38 réponses à ce sujet

[Jack le NL]

http://img13.imageshack.us/img13/3154/leyawiind.png

La ville portuaire de Leyawiin se situe dans le sud de Cyrodil Son architecture, très colorée, est proche de celle des villes du Marais Noir. La population étant en majorité argonienne et khajit.
Entourée de hautes murailles, la ville s'élève sur la rive gauche du Niben. A l'est, derrière deux portes, se dresse le donjon central et le château de Leyawiin, enjambant les profonds canaux. La chapelle de Zénithar se trouve au nord-ouest, près de la porte ouest. Les échoppes, les auberges et les guildes se concentrent au sud de la chapelle, dans la moitié ouest de la ville, à l'exception d'une magnifique librairie et d'un épicier, situés sur la façade nord de la rue traversant la ville d'ouest en est, depuis la porte ouest. Les résidences s'échelonnent le long d'une seule et unique artère traversant la ville du nord au sud. Elles sont bordées, à l'arrière, par de profonds étangs créés par la fermeture d'un méandre du Niben.

***

     Il commençait à être tard le soir, le bruit du tonnerre et de la pluie battante couvrait presque le bruit des clients discutant encore dans l'auberge… Shamanda en avait assez de tout ce bruit, ses frêles oreilles de félin étaient très réceptives aux sons vifs, nettoyant un verre, elle vit soudain la porte s'ouvrir, un être apparut sur le pas de la porte, sa capuche masquait son visage mais une longue barbe blanche était cependant apparente. Une fois la porte refermée derrière lui, il abaissa sa capuche révèlent le visage d'un vieil orque s'appuyant sur son bâton pour avancer. Au premier regard on aurait pu croire que ce n'était qu'un vieillard, mais après un coup d'œil plus critique, on pouvait remarquer de nombreuse rune apparente sur son bâton. Un mage... Shomara avait horreur des mages... Elle l'observa traversé la salle jusqu'au comptoir où se tenait Shamanda.

   -Tsss… J'espère qu'il a de quoi payer au moins… lâcha-t-elle à sa seconde sœur

  -Mais tais-toi donc Shomara, après tu t'étonne que les clients ne reviennent que rarement une seconde fois ici mise appart les ivrognes… répondit Shuravi

  -Que désirez-vous voyageur ? Le gîte ? Le couvert ? Demanda Shamanda au vieil orque qui se tenait désormais face à elle.

  -Un verre d'eau me suffira pour le moment, la suite, nous verrons bien. Chaque chose en son temps ma cher enfant. Répondit l'orque sagement

  La khajit sembla interloquer par la manière de s'exprimer son commanditaire mais ne tarda pas à lui servir son verre.

  -Voici pour vous monsieur, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas… Conclut Shamanda avant de retourner à la plonge

[Orange]

Dans la taverne régnaient les rires et les querelles des ivrognes, celle-ci en étant remplie, venus de toutes les régions, seulement pour venir faire la fête et pour faire régner le désordre aurait-on dit. Cependant, puisqu'une fois ou même des centaines de fois ne sont pas coutume, un jeune homme, né d'une liaison entre une femme et un homme Khajiit, était assis à une petite table près de la fenêtre donnant sur l'avant de l'établissement. Il regardait à l'extérieur, pensif, tout en buvant à petites gorgés son cognac cyrodiilique, envouté une fois par la chandelle qui éclairait sa table, une fois par la pluie qui s'abattait sur l'extérieur. De temps en temps, il regardait la table, pour faire le résumé de ses aventures et de sa raison d'être.

Ce jeune Khajiit n'était pas venu de Elsweyr pour rien: il était venu chercher du travail. Il n'était pas mercenaire pour rien au monde, il venait plutôt chercher du boulôt à faire, afin d'avoir des aventures, de l'argent, du prestige, une maison, une monture, etc... Il avait entendu parler de la Compagnie de Boisnoir, et il était intéressé. Il venait pour rencontrer, au petit matin, le chef de cette nouvelle guilde émergante et pleine d'espoirs.

Il était certe calme mais inquiet. Il ne s'inquiétait pas d'être refusé, ou encore d'être tué même; il se demandait quelle serait son destin. Obtiendrait-il tout ce qu'il avait espéré? Plus? Moins? Voila pourquoi il était un tantinet inquiet et pensif. Son armure en peau d'ours, donnée par son père, qui la porta pendant de nombreuses batailles et aventures, sentait le chemin parcouru, le chemin à parcourir, les peurs et les espoirs, tout ce dont à besoin un aventurier pour être appelé aventurier. Son épée, ayant appartenu à son père, son grand-père, son arrière grand-père, et ayant été forgée par son arrière-arrière grand-mère, n'avait jamais servit à tuer un être vivant pour le mal: tous ceux qui sont morts sous sa lame n'avaient d'autre destin que ce qui leur arriva, car cette épée ne servirait jamais à tuer injustement, sans quoi son propriétaire, ou plutôt celui qui l'eu maniée pour perpétrer son crime, serait tant prit d'assault par les remords et la culpabilité que seul son suicide, à l'aide de cette même épée, pourrait calmer les symptomes... Mais lorsqu'on est mort, on est mort, voilà tout.

