et quelques septims, ce dernier laissa monter Ethys, qui alla se poser à la proue. Les dernières marchandises furent ainsi chargées, et le navire prit la mer direction Vendeaumee.
Au fur et à mesure que Solsteïm s’éloignez, les souvenirs de ses années passé ici lui revenait à l’esprit. Un flot de nostalgie qui tentait de faire regretter son départ en mission. Mais finalement, il n’en avait cure. Le conseil lui donnait enfin une vraie mission. Ils avaient décidé de lui faire de nouveau confiance malgré ce qu’il avait fait.
L’île disparut alors dans la brume, et la nostalgie disparut L’aventure pouvait débuter.



Chapitre 2
​

*Vendeaume… La cité blanche*

Sur la proue du bateau, Ethys Alen regardait apparaître face à lui l’immense cité nordique. Ses teints gris et noirs étaient typiques de tout les clichés que l’on pouvait avoir sur ces nordiques dégénérés. Depuis le navire approchant, on pouvait observer le palais des rois, édifice immense et fierté des nordiques. Ethys le regardait avec dédain, pensant que le palais de Sombrejour avait une plus belle architecture que ce château rudimentaire fait de pierres mal taillées. Les docks apparaissaient petits à petit face à lui. L’arrivée était proche. Le dunmer alla donc chercher ses affaires entreposées à quelques mètres de là. Il s’équipa alors de son armure d’ossement jaune or, mit son fourreau à sa ceinture, son sac, son arc, et ses flèches sur le dos, et enfonça son casque sur sa tête. Il était prêt à affronter les dangers de cette contrée barbare. Il s’avança vers le capitaine et dit.

-Merci pour le transport nordique. Je te suis redevable.

L’homme effrayé et stupéfait par l’armure de son voyageur répondit.

-Ah et bien euh….y’a pas de quoi m’sieur… J’espère que votre nouvel vie ici se passera bien…

-Oui… Je l’espère aussi.


Le navire arriva donc sur les quais, et Ethys mit pied à terre. Il regarda les alentours et observa de ses yeux rouges. Face à lui, des nordiques travaillants tranquillement, des gardes patrouillant et des étals de poisonier un peu partout. Quelque bateau de petite ou moyenne taille était aussi présent. Surtout des navires de pèches et de passager. Il fut alors agripé par une main. Une main écailleuse. Celle d’un argonien.

-Pitié mon bon seigneur ! Donnez moi une toute petite pièce. Je meurt de faim et j’ai une femme à nourrir…

Le dunmer sourit sous son casque. Il sortit un septim et le montra bien haut à l’argonien.

-Tu le veux ?

L’argonien acquiesçât, captivé par l’or, et tendant désespéremment les bras vers son précieux… Mais Ethys lança la pièce dans le fleuve. L’argonien se précipita désespérément près du bord pour la rattraper, ce qui permit à Ethys de lui mettre un coup de pied dans le dos, et de le faire tomber dans l’eau gelé. La tête du lézard resurgissant de l’eau, Ethys la salua par un crachat .

-Va crever pour que tu ais ma sympathie ! S’wit !

Un des gardes,ayant assisté à la scène, et voulant montrer son autorité le regarda et lui cria.

-Hey ! Vous là !

Ethys se retourna et répondit

-Oui ?

-C’est pas bien ce que vous avez fait là…

-Et ?

-C’est tout…


Le Alen sourit de nouveau sous son casque et alla vers la porte de la ville. Si les nordiques avaient bien un point commun avec lui, c’était leur haine des argoniens. Ethys les détestaient encore plus que les nordiques, ce qui les plaçaient déjà assez haut dans son classement des créatures les plus détesté;mais cette haine datédes évènements qui c’était produit des années plus tôt. Ils avaient saccagé le sud, pillé Larmes, Longsanglots… Des milliers de dunmers étaient morts de leurs lames. Il ne pouvait leur pardonner, à ces esclaves d’arbres en putréfaction… Il ne pouvait se pardonner. Il passa ainsi la grande porte de fer et entra dans l’une des ruelles de l’immense ville où il dériva longtemps, cherchant la place principal, et plus précisément l’auberge du candélatre. Il croisa heuresement un nordique moins bourru et doté d’une intelligence que les autres, relative bien sur, qui lui indiqua le chemin à suivre. Il déboucha ainsi sur une grande place, et face à lui, l’auberge… Mais quelque chose attira son attention. Deux nordiques avaient encerclé une dunmer.

-Vous venez ici, là où vous n’êtes pas les bienvenus, vous mangez notre nourriture, vous polluez notre ville avec votre puanteur, et vous refusez d’aider les Sombrages !

- Mais, nous ne nous rangeons d’aucun coté parce que ce n’est pas notre combat.

-Hey, peut être que la raison pour que les peaux grises ne nous aident pas dans cette guerre est qu’ils sont des espions de l’empire !

-Des espions de l’empire ? Vous n’êtes pas sérieux !

-Peut être nous vous rendrons une visite ce soir petit espion. Nous avons des moyens pour trouver ce que vous êtes vraiment !


Le nordique cracha alors au visage de la dunmer, fier de son acte. Ethys ne pouvait laisser passer ça. Il approcha rapidement, et attrapa le nordique par le col.

-Alors comme ça on crache à la gueule de personnes innocentes ? Tu vas voir ce que c’est de ce mesurer à la taille de quelqu’un de ta taille…d’égal à égal…

-Qui t’es toi ?

-Mon nom n’a aucune importance fils de chien. Je vais te donner une bonne correction en t'éclatant ta petite gueule!


Il le lança alors contre le sol pierreux de la cité blanche, et ce mit à le rouer de coup de pied. Son ami, quand à lui, apeuré par l’attaque surprise, s’enfuit en courant. Le nordique au sol gémissait sous sa moustache, tel un enfant qu’on punit.
Il se couvrait la tête pour éviter que le pied d’ossement touche son visage. Ethys au bout d’une bonne minute de castagnes’arrêta et le regarda, le misérable qui sanglotait.


-Part… Si je te reprends à frapper un seul dunmer, mon épée finira ce que j’ai commencé.

Le nordique ne tenta pas le daedra et s’enfuit à toute jambe. Ethys, quand à lui, se retourna vers la dunmer.

-Je vais vous raccompagner chez vous Sera…

-Il y a bien longtemps que je n’ai pas vu une armure Redoran. Merci de votre aide

-C’est normal après tout… Ces nordiques puants ne mérite aucun respect.


Les deux dunmers se dirigèrent donc vers les bas fonds de la cité, le quartier gris. Ethys fut prit à la gorge par ce qu’il vit. Ce n’était pas un quartier, mais un dépotoir infâme où ses compatriotes devaient survivre. Un endroit à la salubrité douteuse tenant plus du marécage que de la ville. On osait faire vivre ses frères ici… Dans cette porcherie immonde, parqué comme des bêtes. Même un porc avait plus de chance qu’eux. La colère monta dans l’âme de Ethys, quelque chose lui brulait le fond de la gorge. Une chose qu’il avait remarquée lorsqu’il était en colère. Mais cette dernière diminua lorsque la dunmer, nommée Suvarys, lui dit alors.

-C’est ici, je vais aller me reposer. C’est le club de la nouvelle Gnisis, la taverne du quartier. Je vous remercie pour votre aide… serjo ?

-Ethys… Ethys Alen.

-Alen ? Vous êtes donc un descendant du marchand ?!

-Oui… oui…

-Eh ben, si j’avais sut…

-Bon, je compte sur vous pour garder ma venu secrète… Compris ?

-Euh, oui Serjo Alen.

-Se sera simplement Ethys d’accord ?

-Oui, Ethys…

-Bien… Passez une bonne journée Sera. Au revoir.


Le Redoran tourna alors les talons. Cela ne l’étonnait pas que l’on ressorte le passé. Alen, ce nom faisait quelque chose aux dunmer. Il avait était un nom faisant référence à la richesse, à la trahison, à la mort. Le symbole de cette famille avait été Bedal Alen, le marchand comme on l’appelait. Un homme aux milles visage qui a trainé dans les complots de tout Morowind. Cela lui avait d’ailleurs couté la vie. Il avait été tué par le Morag Tong alors qu’il était chez un bibliothécaire, préparant le renversement du roi. Il était un de descendant direct de traitre. En effet, son grand père était Baren Alen, le fils de Bedal, et son échec en Argonie avait convaincu les hauts dignitaires Redorans que la trahison était génétique. Une chance qu’ils aient décidé de lui laisser une nouvel chance. Tout en pensant à cela, il remonta la grande place de Vendeaume et entra dans l’auberge du Candélatre. Une odeur d’alcool et d’herbe à pipe se fit sentir dès qu’il y pénétra, ce qui n’était pas désagréable pour lui… Il s’approcha du comptoir où une nordique dit nonchalamment.

-Encore un elfe noir… comme si il n’y en avait pas assez… Que puis je pour vous monsieur ?

-Bonjour nordique… Je cherche une dénommé Elda.

-C’est moi même, que puis je pour vous…

-Je viens de la part de Theldyn Asgaro.


A ce nom, la nordique fit de gros yeux, et attrapa Ethys par le bras pour l’emmener dans une des chambres qu’elle ferma à clef.
Le dunmer était totalement surpris et ne put répondre que


-Euh… Je crois que c’est pas le moment pour ça… Après si vous voulez, mais…

-Ne parle pas ainsi devant mes clients dunmer. J’ai une réputation à tenir et un rôle à jouer. Tu es donc l’agent des Redorans ?

-Exact nordique, et vous mon intermédiaire…

-Tu vois juste… Tu souhaites surement des informations ? Malheureusement je n’en ai que très peu. Ce que je peux te dire, c’est que les armées Sombrages deviennent de jour en jour plus nombreuses. La plupart des jeunes nordiques des vielles villes du nord rejoignent leurs rangs, et les troupes de la légion se renforcent au sud. Elles sont mené par le général Tulius….


* Tulius… Comme on se retrouve… *

Le nom de Tulius n’était pas inconnu pour Ethys. Durant la seconde grande guerre, il avait eut pour mission d’infiltrer un fort Thalmor où il fut fait prisonnier. Il fut enchainer au coté du légat Tulius qu’il libéra et qu’il aida dans son échappé. On peut dire que Tulius avait une dette envers Ethys, ce qu’il pourrai faire jouer en temps voulut.

-… Mais après ça, je n’ai rien… Par contre, je connaît quelqu’un qui doit en savoir plus.

-Donnez un nom et un lieux.

-Il se nomme Sam Shandi. On le voit souvent à l’auberge du bosquet de Kyne…

-Bien, je l’attendrai là bas... Vous recevrez une lettre d’ici deux jour. Transmettez là en Solsteïm à qui vous savez.


Elda déverrouilla alors la porte, et Ethys s’approcha de la sortie.

-Oh ! Et autre chose…

Ethys se retourna.

-Evité de vous balader avec votre armure d’ossement…Ça peut vraiment attirer l’attention… Même trop.

-Compris… Merci du conseil.


Il changea donc son armure Redoran pour une simple tenue de voyageur avec en protection, une simple cote de maille et n’attendit pas que Elda lui propose de rester pour la nuit qui s’annonçai, décidant de partir sur le champ… Le temps était précieux pour le Redoran. D’autant plus que les gardes cherchez un démon dunmer ayant maltraité un pauvre innocent. Rabattant son capuchon, il sortit de l’auberge, et passa la grande porte de Vendeaume.

Chapitre 3


La porte de la taverne du bosquet de Kyne s’ouvrit en grinçant, ce qui étonna grandement la tenancière qui voyait très peu de pèlerin à ces horaires là, surtout quand la personne en question n’est en réalité qu’un dunmer. Ce dernier s’avança déterminé vers la tenancière. Légèrement apeuré, elle vérifia d’un coup d’œil si sa masse d’arme était toujours sous son comptoir. Elle y était. Elle envoya donc un grand sourire au nouveau visiteur et dit :

- Bonjour à vous voyageur ! Que puis je pour vous ?

