Aller au contenu


[h] Contes De Tamriel.


  • Veuillez vous connecter pour répondre
Aucune réponse à ce sujet

#1 Arthur

Arthur

Posté 05 juin 2006 - 19:01

Contes de Tamriel.

PART I
Uriel Septim, la vraie histoire.
Uriel Septim, collection privée. Université des Arcanes. Auteur inconnu

J’étais jeune en ce temps là. Beaucoup plus jeune que la plupart des aventuriers. Mais j’avais soif d’aventures, d’aventures palpitantes, où mon courage et ma témérité serait reconnus. Même si j’étais le prince héritier de Cyrodiil, je rêvais d’être connu autre que pour mon sang. Je chevauchais donc vers Cheydinhal, où un étrange rumeur naissait, un rumeur qui se changeait en certitude pour certains. En certitudes, puis en terreur. La nature de la rumeur, je ne la connaissais pas. Mais, le cœur vaillant, je décidais d’en savoir plus. Malheureusement pour moi, un groupe de gobelins me barra la route tandis que l’aube pointait. Rapidement, je sortais mon sabre en fer forgé. Je m’élançais contre la bande. J’en décapitais un et retournais mon cheval vers les gobelins. Je m’apprêtais a en faucher deux autres. Quand ma monture s’effondra sur le sol, du sang jaillissait du flanc. Entrant dans une rage meurtrière, je courais, tranchant bras, jambe … Une épée ripa contre mon épaulière, une douleur vive se fit sentir. Je levais fébrilement mon arme devant les cinq gobelins restants. J’enfonçais la lame dans le ventre du plus proche ennemi, qui vis avec stupéfaction l’arme lui ressortir du dos. Je retirais la faucheuse de vie de l’ennemi mort avant de toucher terre. Je levais la lame souillé de sang puis l’abattit sur le crâne du gobelin avec un telle puissance que le moitié de sa cervelle se répandit sur la nature environnante. Plus que trois. Je reculais pour reprendre mon souffle. Sans prévenir, un des monstre coura vers moi, la dague faisant des moulinets rageurs au dessus de son tête bardée de fer. Je lui tranchais la gorge d’un seul coup. Il tomba comme un masse, essayant de retenir le flot de sang. Je combattait avec l’un des derniers gobelins quand un grand coup de massue m’atteignit à l’arrière de la tête. Ma vision se brouilla. Les ténèbres s’emparèrent de moi. Je tombais, sans connaissance. La dernière image que mon cerveau puisse analyser fut deux gobelins, un sourire béant au lèvres, s’avançant vers moi. Quand je me réveillais, étendu sur un lit, deux visages se penchèrent vers moi. Un homme tout en armure et une impériale au cheveux d’un noir de jais. Juste avant mon assassinat par l’Aube Mythique, je repensais à cette femme, la seule que j’eu vraiment aimé, celle qui m’avait donné un fils que j’avais prénommé Martin. Un fils illégitime.