Quelques instants plus tôt, Azar le courageux, le jeune Khajiit de son nom, avait aperçu un Orc, âgé ou non il n'en avait point idée, entrer dans l'auberge, ce qui est plutôt inhusité, car les orcs sont râres par ici. Maintenant voyait-il une des soeurs Khajiit s'approcher, certainement pour demander s'il allait prendre d'autre cognac...

-Monsieur, puis-je vous servir autre chose, ou encore remplir votre pichet?

-Oui s'il-vous-plait, je vous en serais reconnaissant. D'ailleurs, votre cognac est excellent.

-Merci monsieur, j'en ferai part à mes soeurs, c'est la maison qui vous remerci.

Puis, tandis qu'elle partait remplir le pichet de monsieur, il apperçu l'orc de tout à l'heure, se dirigeant d'un pas lent mais songé vers sa table... Un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal, et peut-être aurait-il l'occasion de lui demander conseils pour sa nouvelle vie d'aventurier...

Modifié par Orange, 08 mai 2009 - 04:21.

[Jack le NL]

Sharag pris le verre que venait de lui apporter la jeune khajit.

  -Merci mon enfant.

  L'orque, ayant assez de rester debout se tourna alors vers la salle mesurant les divers occupant, dans un coin, ils pouvait apercevoir un groupe de joueur de cartes déjà dans un état d'ivresse avancé qui les avait, semble-t-il, fait devenir bruyant, à moins qu'ils ne le fussent déjà avant d'ingérer la moindre goutte qu'alcool…

  A l'autre bout de la salle un jeune khajit était assis, semblant perdu dans ses pensées, il était certes bien plus calme que les ivrognes à l'autre table, Sharag aurait pu également aller s'asseoir seul, mais la compagnie était bien une chose qu'il appréciait en soirée.

  Il s'approcha d'un pas lourd dû à son imposante stature ainsi que par le frapper de son bâton contre le sol à chaque pas, ses larges épaules apparentent malgré son épaisse robe laisse penser que cette orque déjà très vieux recélait des muscles imposants, il vint à s'arrêter près de la chaise en face du jeune Khajit avant de s'asseoir délicatement, appuyant son bâton contre le mur. Le jeune qui lui faisait face ne sembla pas remarquer celui qui lui faisait face dans un premier temps, peut-être était-il en grande conversation avec lui-même ou bien alors faisait-il mine de l'ignorer préférant la solitude. La vue de la pluie, poussé par le vent, s'écrasant contre les carreaux, dans de violent fracas sonnait harmonieusement avec les coups de tonnerres qui s'en suivait…

  - Les dieux semblent de forte méchante humeur ce soir, mieux vaut être à l'abri que sous cette déferlante… Cet hiver me semble particulièrement vorace par ici… Mais cela est relaxant, ne trouvez-vous pas ? Je ne parles pas des nuisibles de cette salle mais bien de ce qui boulverse la nuit qui pourtant est si sereine habituellement… L'orque redressa la tête en direction du khajit puis reprit, Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, sachez le, aussi sombre soient vos pensées, rien n'est persistant, tout n'est en réalité qu'éphémère…

Modifié par Jack le NL, 02 mai 2009 - 22:08.

[achmaran]

La porte s'ouvrit de nouveau alors qu'un éclair déchirait l'obscurité du ciel.
Oh non, pensa Shomara, encore un mage !
La température de la pièce refroidit sensiblement tandis que des trombes d'eau innondaient le seuil de l'auberge. L'Argonien referma la porte et déposa son harpon près du chambranle. Un des ivrognes, voyant un étranger assez stupide pour entrer en ces lieux désarmé, se leva avec dans l'idée d'apostropher l'inconscient. Heureusement pour lui, un de ses compères, nettement moins imbibé d'alcool, l'attrapa par l'épaule et le força à reposer ses fesses sur son banc. Il venait d'entrevoir, entre les pans de la cape de l'Argonien, un collier composé de dizaines de dents de requin. Le message du collier n'était pas agressif en lui-même, il disait simplement : Je mange du requin à tous les repas... Es-tu plus méchant qu'un squale ?
S'ennivre des profondeurs, puisque tel était son nom, parcourut la salle d'un coup d'oeil rapide et circulaire. Il repéra une table libre près du mur de facade et s'intalla le dos au mur. Il faisait de même chez sa mère, les habitudes de survie ont la vie dure...
Shamanda, absolument pas troubblée par l'hécatombe qui venait de ne pas avoir lieu, s'approchat innocement du vieil Argonien pour prendre sa commande.
- Je voudrais manger.
- Oui, nous avons...
- Ce que vous voulez sauf du poisson et du crabe.
- très bien, et comme boisson ?
- Quelque chose de chaud et de sucré... Sans eau !
- Je vous apporte cela tout de suite.
S'ennivre des profondeurs dénoua sa cape et se détendit imperceptiblement. Quelle journée, songea-t-il. Quatre heure de guerre totale contre trois Dreughs. Pour une seule perle ! De quoi décider de prendre sa retraite au bord d'un lac. L'océan n'est décidément plus ce qu'il était.
Il fit un nouveau tour d'horizon et son oeil s'arrêtat sur un spectacle incongru. A la table voisine, Un jeune Khajiite et un Orque d'age vénérable discutaient ensemble. Etrange association ! S'ennivre des profondeurs tendit discrètement l'oreille.