- Bonjour nordique… Je cherche un homme, Shandy Sam. Pourriez vous me dire où le trouver ?

- Sam ? Ah ! Mais il vient ici tout les 5 jours ! Il habite à Peyrdragon ! Si vous souhaitez le rencontrer, va falloir attendre demain soir !

-Je n’ai pas le temps d’attendre. Quel route emplois t’il ?

-Euh… Je sais pas moi.. vous m’en posez des question vous.


Le dunmer se rapprocha, regardant droit dans les yeux son interlocutrice.

-Répondez y de suite… C’est Elda qui m’envoie.

A ce nom, la tenancière à ce nom se relâcha.

- Ah ! Mais alors ça va ! Excusez moi de ma méfiance… Ça m’étonne qu’elle ai un ami dunmer d’ailleurs.. . Donc oui, Sam il prend souvent la route de Blancherive. Il descend jusqu’à Rorikbourg, puis passe à Blancherive et remonte vers ici… Tenez, voici la carte de la région. Dit elle en sortant un parchemin de sous le comptoir. Le dunmer attrapa le papier qu’il plia.

-Je vous remercie…

Il sortit donc de l’auberge sans que la tenancière ait put sortir un seul mot.
Ethys était donc là, face à la campagne de Bordeciel. Une terre sauvage hostile et mortel. A quelques mètres de lui, les steppes enneigées, et les forêts sombres l’attendait… Et après quelques secondes de réflexion sur les éventuelles, et son plan Il souhaitait atteindre Rorikbourg avant ce Shandy Sam. Pour cela, il allait devoir traverser les montagnes du centre de Bordeciel, arriver sur Morthal, et redescendre au sud ensuite pour intercepter son homme aux alentours du village. Un chemin qu’il pourrait faire rapidement normalement, mais Bordeciel n’est pas un endroit normal surtout au beau milieu de la dangereuse faune de Bordeciel. Entre les loups, les givrevipère et les bandits qui pullulent dans ces zones éloignés, la parties allez être serré.


*Bon ben, quand faut y aller…*

Il se mit donc en route, descendit la colline de Kyne, et entra dans la terrible forêt enneigée. La neige à ses pied était assez légère et n’entravait pas sa marche, ce qui était pour le moins bénéfique. Autour de lui, des arbres à perte de vue. Des arbres se ressemblant tous. Il faisait cependant attention à sa position, la notant sur sa carte à intervalle régulier. Mais la situation oppressante d’être au milieu de nul par était toujours là. Pour ne pas arranger la situation, le soleil déclina, plongeant le Hlallu dans le noir quasi total. Seul la lumière de la lune et celle de sa lanterne lui permettaient de voir où il mettait les pieds. Par contre, le froid ambiant ne l’affectait pas, ou très peu. Avoir vécu en Solsteïm pendant de nombreuses années aidée irrémédiablement à cela. Cette vision dura ainsi longtemps. La marche durait déjà depuis 2 heures et Ethys commençait à se demander si cette forêt aurait une fin…
Soudain, un bruissement derrière lui. Sans attendre, le Redoran dégaina son épéee, lâchant sa carte dans la neige. Quelque chose l’observait depuis le buisson… Deux yeux jaunes… non, quatre ! Même six ! Ses yeux semblaient grogner leur envie de se nourrir de la sombre peau du dunmer. Petit à petit, Ethys reconnut la forme canidé du loup des neiges. Des bêtes carnivores attaquant les passants et voyageurs dans le but de se nourrir, et ceux là semblait être extrêmement affamé. Le dunmer les regardât de ses yeux rougeoyant, l’épée maintenu par sa main droite, et son bouclier d’ossements dans sa main gauche, il observé attentivement, attendant que les bêtes passent à l’action. Les yeux se déplacèrent lentement, se positionnant autour de lui, préparant un assaut de tout les cotés. Mais nullement impressionné, Ethys resta en position, gardant son bouclier face à lui, se protégeant ainsi la partie haute du corps. Un cri dans la nuit d’hiver et l’assaut fut lancé. Les loups s’élancèrent en même temps sur leur festin. Le loup arrivant face à Ethys reçu un tonique coup de bouclier en pleine face alors que celui de droite fut abattu par un coup d’épée rapide et funeste. Celui de gauche, quand à lui, attaqua la jambe la plus proche. Mais ses dents furent arrêtées par la protection d’acier qu’il n’avait pas prévu. Le dunmer n’attendit pas que le canidé trouve un endroit non protégé, et lui écrasa la gueule de son pied droit, finissant par lui transpercer le cou . Sa mâchoire se desserra et le loup s’effondra, mort lui aussi. Enfin, le dernier loup, assomé par le bouclier, voyant le sort qui avait été donné à ses camarades, s’élança dans une fuite claudicante vers les sombres profondeurs de la forêt. Le dunmer fit alors virevolter sa lame et la rangea dans son fourreau. Une attaque rapide et facile à contrer, certes, mais confirmant à Ethys ce qu’il pensait. Cela n’allait pas être une partie de plaisir si toute la faune du secteur lui tendait une embuscade. Il ramassa donc sa carte, et se remit en route, l’épée à la main cette fois. La traversé fut rude dans la forêt de neige. Les loups étaient nombreux, et les Givrevipère aussi. On aurait dit que les dieux avait décidé de ressuscité tout ses adversaires qu’il venait de tuer… Mais la fin du calvaire approcha En effet, le Redoran retomba sur une route praticable. Il était à peine à 1 Km de Morthal, sa première étape. Il l’atteint une demi heure plus tard… Une ville marécageuse, qui étrangement lui rappelé Morowind. Mais il n’avait pas le temps de s’arrêter. L’aube commençait à pondre, et il devait gagner Rorikbourg dans la mâtiné Il dormirait sur place. Le paysage qui l’entourait avait drastiquement changé par rapport à précédemment. Les terres enneigés c’étaient changé en plaines à l’herbe cramoisie. Ethys redécouvrait les plaines herbeuses. La température, quand à elle c’était réchauffé. Il quitté enfin les montagnes. La route quand à elle, était des plus classique. Une route de terre bordée de muret de pierre. Après tout, c’était déjà un exploit que ces barbares sachent construire des routes. C’est dans cette humeur que Ethys se mit à parcourir la route vers Rorikbourg. Mais si cela avait été facile, ce ne serait pas Bordeciel. En effet, en montant une côte, il tomba face à un groupe de marchand nordique cerné par une compagnie peu ordinaire


- Mais nous n’avons rien ! Nous n’avons seulement que des stocks de broutille ! Des casseroles, des vêtements…

- M’en fout de tout ça ! Ce que j’ veux, c’est ton or ! Et plus vite !

- Hey chef ! Vous avez vu la femme du marchand ? Elle doit avoir plein de pièce d’or sous sa robe !

- Occupe toi en Igor ! Fais toi plaisir !

- Ah ah ah !


- Non ! Ne me touchez pas ! Dit la marchande en courant vers le bas de la côte, espérant échapper à son agresseur.
- Viens par là ma mignonne…

Ethys avait toute ses chances si il voulait passer inaperçu Il n’avait qu’à contourner. Mais laisserait il se couple se faire détrousser et violer? Non, a quoi cela servirait il la mission d’intervenir ? Pourquoi agirait il pour des Nordiques? Il s’éclipsa donc derrière un rocher, à l’abri des regards. La nordique, quand à elle, tenta de semer son adversaire, mais elle fut vite plaquée au sol par le bandit d’origine impérial.

- Non ! Holtar !

- Lucinda !!


La lame du chef vint se placer sous la gorge du marchand.

- Allons ! Profite du spectacle ! Il va bien prendre soins de ta femme !

L’impérial avait commencé à déchirer la robe de la nordique et avait baisser son pantalon.

- Ah ! ah ! On va bien s’amuser tout les…

SCHLAK !

La virilité du violeur venait de tomber au sol, tranché par une épée elfique. L’impérial n’eut pas vraiment le temps de crier sa douleur qu’un nouveau mouvement lui trancha la tête qui roula vers la nordique. Ethys avait revêtu son armure d’ossement, et faisait face aux deux autres bandits, un Rougegarde et un Khajiit, totalement surpris par ce qui venait de se passer

- Par les 9 ! Cria le rougegarde en lâchant son otage. On se le fait ce salaud !

Les deux bandits s’élancèrent alors vers le Redoran équipé de leurs armes de fer. Le premier, le Khajit, tenta de faire une attaque verticale. Malheureusement pour lui, le bouclier d’ossement para aisément le coup, et Ethys n’eut qu’à donner un coup dans le plastron de fer pour faire chuter le Khajiit sur le coté. Le second, quand à lui, frappa de son arme l’épaulière droite ; mais la frêle arme de fer glissa sur l’équipement dunmer. Ethys en profita pour donner un coup au niveau du bras, qui chuta au sol. Le rougegarde, estomaqué par ce coup, tenta de compresser la plaie de son autre bras valide, mais un autre coup vint le lui trancher, puis un dernier vint enfoncer la lame dans sa cage thoracique. Il crachota du sang, versa un larme, et s’effondra. Voyant la situation actuel, le Khajiit tenta de s’enfuir, mais malgré son agilité, il glissa sur la virilité de son camarade impérial qui trainait sur le sol, et fut rattraper par le Redoran qui, lui tenant la tête de sa main gauche, et l’arme dans la main droite, lui trancha la tête sans autre forme de procès.
Ethys rangea alors sa lame dans son fourreau, devant les yeux médusés des marchands.


- Vous… Vous nous avez sauvé ! Merci à vous monsieur ?

- Mon nom n’a pas d’importance. Continuez votre route comme si de rien était.. Et je vous conseille de trouver une nouvelle robe nordique, la votre n’est plus en état. Fit remarquer le Alen à la nordique encore sous le choc

- Je….. vous suit éternellement reconnaissant. Qui que vous soyez, merci.


Un homme, apparaissant en contre bas, ce précipita vers le lieux du massacre.

- Wow… Que c’est il passé ici… Vous allez bien ?

- Où était tu donc Sam ! On allait se faire tuer !

- Vous faire tuer ?! Par les neuf… Ces routes ne sont plus ce qu’elles étaient…

- Une chance que cette inconnu nous ai aidé à temps, sinon, nous serions mort et déshonoré sur le bas coté de la route…

- Non de non… je ne sais pas qui vous êtes, mais nous vous devons une fier chandelle monsieur… Foi de Shandy Sam, nous n’oublierons pas ça de si tôt.

- Shandy Sam ? Il s’advère que je vous cherche…

- Vous me cherchait ? Moi ?

- Oui, je suis envoyé par Elda de Vendeaume …

- Elda ? Continuez sans moi mes amis, je vous rattrape plus tard


Le couple, se soutenant mutuellement, repartit donc en direction de Rorikbourg, laissant le Ethys et Shandy Sam seul

- Pourquoi vous envoie t’elle ? Qui êtes vous ?

- Je suis un agent de la grande maison Redoran. On m’a envoyé récolter des informations sur la guerre civile en Bordeciel.

- La guerre civil, tient donc… Tu tombe bien. Je vais te dire une bonne chose le dunmer. Ça bouillonne de partout. Les forces des deux camps grossissent de jours en jours…d’heure en heure… de minutes en minutes… Et c’est sur le point de péter dans pas longtemps. Ce sera celui qui prendra l’initiative qui décidera du destin de cette guerre mn p’tit gars… Et les impériaux veulent l’être. Figure toi que je sais de source sur que ces derniers préparent un gros coup au guet de Sombreflot. Ils ont prévu cela dans le courant de la semaine prochaine.

- Un gros coup ? Quel genre de gros coup ?

- Un gros coup qui pourrait mettre l’insurrection au sol pour de bon.


Le dunmer regarda le nordique quelque seconde dans les yeux. Il semblait dire la vérité.

- Bien nordique… Je te remercie de tes informations. Voilà pour ta solde.

