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[redolegna]

La magicienne altmer et le peu qu'elle lui avait dit sur sa vie commençaient à attiser l'intérêt de Sarano. Il n'aurait su dire si c'était plus parce que sa curiosité avait été poussée à l'extrême par des années d'enquête ou plus parce que l'elfe avait l'air d'avoir mené une vie bien remplie, plutôt marquée en péripéties, mais il voulait maintenant en savoir un peu plus sur elle.

"Et ces voyages dont vous me parliez ? Avez-vous quitté la province ou bien êtes-vous restée en Cyrodiil ?"

L'ex-garde se rendit compte qu'il risquait de passer pour trop inquisiteur. Il chercha à atténuer l'impression qu'il donnait.

"Je ne suis moi-même pas sorti du Morrowind avant d'avoir atteint cinquante ans passés. J'étais assez pressé de trouver un endroit où m'établir pour recommencer à gagner ma vie quand je suis parti de Balmora, mais maintenant, je ne sais plus. Peut-être m'éloignerais-je de cette ville quand cette sordide histoire sera conclue. Je voudrais savoir si certains endroits vous ont plu au cours de vos pérégrinations et si vous m'en recommanderiez l'un ou l'autre..."

Cela devrait abattre pour un moment la méfiance de l'Altmer... Hélas pour lui, ce fut précisément le moment que choisit le sergent à la tête de bois pour réapparaître.

Modifié par redolegna, 10 mars 2008 - 19:54.

[Not Quite Dead]

Lorsque la clientèle paniquée d'Olaf était sortie de l'auberge, Jens avait été précipité au sol malgré les efforts de ses deux collègues pour retenir l'échelle où il s'était perché.

Jens se relevait à peine lorsque quelques-uns de ceux qui se trouvaient encore à proximité de la porte de l'auberge furent projeté en arrière. Un jeune homme percuta le mur à sa droite avant de glisser au sol, sonné. Quelques autres personnes avaient été soulevées de terre comme par un coup de masse et avaient heurté violemment le sol ou les façades voisines.

Avec des cris de panique, les quidam reculèrent. Au centre d'un cercle grandissant se trouvaient une Bretonne à l'air paniquée, avec à ses pieds l'Altmer en robe de bure.

« C'est elle! cria quelqu'un. C'est cette malade qu'a flanqué l'feu chez Olaf! »

Une aveugle? songeait Jens en se relevant, tout son corps endolori. C'est une infirme qu'est à l'origine de tout ce foutoir? Impossible!

Aðalsteinn ne prit pas le temps de réfléchir ou de s'embarrasser de tels scrupules: il s'avança posément vers la jeune fille et lui décocha un solide coup de poing à la mâchoire qui la fit s'écrouler sur le sol, inconsciente.

« Mais... »

Sans prêter la moindre attention à l'objection de son collègue, il poursuivit sur sa lancée en envoyant un coup de pied dans la tête d'Elenwel.

« Quoi? Tu veux qu'y fassent flamber l'quartier? Ou qu'y s'envolent? T'avais une meilleure méthode pour les emmener sans casse ou sans y rester? Bon. Arrête de chouiner et va m'chercher des cordes solides. Et des baillons. »

***

Le garde avait rapidement raflé dans la salle de garde deux pains, un pichet d'eau et une pièce de lard. Il mâchouillait lui-même avec entrain une lanière de viande prélevée sur cette dernière et s'apprêtait à remonter à l'étage avec son chargement.

« Leur faites pas monter d'la confiture et des p'tits gâteaux, dans la foulée? » grinça le sergent Asbjørn, derrière lui.

Le malheureux soldat manqua de s'étouffer avec sa nourriture et laissa le plateau lui échapper des mains. Le cruchon se fracassa sur le sol.

« Nettoyez-moi ça en vitesse, andouille.
- Ouichef! »

Asbjørn gravit les marches en grommelant et parvint dans l'entrepôt où se trouvaient Sarano et les aventuriers.