Modifié par achmaran, 04 mai 2009 - 20:41.

[Jack le NL]

L'Orque s'interrompit alors que le khajit semblait toujours ignorer ses bavardages.

  

  -Tu es désespérant… Dit-il en lâchant un long soupir…

  

  Il détourna son regard sur sa droite alors qu’un énorme œil  globuleux louchait en leur direction.

  

  - J'ai beaucoup appris en écoutant attentivement. La plupart des gens ne sont jamais à l'écoute. Une oreille attentive est exceptionnelle aussi bien pour celui qui écoute que pour celui qui parle. Lorsque nous sommes reçus à coeur ouvert, sans être jugés, qu'on nous écoute d'une oreille intéressée, notre esprit s'ouvre. Mais savoir écouter est un art que vous semblez bien maîtriser maître pêcheur. Joignez à moi pour discuter car après tout la connaissance parle, mais la sagesse écoute. Dit l’Orque en conclusion

[Orange]

-''après tout la connaissance parle, mais la sagesse écoute'' pensa Azar, ça va être jolie!

Puis, réalisant à quel point son silence était impolit, il décida de parler:

-Oui, joignez-vous à nous pour discuter, en ce soir pluvieux et relaxant, comme vous le dites monsieur.

-Tiens... voilà que notre jeune Khajiit se décide à parler! Ce n'est point grâve, mieux vaux tard que jamais.

-Je me présente, Azar le courageux, jeune Khajiit venu d'Elsweyr en recherche d'aventure et de fortune.

-Et bien, tout le plaisir est pour moi, je suis honoré de vous connaître en cette belle soirée...

-Moi de même, mon chers...

-Alors, que faites-vous ici, à Leyawiin?

-Plus précisément, je suis venu m'engager dans les rangs de la compagnie de Boisnoir.

-C'est une idée, mais je ferais attention à votre place... J'ai entendu toutes sortes de choses à leur sujet... À vous de voir, mais je vous conseil tout de même, si vous en avez la chance, d'aller voir à la guilde des guerriers pour commencer.

-Peut-être avez-vous raison; il reste quand même que j'ai un entretient déjà prévu pour demain matin.

-Et bien, allez-y, mais gardez tout de même l'avantage sur eux; faites sentir que vous êtes le plus fort des deux.

-Je serai fort de vos conseils, monsieur. Et vous, monsieur le maître pêcheur, qu'est-ce qui vous amènes à Leyawiin?

-L'orage m'a déposé sur ce rivage, le coeur plein de rage.

-Je vois, monsieur est poête, dit Azar. Vous êtes donc épuisé, aussi bien mentalement que physiquement?

-Je suis surtout énervé... Il me semble que les derniers jours me fonds vivre un vrai mirage: j'apperçois de bonnes choses au loin, mais arrivé au but, il n'en est rien...

-Ne vous en préoccupez point mon cher ami, dit l'orc à l'argonien; réjouissez-vous plutôt de pouvoir partager ces quelques instants au chaud autour d'une table, avec des gens de forte bonne compagnie.

-Vous avez bien raison, je me préoccuperai de mes affaires plus tard.


*Puis arriva la servante, qui apporta le pichet au maître pêcheur*


Ah, merci... Alors, mes amis, buvons à notre santé et à celle de notre jeune ami! Que son destin soit le plus beau et le meilleur du monde!

-Oh oui, buvons à notre santé et à la sienne! dit l'orc avec une euphorie bien exceptionnelle mais de bon cœur.

-Le plaisir est pour moi, messieurs. Buvons!


Et s'en suivit une longue conversation, dans l'atmosphère chaleureuse et détendue des heures tardives de la nuit, alors que la majorité des ivrognes avaient déjà quittés les lieux...

Modifié par Orange, 04 mai 2009 - 22:03.

[achmaran]

S'ennivre des profondeurs scuta scrupuleusement ses interlocuteurs du plus profond de ses yeux. Le jeune Kajiite ne connaissait rien à l'art de la dissimulation, c'était évident. Mais l'autre... Le vieux barbu vert, comme l'aurait décrit S'ennivre du parfum des fleurs, le vénéré aïeul jardinier de l'Argonien...
A l'évocation de son multi-arrière grand-père atypique, le saurien ne put s'empêcher de sourire. Ce qui eut pour effet désastreux de révéler sa dentition carnassière. De celle qui laissent peu de place à l'indiférence.
- Ne craignez rien. Ce n'est pas pour vous que mes dents font peur.
Il me faut, après la chaleur, retourner dans la froideur.
Car, je le sais, cette nuit sent le malheur.
Bientôt je l'ai vu... quelqu'un meurt.
Sur ces mots, l'Argornien se leva et, d'un mouvement aussi fluide que rapide, disparut dans la nuit.
Et sa lance avec lui.