Il lui envoya alors une bourse remplit de septims, que Sam s’empressa de fourrer dans sa poche.

-Une dernière chose Redoran… Faites gaffe où vous mettez les pieds. Les nordiques et les impériaux ne sont pas vos seules ennemies ici… Le Thalmor est là. Ils patrouillent partout en Bordeciel. De vrais drémora… Si ils attrapent un dunmer amateur de daedra, ils pourraient l’emmener sans hésiter dans leurs forts et le torturer...

Ethys se mit alors à rire sous son casque. Un rire malsain.

-Mon cher Sam. J’ai déjà filé entre les mains du Thalmor une fois alors que je n’étais équipé que d’une fourchette, donc ne t’en fais pas pour ça. Merci à toi. Au revoir.

Le Redoran se remit donc en route à une vitesse rapide. Il ne prit pas le temps de contempler le village et entra directement dans l’auberge, en ayant pensé à retirer son armure et à remettre son équipement de voyageur. Il réclama une chambre à l’aubergiste. Qui lui en désigna une. Autour de lui, c’était l’agitation. On parlait de tout et de rien.

-Il paraît que l’Thalmor a emmené Hansen l’aut’ jour. Ces sales elfes n’ont k’sa qu’à foutre…

-Ouais et ses légions impériales qui passent sans bonjour ni aurevoir en emmenant des provisions… Sont même pas capable de nous débarrasser les bandits d’la région… Si seulement les sombrages…

-Les sombrages sont pas mieux ! L’aut’ soir, y’a un groupe de cavalier d’ulfric qu’est passé ! Il a saccagé les champs du père Joltar avec leur cheveaux, et ont tué des poules dans le village.

-Et vous avez entendu la nouvelle ? Y’a un troll géant qui traine dans le coin !

-Un troll géant ! T’as fumé mon vieux ! Ça existe pas ça !

-Bah l’aut’ jour, Bernie a découvert le cadavre d’un Mamouth éventré dans la plaine. Je sais pas ce qui l’a bouffé, mais c’était gros. Alors j’me suis dis que ça pouvait être un troll géant !

-Ouais mais Bernie il tire un peu trop sur l’herbe à pipe, tu l’sait bien….


Le Redoran ne prit pas plus attention aux conversations, et entra dans sa chambre de l’auberge. Il retira son armure, pour n’être qu’en pagne, puis regarda le lit quelques secondess, pour enfin s’écrouler dedans. Mort de fatigue. Il commença à revivre des évènements étranges… Il cauchemarda une bonne partie de la nuit qu’il devait se marier avec un elfe des bois au nom étrange et au facies repoussant. Ce dernier avait même eu la délicatesse pendant la cérémonie de lui manger le doigt qui tenait un anneau. Après un réveil en sursaut, il se recoucha. La le rêve était différent.

Il étaut en Argonie, à Fort Tempête. Il était dans l’une des salles de tortures argoniennes. Les sauriens le fouetté à coup de bâton. Enchainant les torture autant physique que mental.

-Je… Je ne dirais rien…. Jamais….

-Et bien, nous continuerons. La volonté des Hists sera accomplie.

-Non… non…. AHHHHHH !!!!


Il hurla à s’en décrocher la mâchoire sous le coup des arcs électriques. Le mage s’arrêta.

-Je peut continuer autant de fois que je veut….

-Et bien continuez ! J’en ai rien à foutre !

-Très bien…


Les arcs repartirent sur son corps noir, lui brulant le corps et l'esprit. Les cris continuèrent durant de nombreuses minutes avant qu'Ethys ne tombe dans les limbes
Ainsi se réveilla Ethys. En sueur, et des souvenirs horrible en tête.




Chapitre 4




Ethys avait claqué la porte de l’auberge et reprit la route vers sa mission. Sa mauvaise nuit ne l’avait pas aidé à être de bonne humeur, et il était partit précipitamment sur la route, de peur que l’un de ses abrutît consanguins lui fasse une remarque qui lui serait fatal. Il devait faire étape à Blancherive où il dormirait une nuit avant de foncer jusqu’au guet de Sombreflot pour démêler les paroles confuses de Shandy Sam. Autour de lui, des plaines cramoisi. Le paysage n’était, certes, pas celui de Morowind, mais il avait quelque chose d’époustouflant et de magique dans cette contrée. Il n’avait vu que très rarement des paysages pareil. Pas même les paysages de Cyrodiil ne rivalisait avec ces plaines, ces montagnes et ces pins. La lumière du soleil commencer à pointer à l’horizon, promettant une journée ensoleillée, et un vent doux soufflait alors, caressant sa peau grise et ses cheveux noirs. Il en était presque apaisé de sa nuit et de ses cauchemars.

Des cauchemars. Cauchemars qui le hantait depuis l’Argonie, depuis tout ça. Cela remontait à il y a bien longtemps. Il était alors un jeune dunmer de la maison Redoran. De sa famille, il connaissait l’histoire, mais peu les visages. Des visages qu’il rejetait avec mépris. Son père, Baren Alen, l’avait abandonné alors qu’il était encore jeune, préférant fuir ses responsabilités dans l’alcool et la gueuse. De sa mère il ne savait rien. C’est son père qui disait on à l’époque, l’avait déposé, encore enfant devant la porte de serjo Redoran Llaro Almasour, un ancien Hlallu passé dans la maison Redoran. Il éleva le jeune dunmer comme son fils, lui inculquant la fierté, l’honneur et l’art du combat qu’un Redoran pouvait avoir, mais aussi la discrétion et l’art du discours qu’un Hlallu était capable. De cette étrange symbiose était née l’Ethys que l’on connaissait. Un espion. Celui qui agissait dans l’ombre des grandes maisons. Son talent était indiscutable et ses capacités martiales indiscuté par ses camarades. C’était ainsi le dunmer parfait pour infiltrer l’Argonie. Il se souvenait encore de comment tout avais basculé.

Alentours de Fort Tempête, des années plus tôt.

Ethys chevauchait son destrier calmement, se couvrant le visage d’une partie de sa cape. Son guar supportait de moins en moins la puanteur de la zone. Heureusement pour lui que Fort-Tempête était en vue. Cette ville, qui était son objectif, ne ressemblait vraisemblablement à un dépotoir. Des ziggourats de pierre grise comme avalée par la végétation. Une route, si on pouvait appeler ça une route, qui était simplement un petit talus de terre longeant de quelque centimètre un marais. Le bâtiment central, le palais était en réalité une immense pyramide, où pousser sur ses flancs de nombreux saule pleureurs et arbres marécageux, et une odeur de souffre insupportable, donnant ainsi à la cité, un air de ville perdu et maudite. Mais cette ville ne l’était pas, en tout cas pour la partie abandonné. De nombreux argoniens pullulait dans cette cité bourbié. Des argoniens bruns, bleu noir, ailés, serpentins… On aurait crut que tout l’Argonie était en cette ville.

Lentement, gardant sa cape près de sa bouche, le dunmer avança dans la ville, se dirigeant vers l’immense structure, sous les regards des différents argoniens qui observé le Redoran avec des yeux curieux. Plus il avançait, plus l’atmosphère devenait irrespirable. A son grand bonheur il atteint le bâtiment argonien et déposa son guar à l’entrée. Sautant au sol, il monta, petit à petit la pyramide, mais fut arrêté à mi hauteur par des gardes argoniens.


-Halte ! Déclinez votre identité.

-Du calme messieurs, je suis serjo Rirnas Kilidan, envoyé de la grande maison Redoran pour discuter avec le seigneur des lieux. Dit il en tendant un parchemin au garde
Ce dernier s’en saisit, et le déchiffra, faisant patienter quelques minutes. Puis, il releva la tête vers son collègue et lui fit un signe de tête.

-Veuillez nous suivre.
Les gardes escortèrent alors Ethys jusqu’en haut de la pyramides, le menant à un dôme, trônant à son sommet. Là, s’y tenait des Argoniens en tenue noble discutant entre eux, et un autre, dans le fond, regardant l’horizon, au coté d’une forme encapuchonné. Cette forme souffla ces derniers mots à son maître, et partit en empruntant les escaliers menant à l’intérieur de la pyramide. L’argonien se retourna vers Ethys, et s’avança vers lui, alors que les courtisans s’abaissé à son passage. Il dit alors tout en avançant.

-Voici donc l’ambassadeur de nos voisins du nord, de la grande maison Redoran, ces fiers guerriers tant réputés en Tamriel pour leur honneur et leur force. Moi, Weer An-Zaw, représentant des Hists et du peuple Saxlheel ainsi que seigneur de Fort Tempête vous salut.

-C’est un honneur pour la maison Redoran de vous rencontrer seigneur.

-Dites moi donc ambassadeur, qu’elle est la raison de votre venu dans notre marée ?

-La curiosité seigneur… La curiosité de la part de rumeurs. Les argoniens se rassemblent près de la frontière, et souvent des gens en arme. Je suis venu comprendre ce qui se passe ; au nom des Redorans et du haut roi de morowind.

-Ce que nous faisons est la volonté des Hists mon cher ambassadeur.

-Cela ressemble plutôt à une préparation de guerre…

-Ah ah ah ah ah… Que vous êtes naïfs dunmers… C’est ce que j’aime chez vous. Nous nous apprêtions à célébrer un grand événement.

-Et quel événement ?

-La fête de Knahateen cher ami. Un jour important pour nous… Nous préparons seulement la fête qui aura lieux et beaucoup d’argoniens seront présent.

-Et les armes et armures ?

-Défilé militaire bien entendu !

-Qu’est ce que cela pourrait être après tout…

-Je suppose que vous désireriez connaître vos appartements ?

-Je le souhaiterai seigneur. Mon voyage a été long et fatiguant, et le sommeil me serait d’une grande aide.

-Bien ! Les gardes vont vous y conduire. Passez une bonne nuit Redoran.
Ethys quitta donc son hôte, mené par un des gardes dans les profondeurs de la pyramide. On le conduisit alors dans une chambre plutôt richement décorée, ce qui l’étonnait pour un endroit pareil. Un lit somptueux, des meubles ouvragés, des coupes de fruits Cyrodiiliens… On se serait crut dans un château Bréton . Mais ce n’était pas cas le cas. Ça se sentait toujours à l’odeur.

-Je vous remercie de m’avoir mené jusqu’ici messieurs, je ne vous propose pas de…
Les gardes ne l’écoutèrent même pas et refermèrent la porte

-Bon, ben…. Tant pis. Ethys plaça alors ses affaires sur la table de bois, présente à quelques mètres du lit, et y disposa sa dague, un livre, quelques fioles, ainsi que son ordre de mission.

« Mission : Ralentir au maximum les préparatifs de guerre des troupes aroniennes le temps que les grandes maisons soit prête. Utiliser toute les méthodes possible. »


*Bon… Ils sont gentils au haut conseil, mais comment je fais ça ? Peut être en assassinant certains officiers… Ou par sabotage à la limite… Enfin, j’irais voir tout ça demain…*
Ethys, détendu, s’affala sur l’une des chaises en bois, et agrippa la carafe trainant sur la table. Il but la boisson qu’il y avait dedans, c’est à dire du vin cyrodiliens.

*Pff…C’est vraiment dégelasse ce vin impérial. Je ne sais pas ce qu’ils ont fait avec celui là, mais il était amer… Si j’avais un peu de Sujamma…*
Ethys se releva et ce mit à ranger ses vêtements et ses armes dans les différents coins de la pièce, pour être paré à n’importe quel éventualité. Mais quelque chose le géné. Des douleurs dans le dos et les muscles.

*C’est quoi c’te merde… J’ai dut me chopper un fièvre à la…*
Mais la douleur en fut plus vive. Elle le foudroya de plus en plus et l’obligea à se tordre.

*Merde, ce n’est pas une fièvre… C’est …. Les ordres !*
Dans un effort, assez difficile à accomplir, Ethys leva sa main vers les papiers, et les enflamma.

