[rp] Bruma
#276
Posté 23 janvier 2008 - 19:26
"Pourquoi plus tard ? Pour dire à la comtesse qu'on a une piste mais qu'on n'y a pas encore réfléchi ? Je veux bien admettre que je n'ai aucune preuve, que je peux tout à fait me tromper. Et je ne sais pas d'où le vampire venait. Je n'ai pas beaucoup de connaissances sur le sujet. Il me semble quand même que les vampires ont besoin de se nourrir. Et... Après les horreurs que j'ai vues... Avec... Enfin... Un meurtre, aussi sauvage soit-il, ne me surprend pas vraiment."
Elle déglutit difficilement.
"Et ne croyez pas que j'ai envie de revoir ce monstre... J'espère ne plus jamais, jamais avoir à faire à mon ancien groupe..."
Et ça, c'était vrai...
#277
Posté 23 janvier 2008 - 21:00
"Je suis du même avis que Dar'Kan, il est possible qu'il y est un vampire dans cette ville mais quoi qu'il en soit les actions de cette créature n'ont guère de rapport avec les disparitions qui ont eux lieu, je suggère que nous nous centrions sur ce problème plutôt que de débattre sur les supposés pouvoirs et existence d'un vampire, sur ce retrouvons Elenwel et allons voir la comtesse si vous n'y voyez pas d'inconvénient ? "
#278
Posté 23 janvier 2008 - 21:19
Quand Azhrarn proposa, enfin, d'aller voir la comtesse la jeune femme laissa échapper une légère exclamation.
Ah! C'est vrai j'avais oublier moi, faudrait quand même qu'on y aille parce que sinon on vas nous fermer la porte au nez au château.
Et au faites quelqu'un à déjà rencontrer un noble parce que moi je sais pas vraiment se qui faut faire alors....
Modifié par Andùril, 23 janvier 2008 - 21:22.
#279
Posté 24 janvier 2008 - 09:08
« Vous êtes prié de laisser la haine, la colère et la soif de vengeance de ce côté de la porte. Je ne vous laisserai pas souiller la dépouille de cette pauvre fille avec des serments de mort ou ce genre de chose. Ce que l'on peut pardonner à un père ne peut l'être pour vous. »
Sans laisser au Dunmer le temps de se récrier, il poursuivit:
« J'ai vu beaucoup de gens brandir la justice pour masquer leur soif de faire mal à leur tour à qui leur avait nui, alors comprenez que votre enquête personnelle est pour moi toute secondaire.
Si vous avez le moindre respect pour Oda et pour les siens, vous commencerez par vous recueillir devant son corps, en silence. Par rendre dignement vos hommages à cette malheureuse qui ne mérite pas d'être traitée comme un indice parmi d'autre.
Ensuite seulement, je vous laisserai quelques minutes pour observer son corps. Observer, dis-je, car il est hors de question que vous le manipuliez de quelque façon que ce soit: un confrère m'a parlé des petites manies des Dunmer à ce sujet. Sommes-nous bien d'accord, monsieur Sarano? »
#280
Posté 24 janvier 2008 - 10:49
et il sortit pour que les autres le suivent et qu'il ne soit pas sujet à une autre conversation inutile dont le groupe était avide.
Il fesait de plus en plus froid dans ces contrées et il interpella un enfant qui le bousculait et lui dit:
"As-tu vu un aldmer en guenilles passait dans les environs gamin?
-Sa se pourrait bien messire mais ma bourse est un peu vide et ....
Dar'kan s'approcha de l'enfant jusqu'a être nez à nez avec lui et lui répondit:
-J'ai l'air de rigoler gamin?
Voyant ces yeux l'enfant dit en bredouillant:
-Oui monsieur, il y avait un aldmer qui est partie à la chapelle."
Dar'kan lacha le gamin et partit en direction de la chapelle.
#281
Posté 24 janvier 2008 - 11:45
Il contempla la forme inerte soigneusement installée sur un catafalque au centre de la crypte. Il s'approcha et la force de l'émotion autant que le respect dû aux morts le fit tomber à genoux. Si jeune... Il revoyait Oda tresser des couronnes pour les fêtes, dansant dans la maison d'Eivind, y apportant la gaieté que son père et sa mère n'avait plus toujours la force de montrer au monde. Une vie tranchée net. Une âme innocente. Une chose trop rare dans un monde trop corrompue. Le cœur de l'elfe se serra.