Mais revenons à l’instant présent, je me réveillais tant bien que mal, les trompettes des gardes impériaux résonnant dans mon crâne. Je me levais, aidés par les deux personnes à cotés de moi. La femme m’explique lentement  que son frère, l’homme en armure, l’avait sauvé d’une mort certaine, en l’arrachant des griffes de deux gobelins préparant un festin dont j’étais sans aucun doute le plat principal. Je le remerciais vivement. Tard dans la matinée, après avoir quitté cette charmante personne, je me dirigeais vers le château. Une fois dans la salle du «trône », tant ce siège était décrépis, je me présentais devant le comte, qui s’empressa de me fournir armes, armures, chambres et respect dû a mon rang. Je passais plusieurs jours a me remettre du combat. Quand je me sentais assez frais, je déambulais dans les rues, a la recherche de cette mystérieuse rumeur. En y repensant, j’ai dépensé plus d’argent a extorqué des informations qu’en deux ans de gouverne du royaume. Mais le soir venu, en rentrant dans ma nouvelle demeure provisoire, cette rumeur, si elle était vrai, était plus affreuse que ce que j’avais pu imaginer. Une armée. Une armée cachée dans les montagnes. Une armée se cachant dans les grottes le jour. Une armée de vampires. De la sueur coulait le long de mon dos. Je tremblais de peur. Plus que dans mes cauchemars, là où je voyais de gigantesques portes rouges s’ouvrir dans tout le royaume. Un masque rouge sang répétant inlassablement le mot « Oblivion ». Le même cauchemar depuis ma majorité. Mais cette armée me faisait encore plus peur. Comment enrayé une invasion de cette taille ? Pendant toute une semaine, je ne sortit pas de cet maison, a cogiter pour trouver un solution. Comment ? Comment faire ?
Je décidais une action désespéré. Rassembler un groupe de chasseurs de vampires, guerriers, mages … Pour trouver et supprimer le problème. Je passais donc les deux mois suivants a envoyer de missives dans tout Cyrodiil.
L’aube pointait, j’avançais résolument vers les montagnes de Jerral, où l’armée avait été vu pour la dernière fois. Bien que mon espion se transforma en suceur de sang le lendemain. Mais j’avançais, une cinquantaine d’homme en armures me suivant. Bientôt, nous arrivâmes dans un cuvette vers les monts les plus reculés de la chaîne de montagne. Le crépuscule venait de tomber depuis presque une heure. Les vampires avaient allumés des torches sur tout leur campement. Ils devaient se croire a l’abri. Mentalement, je les comptais. Il devait être a peu près un bon millier. Je déglutis. Lentement, sans bruit, je sortais mon épée d’argent du fourreau. Mes hommes firent de même. Nous nous disposâmes en ligne. Coupant toute retraite a l’ennemi. Même si, avec de fortes probabilités, ce serait plutôt nous qui devrions battre en retraite. Je criais, un cri mêlant force, courage, terreur, rage … De cette bataille, je ne me souvenais que quelques flash-back. Je me ne souvenais que des martèlements des chevaux, les cris des soldats, égorgés dans leur sommeil. Et puis la contre attaque de ces vampires. Sanglante. Chargée de colère envers nous, pauvres humains pris au piège. Je tailladais moult ennemis, faisant échapper la vie a chacun de mes opposants. Le ciel étoilé, d’une lumière rouge, rouge sang, faisait trembler la plupart des guerriers rassemblés autour de moi. Alors que les vampires prenaient le dessus, et que je sentais la défaite proche. Ils battirent en retraite. Beaucoup furent tué quand nous les poursuivîmes, mais, de frayeur, nous nous arrêtâmes. Leur chef de clan, leur général vampire était là. Une aura malsaine semblait luire autour de lui. Il portait une armure elfique d’un noir profond. Entrecoupé de traces de sang. Son bouclier montrait qu’il avait tuer au moins un daedra. Mais le pire, c’était son arme. Une claymore rouge sang. Brûlant d’un feu intérieur. Il était assis, royal, sur un cheval qui, vraisemblablement était un suceur de sang. Il claqua le mors de son destrier et fondit sur nous. Mes hommes chargèrent. Bien peu survécurent a l’attaque. Cet vision de l’enfer fendait les armures comme fétus de paille. Je décidais de mettre fin au massacre. D’une voix de stentor, je lui faisait parvenir un défi singulier, un combat a mort. D’une fierté surnaturelle, il accepta, et descendit de son cheval. Je fis de même. Cinq mètres nous séparaient. Je chargeais en premier, donnant coup pour coup. Ce vampire semblait jouer de moi. A chacune de mes attaques. Il riait a gorge déployé. D’un revers de la main, mon bouclier se fracassa. Je levais mon arme, mal assuré devant celui qui allait me ravir la vie. Un de mes plus fervent guerriers s’avança vers le vampire, l’épée levé, criant de rage. Mon adversaire le prit a la gorge, le lança en hauteur. Mon allié s’effondra lourdement, le souffle coupé. Il essaya de se relever. Mais une épée de feu s’abattit sur lui, le décapitant. Le vampire savourait sa victoire. Cet instant de flottement fut décisif, je tombai sur lui. Plongeant ma lame entre les plaques de son armure. Me poussant en arrière, il hurlait de rage et de douleur. De son énorme arme, son bras se détendit et atterrit sur la joue d’un soldat. En passant, c’était un ennemi. L’arme passa de part en part de sa bouche. Des flots de sang jaillissait alors qu’il tombait, blessé à mort. Le général, dans un dernier sursaut de vie, voulut s’approcher de moi pour donner le coup fatal. Impassible, je levais mon épée. Mais avant que je l’abattit, son corps fut parcouru de frissons, de la bave coula le long de ses lèvres ensanglanté. D’un coup de pied, je le poussais en arrière pour qu’il retombe mollement, mort. Mes hommes criaient a la victoire ! D’une nouvelle énergie, nous traquâmes le reste de l’armée. A ma connaissance, seul trois survécurent. On raconte qu’ils se sont réfugié dans une caverne, au Nord-Est de Cyrodiil. Trois sur huit cent quatre vingt douze abattu de sang froid.
Souillé de sang, des estafilades par douzaines, je rentrais vers Cheydinhal en vainqueur. On nous acclamâmes, moi et mes guerriers. Je ne vis qu’au dernier moment un homme vêtu d’une grande cape noire. D’un bond surnaturel, il sauta et atterrit sur un toit. De là, il sortit un arc, trois flèches bandés. Les gardes voulurent s’interposer. Trop tard. Les trois flèches m’atteignirent avec une telle violence que je fus désarçonné. Trois flèches dans le poitrail. Alors que je venais juste de retirer l’armure. C’était trop bête. Les gardes ne restèrent pas inactif. Plusieurs montèrent sur le toit en passant par les fenêtres de la maison. Le meurtrier, d’un geste éloquent, jeta sa cape au delà du vent. Un cops maigre apparut. Il riait fort. Laissant apercevoir deux dents pointus. Il resta planté devant les gardes qui le tuèrent de vingt neuf coups de claymore. Ma vue se brouilla. Encore ? Serais-je sauvé encore une fois ?

Probablement. Car l’empereur Uriel Septim mourut a 87 ans, assassiné. Mais, moi, auteur de ce livre, parlant a la place du vrai empereur, j’étais celui qui lui avait sauvé la vie contre les gobelins. Et je faisais parti de la milice contre les vampires. Et je puis assuré, avec un certitude absolu, que le prince héritier assassiné, non par une secte mais par un vampire encapuchonné. Alors ? Quelle est la vrai vérité ?

Modifié par Arthur, 12 juin 2006 - 12:02.





0 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 membre(s), 0 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)