*Au moins… C’est … Ça… de….*

-GAHHH
Le corps du dunmer se raidit, et s’effondra sur le sol. Il était tordu au sol, dans une position étrange, tel un pantin désarticulé que l’on a abandonné dans son atelier. Mais il ne fut pas abandonné longtemps. Pendant une heure, il resta ainsi, seul dans la pièce, a s’en vouloir de ne pas avoir fais attention. La porte s’ouvrit alors, et les deux gardes argoniens entrèrent, agrippant l’ambassadeur, et le menèrent dans les fin fonds de la pyramide. Le chemin devint sombre face à Ethys. Les torches devenaient de plus en plus rare, et les marches de plus en plus grande. Le sol redevint ensuite plat et une porte fut ouverte. On installa Ethys toujours raide sur une sorte de croix. Deux argoniens le regardait en souriant. L’un était reconnaissable, c’était le seigneur de Fort Tempête

-Ah ! Monsieur l’ambassadeur ! J’espère que vous avez apprécié mon vin cyrodiliens ? Bien, maintenant, écoutez bien. Nous savons qui vous êtes serjo Alen. Nous savons que vous n’êtes pas le moins du monde un ambassadeur. En fait, nous comptions que vous nous livriez les informations que nous désirions, mais vu que vous les avaient malencontreusement brulé, nous vous les récupèrerons de force. Je vous présente mon bourreau. On le surnomme « Veritas » et vous comprendrez rapidement pourquoi… Je vous souhaite un bon interrogatoire cher ambassadeur !
L’argonien sortit, et son confrère se mit face à Ethys qui commençait à retrouver ses capacités de mouvement.

-Quel est ton nom dunmer.

-Va te faire voir, sale reptile.

L’argonien fit signe à un des gardes qui arracha le haut du dunmer et envoya un fouet à l’interrogateur.

-J’ai dit, quel est ton nom !

-Va te faire voir, reptile !
Schlack ! Schlack ! Schlack ! Le fouet claqua dans la froide salle de torture sur la chaire du dunmer.

-Ah ! Qu’est ce que c’est que ce…

-Un fouet enchanté. Il envoie des décharges électriques dans sa cible… Maintenant, dis ton nom !

-….. Ethys… Ethys Alen….

-Bien.. Je crois que nous allons bien nous amuser tout les deux….
Schlack ! Schlack ! Schlack !


Modifié par Yandhen, 24 février 2014 - 19:44.


#2 Yandhen

Yandhen

Posté 06 février 2014 - 23:53

Chapitre 5
​



- Dégage de notre route Dunmer.
Une main poussa sur le bas coté l’Ethys rêveur, qui tomba la tête dans la gadou. Il la releva pour tomber sur des Altmers accompagnant un nordique enchainé. Le Thalmor, cela ne pouvait être que ces elfes fanatiques.

-Hey ! Faites attentions ! S’wits ! cria t’il énervé espérant que ces gens là ne conaitrais pas le langage dunmer.

La cohorte s’arrêta et le justiciar s’en détacha pour aller droit sur le Alen. Lui semblait connaître le sens du mot. Il regarda d’un air méprisant et mauvais le Redoran tout en disant d’une voix mielleuse de colère.


-Qu’ai je entendu de ton sale orifice qui te sert de bouche, adorateur de Daedra ? Ai je entendu une insulte envers le Thalmor ? Ai je entendut des blasphème d’un citoyen de l’empire ? Ai je été défié par un dunmer puant ? Dois je faire jouer la juridiction du Thalmor en Bordeciel de nouveau, comme avec ce nordique dissident ? Qu’as tu dis Dunmer ? Répète donc ! Je n’ai pas bien entendu !

-J’ai dis... Attention, ça glisse.

L’elfe, d’un air satisfait, sourit et ce retourna

-Bien, j’aime mieux ça. Maintenant, dégage sale rat, avant que je change d’avis.
La colère d’Ethys était à son paroxysme. Il n’avait qu’une envie. Tuer cet Altmer en l’étripant de sa lame. Or, en pensant aux tortures qu’il pourrait lui infliger ses ordres lui revinrent à l’esprit :

« Vous devez réduire l’influence du Thalmor par tous les moyens »

Un sourire sadique apparut sur le visage d’Ethys. Il dégaina son arc aussi vite que l’éclair et décocha une flèche sur l’un des gardes Thalmor n’ayant pas eu le temps de lui tourner le dos. La flèche atteint ce dernier à l’œil droit. Il poussa un cri ridicule, et s’effondra au sol, mort. Le Justiciar et son acolyte se retournèrent, foudroyant du regard leur proie qui répondit avec un air mesquin et presque jubilatoire.


-Oups, ça a glissé.
Les deux altmer n’hésitèrent pas. Le garde dégaina son épée, et le justiciar en fit apparaître une magiquement. Ils s’avancèrent vers leur adversaire qui avait lâché son arc pour son bouclier et son épée elfique, qui était impatient de déverser sa colère et sa mauvaise humeur sur quelquechose

-Allez y ! Je vous attends ! Les Cathartes sont avec moi ! Je ne vous craints pas !
Et le combat s’engagea. Le garde tenta une attaque foudroyante sur le flanc du Dunmer ; mais celui si contra de son bouclier, et repoussa l’assaut. Ethys tenta de donner un coup d’épée vengeur sur ce larbin, mais celle ci fut stoppée net par l’arme du justiciar qui l’enchaina par un crochet du gauche, faisant reculer le Dunmer.

Le garde Thalmor s’élança alors sur le dunmer, mais ce dernier para le coup de son épée, faisant glissé la lame de l’altmer vers le bas. Le justiciar en profita pour contre attaquer, espérant abattre l’impudent, mais Ethys bloqua le coup de son bouclier. Il se rendit alors compte avec effroi qu’il était coincé, et que les altmer était sur le point de gagner. Il donna une impulsion sur le bouclier et repoussa le chef Haut-Elfe, se retrouvant pleinement face au garde. Ce dernier envoya une décharge électrique qui fut absorbé par le bouclier d’ossement. Le fou avait vidé sa capacité magique en un instant. C’était l’occasion rêvé pour en finir avec lui. Le dunmer s’élança dans une charge, bouclier en avant, ce qui eut pour effet de plaquer le haut elfe au sol. Le garde du Thalmor allait mourir. Ethys leva haut son épée et s’apprêta à l’abattre sur le cou frêle de son adversaire. Mais il fut propulsé sur le coté par un projectile de glace qui se ficha dans son flanc. Ethys roula sur quelque mètre avant d’être arrêté par un rocher. Il avait lâché ses armes principales. Sonné, il tenta maladroitement de ramper vers son épée, mais le justiciar mit la main dessus avant lui.


-Comme c’est ennuyeux dunmer… Tu as glissé toi aussi. On voit qui est le protégé des dieux non ? Maintenant, tu vas périr de ta propre lame. Ironique non ? Allez, rejoins tes maîtres daedriques.
Ethys se mit sur le dos, et regarda son bourreau dans les yeux, attendant la mort avec fierté. C’était ainsi, la mort avait choisit sa venu pour aujourd’hui. Il l’avait tellement attendu que la voir enfin arrivé était comme un soulagement… Mais son exécution fut interrompu par un bruit de chair rompu. Le garde avait été transpercé par une lame elfique. C’était le nordique enchainé. Il avait réussit à se libéré et avait récupéré une des armes gisant au sol. Surpris, le justiciar envoya sur le fils de Bordeciel une volée d’éclair qui ne firent que foudroyer le corps inanimé de son collègue, servant de bouclier au nordique. C’était le moment d’agir pour Ethys. De sa botte, il sortit sa dague de la dernière chance, se releva et le planta dans le cœur du Justiciar.

- Règle N°1 : On ne pousse pas un dunmer dans la boue. Maintenant, va rejoindre tes dieux stupides, Altmer.
Il donna encore quelques coup de poignard, et lâcha le corps de l’elfe. Qui s’effondra sur l’herbe rougit par le sang. Il rangea sa dague, ramassa son équipement et regarda le nordique. Il était en pantalon de jute et regardait le dunmer, comme ce dernier le regardait. En silence. Il était blond, avec de longs cheveux et une longue barbe. Des yeux bleus et un visage assez marqué Des cicatrices apparentes parsemé son torse, ainsi qu’un tatouage en l’honneur de Talos. Ethys devait bien l’admettre, il lui devait la vie, comme lui, lui devait la sienne. Ils restèrent ainsi pendant quelques secondes à s’observer.

-Et bien… Merci de ton aide dirent ils en même temps.

Puis, assez gêné par cette simultanéité, le dunmer détourna le regard et dit


-Si j’avais pensé un jour devoir ma vie à un nordique…

-Tu parles…. C’est pareil de mon coté, dunmer…. Mais, le pique de glace te fait pas mal ?

-Le pique de glace ? Quel pique de…

Baissant les yeux, Ethys remarqua enfin la cause des picotements. Une stalactite était plantée dans son flanc. Voyant la douleur revenir, le dunmer se mit à genoux.

-Merde…. Foutu magie elfique…
Il tenta alors de retirer l’objet magique, mais il était froid… trop froid. Ses mains ensanglantées glissaient et brulaient face au gel. Le nordique s’approcha alors d’Ethys et retira d’un geste sec et bref le projectile magique

-AAAAAAAAAAAH ! NCHOW !

- Fait pas ta chochotte... Bon, la plaie est assez profonde… Il faut que je te porte jusqu’à Blancherive pour te faire soigner.
Disait il en lui appliquant un bandage sur la cote avec un morceau de tissu de la robe du Justiciar.

-Me faire porter par un nordique ? C’est une blague j’espère ! Je préfère y aller à pied !

-T’avancera pas loin avec cette blessure… Et puis, si tu crois que ça me fait plaisir dunmer…

-Alors pourquoi tu me sauve….

-Tu m’as sauvé la vie en risquant la tienne. Même si c’était pas voulut, je te dois ça en double. Tradition de mn village, dunmer…

-Arrête de m’appeler Dunmer !

-Tu ne m’as pas donné ton nom en même temps.

-Ethys…

-Bien Ethys, on y va… Appelle moi Abbard.

Le Redoran fut ainsi soulevé au dessus du sol par la force du nordique, d’une manière vive et rude, finissant ainsi sur ses épaules. Son brancard se mit alors en route et il commença à être balancé dans tout les sens lorsque Abbard commença à courir à travers la plaine. Il fut balloté ainsi de gauche à droite, pendant des heures, mais il restait éveillé durant le voyage. Il put ainsi continuer à admirer ce paysage qui le fasciné. Des plaines et des montagnes. Cela n’avait pas changé, mais la passion était toujours là. Un bariement se fit alors entendre. Intrigué, Ethys tourna la tête, et posa son regard sur des choses qu’il n’avait jamais vu. Des animaux de 3 voir 4 mètres de haut, au poil bruns, possédant des défenses d’une taille démesuré, ainsi qu’une trompe assez longue entre celles ci. C’étaient des mammouths qui traversaient face à eux accompagné par une sorte d’homme immense. Un géant. Le dunmer en voyait pour la première fois et il était à la fois émerveillé, mais aussi effrayé. L’idée que ces bêtes les chargent ne lui faisait pas plaisir.

-On…. On risque rien face à ça ?

-Ils n’attaquent que les gêneurs. Suffit de pas les approcher et c’est bon.

-Bien… Tant que ils sont loin, ça va…

-Alors dunmer, dis moi. Que fais tu en Bordeciel ? Tu ne semble pas être d’ici…

-Je… je viens voir de la famille…

-De la famille ? Et où habite t’elle cette famille ?

-Vers… euh…. Faillaise…

-Faillaise… ouais….

-On arrive bientôt ?

-Pas très longtemps… Encore une heure ou deux.

-Bien… Je crois que… Je vais… dormir un peu….

Et Ethys s’évanouit sur l’épaule d’Abord, retombant dans le monde des rêves... Ou plutôt des cauchemars

Fort Tempête, quelques années plus tôt.