Uthres Sarano récita les quelques prières dunmers qu'il connaissait. il ne savait pas si elles seraient d'une utilité à Oda, mais il lui devait. Il passa ainsi quelques minutes.
Enfin, il se leva et déposa précautionneusement les boucles d'oreilles que lui avait confiées Vilhelmine près de la tête de la malheureuse jeune fille. Son geste lui fit voir la gorge d'Oda. Malgré toute son expérience des combats et des blessures, il ne put retenir un léger cri. On aurait dit qu'une bête sauvage avait déchaîné toute sa violence sur cet endroit particulier du corps de sa victime. Mais quelque chose clochait...
"Père Ponticus... Je comprends votre réticence, mais ma question est d'importance. Il n'y a pas de sang sur la blessure... J'imagine que vous avez lavé le corps. Mais y en avait-il beaucoup au moment où vous avez retrouvé Oda ? Et il y a un autre détail qui ne va pas... Ce n'est probablement pas une arme qui a fait une blessure pareille. Pas une massue, en tout cas, la trachée n'est pas broyée. Et pas une lame, le coup aurait laissé des marques plus nettes... Moins brouillonnes... pardonnez mon langage, mon père, mais je m'efforce de trouver une explication. Je vous l'ai dit, l'Altmer devant votre église parlait d'un non-être qu'il avait l'air de connaître... Auriez-vous une idée de sa nature ?
Modifié par redolegna, 24 janvier 2008 - 15:08.
#282
Posté 24 janvier 2008 - 19:00
"En tout cas mon bon Dar'Kan vous êtes assez franc avec les gens"
Il reculé légèrement arborant un sourire amusé sur les lèvres
Modifié par Arakis, 24 janvier 2008 - 20:21.
#283
Posté 24 janvier 2008 - 19:14
Là elle regarda un instant autour d'elle pour tenter de retrouver ses compères.
Elle vit sur sa gauche un petit garçon assis sur le bord de la chaussé pleurant à chaudes larmes.
La jeune elfe détourna la tête à la vue de ce spectacle
Pfff les gamins de nos jours! Ils pleurent vraiment pour un rien
Apercevant enfin ses amis elle courus les rattraper
Arriver à leur hauteur elle fit un bond pour se retrouver entre les deux individus puis regardant Azhrarn d'un regard enjôleur elle dit:
Bas alors on tente de me fausser compagnie?
#284
Posté 24 janvier 2008 - 20:56
#285
Posté 24 janvier 2008 - 21:13
Hahaha! Vous êtes bien présomptueux messire! Faire du charme ne veut pas dire que je veux fonder un foyer! Et vous êtes je vous rappelle qu'un homme reste un homme même avec toute la volonté du monde.
Puis se tournant vers Dar'kan elle ajouta tout en faisant la mou
Mais bon tant pis peut être que notre amis Dar'kan sera moins glaciale face à mes charmes non? Ou même notre petit Elenwell serait d'accord, d'ailleurs je paris que lavé et habillé il serait plutôt mignon!
Puis la bosmer éclata d'un rire cristallin se répercutant tout autour d'eux tout en prenant un peu d'avance sur ces deux amis car même si elle ne le montrait pas la jeune femme était légèrement vexée
Modifié par Andùril, 24 janvier 2008 - 21:14.
#286
Posté 24 janvier 2008 - 21:18
Ils la prenaient pour leur amie, puis s'offusquaient de ses moindres propos, puis la regardaient de haut, puis disparaissaient sans un mot ! Elle n'était pas sûre de les supporter très longtemps.
Elle se leva et marcha à grands pas vers la porte. Au moment où elle posait la main sur la poignée, une surprenante envie surgit en elle. Elle se retourna et lança à l'aubergiste :
"Merci pour tout, Olaf."
Une fois dehors, elle retrouva rapidement les aventuriers, dont elle s'approcha.
"Au fait, au cas où ça vous intéresserait, fit-elle doucement. Je m'appelle Elindae."