Modifié par achmaran, 04 mai 2009 - 20:42.

[Jack le NL]

Sharag observa l'Argonien sortir de la pièce.

  -Etrange reptile… Voir même plutôt intéressant…

  L'orque se redressa alors sur ses deux jambes en s'appuyant sur son bâton.

  -Je dois hélas vous laissez mon jeune ami car l'heure pour moi est à la médiation, je vous souhaite une bonne nuit jeune khajit.

  Le vieux mage s'empressa d'aller louer une chambre auprès Shamanda puis s'en alla s'isoler dans sa chambre et ce sûrement jusqu'au lendemain matin…

Modifié par Jack le NL, 04 mai 2009 - 00:31.

[Infomase]

[hrp] Venant de la Cité Impériale, quartier du port[/hrp]
Dans les sombres ténèbres noires de la nuit retentit le discret craquement d'un loquet, craquement venant, assez étrangement, de la porte de service, en principe verrouillée. Elle s'ouvrit sans grincements, et une ombre toute de noir vêtue fit irruption dans la pièce. Bosmian s'arrêta un instant, tenta d'entendre un bruit inhabituel dans le silence qui régnait sur la salle, puis reprit sa progression silencieuse.
Deux crochets brisés n'avaient pas eu de grande influence sur les voyageurs, qui semblaient toujours ronfler dans les étages de l'auberge. Le voleur avançait prudemment entre les tables, prenant garde de ne pas en heurter ; ce qui eut pu lui être fatal.
Il monta doucement les marches vermoulues qui menaient à l'étage. Certains clients avaient une agréable manie, c'était de laisser leurs possessions dans un coffret de l'hôtel. Hors, Bosmian le savait, les coffrets de l'hôtel avaient une fâcheuse tendance à avoir une serrure à deux gorges seulement.
Au beau milieu de l'escalier, l'oreille avisée de l'elfe des bois perçut un chuintement à l'étage. Un des pensionnaires sortait. Il monta l'escalier, et observa ses mouvements par l'entrebaîllement de la porte. Dès qu'il fut sûr de pouvoir entrer sans être remarqué, il ouvrit la porte. Les mouvements fluides de Bosmian s'enchaînaient avec virtuosité ...
VLAM !
Sans prévenir, la porte du n°5 s'ouvrit. Le coup que Bosmian reçut dans le crâne le fit tituber et, sans retrouver l'équilibre, il s'effondra avec un bruit sourd. L'elfe perdit connaissance.

Modifié par Infomase, 04 mai 2009 - 14:04.

[Jack le NL]

-Mmmmhh? Grommela l'orque avant de reprendre Qu'est-ce donc?
Sharag se pencha sur le Bosmer tout de noir envelopper assommé sous l'impact de la porte

-Quel étrange lieux pour se reposer mon cher elfe. Dit alors l'orque en direction de Bosmian qui semblait à peine conscient.

  -Mais bon… Au vu de ton accoutrement, je doute que la femme de chambre tu sois. Ajouta l'orque.

Le vieil orque, appuyer sur son bâton d'une main, se penchant vers le Bosmer afin de l'agripper de l'autre main pour le charger sur son épaule.

  Il l'entraîna dans sa chambre avant de le placer sur une chaise.

  -Alors qu'avons-nous là dans cette poche ? Ho ! Des crochet, quel surprise mon jeune ami. Dommage que tu ne sois point éveillé, cela t'aurais permis de réfléchir à ce qui t'arrive. Dit l'orque ironiquement.

  - Bon ce n'est pas tout ça mais ma méditation n'est pas finie. Toi, tu restes là.

Sharag pointa son bâton en direction de l'elfe endormi et prononça une incantation plus ou moins longue créant une corde magique qui enveloppa la taille du voleur avant de disparaître

  -Désormais, à moins de dix mètres de moi tu resteras. Et ce jusqu'à une explication convaincante.

  Le vieil orque, le sourire au lèvre, s'assis et se replongea dans sa médiation…

Modifié par Jack le NL, 04 mai 2009 - 01:18.

[Orange]

Quelques heures auparavant...

Seul, mais satisfait de ses rencontres, Azar regarda son pichet se vider de son contenu. C'est alors que Shamanda vint lui proposer un dernier verre pour la dernière tournée, et celui-ci accepta. Puis, il regardait la chandelle qui arrivait au bout de sa durée de vie, et il se dit qu'il irait se coucher au moment exact où la flemme s'éteindrait.

Puis, Shamanda arriva avec son pichet. Shamanda était presque du même âge que Azar, et était Khajiit elle aussi; il va sans dire qu'il y eu comme un petit malaise entre les deux, d'autant plus qu'ils étaient seuls, mais il y eu en même temps un signe de compassion. Shamanda avait écouté les hommes parler en cachette, et trouvait qu'Azar était le plus intéressant des trois. Simple lien entre leur similitude raciale ou véritable appréciassion, elle ne savait que penser.

Pour mettre fin à ce dilème inconfortable, et décida de retourner à son comptoir, question de peut-être accueillir des clients inattendus.