La porte de sa cage de fer, et Ethys fut lancé dans ce qui allait être son chez lui pendant de nombreux jours. On lui avait retiré ses vêtements, lui laissant seulement un pagne pour cacher sa virilité. Dès qu’il fut lancé dans la cage, il se précipita vers les barreaux, s’y agrippant, espérant les brisé par sa force, mais il ne réussit qu’à s’effondrer sur le sol boueux, abattu par la fatigue. Piégé au fond de cette pyramide. Mais il était satisfait. Il n’avait, à part son nom, rien dit, et il se mit à rire… Rire tel un dément… Un rire impossible à contrôler pour le dunmer.


- Pourquoi ris tu camarade Dunmer? Est ce la torture qui te rend guilleret?
La voix fit cesser la jubilation du dunmer pour le faire se retourner sur un de ses compatriotes, présent au fond de la cellule. Un dunmer aux cheveux noirs, mais avec une barbe développé. Il possédé des traits assez fin et un nez assez long. Son visage était salit par la boue et ses yeux montré une certaine folie.

-Qui…qui es tu ?

-Une ombre, un tout, un rien… Peut être tout cela à la fois !Mais tu peut m’appeler Adril ! Adril le bien heureux, ou le malheureux ! Ahah ! Ah… Sinon, tu ne m’a pas dit pourquoi tu riais ?

-Je…Je riais parce qu’ils ne m’avaient pas eu. Je ne leur ai rien livré de ce qu'ils cherchaient...

-Oh…Pour l’instant mon mignon ! Pour l’instant ! Dans quelques temps, tu auras donné ce que tu sais, ou tu deviendra fou ! Comme moi ! EHEH ! Tu peut aussi te livrer à eux dès maintenant pour éviter de trop souffrir mon petit…

-Non Adril, je ne peut… Mes informations ont trop de valeur pour ça.

-Oh je vois… Je vois je vois… Je te conseil de dormir alors ! Fais dodo ! Je veillerai sur toi pendant que tu dors ! OUHOUHOUH !

-Euh….ouais…

Ethys se cala donc dans le coin de la prison et s’endormit. Cette nuit passa rapidement pour être réveillé par un jet d’eau froide sur le visage. Il fut alors trainé dans la salle d’interrogatoire où l’attendait l’argonien, toujours là avec son sourire carnassier.

Le Redoran fut attaché à une roue et l’argonien se positionna face à lui.

-Quel est l‘état des forces de la maison Drès et Indoril ?

-Mieux que ta sœur depuis que je suis passé chez elle S’wit !

Les éclairs fusèrent sur le corps noir du dunmer.

-Répond à la question ! Quel est l’état des forces Drès et Indoril ?

-Ça te plairait que je te le dise hein ?

Les éclairs repartirent faisant crier le pauvre Alen.

-Je peut faire cela toute la journée tu sais ?

-Ça tombe bien moi aussi !

-Ah ? Et bien je peut donc m'amuser un peu alors...

Les éclairs revinrent sur le corps du torturé. Des cloques était apparu sur le corps d’Ethys qui souffrait et criait.

-Jamais je ne répondrais à vos questions ! Plutot crevé !

-C’est ce qui va arriver dunmer… Mais j’aurais avant cela extrait de ton crâne ce que je veut savoir…
Les éclairs repartirent de plus belle sur le corps noir du dunmer. Comme si le Veritas cherchez à faire sortir la vérité par ses éclairs magiques.
La séance dura une bonne heure durant laquelle Ethys dut affronter la douleur et le sadisme de son bourreau. Mais il affronta fièrement et réussit à tenir tête à son adversaire.
Il fut ainsi ramené dans sa cellule à demi mort et inconscient. Son compagnon n'hésita pas une seul seconde et se précipita sur le corps inanimé de son compatriote et l’allongea dans un coin, lui donnant de l’eau pour calmer les brulures.


-L’agent des Redoran est courageux ! Il n’a pas peur de la mort… Oh… Comme il remonte dans mon estime. Tu me plait gamin ! Tu as une grande force de caractère ! Mais tu ne sortiras pas indemne de cette épreuve…Maintenant repose toi bien… Tu dois tenir ! Oh oui! Tu dois tenir…
Puis, la porte s’ouvrit de nouveau et Adril fut emmené hors de sa cellule.

Modifié par Yandhen, 24 février 2014 - 19:47.


#3 Yandhen

Yandhen

Posté 24 février 2014 - 19:48

Chapitre 6
​

Lorsqu’il se réveilla, il était en pagne, dans un temple.Surpris par cela, il se redressa d’un coup pour apercevoir d’autre blessé pas très loin, et une prêtresse au dessus de lui, effaré par son réveil.
Le malade s’affola un peu de sa présence dans ce lieu


-Vous ne m’avez pas béni j’espère !

-Euh… non….Pas du tout….

-Si l’un de vos Aedra vient me visiter, vous aurez de mes nouv…

-Arrête d’engueuler la prêtresse et sort de là Ethys le dunmer.

Reconnaissant la voix de son compagnon d’infortune, qui avait récupéré une armure d’acier. Il alla, bougon, récupérer ses affaires qu’il réenfila et sortit.

-C’est Ethys. Pas Ethys le dunmer.

-Tu préfèrerais que je t’appelle comment ?

-Juste Ethys…

-Bien, juste Ethys… Je te propose un verre à la taverne… Est ce que ça te tente ?


C’était la première fois qu’un nordique pouvait être si aimable avec lui. Les derniers qu’il avait rencontré étaient plus… réactifs ou distant….Bon, cela ne signifiez pas que sa haine pour les nordiques était éteinte, mais bon ; il avait au moins un allié ici, ce qui était pas plus mal.

-Va pour un verre Abbard. C’est donc ça Blancherive ?

-Oui, c’est ça. La douce et paisible ville de Blancherive...


Se tenant face à un immense arbre, qui lui était inconnu. Vu les arbres présent en morowind, c’était iun peu normal. Le dunmer commença à admirer les environs. La ville était construite sur une grande colline, s’étalant en habitation vers la plaine et s’élevant au sommet par la longère du Jarl. Un coté pittoresque en parfait raccord avec les plaines qu’il avait parcouru. Il y trouvait un certain charme… en tout cas, c’était déjà plus beau que cette ville ordure qu’était Vendeaume.

-… Talos le puissant ! Talos l' infaillible ! Talos l’inattaquable ! Pour vous, nous donnons la louange!

-Qui est l’homme qui crie là bas ?

-Oh… c’est Heimskr, un prêtre de Talos. Il prèche sur la place de Blancherive depuis des semaines. Il était écouté au début, mais les gens se sont détournés, le prennant pour un fou.

-Et l’est il ?

-Pas le moins du monde. Il est juste un fervent croyant. Talos est sa vie et son âme, et le voir interdit l’as lancé dans une croisade contre la puissance aldmer. Il prêche malgré le vent et les tempetes. Une chance que l’influence aldmer et impérial soit très faible dans la chatellerie.


Ethys prit alors un air grave, et s’avança vers le prêcheur qui continuait de crier ses prières. Il s’arrêta face à Heimskr, et s’assit pour l’écouter. Abbard, surpris resta de marbre et regarda la scène de loin. Le prêtre, lui, fut légèrement surpris de voir un dunmer l’observait, et il s’arrêta, géné.

-Pourquoi t’arrêtes tu prêtre ? As tu peur de mon admiration ?

-Admiration ? Vous admirez Talos ?

-Si j’avais été nordique, peut être. Mais je suis dunmer, et ma religion est celle des Catharte. Mais je dois te dire, prêtre, que ton courage m’impressionne. Tu défends ton dieu avec ferveur et bravoure face à une population bercé par la peur. La grande maison Redoran dont je fais parti a une certain respect pour la religion et l’honneur, et toi, prêtre, tu aurais fais un grand Redoran si tu étais né dunmer. Donc voilà pour ta prêche.

Il donna alors au prêtre une bourse de 50 septims.

-Euh.. Merci à vous. Répondit le prêtre déboussolé par l’agissement du dunmer.

Ethys se redressa et retourna vers Abbard.

-Pourquoi as tu fais ça ?

-J’honnore le courage de ceux qui le mérite. Il y en a tellement peu en ce monde…


Abbard sourit à la réflexion du Dunmer

-Et tu as bien raison...Bon, on y va ?

Les deux compagnons se rendirent donc bras dessus, bras dessous à la taverne la plus proche, c’est à dire la jument pavoisée. Ils entrèrent ainsi dans l ‘ambiance chaude et à l’odeur de tabac et d’alcool si agréable au nez du Dunmer et du Nordique. Malgré tout, les regards tombèrent sur eux, comme si la mort était entrée. Le dunmer et le nordique s’accoudèrent au comptoir et commandèrent deux pintes qu’ils apprécièrent, alors que les discutions revenait de bon train..

-Alors Abbard ? Que faisais tu auprès des Altmers ?

-Et bien… Je suis un prêtre guerrier de Talos. Cela répond il à tes questions ? Je milite dans les chatellerie pour que les altmers quittent Bordeciel. Ils abattent notre culture pour leurs idées immondes. En tant que prêtre, je me dois de les en empêcher… Enfin, ils me sont tombés dessus et m’emmené à leur fort lorsque t’es arrivé… Et toi dunmer ? Quel est la vraie raison de ta visite ?

-Ben, je viens voir de la famille à Faillaise comme je te l’ai dis…

-Ah oui ? Et les documents dans ton sac ? C’est quoi ? Des titres de propriétés ?


Le Redoran passa rouge et s’apprêta à mettre la main sur sa lame lorsque celle du nordique vint l’arrêter.

-Garde ta lame, si je souhaitais te tuer Redoran, je l’aurai fais… Je garderai ton sercret, et tu garderas le miens.

-Ton secret ? Que tu ais un prêtre de Talos ?

-Non ça encore, c’est pas le plus grave… Enfait mon secret c’est…


Il ne put terminer sa phrase car il fut bousculé par une guerrière.

-Hey ! Attention ! Tu m’a renversé de la bière sur mes vêtements !

-Et alors dunmer ? Qu’est ce que j’en ai à faire. répondit elle sur un air de défis et de mépris

C’était une guerrière brunne tout aussi éméché que Ethys qui buvait une choppe, encourragé par des confrères à elle.

-T’en a p’têtre rien à foutre, mais moi ça me gène.

Il se saisit de sa choppe et arosa le visage de la nordique. Le visage réjouis de la nordique changea de ton, et un regard de tueur apparut sur son visage. Une envie de meurtre. Celui d’Ethys n’était pas mieux. Les deux mirent la main à la garde, mais la gérante de l’auberge cria.

-Who ! Pas de ça ici ! J’ai pas envie de nettoyer vos conneries ! Faite vit duel au poings, ou rien !

-Pas de soucis…

-Comme si c’était fait.

Les deux adversaires se mirent face à face, la garde prête à recevoir…. Mais les deux combattants furent soulevé au dessus du sol. Abbard les maintenez par la peau du coup.

-Hey les plic et ploc! Vous avez finit vos conneries ? Ethys ! C’est pas la peine de réagir violemment ! Et Lydia, ma chère cousine, je te prierai de bien vouloir arrêter d’emmerder mes amis !

-Mais je…

-Voyons cousin…

-J’ai dit STOP !

Abbard foudroya alors les deux troubles fêtes du regard. Un regard qui n’échappa pas aux yeux agiles du dunmer… Un regardanimal. Or il ne connaissait qu’un seul type de créature pour avoir de tels yeux. Le secret de Abbard lui était enfin apparut comme le nez au milieu de la figure.

-Bon, ça va… Lache moi. Je lui ferais pas de mal à ton p’tit protégé.

-De même…

-Bien… Lydia, si tu allais nous payer une tournée ?

La jeune nordique partit alors discuter avec la patronne qui servait des bières de l’autre coté de la salle. Abbard reprit un air sérieux

-De la famille?