« Bien! annonça-t-il. J'vais pouvoir m'passer des services d'Azrharn, de l'Altmer et d'la Bosmer. Descendez donc d'un étage et d'mandez au garde à quatre pattes d'vous servir à manger. Il a la vocation pour les boulots d'intendance. »

A ces mots, Kai s'empourpra, mais le sergent ne parut pas le remarquer. Il fixait l'autre Dunmer, toujours adossé au mur.

« Monsieur Dar'kan, demanda-t-il lorsque ses compagnons eurent emprunté les escaliers, il semble de plus en plus évident que vot' collègue chasseuse de vampires et vous avez intérêt à collaborer avec nous. Vot' proie a commis un meurtre à Bruma, et j'vais pas attendre dans mon coin qu'vous vous décidiez à faire vot' boulot! Donnez-moi sa description, et le monstre sera bouclé avant d'main matin. Avec vos connaissances et mes hommes, ça s'ra vite réglé! »

[Dar'Kan]

"La description du vampire vous voulait dire?" répondit Dar'kan surpris qu'on s'interesse a lui alors que tout le monde l'ignoré superbement, ce qui l'arrangeait.
"Car si vous voulez la description du vampire, il y a deux solutions:
-C'est le vampire dont notre amie l'altmer nous avait parler qui a des tendances plutôt sauvages.
-Ou c'est un rénégat de Bordeciel, est pour le trouver il faut aller fouiller les lacs gelées les plus proches."

[redolegna]

"Ne faites pas l'imbécile, sieur Dar'Kan. Nous parlons d'un troisième vampire, ou d'un quatrième si on admet que vous en êtes un. Votre proie, comme l'a dit le sergent, le vampire que votre collègue menteuse devait chasser avec vous. A moins que ce ne soit aussi un mensonge ? Vous devriez les noter sur de petits bouts de papier pour ne pas oublier les ramifications de vos histoires."

La voix de Sarano avait été monocorde, mais intérieurement, un flot d'émotions contradictoires se déchaînait. Il était reconnaissant au sergent d'éloigner les compagnons du vampire, mais il aurait sincèrement aimé finir sa conversation avec l'Altmer, et il ne pouvait s'empêcher d'être déçu.

[Dar'Kan]

"Le sergent vous a-t-il demander votre avis monsieur Serano? Si c'est le cas je n'ai pas entendu, et tout les dumner n'ont pas votre "mémoire" ce qui fait que j'arrive à conserver des informations, donc pas besoin de bout de papier." répondit Dar'kan sur un ton tros neutre pour paraitre vraiment innocent de sarcarsme.

[Timalk-Ae]

Elindae finissait de répondre à Sarano quand Asbjørn fit irruption :
"Non, je n'ai jamais quitté la province. J'ai visité Chorrol, Skingrad, la Cité Impériale... C'est tout. J'ai aimé visiter ces villes... sauf Chorrol, d'un ennui mortel à mon goût. Mais elles ne m'ont pas donné envie de m'y installer. J'ai entendu dire que Cheydinhal était très agréable. Peut-être ma prochaine destination, qui sait ?"
Elle s'interrompit pour laisser parler le sergent, puis se retourna vers Sarano.
"Et bien, on dirait que je dois vous quitter. Merci d'avoir rendue cette attente plus supportable. Je resterai sans doute à Bruma un ou deux jours de plus. J'espère vous revoir avant de quitter la ville."
Elle s'inclina rapidement en guise d'adieu et fit volte-face pour sortir.

Modifié par Timalk-Ae, 11 mars 2008 - 16:10.

[Not Quite Dead]

Le sergent Asbjørn saisit Dar'kan par le col de sa robe et aboya:

« Arrêtez d'vous foutre de moi si vous voulez pas finir en cellule! Je sais qu'vous avez été envoyés avec vot' collègue à Bruma pour détruire un vampire bien précis! Et j'sais qu'vous savez à quoi il ressemble, parc'que même quand on est Breton, on envoie pas deux de ses chasseurs en mission sans leur donner la moindre info sur leur proie. On veut la même chose que vot' chef: empêcher celui qui a buté Oda de tuer  à nouveau. Alors dites-moi c'que vous savez ou j'vous fais boucler pour complicité d'meurtre. »

[Dar'Kan]

Dar'kan se dégagea du nordique a l'haleine puhante et tendit ces mains et dit "Allez-y metter moi dans vos prisons moisi si sa vous fait plaisir, mais il y a des choses qu'on ne peut partager qu'avec certaines personne" répondit Dar'kan dégouté par l'attitude de ce nordique à son égard.