Finalement, comme la chandelle s'éteignit, Azar se leva tranquillement, puis prit la direction de la porte de la sortie. C'est à ce moment que Shamanda l'arrêta, puis il se retourna:

-Oui ma chère, que puis-je faire pour vous rendre service?

-Ne partez pas, si vous voulez, j'ai un lit gratuit à vous prêter. Vous risquez d'avoir froid si vous restez dehors toute la nuit, sous cette pluie...

Puis, après quelques moments d'hésitation, il se décida de rester:

-Bien, puisque vous me l'offrez, je serais fou de ne pas accepter!

Enfin, les deux jeunes Khajiit s'échangèrent un regard souriant, pour finalement se diriger vers les escaliers qui menaient aux étages supérieurs. Arrivés en haut, Shamanda se décida à parler:

-Bon, le grenier, ce n'est pas ce que j'ai de mieux, mais vous y serez très bien. De plus, j'en suis sur, le son de la pluie vous bercera comme une maman berce son enfant.

-Je suis du même avis que vous, Shamanda.

Puis, laissant s'échapper un petit sourir, elle reprit:

-Cependant, vous ne devez faire le moindre bruit, car mes soeurs ni personne d'autre ne sait que vous êtes là.

-J'y ferai attention.

-Vous êtes bien aimable, dit-elle, heureuse.

-Vous de même, dit-il à son tour, le coeur batant d'amour, du moins, ce que l'on peut presque appeler amour.

-Bonne nuit Azar.

-Bonne nuit, Shamanda.

Et c'est ainsi que chacun prit la route de ses cartiers respectifs, dans le seul but de dormir paisiblement dans un lit douillet...

Modifié par Orange, 04 mai 2009 - 01:22.

[Infomase]

Bosmian, se remettant difficilement d'un choc violent, examina la pièce où il était enfermé. C'était une banale chambre d'hôtel, à cela près qu'il y régnait une odeur putride - une odeur d'orque. Il se dirigea vers la porte, mais fut comme retenu par une corde invisible. Il ne fallait pas être grand archimage pour comprendre qu'il y avait de la magie là-dessous, et le Bosmer préféra s'approcher de l'orque.
Il était en pleine méditation. L'elfe n'était pas du genre à embêter un mage, en temps normal, mais, estimant qu'il avait le droit de savoir certaines choses - pourquoi le retenait-on prisonnier ? Où était sa dague d'ébène ? Qui était cet orque putride, aussi - il secoua l'orque, tentant de le faire réagir.

Modifié par Infomase, 04 mai 2009 - 14:05.

[Jack le NL]

-Tu es réveillé? Bien... Tu as l'aire d'aller mieux, c'est une bonne chose. Demanda le vieux mage toujours les yeux fermer plonger dans sa méditation.

  L'orque ouvrit alors un œil en direction du Bosmer interloquer.

  -Je me nomme Sharag, et comme tu as pu le deviner je suis bel et bien mage. Il plongea sa main dans sa poche et sortit une dague.

  -C'est une bonne dague, vous pourriez vous blesser avec ça…Il le remit aussitôt dans sa poche.

  -La raison pour laquelle tu n'as pas pu quitter cette pièce est que tu ne peux plus me quitter, tu ne devrait pas tant être attacher à moi, je ne suis pas très fréquentable tu sais. Mais bon, si tu veux rester en ma compagnie, très bien. Suis moi alors.

  Sharag se leva et sortit de la chambre entraînant derrière lui le Bosmer qui n'y comprenait plus rien. Une fois en bas il fut accueillit par Shamanda à qui il commanda un verre d'eau avant d'offrir un verre à celui qui semblait le suivre contre son gré…

Modifié par Jack le NL, 04 mai 2009 - 01:29.

[Infomase]

Attiré par le mage, Bosmian n'avait plus la force de résister. C'est presque en se traînant par terre que Bosmian le suivait. Etonnamment, la patronne semblait avoir une certaine habitude de la chose. Elle servit sans rechigner le verre d'eau et partit dans l'arrière-boutique. Resté seul avec l'orque, Bosmian s'emporta :

Pourquoi ? Allez-vous me dire pourquoi vous m'enlevez ? Etes vous de quelque guilde ennemie ? Je peux vous payer, si c'est ce que vous voulez !

Modifié par Infomase, 04 mai 2009 - 01:38.

[achmaran]