-Ouais, ma jeune cousine Lydia. Une guèrière de nature. Elle est Huscarl chez Balgruuf, le Jarl de Blancherive... Mais passons..Alors ? Ta mission ?

-Et bien… Si tu as lut mes papiers, tu dois comprendre qui je suis…

-Ça je l’ai compris Redoran… Mais ce que je veux savoir c’est si tu comptes vraiment réduire l’influence du Thalmor ici…

-Bien sur, c’est l’une de mes premières prérogatives…

-Bien ! Pour la guerre civil, ne t’en fais pas, elle risque de durer un bon bout de temps… Alors je te conseil de te détendre un peu… Par contre, si tu veux réduire du Thalmor, tu trouveras de nombreux alliés dans la région… Certaines villes comme Blancherive, ne sont pas si fermé d’esprit envers les dunmers tu sais…

-Je veut bien te croire…


Ethys était toujours bloqué sur le secret de son sauveur. Il n’en avait jamais vu vraiment ainsi. Il tentait quand il en rencontré de soit les tuer, soit les tuer. Mais ils vraiment quelque chose de terrifiant. Savoir peut être qu’une de ces choses peut toujours roder près de soi sans que l’on s’en rende compte, et qu’il puisse frapper ainsi par surprise. Et savoir qu’il mangé à coté d’un n’était pas là pour le rassurer… Il n’hésita pas et prit une autre pinte qu’il but d’une traite.

-On voit un amateur d’hydromel ! Je ne savais pas que les dunmer appréciait l’alcool nordique.

-Ouais… On va dire que vivre à Solsteïm aide... Hips !

-T’as vécu à Solsteïm ?! Ben Fallais le dire plutôt !

Abbard se leva alors et cria.

-Mes amis ! Je vous présente mon ami ! Ethys ! Un gars qui vient du nord et qui connaît le froid autant que nous ! Un Solsteïmite qui m’a sauvé la vie sur la route ! Levons notre verre à notre ami peau grise !

-OUAIS !!!!

Ethys fut prit d’angoisse. Abbard était en train de ruiner sa couverture. Il tenta de s’éclipser, mais il fut ratrapper par le col, par son protecteur.

-Voyont Ethys ! Tu va pas me dire que t’es fatigué !

Il se pencha à son oreille et lui souffla.

-Je te créai des alliés si tu ne l’avais pas remarqué, crétin de redoran.. Alors profites en.

Ethys regarda alors les nordiques qui avait les yeux sur lui et les choppes bien haut. Il n’avait pas le choix. Il attrapa une choppe de bière et la but d’une traite et la fracassa sur la table. Les nordiques firent de même et une clameur secoua l’auberge. Une cuite mémorable s’annoncait.

La nuit avança, et avec elle l’ivresse. Entre les concours de boisson et de bras de fer qu’il ne remportait pas toujours face aux nordiques, ainsi que les discutions philosophique sur qui frappe le plus fort entre le mammouth et le Netch, Ethys se retrouva au bras d’une serveuse rougegarde, dansant avec elle alors que le barde avait lancé une chanson dansante que Abbard chanté malgré l’alcool et la fatigue. Les pas alcoolisé du dunmer et de la rougegarde virevoltèrent dans la pièce, puis les menèrent au lit d’Ethys où une fois couchée, pratiquèrent une autre danse pendant le reste de la nuit au rythme du tambourin, et leur cris couvèrent par le brouahah de la taverne.

Abbard, lui, était dans la salle principal de l’auberge, fumant tranquillement au coté d’un homme encapuchonné.

-Vos informations étaient exactes. La description et le nom correspondent. Une chance qu’il soit tombé sur moi… Je suppose que vous souhaitez que je l’emmène quelque part ? Chez vous ?

La tête hocha de coté. L’homme remit une lettre à Abbard qui la lut rapidement, sa pipe toujours à la bouche.

-Hmmm… Je vois… Bien, comme il vous plaira. Mais c’est si important que…

L’homme à qui il parlait avait disparu, laissant Abbard seul avec sa lettre. Après l’avoir mémorisé, il la jeta dans le feu de la cheminer.

-J’espère que vous voyez juste… Car sinon, on est dans de beaux draps.

Chapitre 7
​

Le soleil se levait surla ville nordique embrouillardé, créant une atmosphère assez douce et feutré. La ville s’éveillait petit à petit et les marchands installaient tranquillement leurs étales alors que les fermiers venaient amener leurs productions à ces derniers pour les vendre à prix d’or. La forumilière urbaine se mettait en marche lentement mais surrement. Mais dans l’auberge de la jument pavoisée, c’était autre chose. Dans une chambre de cette dernière, deux crops emmêlait dans des draps dormait côte à côte. L’un était gris, l’autre basanné. Ils s’enlaçaient tendrement dans le lit de fourrure. Petit à petit ils émergèrent du pays des rêves.

-Alors bien dormis ? Dit Ethys en caressant la hanche de sa camarade

-Hmmm tellement bien…

-Une nouvelle journée commence, mais j’aimerai bien la passer dans ce lit avec toi Saadia.
Dit il en remontant sa main petit à petit

-Moi aussi Eth…

Braoum, la porte s’ouvrit, faisant sursauter les tourteraux qui se cachèrent tout les deux sous la couverture. Un nordique en armure d’acier, et recouvert de fourrure entra.

-Bon Ethys, tu te grouille ? On a pas toute la journée. T’as pas oublié qu’on doit rejoindre Faillaise ?

-Rah ! Abbard ! Tu aurais put frapper !

-Quoi ? T’as peur de ce que tu fais dans un lit ?

-Mais non ! C’est juste que par politesse…

-On est pas en cyrodiil je te signale et y’a peut-être beaucoup plus urgent que ta pudeur, non ?

-Rah ! Foutu nordique ! dit le dunmer bougon, comme à son habitude, en sautant du lit et se réhabillant en vitesse, alors que le nordique redescendait dans la grande salle de l’auberge. Ses habits furent rapidement remis. Il embrassa Sadia, et alla à la rencontre de son camarade.

-Bon, on se met en route…

Le Redoran ouvrit alors la marche, suivit de près par le nordique. La marche les fit passer dans les plaines de Bordeciel., puis dans un défilé. Il ermet d’accéder aux terres volcanique de l’est de Bordeciel. Une zone chaude, ce qui contrasté avec le froid ambiant. Une zone qui rendit le dunmer un peu plus joyeux. Cela faisait des années qu’il n’avait que le froid, et voir un peu de chaleur ne lui déplaisait pas. Ils passèrent ainsi près de la chaleur des zones volcaniques qui tentèrent plus d’une fois Ethys, lui qui aurait aprécié de prendre un bain. Ils arrivèrent ainsi au guet de sombreflot. Quelque chose n’allait pas. Le sol était couvert de cadavre d’impériaux et de sombrages. Une bataille avait eu lieu il n’y a pas longtemps. Les deux compagnons dégainèrent leur lame et se mirent à fouiller le champs de bataille désert. Le dunmer pouvait voir la guerre en face de nouveau. Des membres arrachés, du sang et des viscères. Des visages pétrifiés pour toujours. Ethys n’eut pas de mal, malgré tout à trouver un survivant parmis les morts. Crachotant du sang, il était le dos à un arbre, le ventre ouvert. Le dunmer s’en approcha doucement, montrant son pacifisme.

-Brave nordique, que c’est il passé ici ?

-Une… Keuf… Une embuscade. Les impériaux nous on… Tendus une embuscade... Il étaient des centaines… Beaucoup… Beaucoup de prisonniers… Ils ont emmené… Ulfric.

-Emmené ? Ulfric ? Où l’ont ils emmenaient ?

-Leur… Keuf… Leur chef à dit qu’ils emmenaient les prisonniers à … A Helgen… Vous allez sauver nos camarades ? Pas vrai général?

Le pauvre nordique divagué totalement à cause de sa blessure et avait prit Ethys pour un chef Sombrage. Le dunmer joua son rôle jusqu’au bout.

-Oui fils, je ramènerai Ulfric à Vendeaume.

-Bien… Notre idéal survivra… Je vois….. Je vois Sovngard…..

Et l’homme s’effondra, mort. Ethys ne s’attarda pas sur le cadavre et interpella Abbard qui osculté les cadavres.

-Les impériaux ont capturé Ulfric Sombrage. Cest pas bon pour les affaires tout ça…. La guerre civile risque de s’arrêter trop vite. Il faut se grouiller d’aller à Helgen et de stopper l’exécution.

-D’après les traces, ils semblerait partit depuis 5-6 heures… Sachant que la route pour aller jusqu’à Helgen depuis ici est raide, le convoi ne doit pas aller très vite. Donc, si on se dépèche et qu’on prend les bons chemins, on arrivera les premiers là bas.

-Bien, alors, qu’attendons nous ? On fonce.

Ethys partit alors sur le champs dans la direction qui lui semblait juste… Mais il se ravisa et revint vers le nordique, lui demanda alors solennellement :

-Euh… C’est par où

Le Nordique hilare lui montra la direction et la suivirent. La pente, comme prévu était rude, mais les deux comparses réussirent à la gravir rapidement en forçant le pas. Ne s’arrêtant aucunement sur le bord de la route, ils prirent une avance considérable sur la caravane, et réussirent à prendre de l’avance sur le convoi de prisonnier en coupant à travers le lac. Ils atteignirent ainsi Frot Ivar avec 3 heures d’avance. Mais au lieu d’attendre le convoi, ils préférèrent aller directement sur Helgen. Cela intrigua d’aileur Abbard.

-Pourquoi ne pas attaquer la caravane dans une embuscade ?

-Voyons Abbard, réfléchis ! Tu crois que 2 hommes embusqué peuvent stopper une caravane remplis d’impériaux armé jusqu’aux dents ? Non, on va la jouer au bluff. Je vais me faire passer pour un émissaire Redoran et réclamer le prisonnier Ulfric Sombrage pour crime contre morowind et ses habitants. Je vais falsifier quelques documents, et ça devrait passer.

-Ou tous nous faire tuer…

-Qui ne tente rien n’a rien non ?

C’est ainsi que les deux hommes arrivèrent à Helgen avec une avance de 5 heures. La ville était en ébullition et l’ammasament de troupe impériales dans la ville était important. Il put aussi observé les armures dorés de certains membres du Thalmor. Les deux comparses n’attendirent pas et se rendirent dans l’auberge la plus proche. Le temps jouait contre eux et devait se dépêcher. Récupérant une chambre, ils s’y installèrent et commencèrent l’écriture du document. Cela fut long et difficile, mais Ethys réussit. Il avait aec lui son équipement de faussaire, ainsi que le faux tampon, permettant en cas de besoin sortir la grande maison de ses problème. La dernière signature fut aposé quand on put entendre au dehors de l’agitation. Cela devait être l’escorte qui arrivait.

-Il est l’heure de jouer notre rôle Abbard.. Souviens toi, tu es mon guide, disait il en enfilant son armure d’osement, et je ne m’appelle pas Ethys Alen mais Rirnas Kilidan. Compris ?

-Je suis pas débile non plus tu sais…

-Bien, alors, place au spectacle !


Il enfila son casque et sortit de l’auberge devant les clients médusés. Le général Tulius était en train de finir son discours face aux prisonniers.

- … La sentence pour vous Ulfric Sombrage, est la peine capital. L’empire aura votre…

- Excusez moi général, mais l’empire n’aura rien cette fois ci.

Aussi tôt, toute les têtes se dirigèrent vers Ethys et Abbard. Toute étaient d’ailleur étonné.

-Et à qui avons nous à faire ?

-Rirnas Kilidan, ambassadeur de la grande maison Redoran. Je viens récupérer le prisonnier Ulfric Sombrage pour son jugement à Sombrejour devant le conseil des Redorans pour crime contre le royaume et injure envers la grande maison Redoran. J’ai ici, avant que vous n’invoquiez l’empereur un parchemin signé par ce dernier ainsi que par le haut conseil de Sombrejour.