Modifié par Dar'Kan, 10 mars 2008 - 20:18.

[Not Quite Dead]

« Très bien! » cracha Asbjørn, hors de lui.

Il fit signe à ses subordonnés de s'emparer du Dunmer.

« J'vous arrête pour complicité sur le meurtre d'Oda. Gardes! Virez-lui sa robe et ses armes, et attachez-le! »

Alors que le sergent se reculait, quatre gardes s'avancèrent en direction du vampire. Les deux premiers dans l'intention manifeste de refermer leurs bras sur ses poignets et de l'immobiliser pendant qu'il serait fouillé.

[Elenwel]

Au bord de l'inconscience, Elenwel rêvait. Il  rêvait de la chaumière sous les étoiles, petit îlot de chaleur si haut dans la montagne. Là haut, là ou le soleil ne brille plus, dans ce cirque entouré de pics glacés, au milieu de la clairière et près du petit lac, Elenwel avait grandit au près de son maître, sous la lumière de la lune. Il rêvait au temps, où pour la première fois, il avait apprit à utilisé le flux, et avait créé du feu, seul, immobile dans la nuit glacée.

***

    « Ton esprit est ton silex, écrivait son maître sur l'écorce de saule, le flux est ta pyrite. Tu dois sentir le flux, le laisser te guider, jouer avec lui, mais tu ne le froisse pas ! Je serais dans la chaumière, et j'écouterais, toi tu reste ici, seul. Je ne parlerais pas pour ton âme ci tu échoue, prétendant… »Et sur un dernier regard le maître partit, sans se retourner, pour verrouiller la porte de la chaumière…

    Elenwel était seul, abandonner et ligoté et bâillonné au milieu du lac gelé, devant lui un tas de branche, de mousse et d'herbe, sous lui la glace, et au dessus Secunda, rouge sang. Cette nuit là, sous la neige, le jeune Altmer apprit trois choses : que la glace fondait rapidement, que l'eau était glaciale, et que dans certain cas, l'adepte peut s'immerger totalement dans le flux, et percevoir son entourage du fond de son inconscience. Cette nuit là, Elenwel avait beaucoup parlé avec son maître qui l'avait appelé par son nom, et son apprentissage avait débuté.

***

    Ces ainsi que dans un ensemble de tons grisâtres, entrecoupés d'effet de flou à faire pâlir n'importe quel programmateur de shaders, Elenwel entrevit un visage aveugle, allongé dans la neige devant lui, de ce visage sortait les fumerolles violettes et transparentes caractéristiques.

    « Qui est-ce ? » Le visage de son professeur apparut en surimpression, pour grossir encore et encore, jusqu'à englober totalement l'esprit du pauvre elfe, libéré de son éternelle bâillon, sa bouche s'ouvrit, pour entamer le chant de l'apprentie « El… »

  

tout devint noir.

Modifié par Elenwel, 10 mars 2008 - 21:27.

[Andùril]

La bosmer surprise par l’arriver inopiné du sergent mis quelque temps avant de lui obéir.



Euh bien monsieur... Ça tombe bien je commençais à avoir faim.

Elle récupéra son arc toujours adosser contre le mur près de la porte et sortit.
Cependant, tout en descendant les marches, elle entendit fusé des cris et se dit pour elle même.

J'espère que tout ira bien pour lui...

Modifié par Andùril, 10 mars 2008 - 21:57.

[redolegna]

Sarano inclina la tête en direction de l'Altmer pour lui souhaiter au revoir à son tour.

"J'espère moi aussi que nous pourrons finir notre discussion. Si nous nous retrouvions chez ce cher Olaf ? Vous savez où est son auberge et j'ai peur que ma modeste demeure ne soit trop humble pour vous recevoir."