#287
Posté 25 janvier 2008 - 09:31
« A vot' service, ma p'tite dame! Hésitez pas à repasser si vous avez besoin d'une bonne chambre ou d'un repas chaud! »
***
Le Père Ponticus, troublé, réfléchissait. Il se dirigeait précisément chez Eivind-Un-Bras pour s'assurer de ce que sa blessure se remettait convenablement lorsqu'il avait rencontré les gardes transportant le corps de la jeune fille sur une civière. Il était donc revenu sur ses pas, toute affaire cessante, pour leur ouvrir la crypte et y consacrer la dépouille. Sachant que Vilhelmine aurait fort à faire avec son mari, il s'était occupé lui-même de faire la toilette de la morte. Il n'avait pas examiné la blessure avec attention, mais il était vrai qu'elle évoquait davantage l'attaque d'une bête sauvage que celle d'un homme...
« Et bien... il y avait bien du sang sur la plaie, évidemment. Les blessures à la gorge saignent beaucoup, c'est bien connu. D'ailleurs le haut de sa robe en était en partie imprégné... » ajouta-t-il en indiquant quelques traces lavées à la hâte et habilement dissimulées par une couronne de fleurs séchées.
« Le terme de non-être ne m'évoque en revanche rien. Pour tout dire, il est assez absurde. Un non-être! Tout est, non? »
Voyant le regard de Sarano, il interrompit aussitôt la réflexion métaphysique amorcée pour reprendre:
« Cependant, cependant, si votre Altmer n'a pas toute sa tête, il est possible qu'il veuille simplement désigner par cette expression un être qui a une forme d'existence opposée à la sienne. »
Le Père Ponticus sembla se rendre compte tout à coup de l'incongruïté de la scène: il était en train de disserter avec un Dunmer au milieu de la crypte, devant un cadavre! Il grimaça, apparemment fort mécontent de lui.
« Sortons, voulez-vous? chuchota-t-il, Nous en parlerons à l'extérieur. Après tout, votre Altmer est probablement le plus à même d'éclairer votre lanterne sur le sens de ses propos. Je m'occuperai de la robe et des boucles d'oreilles tout à l'heure. »
#288
Posté 25 janvier 2008 - 13:30
Il lui emboîta le pas dans leur remontée vers la rue. Il se creusait désespérément les méninges pour trouver un sens aux paroles énigmatiques de l'Altmer. Ah ! les mots d'un fou. Mais les adorateurs des Daedras ne disaient-ils pas que la folie dispensée par Shéogorath était en réalité une bénédiction ? Qu'ils y voyaient clair là où les autres étaient encombrés de ténèbres ? On pouvait s'attendre à ce qu'ils le disent, bien sûr, ce genre de culte ne menait pas à la pratique de la logique. L'esprit rationnel d'Uthres Sarano refusait d'accepter de pareils non-sens. Toutefois, il était troublant de voir que malgré leur apparence décousue, les phrases prononcées par l'Altmer n'étaient pas dénuées de cohérence. L'ancien garde secoua la tête. A quoi bon se torturer ? Le simple d'esprit devait toujours être devant l'église à attendre sagement son retour.
Il ressentit un petit pincement au cœur en pensant à cet étrange personnage. Sarano ne faisait pas souvent preuve de compassion – la loi était clémente ou sévère, lui n'en était que le bras exécutant–, mais il y avait quelque chose de touchant dans l'obstination du Mer à vouloir jouer pour Oda. Un noble but pour cette âme simple, à n'en pas douter. Mais que les églises semblaient rebuter, pour Vivec savait quelle raison ! Se pouvait-il que le non-être soit une chose maudite et que l'Altmer n'ait parlé que de lui-même ? Non, Sarano ne le pensait pas. Il se targuait de savoir juger les gens, et ce malheureux lui avait paru sincère.
"Je vous présente encore une fois mes excuses, Père Ponticus, dit Sarano, interrompant le cours de ses propres pensées pour se consacrer de nouveau au monde qui l'entourait. Je pensais qu'examiner Oda pourrait faire avancer... pourrait faire avancer... le cours des choses. Me voilà revenu au même point. Je dois interroger ce drôle d'elfe. Voulez-vous être le témoin des questions que je lui poserai et des réponses qu'il me fera, si les gardes ne sont pas encore arrivés ? Je ne voudrais pas que l'on puisse dire que tout ceci est entaché d'irrégularités."