S'ennivre des profondeurs resserra les pans de sa cape autour de ses épaules. Depuis un bon moment déjà, il observait la façade du bâtiment de la compagnie boisnoir. Une seule chandelle brillait derrière une lucarne du premier étage. L'Argonien était certain qu'il s'agissait de celle du bureau où il se tenait huit jours plus tôt. La rue était déserte. S'ennivre des profondeurs s'élança et sauta. Il s'en fallut d'un cheveux qu'il ne rate l'appui de la fenêtre, mais il réussit à s'y agripper. L'occupant de la pièce était bien celui qu'il était venu voir. L'Argonien frappa discrètement au carreau du bout de son index. L'impérial releva la tête et apperçut le visiteur. Quelques instants plus tard, l'homme et le reptile se faisaient face. L'Argonien pris la parole.
- Je suis venu réclamer le paiement des six perles que je vous ai vendu. Vous deviez me les acquitter il y a deux jours déjà.
- Oui, j'ai eu un léger contretemps. Voyez-vous, l'Elfe qui les a montées en collier s'est avéré plus honéreux que prévu et...
- Vous avez de l'argent pour les Elfes, mais pas pour moi ?
- C'est seulement l'affaire de quelques jours. Ne vous emportez pas. Ma femme désirait tellement ce collier que j'ai un peu précipité les choses.
- Ce qui veux dire ?
- Je ne pourrais pas vous payer avant le mois prochain.
L'Argonien fit un pas en avant, plongea son regard dans les yeux de l'impérial et resta un long moment ainsi sans rien dire. Artenuis Drainus, mal à l'aise, finit par rompre le silence.
- Ecoutez, je ne suis pas n'importe qui. je suis bras droit de la confrérie de boisnoir. Vous pouvez me faire confiance, vous aurez votre argent, mais pas tout de suite.
- Je veux mon argent maintenant, sans quoi votre veuve se pavanera à vos obsèques avec son beau collier.
- Vous me menacez ? Moi ! Si vous avez tant besoin d'argent, allez donc en Vvardenfell vous vendre à un seigneur Telvani.
L'Argonien se figea, une expression difficilement déchiffrable, mais pas franchement amicale sur la face. Artenuis compris que sa langue acerbe allait, une fois de plus, lui créer des ennuis. Sa femme, et sa mère avant elle, lui avaient pourtant seriné plus de mille fois de prendre garde à ses paroles. Il avait mortellement insulté l'Argonien. Les négociations étaient terminées. Sa main droite se rapprocha lentement de la poignée de sa dague. Il allait devoir tuer le visiteur, c'était évident. Ces perles ne m'auront pas couté cher, finalement, se dit-il. Ce fut sa dernière pensée.
La cape de l'Argonien vola et l'aveugla. L'instant d'après, une douleur fulgurante fusa de son ventre, lui arrachant un râle patéthique.
S'ennivre des profondeurs s'empara de tout ce qui avait de la valeur dans la pièce, ouvrit la lucarne et disparut dans la nuit en maudissant les Impériaux, les Elfes et tous ceux qui n'étaient pas Argoniens en général.

Modifié par achmaran, 05 mai 2009 - 19:08.

[Infomase]

Devant le manque de réaction du mystérieux mage, Bosmian s'énerva. Il ne supportait pas qu'un adversaire l'ignore ; et le mage, depuis des heures, ne lui avait pipé mot. Cependant, des clients étaient là, et il ne pouvait pas discuter en public, car le simple sujet de sa conversation les enverrait jusqu'aux geôles de Leyawiin.

Ha ! pensa Bosmian. Je m'imaginais voler quelques rubis, deux fossiles et une paire de chaussures : et maintenant, je suis malgré moi entraîné par un mage que je ne connais pas ! Si nous étions en Vvarvendell ... On raconte que notre Guilde n'y est pas interdite ! Que vais-je faire maintenant ? Si ce mage me dénonce, ce n'est pas même Armand qui pourra l'empêcher ... Et ce mage qui ne veut pas parler ! Ah, diable ! Que n'ai-je point pu avoir le coeur de rester près de la Tour d'Or Blanc ! Que n'ai-je pas cessé de poursuivre les Arcs Noirs ? Pourquoi est-ce que je n'ai pas écouté Armand et les autres ? Malheur de malheur ...

Modifié par Infomase, 05 mai 2009 - 08:12.

[Jack le NL]

L'Orque vit l'inquiétude sur le visage du Bosmer, relevant un sourcil, il dit alors :

-Je ne te dénoncerais pas, mais tu te t'en tirera pas si simplement, Pour l'instant, considère toi comme mon invité, pour la suite, je verrai bien ce que tu vaut.

Il but une gorgée à son verre d'eau avant de quitter la table.

-Bien, allons ailleurs, je n'aime pas rester enfermer, et puis peu de gens apprécie la présence prolongée d'être tel que moi, que ce soit pour ma race ou mes aptitudes.

Sortant dans les rue de Leyawiin, l'Orque ricana à la vue de Bosmian qui lambinait derrière lui.

-Ne t'inquiète pas, je te relacherai bientôt si tout se passe bien... Ou peut-être pas...

[achmaran]

S'Ennivre des profondeurs sortait de chez le prêteur sur gage lorsqu'il avisa, marchant vers lui dans la rue, le mage Orque rencontré la veille au soir. Accompagné, cette fois, d'un Elfe des bois . L'Argonien ne se sentait pas d'humeur très sociable après ses mésaventures nocturnes, mais il n'était pas assez stupide pour irriter volontairement un mage, aussi le salua-t-il.
- Bien le bonjour, Sharag. Il semble que vous appréciez les compagnies les plus diverses ! Qu'avez vous trouvé aujourd'hui ? Ne dirait-on pas un métis humain croisé avec un galopin ? Mais non, suis-je bête ! Ce doit être un Bosmer! Ainsi, vous fréquentez même les Elfes. Me direz-vous ce que vous pouvez conspirer avec un tel individu ?