Il reporta son attention vers la scène qui se déroulait à seulement quelques pas de lui. Malgré le sentiment de triomphe qu'il ressentait, plus exactement d'avoir fait triompher la justice, il restait inquiet. Acculé, le vampire allait-il chercher à se battre ? Il n'avait plus grand chose à perdre, à présent.

Le sergent reculait et arrivait à la hauteur d'Uthres Sarano. Ce dernier le questionna d'une voix la plus neutre possible :

"Est-ce que je peux vous demander comment s'est déroulé l'interrogatoire de la soi-disant collègue de ce Dunmer ?"

Modifié par redolegna, 11 mars 2008 - 20:41.

[Not Quite Dead]

Tandis qu'Asbjørn esquissait un geste agacé pour faire taire Sarano, le prévenu, voyant les hommes d'armes s'approcher d'eux se décolla du mur où il était appuyé, un sourire carnassier aux lèvres. Ces imbéciles avaient commis l'erreur de ne pas le délester de sa dague à l'entrée de la tour.

Il planta ses yeux de braise dans ceux de Sarano et cracha dans sa direction, avant de se retourner et de trancher d'un mouvement élégant la gorge du premier des gardes, avant de planter sa dague dans le défaut de la cuirasse du second.

« Alduin! » cracha le Nordique en tirant son épée et s'avançant.

Les deux autres soldats étaient déjà en train de se battre avec le vampire. Celui-ci, passé l'effet de surprise, n'était pas un combattant particulièrement remarquable et ses adversaires étaient parvenu en quelques passes à le rabattre en direction du mur qu'il avait quitté. Ce faisant, les Nordiques avaient dû enjamber les corps de leurs camarades, et ils assenaient, la rage au ventre, des coups d'épée que Dar'kan avait la plus grande peine à contrer, empêtré qu'il était dans sa longue robe noire.

D'autres gardes étaient accourus l'épée au clair, et Dar'kan devait à présent affronter quatre adversaires. Il risqua un coup d'œil en direction de la fenêtre empruntée par Océane, mais ses adversaires le serraient de trop près pour qu'il pût baisser sa garde assez longtemps pour fuir.

L'habit du vampire se teinta progressivement de pourpre, alors que l'acier mordait ses épaules, son ventre, ses côtés. Si le sergent Asbjørn avait encore des doutes sur la nature du vampire, nul ne pouvait en douter à présent: si profondes qu'elles fussent, aucune de ses blessures n'avait pu lui arracher un cri ou un sursaut de douleur. Chaque nouvelle plaie, toutefois affaiblissait la créature, dont les mouvements perdaient déjà de leur force et de leur précision. Sa dague finit par lui sauter des mains, et Kai l'envoya valser d'un coup de pied à l'autre bout de la pièce.

« Le tuez pas! » ordonna le sergent, arrêtant net les épées levées sur le Dunmer. « Ça s'rait trop facile qu'cet enfoiré s'en sorte comme ça. Pas après la mort de Pehr et Hallvarðr. »

Les gardes reculèrent d'un pas, leurs lames dirigées vers le torse du vampire. Leur supérieur s'avança, sa propre arme à la main. Dar'kan devait s'appuyer contre le mur pour rester debout, malgré ses blessures.

« T'as pris tes dernières vies, foutu vampire. Avant ce soir, tu s'ras brûlé vif dans la cour du château. Et quand tes cendres auront été j'té aux quatre vents, les gens d'Bruma sauront qu'y pourront dormir tranquilles. »

La créature n'avait plus la force de se jeter sur le sergent; elle se contentait de lui adresser un regard empli de rage. Celle d'une bête prise au piège.

[Andùril]

Le bruit de caisse qui tombe, des cris, des chocs d'épées...
L'agitation insolite régnant à l'étage fit se retourner la Bosmer toujours dans l'escalier.

Bon dieu qu'est ce qui se passe la haut! cria la Bosmer tout en gravissant les marche quatre à quatre.

Arrivé en haut elle sortit une flèche de son carquois, banda son arc et entra dans la salle grande ouverte.
Et là elle vit la scène.
Sarano chancelant tel un ivrogne. Dar'kan allongé par terre les lames des gardes pointé sur sa poitrine.
Et plus loin deux cadavres, gisant dans une marre de sang...