Il tendit le papier au général impérial qui le lut rapidement.

-Je… Je ne sais que dire… Ce n’est pas normal… Je…

-A croire que votre empereur a changé d’avis impérial…

Mais le visage paniqué de Tulius devint subitement souriant.

-Ou a croire que vous n’êtes que deux fiéfés menteur.

-Comment cela général ? Vous remettez en cause une directive de l’empereur ?

-Oui, car l’empereur n’est pas au courant de l’embuscade qui a eu lieu, et que par conséquent, il n’est pas au courant de la capture d’Ulfric Sombrage… Alors expliquez moi comment ce fait il qu’il en ai été capable de le savoir en quelques heures monsieur « l’ambassadeur » ?

-Hum…. Euh…. Vous savez, ça vole vite un pigeon…


-Garde !

Ethys et Abbard furent vite encercler par les soldats de l’empire armé jusqu’aux dents.

-Ah, et mon cher ambassadeur, il faudra réviser vos signatures. Celle aposé ici est celle du conseiller Arminius, or ce dernier est mort il y a une semaine rendant votre formulaire totalement faux. Alors qui êtes vous au juste ?

-Euh…

-Ben je te dis bravo l’acteur ! C’est réussit ta pièce de théâtre ! Laisse moi deviner, tu sais jouer que la femme de chambre argonienne ?

-Ta geule Abbard ! Ecoutez général, si vous tentez quoique se soit face à moi, de terrible chose vont s’abbatre sur vous !

-Ah ouais ?

-Ouais !

-Et quoi donc ? Qu’est ce qui va se passer ?

-Si vous nous attaquez, et bien voilà ce qui va se passer ! Je vais invoquer un….. Euh…. Une armée de Braillard des falaises embusqué qui fondront sur vos hommes et tout Bordeciel, et s’en servirons d’amuse bouche!


Un grand silence se fit entendre avant d’être suivit par des éclats de rire parmi les impériaux et les nordiques présent. Même les sombrages riaient aux éclats.Bien sur Abbard ne riait pas le moins du monde et Ethys non plus.

-Bien… Très mature Ethys… T’as qu’à leur raconter la blague de l’elfe noire à Dagerfall tant que t’y est !

-Roh ça va…

Ethys dégaina son épée elfique, et Abbard son marteau face aux hommes de l’empire. Mais un grognement fendit le ciel nuageux. Un grognement peu ordinaire.

- Qu’est ce que c’es que…

- Je commence à me demander si tu disais pas vrai pour ton histoire de Braillards… dit Abbard spirituellement, mais néanmoins inquiet.

Tulius se retourna vers la tour.

-Sentinelles ! Vous avez vu quelque chose ?

-C’est passé au dessus des nuages… J4ai pas eu le temps de … PAR LES NEUF !

Broom.

La tour fut recouverte de fumée. Aussi tôt, les regards pointèrent vers son sommet. Deux yeux rouges percé la fumée, et unemasse noire pouvait être discerné. La poussière retombant, on put reconnaître des écailles, des ailes et une alure reptilienne. Ses écailles étaient noir comme la mort et son allure semblait le faire ressembler au Héraut de la fin des temps. C’était un…

-DRAGON !! UN DRAGON NOIR!!! LE DÉVOREUR DE MONDE!!! Cria un nordique

C’est alors que Ethys lâcha solemnelement.


-J'aurais vraiment préféré que ce soit des braillards…

#4 Yandhen

Yandhen

Posté 04 janvier 2015 - 22:18

Chapitre 8
​


Fort Tempête, quelques temps plus tôt.

-Brlblblblblllb

La tête d’Ethys fut tiré hors du bac d'eau gelé. Le tortionnaire était en colère.

-Réponds ! Quel est l’état des forces Indoril et Drès !

-Je…. Je….


La tête grise repartit dans le sceau. Le dunmer s'étouffait, avant d’être "sauvé" in-extremis.

-Répond...

-Je…

-Ce n'est pas une réponse "Je"


L’argonien alla pour plonger de nouveau la tête de son prisonnier dans son tombeau liquide, mais il s'arrêta sous le cri d'épouvante d'Ethys.

-Arrête ! Je vais parler ! Je vais parler ! Par pitié! Je vais parler!

L’argonien eut un sourire de satisfaction mais maintient toujours la tête de sa proie au dessus de l’eau, prêt à la plonger si la réponse ne lui convenait pas.

-Parle donc, je t’écoute petit dunmer.

-Les forces… Les forces de la maison Drès ont remarqué vos mouvements de troupes. Ils sont en ce moment regroupé à la frontière et quasiment au complet. Les Indorils ont aussi levé les leurs et la maison Hlalus arrive en renfort... Pff… Ils sont dans les 100 000 hommes, voir plus… Laissez moi je vous en supplie, je vous ai tout dit!

-Mmmm….

Ethys craqua alors, s'effondrant en sanglot au dessus du sceau, le remplissant par ses larmes.

-Tu as été la plus résistante des proies que j’ai eu à travailler… 9 jours… Bien, tu mérites un peu de repos avant ton exécution…

Ethys fut donc relever et trainait dans sa cellule par les gardes argoniens, lancé au pied de son camarade, il ne put se relever. Le sol était froid…. Froid…


Bordeciel, de nos jours.

Froide… Froide était la neige dans laquelle Ethys avait été propulsé. Il n’avait put résister au souffle de l’explosion et avait été éjecté à quelques mètres de sa position initiale. Il se relevait péniblement alors que les ailes noire semé la mort parmis les impériaux qui tentaient de résister. A tâtons, encore perturbé et déboussolé, il tentait de trouver un moyen de s’échapper de cette enfer. Mais il fut arraché à son ivresse par un bras puissant qui le tira à l’interrieur d’un bâtiment. C’était Abbard qui venait encore de lui sauver la vie. Mais son visage ne reflétait plus le sérieux et le sourire qu’il lui avait donné quelques heures plus tôt. Non, ce visage, c’était celui de la peur . Une peur vicèral qui avait rendu le nordique pale. Les yeux d’Abbard tentait de chercher de la rationalité dans le regard d’un Ethys encore sous le choc.

-Par Talos… Est ce que je viens de rêver Ethys ? Est ce là un dragon noir ?

-Je l’ai vu aussi Abbard. Nous ne rêvons pas.

-Je croyais qu’il n’était qu’une légende…

-Les légendes n’incendient pas des villages !
Cria une voix qui interpella les deux compagnons. La tour était remplie de prisonnier sombrage, et dans l’encadrement de la porte, se tenait l’interlocuteur. Ulfric Sombrage, le jarl de Vendeaume, et meneur de la révolte. Le regard du nordique se posa sur Ethys qui venait de comprendre dans quel qituation il s’était fourré.

-Je vois Dunmer que vous me recherchiez ? Pourquoi avoir tenté de me faire sortir d’ici ? Vous cherchiez à me tuer ? C’est ça ? Je suis alors désolé de vous l'apprendre, mais, les assassins sont punit de mort chez moi. Sombrages ! Aux armes !

Obéissant à leur maître, les sombrages dégainèrent leur lames diverses et variés face à nos deux héros.

-Vous pensez pas qu’on a mieux à faire que de s’entretuer ? On a un dragon qui carbonise tout dehors ! Il vaudrait mieux s’enfuir ensemble non ? dit Ethys d’une voix montrant sa crise de nerf potentiel.

Les nordiques s’entre regardèrent face à la réplique pleine de bon sens du dunmer qui fut stoppé par Ulfric

-Pas tant que ta tête sera sur ton coup chien d’elfe noir !

Les nordiques présents approuvèrent par un beuglement de joie, et puis s’élancèrent à la poursuite de Abbard et Ethys.

-Par l’escalier ! Vite !

S’élançant vivement, ils montèrent quatre à quatre les marches du bâtiment de pierre, poursuivi par une bande de nordique enragé. Ils avaient tout de même réussit à atteindre le premier étage, mais ce dernier était aussi gardé par des sombrages qui dégainèrent eux aussi, bloquant leur retraite.

-Vous êtes fait comme des chiens! Moi! Toralf! Je vais vous réduire en bouilli! SOM...

SPROTCH
Sa menace ne put être mise à exécution, car le dragon venait de défoncer le mur, écrasant et enflammant les gardes du premier étage. Par chance Ethys et Abbard étaient encore dans l’escalier, évitant de finir grillé et écrasé.


-C’est pas passé loin…

-Ethys ! Trouve quelque chose pour stopper ces fils de chiens ! Je les retiens ! Cria Abbard en frappant de son marteau les soldats sombrages tentant de gravir l’escalier. S’exécutant, le dunmer se tourna vers une armoire encore fumante et la tira de toutes ses forces vers l’escalier. Les évènements s’enchainaient eelleent vite qu’il ne cherchait plus la logique de tout cela. Il s’éxécutait. Sa vie en dépendait.

-Abbard ! Pousse toi !

Poussé dans le raide escalier, le mobilier brulant dégringola et fit chuter ou refluait la plupart des assaillants vers la case départ qui était le rez de chaussé.. Ethys n’attendit pas de conaître leur état et alla par la sortie improvisée qui s’offrait à eux : le trou. Ce dernier mené au premier étage d’une taverne dont le toit était ouvert. Une aubaine pour ainsi dire.

-On saute !

Les deux compagnons s’élancèrent et boulèrent à l’interrieur du nouveau bâtiment. S’époussetant rapidement, ils ne s’embétèrent pas avec l’escalier et descendirent au rez de chaussé par un nouveau trou. Ils n’eurent qu’à enfoncer la porte pour faire une véritable virée en Oblivion. Le feu, la destruction et la mort étaient partout. Des cris, des larmes et du sang. L’ombre noir survolé la place forte d’Helgen, hurlant la mort qui semblait inévitable. Abbard, pétrifié de terreur face à cette bête d’un autre temps, resta immobile quelques secondes, et Ethys, quant à lui, ressentait un frisson d’angoisse. Un seul mot sortit de la bouche du noble nordique. Un mot prononcé comme une chose qu’on avait oublié, emplit d’admiration et d’horeur. Trois sylabe mortel :

-Alduin…

Mais la furie des combats réveilla le duo de leur végétatisme passager. Des cris tout près d’eux. Ça venait de l’une de ces maisons, à quelques mètres. Elle était presque intact, enfin, comparré aux autres, mais l’entrée était obstrué par des décombres. De la fumée s’échappé de tout les interstices, signe d’un incendie à l’intérieur.

-Aidez nous ! Nous sommes coincé ! Il y a des enfants à l’intérieur ! Pouvait on entendre de l’intérieur

Abbard n’hésita pas. Alors qu’Ethys couvrait ses arrière, le fier guerrier nordique abbatit le mur de bois à droite de la porte à l’aide de son marteau de guerre. Il réussit à créer une brèche lui permettant de rentrer dans l’édifice. Il entra accompagné d’Ethys La fumée était épaisse et une odeur de souffre plombait l’air. Les deux compagnons durent rabbatre sur eux des chiffons qu’ils trouvèrent aux hasards de la maison. Ils trouvèrent alors les survivants : une famille. Une femme, son fils et le père de famille inconscient.


-Ethys ! Passe devant, je m’occupe du père ! Faut sortir d’Helgen maintenant ! disait le géant en allant soulever le père.

-Pas de problème ! Restaient près de moi !

*C’est bien gentil…Mais je vais où ?*

Le groupe sortit de l’édifice en vitesse. Ce dernier s’effondra quelques secondes plus tard dans un grincemet sinistre. Ethys, aux aguets, se mit donc à chercher la solution. Les portes étaiet bloqqués par les débris, ou remplis de combattants. La confusion pourrait jouer en leurs faveurs ? Non, le dragon devait être en train de mater ces dernières poches de résistance. Le regard du Dunmer regard se porta alors sur les remparts de la ville. Ils étaient déserts de gardes impériaux. Les sombrages quand à eux, avaient fait une sortie par le sud et s’étaient enfuit. Pareil pour les membres du Thalmor. Une chance ! Tous ces fuyards attiré le regard de l’ombre noir qui devait être en train de dévorer les corps et les âmes des habitants et des soldats. L’occasion ne risquait pas de se représenter.