Modifié par achmaran, 04 mai 2009 - 21:22.

[Jack le NL]

-Moi? Mais je ne conspire rien, lui peut-être bien, c'est étrange, depuis ce matin, il ne peux plus me quitter. Aussi loin puis-je m'éloigner, autant il reste en permanence à la même distance de moi tout au plus.

L'Orque se mit à rire.

-En réalité c'est peut-être de mon fait s'il ne sait plus me quitter, il finira par pouvoir s'éloigner à nouveau. Mais vois-tu, si je le lâchais maintenant, il filerait aussitôt, ce serait trop simple, alors il va me suivre encore un peut vois-tu?

Sharag observa quelques instants l'Argonien qui ne semblait pas avoir tout compris.

-Ne vous inquiétez pas pour lui, il en a sûrement déjà vu d'autre. D'ailleurs, pourquoi ne serais-ce pas vous, qui allez venez comme cela, qui conspirerait des choses?

[achmaran]

L'Argonien émis un triste soupir.
-Ah, mon ami, je n'ai pas le coeur à conspirer. Laissez-moi vous conter la mésaventure qui est la mienne. Le destin m'a joué un bien vilain tour :
J'ai vendu à crédit, il y a quelque temps, six perles de toute beauté à un notable de cette ville. Il désirait offrir un collier à son épouse. Et voici que ce matin, en allant chercher mon honête et juste du, j'apprend que le notable est décédé.
Si ! Et de mort violente, de surcroit. Sa veuve n'est évidement pas au courant de mon arrangement avec feu son mari et je crains de ne jamais voir la couleur de l'argent de mes perles.
Si j'osai... J'irai voler ce collier pour me rembourser. Malheureusement, même si je suis agile dans la nature, je ne connais rien à l'art subtil de l'escamotage... Six perles ! Vous rendez-vous compte mon ami ? Evidement, vous êtes un mage, donc je ne vous ferais pas l'injure de vous demander si vous n'auriez pas l'adresse d'un voleur à me conseiller.

Modifié par achmaran, 04 mai 2009 - 21:47.

[Orange]

À la lueur du jour, notre jeune Khajiit se réveilla, en pleine forme et déjà près à aller déguster le petit-déjeuner. Seulement, quelque chose l'en empêchait: s'il devait faire ne serait-ce qu'un léger craquement, on l'entendrait, puis il serait jeter en dehors de l'auberge comme un vieux balais sale.

C'est alors qu'il eu une idée: il décida d'imiter le bruit que feraient des rats, en espérant que ce soit Shamada qui viendrait voir.

Ses vœux furent exaucés, et ce fut Shamada qui vint voir ce qui se passait là haut:

-Shamada! disait-il tout bas; Shamada! C'est moi!

-Oh misère! J'avais complètement oubliée que vous étiez là! dit-elle avec le même ton de voix que son interlocuteur.

-Ne vous inquiétez pas, j'ai une idée: vous ferez semblant qu'il y a des rats mais que vous ne les avez pas vu, en redescendant au rez-de-chaussée. Cependant, ouvrez-moi la porte de votre chambre, je sauterai par la fenêtre.

-Mais vous êtes fou! Vous allez vous casser quelque chose!

-''Un Khajiit ne l'est pas s'il ne sait pas sauter'' me disait mon grand-père!

-Je suppose que vous avez raison... Allez, dépêchez-vous avant que mes sœurs s'impatientent et montent!

-Je cours, ma belle.

Ce ''ma belle'' fit rougir une fois de plus notre, il est vrai, belle Shamada, qui croyait vraiment que l'amour n'était peut-être pas si loin finalement...

-Au revoir mademoiselle, je reviendrai très bientôt.

-Au revoir monsieur, j'espère que vous dites vrai!

Il sauta par la fenêtre, et eu la chance d'atterrir sur des sacs de céréales, amortissant sa chute.


Puis, en se relevant, il prit le chemin de la guilde de Boisnoir, en raison de son entretient avec son chef. Puis, à quelques pas de l'entrée, il appreçu un garde, en train, justement, de faire la garde, afin que personne ne s'introduise.

-Bonjour mon cher. Mais que faites-vous là? Y'a-t'il eu problème? Meurte? dit Azar avec un petit rire intérieur.

-Vous avez juste. Il y a effectivement eu meurtre, et c'est pourquoi je vous empêche l'accès.

-Meurte? pensait-il, troublé; Mais qui donc a pu être tué?

-Il s'agit d'Artenuis Drainus, bras-droit de la guilde de Boisnoir.

-Que les neufs sauvent son âme.

-Je l'espère aussi.

-Et bien, je vais aller me recueillir plus loin!

Et il s'en alla. Quelqu'un, tué, mais pourquoi? Il n'en savait trop rien. Mais bon, puisque son entretient était empêché par un événement valable, il décida de faire le tour de Leyawiin: des armes et des armures qu'il n'avait jamais vu, toutes sortes de produits typiques, etc... Tout cela l'enchantait: il était bien ici. Il décida, aussi, d'aller faire un tour à l'écurie, question de voir ce que coutaient ses chevaux...