Mais qu'est ce que c'est que ce bordel?!

Voyant qu'elle tenait toujours en joue le sergent en face d'elle, elle baissa son arc et attendit une réponse.

Modifié par Andùril, 14 mars 2008 - 17:13.

[redolegna]

Que ce soit dû à son instinct aguisé par les années à combattre la pègre de Balmora ou à un pressentiment, Sarano sut que le vampire allait attaquer au moment où le sergent lui annonçait qu'il était son prisonnier. Aussi, lorsque Dar'Kan cracha dans sa direction, il avait déjà plié les genoux et la salive de la bête passa au-dessus de sa tête.

Sans arme, Uthres Sarano n'avait aucune chance de faire une différence dans le combat. Il s'écarta prudemment et tint la porte grande ouverte pour que les gardes puissent se précipiter dans la pièce, prêt cependant à la claquer et à défendre le passage si le vampire cherchait à s'enfuir. Et s'il fallait donner sa vie au passage, il le ferait. Mais il ne la sacrifierait pas en vain.

Fort heureusement, tel dilemme ne se présenta pas à lui. L'efficace escrime des gardes vint à bout rapidement du sauvage meurtrier d'Oda et des hommes de Bruma. Sarano s'aperçut qu'il tremblait légèrement. De peur ? de contentement ? de fierté ? ou de honte à l'idée de ne pas avoir pu convaincre à temps le sergent ? Parce qu'il n'avait pas présenté suffisamment clairement les faits, l'affaire avait traîné en longueur et deux gardes avaient payé ce délai de leur vie.

Un prix lourd, mais la ville était débarrassée du fléau. La loi était de nouveau respectée ! Le droit triomphait, et Sarano en était le principal responsable...

L'elfe noir s'affala sur lourdement sur une caisse, sa main unique plaquée sur son visage, en gémissant. Fou ! Fou ! il devenait aussi fou que le pauvre Elenwel. Sa démence était-elle contagieuse ? Il s'était comporté de façon contraire à ses habitudes à plusieurs reprises dans les quelques heures qui avaient suivi leur rencontre.

Un effort était nécessaire. En chancelant, Sarano se remit debout au moment où la Bosmer faisait irruption dans la pièce. Cela lui redonna un peu de contrôle sur lui-même, suffisamment pour ne paraître en proie à une agonie intérieure : il ne devait pas exposer ses faiblesses à ses adversaires. Il en viendrait à bout, se disait-il, comme les fois précédentes où il avait failli, il avait juste besoin de temps ou d'une échappatoire. Sans les laisser jaillir, il concentra sa colère et son désespoir sur l'idiote qui désobéissait encore à un ordre direct du sergent. Il n'était pas le seul responsable de cette catastrophe. Il avait fait ce qu'il avait pu. Les gardes étaient liés par leur devoir. Leurs familles recevraient une pension. Le vampire serait brûlé.

Sarano essuya la sueur qui dégoulinait de son front dans ses yeux et s'appuya contre le mur pour se redresser, soufflant fort, comme après une terrifiante dépense d'énergie. Son visage restait crispé dans un masque de douleur, mais il affrontait tête haute l'adversité.  Il se sentait vidé à présent, mais ce vide lui permettait de reprendre de plus en plus d'empire sur son apparences. Il ne voulait pas, ne devait pas s'avouer vaincu. Il souffrirait en silence, comme à chaque fois.

"Sergent, appela-t-il. Je vous dois des remerciements pour m'avoir cru. Avez-vous besoin que je fasse quelque chose pour vous ?"

Modifié par redolegna, 13 mars 2008 - 23:03.

[Dar'Kan]

Kael sortit de sa nouvelle demeure ayleide après si être installait et avoir veillait à la sécurité de ces biens, l'après-midi était déja bien entamait et il fallait qu'il rentre en ville avant le couvre-feu.

Il sortit des sous-bois pour arriver devant la porte principale de cette ville glaciale qu'on appellait Bruma, il resserat sa robe autour de lui car ce froid montagnard le dérangeait: "Je devrai aller m'acheter quelques chose de bien chaud a mettre dessous ma robe." se dit-il en arrivant devant le garde, qui surpris par son arrivé opportune dégaina son épée et la pointa sur lui.
"Calme!" dit Kael en reculant surpris par sa réaction "Ils ont quelques choses contre les elfes noirs ces sacs a vins?" pensa-t-il.