-Sur le rempart ! Suivez moi !

Ethys passa donc en avant, longeant l’épais mur de pierre, espérant tomber sur un corps de garde, ce qu’il fit après quelques mètres de course. Il enfonça la porte d’un grand coup d’épaule et pénétra dans le bâtiment : vide. Il gravit rapidement les escaliers accompagnés d’Abbard et des civils en larme. Les cris du dragon raisonnaient dans la structure de pierre, faisant trembler la charpente de la tour, comme celle des hommes. L’odeur nauséabonde de chaire brulé commençait à se faire sentir. Elle remonté jusqu’à leurs narines, leur rappelant continuellement quel sort les attendaient si ils ne se dépêchaient pas de sortir de là. Atteignant enfin le sommet t, ils se retrouvèrent enfin sur les remparts, et face à l’enfer. Depuis leur promontoire, les 5 survivants purent voir Helgen en flamme. Le dragon s’offrait une véritable orgie de sang et de feu, dévorant les gardes impériaux encre présent, et les quelques villageois présent. La petite ville d’Helgen, en quelques minutes, s’étaient transformé en le plus terrible paysage d’Oblivion. Un immense bucher en l’honneur des Daedras, ou pire encore : en l’honneur d’Alduin. Quelque chose bougea dans le cœur d’Ethys. Il avait déjà vécu cette vision il y a bien longtemps, et une larme coula sur le visage gris du dunmer. Mais la situation pressée, et ses souvenirs attendraient. Se penchant par dessus les remparts, il remarqua que la hauteur les séparant du sol était à peine une dizaine de mêtres finissant dans un petit tas de neige. Plus une seconde à perdre.

-Ethys ! Saute en bas et réceptionne le gamin et la mère !

-Pas de problème !

Le dunmer s’élança et se réceptionna au sol, dans la masse blanche. Puis, se relevant, il regarda le haut du mur en tendant tendit les bras. Le gamin fit son plongeon et atterit dans les mains du dunmer qui le déposa au sol rapidement. Puis, il fit de même pour la mère de l’enfant. Enfin, Abbard fit passer le corps du père à Ethys en le lui envoyant de la manière la plus douce possible. Se retournant, il regarda derrière lui : la forêt, leur seul et unique chance de fuite était là. Abbard venait de se réceptionner quand Ethys mena le groupe dans le bosquet de pin, à l’abri des yeux du dévoreur de monde. Apeuré, la famille nordique était en sanglot. Ils avaient tout perdu. Sentiment compréhensible, mais dangereux pour le moment. Ethys et Abbard s’occupèrent donc de les calmer, leur faisant comprendre qu’il ne fallait pas être remarqué. C’est le cri d’Alduin, haut dans le ciel qui créa le silence de la famille. Et ils attendirent. Le cauchemar dura deux bonnes heures. Deux heures de cris, et d’angoisse. Deux heures de sang et de larmes. Deux heures d’un carnage sans nom où le chaos primait sur la raison, où la fin des temps semblait s’être concentré sur Helgen. Deux heures de feu où le ciel était rouge. L'air était de souffre. Il était de retour: le dévoreur de monde.

Modifié par Yandhen, 04 janvier 2015 - 22:19.


#5 Yandhen

Yandhen

Posté 14 janvier 2015 - 17:58

Chapitre 9
​

Le soleil se levait petit à petit sur le village de rivebois. Un matin ordinaire comme tant d’autres. Lucn ouvrait son épicerie, [forgeron] se mettait à marteler le fer, la scierie se mettait au travail, et les habitués prenaient leur place aux tables de la taverne. Bien sur, rivebois n’était pas épargné par la guerre civil, et le village se retrouvé coupé en trois entre pro-sombrage, pro-impériaux, et les indécis. Cette dernière part représenté la plupart du village, car après tout, qui était le plus ouché dans cette guerre si ce n’est les petis villages comme l’était Rivebois. Tantôt, les sombrages venait recruter des hommes et faisait appel à la générosité des locaux grâce à des arguments persuasifs ; tantôt, les impériaux venait conscrire ertains, et venait faire des réquisitions pour soutenir l’effort de guerre. Et puis, le village était toujours sous l’ombre des pillages éventuels, que ce soit de la part des deux camps, ou des pillards qui proliférait dans la région. Après tout, la misère entrainait facilement les hommes dans le crime. Ce qu’il ne pouvait avoir de gréé, ils le prendraient de force. La bienveillance du jarl fut alors bénéfique pour Rivebois, vu qu’il détacha un groupe de garde depuis Blancherive pour protéger les habitants. Certes, cela avait créai des tensions avec la chatelerie voisine d’Epervines, qui avait prit ça pou une provocation. Cela faisait bien longtemps que ce jarl réclammé le village, employant d’antiques tracé établit lors des règnes des rois d’Epervinnes. Mais Balgruuf restait inflexible face aux demandes de son voisin. Bref, c’était une journée typique pour Rivebois. Le doux parfum des sapins se faisai sentir dans les rues, et une odeur de pain chaud sortait de l’épicerie. Pourtant, la soirée avait éveillé l’attention des habitants vu que les cris d’un animal inconnu s’était fait entendre au loin. Certains parlait d’Olaf le borgne qui se serai en partie réveillé. D’autres pensait à un gros ours. Mais aucun ne savait exactement ce que c’était, d’autant plus que ça venait d’Helgen, et que ce quivenait de ce village, il s’en foutait un peu. Il n’en sortait que des questeurs impériaux, ou des légionnaires grossiers. Bref, jamais rien de bon.

Ce matin, Olaf se tenait sur le mur de garde sud. Il était en train de jouer aux dès avec son camarade Svanir qu’i était en train de vaincre aisément. Ils étaient censer monter la garde de la porte, mais vu que durant les interminables journées à Rivebois, il ne se passait rien, les deux gardes remplirent leur office autrement. Les dès roulèrent sur la boite de bois qui servait de support indiquant un superbe 51


-Rha ! Encore perdu ! T’es vachement doué Olaf !

-Eh eh, c’est mon flaire tu vois ! Je le sens quand il faut miser ou non mon petit Svanir ! Tu apprendra ça quand tu auras de l’expé…

Mais sa phrase fut coupé par de léger mouvement sur la route. Un groupe de personne approché par la route. Il avait du mal à distinguer ce qu’ils étaient, vu qu’ils étaient encore éloigné du village. Ça fit tout de même réagir Olaf qui se leva pour aller récupérer ses armes.

-On a de la visite Svanir, à ton poste.

Il se positionna donc au niveau de son corps de garde et attendit que le groupe approche. Cette masse indistincte marchait lentement et de façon désordonné. La fatigue peut-être ? L’ivresse ? En tout cas, il remarqua que l’une des masses du groupe s’effondra au sol, et que le groupe se regroupa instinctivement près de cette dernière. Un cris de terreur. Un cri féminin, suivit par des petits piaillements d’enfant.

-Svanir, y’a quelque chose qui cloche, va chercher Lucan !

Olaf se précipita dans l’escalier et passa par la porte. Il avança au trots jusqu’à la massa qu’il arrivait à distinguer. Des êtres noirs. Il aurait d’abord pensé à des dunmers, mais plus il s’approchait, plus il voyait sur la totalité du groupe que des traces de peau ressortaient de cette noirceur. Non, cette noirceur, c’était de la suie, et l’ombre effondré était un nordique inconscient. Entourré par ce qui semblait être sa femme et son fils. A coté, deux guerriers. Ethys et Abbard.

-Que… Qu’est ce qui c’est passé ?

-Helgen… La ville brule… dit le géant essouflé.

-Par les neufs ! Vite ! Faut se dépêcher d’ammener cet homme dans la ville ! Aidez moi !

Olaf attrapa le père assomé par son épaule droite, pendant que Abbard soutenait la gauche. Olaf désigna Ethys et lui dit de foncer à la taverne et de dégager une table pour le blessé. Ethys opina et fonça aussi vite que possible. Il passa devant les villageois intrigué par l’empressement d’un dunmer ici. Ce dernier ouvrit la porte de la taverne d’un grand coup de pied.

-Dégagez une table ! Vite ! Il y a un blessé !

Aussi tôt dit, les habituers s’exécutèrent dans la minute, obéissant sans se poser de question. Ils retirèrent d’un grand revers les assiettes et bouteilles présentent et la tirèrent dans un coin lumineux, aidé par Ethys. La porte s’ouvrit alors : Olaf et Abbard entrèrent en maintenant l’inconscient, suivit de près par Lucan. L’homme fut allongé sur a table, et l’épicier se mit à examiner le corps et ordonna que les personnes présente évacuent la place. Une petite foule s’était rassemblé devant la taverne du village, intrigué par tout ce qui se passez. Le forgeron s’approcha alors d’Abbard et d’Ethys.

-Par Talos, qu’est ce qui se passe ?

-C’est quoi cette histoire d’incendie à Helgen ? Les impériaux ont put rien faire ?

-Non…
dit Ethys… Le village a été attaqué…

-Par quoi ? Les sombrages ? Le Thalmor ?

-Non… Un….

-Un quoi ! Crache le morceau dunmer !

-Un dragon. Helgen a été attaqué par un dragon.


Un silence emplit alors le regroupement.

-Vous vous foutez de notre gueule ? Ce sont des histoires pour faire peur aux enfants !

-Malheuresement non. Tout ce que nous avons vu était bien réel. Un dragon noir a attaqué. Demandez à la femme et au gamin, ils vous diront la même chose que nous

Silence. Un silence de quelques minutes. Puis le cri d’une femme dans l’assistance et un brouhaha d’inquiétude viennent compléter cela. C’est Olaf qui rompit ce bruit

-Du calme ! Du calme ! Si un dragon rode dans les parages, il faut se préparer aux pires, et ne pas paniquer ! Il faut commencer à préparer des réserves et instauré un couvre feu. Mais il faut commencer par prévenir le Jarl Balgruuf à Blancherive pour qu’il envoi des renforts au plus vite !

Il se tourna ensuite vers Ethys et Abbard.

-Vous deux, vous avez vu la catastrophe de vos yeux. Foncez là bas et exposez la situation au Jarl, et plus vite que ça !

-Pas la paeine de nous donner, l’ordre nous allions nous mettre en chemin…

-Prennez mon cheval, il se trouve derrière la scierie.

-Merci Nordique, nous te le ramènerons d’ici peu.


Ethys et Abbard se précipitèrent donc derrirère le bâtiment désigné pour se trouver face à un cheval assez haut, aux poils court et entièrement bruns, avec quelques taches noires sur le ventre. Les deux guerriers ne prirent pas le temps de trop admirer la bête.Abbard monta le destrier, et flanqua Ethys sur la croupe du cheval, puis, il se mit à avancer vers la rue du village où les habitants s’étaient mit en action. Olaf vint à leur rencontre, avec un parchemin qu’il leur remit

-Vous donnerez ça au Jarl pour que vous ne soyez pas traité d’affabulateur…

Puis s’approchant du canasson, le nordique alla chuchoter à sa bête.

-Allez mon brave destrier. Porte les comme le vent ! En avant « Grand Dada » !

Puis il donna un coup sur la croupe du cheval qui partit au galop.

-Grand Dada ? C’est quoi ce…

-On s’en fout Ethys. La situation ne prête pas à rire. Plus vite nous arriverons à Blancherive, mieux ce sera.


Filant au vent sur la petite route boisé, les deux compagnons se préparaient à la rencontre avec le Jarl de Blancherive en personne. Déjà, la forêt disparaissait petit à petit, laissant ainsi apparaître la grande plaine brune et herbeuse, avec en son centre, trônant fièrement parmi cette océan herbeux: Blancherive

Modifié par Yandhen, 14 janvier 2015 - 17:59.





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