Modifié par Orange, 04 mai 2009 - 22:33.

[Infomase]

Aux paroles de l'Argonien, Bosmian mourut d'envie de le suivre et de lui proposer ses services. Malheureusement, avouer ainsi ses torts, à neuf heures, dans les rues de Leyawiin, c'eut été un véritable suicide. Il mémorisa le visage de l'Argonien, tout en faisant mine d'écouter les élucubrations de l'Orque mage. Ah ! S'il n'avait pas eu cette faiblesse naturelle en magie, il aurait pu briser ce sortilège qui, pourtant, il le sentait, arrivait à sa fin. Il avait gagné quelques mètres depuis la nuit précédente ; et dans quelques heures le sortilège serait brisé.
- J'espère seulement qu'il ne va pas trop loin, et pas à cheval ! En quelques heures de cheval, il me faudrait trois jours pour rentrer ici ! pensa Bosmian.

Bosmian se mit à parler avec l'aubergiste, Shamanda. Il fit mine de suivre l'orque de son plein gré ; mais Shamanda n'était pas dupe, et elle comprit rapidement la magie qui les liait. Tentant de discuter anodinement, la discussion déboucha sur les Arcs noirs.
- Les Arcs noirs ? Ces brigands ? fit Shamanda. Oui, j'en ai entendu parler. Ils ont attaqué Ulvil Alvane il y a quelques jours.
- Alval Ulvani ? demanda Bosmian. Qui est-ce ?
- Un marchand ambulant qui passe sa vie sur les routes. Oh ! Un marchand charmant, si vous voulez mon avis. Toujours est-il qu'il est revenu à vide, avant-hier. Les bandits l'ont attaqué sur la péninsule au nord de la ville. Ils lui ont tout pris, même son cheval. Le duc a dit qu'il ferait tout pour les poursuivre.
Bosmian ne put s'empêcher de penser qu'un duc qui ne pouvait satisfaire seul la protection contre les voleurs ne pouvait pas défendre les marchands à trente lieues de la ville, mais garda ce commentaire pour lui.
- Et, bien entendu, il ne les a pas retrouvé ... De toute manière, les Arcs seront bien vaincus tôt ou tard.
- A combien de temps est cette ... péninsule, dont vous avez parlé ?
- Deux jours à pied, en suivant la route. Sortez de Leyawiin au nord-est, et prenez des provisions pour une semaine.
- C'est si loin que ça ? Quatre jours de nourriture suffiraient !
- Oh, non ... Mais c'est le seul moyen d'amadouer les Trolls !
- Des ... trolls ?
- Je vous en ai déjà dit assez. Demandez à l'orque, il doit connaître la région.
Bosmian s'approcha de Sharag.
- Comment vaincre un troll ?

Modifié par Infomase, 06 mai 2009 - 10:32.

[Jack le NL]

Le vieux sage se caressa la barbe quelques instants.

-Un troll, de par sa nature, est une créature très résistante, son point faible est en général le feu. Leurs poils s'enflamment rapidement et leur cuir qui les protèges en générale y est particulièrement sensible. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils n'attaquent que rarement les campements de chasseurs ou autre gredins.

Il s'approcha du jeune Bosmer.

-Bien, nous partons à la chasse alors? Je serais bien curieux de non seulement aller voir ces fameux Arcs Noirs que tout le monde craint, mais il est vrai aussi que le sang de Troll à des propriété intéressantes, et je n'en ai presque plus.

Tendant la main vers Bosmian, il fit jaillir une petite boule de flammes de sa paume qui tournoyer autour du bâton du mage avant de s'évanouir dans l'air.

-Savez-vous vous servir de la magie jeune elfe?

Modifié par Jack le NL, 06 mai 2009 - 14:27.

[Infomase]

- Question compromettante s'il en est ... Le seul sort qui soit jamais sorti de mes paumes a brûlé les dortoirs de la Guilde des Mages de Bruma. Malheureusement, je crois donc que la réponse est non. Cependant, mes talents naturels font que je pourrais facilement leur planter une flèche dans l'oeil. Nous verrons bien ...

[Jack le NL]

-Hum... Cela devrait déjà être pas mal... Incendier les dortoirs vous dites?

L'orque se frotta la tête...

-Un peu d'aide sera utile, je crains que mes vieux os ne soient pas suffisant pour tout cela.

Levant son bâton, il proféra quelques mots incompréhensible avant de frapper le sol violemment, relâchant une onde magique vers le jeune elfe. Bosmian sentit ses jambes être quelques peu ébranlée sous l'onde magique qu'il venait de recevoir, avant que tout ne redeviennent  à nouveau normal.

-Voilà j'ai briser l'enchantement qui te liait à moi. maintenant va rattraper l'Argonien de tout à l'heure, et parle lui de notre petit projet. Tu me trouvera probablement ensuite à l'auberge, si pas, on finira bien par se retrouver.

L'orque se retourna sur la Shamanda

-Dites, le jeune Khajit d'hier, est-il dans les environs?

Modifié par Jack le NL, 06 mai 2009 - 17:56.