Le garde rengaina son épée en disant "S'cuser Msieur on est un peu en panique en ville la."
"Qui y a-t-il donc?" répondit Kael surpris que l'agitation existe avec un froid pareil.
"Oulala Msieur on vient d'avoir un meurtre perpetrer par un vampire, et deux alluciné qui on quasiment cramaient l'auberge d'Olaf, quelle bordel! mais ne vous inquiéter pas le vampire à est interrogé et les deux fou neutraliser. Sinon je voudrais que vous déclinier votre indentité et pourquoi vous venez en ville."
"Mon nom est Kael'Thas et je viens en ville en quête d'aventure et d'argent" répondit Kael
"Un aventurier, je m'en douter, vous ressembler pas à un marchand ambulant ni à rien de semblable, mais vous ne porter pas d'armes apparente ce qui veux dire que vous etes un magicien ou un truc comme ca non?"
"Oui si on veut, je peux entrer maintenant?"
"Oh désolé bien sur et bon séjour en ville Msieur."


Kael entra et regarda autour de lui "Premièrement aller s'acheter des vêtements chaud, après on avise."
Il interpela quelqu'un et demanda: "Ou y aurait-il un magasin de vêtements?"
"Heu au commerce du Vent Du Nord a coté du chateau vous verez c'est écris sur l'enseigne." répondit l'homme interpellait.
Kael partit sur le champ sans dire merçi a l'homme car il pensait qu'un nordique ne mérite pas des remerciements.
En arrivant au batiments citer par le nordique il entra est s'approcha du comptoir de vente en demandant: "Vous auriez des vêtements chauds et assez élégant?"
Pris au dépourvu la vendeuse répondit "Heu... beh... on un pourpoint de brocard vert rembourré de fourrure avec le pantalon fourni."
"On s'en contentera dit-il combien?"
"50 septims" dit-elle en sortant le pourpoint de l'arrière salle.
"50 septims, vous me prenez pour un touriste colovien ou quoi? moi je vous le prend a 20" répondit Kael outré.
"Bon 40 alors" dit la vendeuse qui compris quelle n'avait pas à faire au pigeon habituel que sont les touristes.
"20 septims et un joyau pour vous faire un collier madame" dit-il en sortant un de ces bouts de cristal qui constitue les pierres de Welkind et qui jonche les ruines ayléides de sa nouvelles maisons.
La femme émerveillait par le "joyau" dit "Marché conclus" en lui tendant les habits et en recevant les quelques pièces d'or et le bout de cristal et Kael sortit.
Kael enfila ses habits dans un coin ou personne ne le voyait et se dit que si cette femme c'était fait arnaquait car il possédait encore une trentaine de ces petits bouts de cristaux dans sa robe.


Kael alla s'asseoir sur les bords qui bordait chaque rue car Bruma était une ville à étage et il profita de la douceur de l'après-midi pour observait la ville et se reposait un peut.

Modifié par Dar'Kan, 27 mars 2008 - 19:13.

[Not Quite Dead]

« Mais qu'est que ce bordel? » demanda la Bosmer.

Le sergent Asbjørn ne détourna pas les yeux du vampire, affalé contre le mur.

« Foutus aventuriers » dit-il pour lui-même avant de reprendre: « Ce bordel, c'est que celui qu'vous défendiez est une saleté de vampire! Pouvez vous vanter d'avoir fait du beau travail, à vouloir le défendre comme ça! »

Il rangea son épée au fourreau et s'avança en direction de la porte.

« Les gars, z'allez me garder cet enfoiré bien au chaud jusqu'à ce soir. Kai! Tu vas filer chercher un guérisseur et un mage au château. Que ce salaud reste en vie jusqu'à ce soir, mais faites gaffe à l'affaiblir assez pour qu'y puisse pas lancer de sort ou se bouger. Au besoin, foutez-y une ou deux lances en travers du bide. Ah, et mettez-le-moi à poil, des fois qu'il aurait des armes ou des objets enchantés sur lui. »

Kai s'élançait.