#289
Posté 25 janvier 2008 - 18:16
La magicienne arriva et se présenta devant eux Dar'kan répondit en faisant un salut très exageré "Se serait un plaisir si vous nous accompagner chere Elindae." Il regarda en direction d'Erinia pour vir sa réaction et amusé fila à grand pas vers le chateau.
#290
Posté 26 janvier 2008 - 00:21
Pfff ces hommes! Son vraiment tous les même!
Ce fut a ce moment que la magicienne les rattrapa se qui fit dans un premier temps plaisir à la jeune femme pensant ainsi trouver une alliée face au deux rustre qui l'entourait mais suite à la réponse de l'Elfe noire à l'encontre de la nouvelle arrivée la jeune femme s'offusqua intérieurement
Tsss qu'est qui lui trouve à cette vielle peau?
Sur cette pensé fort judicieuse l'elfe décida de marcher derrière le groupe tout en affichant un air boudeur.
#291
Posté 26 janvier 2008 - 09:22
#292
Posté 26 janvier 2008 - 09:34
« Ma foi, déclarait-il à son interlocuteur, un elfe noir à l'air maladif qui avait perdu un bras, si vous pensez que c'est utile, je vous rend volontiers ce service. Même si la vengeance est une chose que je réprouve, Oda ne méritait pas de connaître un tel sort, si tant est qu'on puisse le mériter... »
#293
Posté 26 janvier 2008 - 12:11
L'ouverture de la grande porte de bois derrière lui, le détendis un peux, au moins si l'homme à un bras arrive, le non-être n'osera pas lui faire de mal.
« Je n'ais pas le droit, dit-il au non-être, pas le droit de me lever, pas le droit de chanter et de jouer pour les morts, pas le droit de rentrer dans le lieu de pouvoir pour réconforter la jeune femme, coincé Elenwel, comme une belette dans son trou sous la glace...pauvre apprenti...pauvre maître, quelle honte pour lui...»
Modifié par Elenwel, 26 janvier 2008 - 12:13.
#294
Posté 26 janvier 2008 - 12:13
La protestation d'Uthres Sarano avait été faite à voix suffisamment haute pour être entendue de la rue. L'elfe l'embrassa du regard et repéra aussitôt l'Altmer dérangé qui était pour l'instant son seul point d'appui dans l'enquête. Malheureusement, quelqu'un, un Dunmer comme lui, le relevait et semblait l'inviter à partir. Un compagnon dont il avait parlé ? Azhrarn, était-ce le nom qu'il avait mentionné ? Derrière lui, un petit groupe à l'apparence hétéroclite avançait ver l'église. Une Bosmer, une Altmer et un Dunmer. Que des elfes ? Voilà qui était inhabituel pour une association. Ah, quelle importance ? Si le non-être était l'un d'eux, il allait falloir jouer serré.
"Excusez-moi, mon père, mais je vais devoir agir vite. Ouvrez grand vos oreilles, je vous prie, et souvenez-vous bien de ce qui sera dit. Tout peut avoir une importance, même un détail au détour de la conversation."
Avant que le fou ait eu le temps de se relever, Sarano s'était approché et le retenait en lui posant sa main sur l'épaule. Cela le rendait vulnérable à une attaque, mais il considérait que personne n'en prendrait le risque devant un prêtre, en plein jour.
"Tout beau, monsieur l'elfe, dit-il au Dunmer. Ce gaillard et moi avons un "échange" en cours. Vous ne voudriez pas me l'enlever avant que les deux parties soient satisfaites, n'est-ce pas ?"
Il se pencha vers son fournisseur involontaire mais ô combien précieux d'informations. Après réflexion, il s'agenouilla à côté de lui et lui parla d'une voix ferme et calme.
"J'ai présenté vos condoléances à Oda, comme vous sembliez le souhaiter si ardemment. J'en... j'en parlerai à ses parents. Je ne sais pas si cela vous sera possible, compte tenu de vos... ah... particularités, mais je pense que j'arriverai à les convaincre de vous laisser assister à l'enterrement."
Sarano inspira profondément, puis se lança dans le vif du sujet.
"Le Père Ponticus, le prêtre, a soulevé une objection à vos paroles dans l'église. Il m'a dit que tout était, que tout avait une existence, pourvu que cela soit. Cela semble évident au premier abord, mais alors, selon vous, qu'est-ce qu'un non-être ? J'avoue que ce point théologique m'intéresse beaucoup. Pourriez-vous nous expliquer ? Cela nous intrigue vraiment."