« Et, p'tit?
- Oui, sergent?
- Dis au capitaine que, grâce à l'aide de Sarano, et là, il donna une claque amicale à l'épaule du Dunmer, les meurtriers d'Oda ont été chopés.
- Vozordres, sergent! »

Il disparut dans les escaliers.

« Sarano, y reste à confondre le complice de Dar'kan, Adralen. Ça m'semblerait injuste de vous priver d'ça, pas vrai? Descendons. »

D'un geste impérieux de la tête, il intima à la Bosmer l'ordre de les précéder. Laissant cinq hommes d'arme pour veiller sur le vampire, ils descendirent tous au rez-de-chaussée.

« Bon. Sarano avait raison pour Dar'kan, annonça le sergent. C'est l'vampire qui a tué Oda. Et ce soir, y s'ra exécuté. »

Asbjørn plongea ses yeux dans ceux du chevalier Azrahrn.

« Pas d'objection? » le défia-t-il.

[Dar'Kan]

Kael s'éleva en s'étirant et remarqua le groupe rassemblé devant un batiment en piteux état.
Il s'en approcha et entendit deux gardes ce disputer pour savoir ce qu'on allait faire des deux personne étaler au sol devnat Kael.
"Que ce passe-t-il ici?" dit Kael en regardant la brétonne et l'altmer étendu au sol.

[redolegna]

Sarano ressentit un brusque élan de gratitude pour le sergent. Sa reprise en main énergique de la situation, son invitation à assister à la suite des événements redonnèrent au Dunmer secoué un peu de son aplomb. La tape sur l'épaule lui arracha une grimace qu'il ravala bien vite. Les Nordiques étaient naturellement expansifs et leur langage corporel était une des nombreuses choses auxquelles il avait dû s'habituer en venant s'installer à Bruma. Il inspira une dernière fois et suivit Asbjørn. Il ne prit même pas la peine de regarder la stupide Bosmer de haut. Le fait d'avoir raison lui suffisait dans l'immédiat. Plus tard, peut-être... Mais en ce qui concernait Azhrarn l'elfe belliqueux et inconséquent dans son pseudo-code d'honneur, c'était une autre paire de manches. Sarano lui dédia un regard de pitié mêlée de mépris.

[Andùril]

Qu-quoi? C'est... Il ne peut pas ... impossible.
Lui un ... monstre? Il était si...
Il nous a ...
Comment? Ppourquoi.

La jeune elfe sonnée, de ses yeux ne contenant plus qu'horreur, contemplait le visage de celui qui était, il y a encore quelques instants, un compagnon. Rien autour d'elle ne l'atteignait, elle ne voyait plus que, lui, le monstre couché en face d'elle.
L'ordre du sergent lui fit reprendre quelque peu ses esprits. Elle emboîta donc les pas de Sarano.
Néanmoins juste avant de disparaître dans les ombres de l'escalier elle se retourna et dévisagea le Mort-vivant, le regard empli d'un dégoût sans nom.

Modifié par Andùril, 06 avril 2008 - 14:34.

[Arakis]

"Aucune sergent, je vous félicites ainsi que vous Sarano, je reconnais que je n'imaginais pas que Dar'Kan était un vampire, il avait l'air .... humain, mais ces créatures sont des spécialistes de la tromperie, cela m'attriste mis si la justice doit être fait alors faite la, un homme d'honneur se doit de combattre le mal là où il se trouve, quand à vous Sarano je vous présente mes excuses pour vous avoir contredis, j'étais loin de la vérité, je ne suis pas sur que vous me pardonnerez j'ai été des plus désagréables mais vous avez fait votre devoir, et si vous me permettez, demanda il au sergent. Je peux récupérer mes épées ?"

Malgré ce discours il n'en était pas moins perturbé, Dar'Kan qui il y a peu était encore un compagnon, certes pas des plus sociables mais un compagnon quand même et il se révélait être un monstre qui avait tué une jeune fille pour se nourir.

Modifié par Arakis, 04 avril 2008 - 18:39.