#295
Posté 26 janvier 2008 - 12:39
« Mon maître m'a dit, qu'il y a longtemps, tous les êtres vivant ont passé un pacte, un pacte sur la vie, un pacte sur la mort, un pacte en forme de roue, qui tournait et tournait lentement. Mon maître m'a dit que quelqu'un poussé par la colère ou la souffrance à refuser le pacte, qu'il a bloqué la roue, elle ne tourne plus la roue, bloquée par un brin d'herbe, et le brin d'herbe est devenue prairie. Et les êtres doivent continuer le chemin, tourner autour de la roue pour suivre le cycle, et ne pas regarder derrière eux. Moi je suis un être, je peux vous parler d'être et de vie, mais pas vous apprendre les rîtes et secret de non-être et non-vie, Elenwel est un apprenti pas un maître, je parle mais ne peux enseigner. »
Modifié par Elenwel, 26 janvier 2008 - 12:39.
#296
Posté 26 janvier 2008 - 16:05
Il se tourna vers le groupe la mine tout de suite moins amusé en déclarant: "Si quelqu'un pourrait m'aider à convaincre Elenwel de nous suivre."
Et regardant le soleil il dit: "Si nous continuons comme cela nous arriverons au chateau à la tombée de la nuit."
#297
Posté 27 janvier 2008 - 15:28
Et qui était ce manchot qui cherchait à le retenir ? Et quel marché avait-il conclut avec le pauvre Altmer?
Cette dernière question frappa la bosmer comme un coup de poing.
Et vous Monsieur le dunmer que faites vous avec notre ami? Je vous préviens si vous tenter de l'arnaquer ou de lui faire du mal vous aurez affaire à nous! De plus si vous pouviez nous laisser nous sommes pressés. Nous aimerions arriver au château avant que la comtesse mette fin aux audiences avec le peuple.
#298
Posté 27 janvier 2008 - 16:06
#299
Posté 27 janvier 2008 - 17:55
"Du calme demoiselle Erinia, crier après cet homme ne vous amènera pas à grand chose, je vous prie monsieur de bien vouloir lâchez notre jeune ami, il nous est fort attaché et nous avons encore besoin de lui, si vous vouliez bien le lâchez?"
Alors qu'il finissait sa phrase il vit Dar'Kan qui s'éloignait en direction du château.
#300
Posté 27 janvier 2008 - 22:15
Son premier réflexe fut de continuer à parler à l'elfe à la peau jaune, mais cela faisait longtemps que Sarano ne faisait pas entièrement confiance à ses réflexes. Maintenant que les inconnus s'étaient rapprochés, il pouvait en profiter pour les jauger. La Bosmer ressemblait à toutes celles de sa race : impulsive, malpolie et... stupide. Pensait-elle qu'elle avait la moindre chance d'obtenir une audience auprès de la comtesse si tard dans la journée ? Il fallait s'y rendre très tôt le matin et insister auprès des serviteurs pendant des heures pour être introduit. Sarano en savait quelque chose : il avait pu expérimenter ce système pas plus tard que la veille. Et aucun chambellan ne prendrait le risque de laisser entrer des personnages à l'allure pareille – jamais aperçus en ville de surcroît ! sans les avoir faits passer par une fouille exhaustive par les gardes. Il se retint de le dire. Si ces imbéciles aimaient se jeter au devant des déceptions, ils allaient être servis.
Puis il s'adressa à l'elfe noir restant sur place, snobant délibérément la Bosmer, pas assez digne de son attention à son goût.
"Ça m'étonnerait fort que vous ne puissiez pas vous passer de votre ami, comme vous dites, pour un court moment. Après tout, vous l'avez laissé ici alors que vous étiez fort occupés à la taverne d'Olaf. Je suis occupé avec lui pour le moment et si vous voulez des explications, termina Sarano en indiquant du pouce où se tenait le prêtre, c'est au Père Ponticus que vous devrez les demander. Au cas où vous n'êtes pas au courant, il y a un meurtre en ville, comme si les disparitions ne suffisaient pas."
Modifié par redolegna, 27 janvier 2008 - 22:16.
0 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet
0 membre(s), 0 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)