[redolegna]

Sarano n'y tint plus. C'était tout juste si cet Azhrarn de malheur ne se congratulait pas ! L'arrogance naturelle des Dunmers se trouvait chez lui décuplée.

"Ah ! c'est facile, un sourire, une excuse, maugréa-t-il à mi-voix. Et tout est arrangé, comme par magie ! Les vampires sont des maîtres de la tromperie, et il ne m'a pas fallu dix minutes pour voir à travers sa couverture, avec l'aide de votre compagnon. Mais vous le voyez pendant toute une journée et vous ne vous méfiez pas une seconde. Ah !"

Sarano eut un léger signe de tête amical pour Elindae. Il respirait plus aisément désormais. Les compliments du sergent, la confrontation à venir avec l'imprudente et menteuse Adralen, la présence de l'intelligente Altmer contribuaient à l'apaiser. Il lui faudrait encore un peu de temps pour regagner totalement son calme, mais cela viendrait en temps et en heure.

[Timalk-Ae]

Elindae, que les bruits de combat avaient rendue nerveuse, fut soulagée de voir Sarano redescendre. Elle répondit à son signe de tête par un bref et pâle sourire, puis tenta :
"Nous n'avons aucune objection, sergent. Ou tout du moins n'en ai-je pas et n'en ai-je jamais eu. Puis-je vous demander si notre présence en ce lieu est toujours nécessaire ?"

Modifié par Timalk-Ae, 05 avril 2008 - 13:34.

[Not Quite Dead]

Jens achevait de bâillonner l'Altmer aux oiseaux lorsqu'on l'interpela:

« Que se passe-t-il, ici?
- Rien qui vous concerne, étranger. Passez votre chemin. »

Sans un regard au Dunmer, Aðalsteinn chargea sur son épaule gauche la Bretonne. Bien qu'elle fût inconsciente, ses membres garrottés étaient agités de spasmes, ce qui ne semblait pas particulièrement inquiéter son porteur.

« Bon. On ferait mieux d'y aller: le sergent déteste attendre. »

Le garde de la porte accouru avec Bjartr approuva. Il se chargerait de régler les détails avec Olaf. Sous le regard satisfait des badauds, les deux gardes partirent en direction de la Chapelle de Talos, avec leurs prisonniers inconscients.

***

« Puis-je vous demander si notre présence en ce lieu est toujours nécessaire ? » demanda Elindae.

Le sergent Asbjørn sourit à la haute elfe.

« Non, pouvez tous y aller. Vous! R'montez chercher les épées du Dunmer et rendez-les lui.
- Oui sergent! »

L'homme d'arme monta les marches quatre à quatre avant de rapporter ses armes à Azrahrn. Le sergent Asbjørn regarda les aventuriers vider les lieux avec un plaisir manifeste. Lorsqu'ils furent sortis, il invita d'un geste Sarano à le suivre et emprunta le couloir qui les conduirait à la pièce où Adralen avait été laissée sous bonne surveillance.

[redolegna]

Sarano articula les mots "chez Olaf" sans les prononcer vers l'Altmer, puis suivit le sergent en reprenant inconsciemment le pas de tous les flics du monde : souple, pas trop grand, juste ce qu'il faut pour patrouiller des heures durant sans se fatiguer. Son esprit recommença à traiter les informations dont il disposait, à classer ce qui avait de l'importance dans tel coin ou tel autre pour surgir au moment opportun.

"Sergent, je me dois de complimenter votre sens de la comédie. Je m'y suis parfois laissé prendre... et me suis emporté. J'aurais dû me douter que les mensonges éhontés de la bête ne pouvaient pas vous paraître surprenants. Quoiqu'il en soit, je vous présente mes excuses pour cela... et mes condoléances pour vos hommes. Croyez bien que je regrette de n'avoir rien pu faire pour eux."

Il se tut, réfléchit encore un instant et finit par reprendre la parole :

"Vous m'avez proposé de coincer cette curieuse Adralen, ce que je fais bien volontiers... Mais pouvez-vous me dire ce que vous attendez de moi ? Voulez-vous que je l'amène à se trahir davantage, ou bien que je sois un observateur silencieux ?"