28 réponses à ce sujet

[ol]

Je vais tenter de lancer un nouveau type de messages sur ce foum. Pas dit que ça marche. Le principe est simple et sans doute déjà bien connu de la plupart d'entre vous. Mais je me suis dit qu'avec la palette de poètes et autres doux rêveurs qui flottent dans l'air bleu de ce forum, ça risquait de donner grave de sa race, comme disent les jeunes.

Pour ceux qui découvrent, le principe est le suivant :[list]Premier message : une entrée en matière. Introduction. Conclure sur un premier choix (en général, 3 possibilités suffisent)

[*]Deuxième message : je précise mon choix et je continue l'histoire. Je me précipite vers un nouveau choix que je propose en trois points comme si dessus.

[*]Troisième message : goto 2[list]

Voili voilou, j'vais débuter en espérant avoir du succès ... (allez, les lord mortim, Nuku, ethaniel, souricier e.t.c. je vous attends, hein ?)

J'aime pas les matins

   J'ai encore dû abuser de ce satané cognac de cyrodil. L'air est chargé. Chargé d'humidité. Je me réveille dans ce lit trop grand. Les draps sont chahutés. La nuit a dû l'être aussi. Hmmm, pas de souvenir de ça ... Dommage. Brrr ... J'ai un sacré mal de crâne. C'est curieux, d'habitude je tiens bien l'alcool. Eh oui, nous autres Nordiques, nous avons une sacré résistance, héhé, et une sacré énergie au lit apparemment.

   La lumière entre difficilement dans la chambre par les volets lourds de cette pauvre bicoque Dunmer. Où suis-je donc ? Ah, je vois, surement à Suran, la maison des plaisirs terrestres. Je reconnais l'architecture. Allez, un petit effort, je vais me lever et je vais aller payer ma note. Elle doit être salée étant donné l'état de mon cerveau.

   Bon sang, qu'est-ce que c'est que cette *%!§@ !!! Où sont mes vêtements ? mon armure en écailles de dragon !! Ma hache de verre, si chèrement payée !!! Si je tiens le fils de Khajitt qui me les a récupérés, je jure de lui faire retourner voir ses ancêtres plus tôt que prévu !

   Je fais quelques pas vers ce qui me semble être un seau d'eau pour me rincer le visage est me rafraichir les idées. Je me retourne, encore nu, poour m'asseoir sur le lit et prendre le temps de réfléchir. Mais en balayant la chambre du regard, je réalise seulement qu'il y a un corps, un corps mort, ensanglanté sur le sol. Elle a une hache plantée dans le crâne. Ma hache. Mas hache en verre. Et en plus, c'est une Dunmer. J'vais avoir du mal à faire passer ça pour un accident. Ca aurait été une pute Bosmer, on aurait encore pu laisser l'eau couler, mais là ...

   *On frappe à la porte lourdement*

   Qu'est ce que c'est encore que ça ?

   *Une voix extèrieure :* "Nordique, sortez immédiatement, vous êtes accusés de plusieurs meurtres. Vous n'avez pas d'autre solution, toutes les issues sont sous contrôle et un sort de garde vous empêcheras de vous téleporter. Sortez calmement ou nous enfoncerons la porte !

Que faire ?[list]Je lance un sort de caméléon, me cache dans un recoin et crie "entrez c'est ouvert"

[*]Je récupère ma hache sur le crâne de cette damnée Dunmer et je me prépare à combattre

[*]Je couvre ma nudité d'un drap et j'ouvre calmement la porte

Allez, à vous de jouer[list]

[Miil]

Le amstramgram pic et pic et colegram bour et bour et ratatam amstramgram le 1

[Rikku]

Hum...Il ne fallait pas juste choisir une réponse mais également rédiger la suite. J'aurais bien essayé mais je crains manquer d'imagination...Désolée.

[ol]

C'est pas grave, mais c'est vrai que je suis pas sur d'avoir ete clair sur l'exposé du principe, donc je prends le relais en me mettant a la place de Miil. Ca lancera peut etre l'intrigue...

Je choisis le 1, puis je continue l'histoire, et je lance un nouveau choix de trois possibilités

[Hulk hydroponique]

Il veux que j'ouvre ... il va etre servit! alors que j'empoignait ma hache avec assurance j'escaladais l'armoire pour me placer alonger sur une des poutres de ce taudi au dessu de l'entrée.
La porte ne tardas pas a ceder et un de ces chiens fanatique d'ordonateur precipiter par son elan entra dans la piece le lit fut la derniere chose qu'il vit ma hache se planta dans l'arriere de son crane tandis que je sautait sur le dos du deuxieme afin de lui briser le coup, ces cretins trop fiere de leur armure brillant comme un mirroire de bordel allait regreter de porter un heaume les empechant de lever suffisement la tete pour reagir je m'apretait a briser la nuque de ma victime mais le troisieme abattait sa masse en ebonite dans ma direction l'occasion etait trop belle...... je me servit de la tete de son ami comme bouclier qui a defaut de resister au choc se brisa laissant un flot de sang s'echapper du casque,
paralyser par son acte il me laissait le temp de reprendre ma hache ensanglantée qui ne tarda pas a s'enfoncer dans un mouvement de levier dans son entre jambe.
Alors que je contemplait les corp de mes victime persuadé que j'en avait fini pour l'heure avec eux je senti un poid ecrasant m'immobiliser et entendis la voi d'un pretre derriere moi "visiblement nos craintes etaient fondés ce ne sont plus des soupçons mais bien des preuves qui m'oblige a vous emener barbare que vous etes vous comprendrez bien assez tot quel sort on reserve au heretique."
Ces mots que me crachait a la figure avec un ton empli de dedain semblait presque plus pesante que le sort de fardeau que ce bouffon m'avait lancer ...
"envoyez moi "ca" au ministere" lanca t'il en s'eloignant...........
et me voici a terre dans le sable de cette cellule puant la sueure et la peur j'entend des cri de torture non loin mon tour ne saurait tarder je ne sait toujours pas ce qui s'est passé chez cette dunmer mais je sent que si je ne sort pas d'ici je ne conaitrait que la version qui me condamnera a mort.
Il ya une torche au mur et un garde devant ma cellule..........

1. j'attend patiement mon tour je vais leur montrer ce qu'un nordique peux endurer.

2. je parle au garde esperant glaner quelque informations

3. je decroche la torche du mur et met le feu a ma cellule afin qu'on ouvre pour eteindre le feu naissant evitant une propagation au reste de la prison et profiter de cette situtation pour sortir.

(dsl j'ai jamais été un pro en dictée c'est surement bourré de fautes     )

[Hulk hydroponique]

arg j'ai comencer mon messge en meme temp que toi ol    dsl

[ol]

pas de pb, j'efface le mien, paske l'idee est que ca communique entre nous

[Hulk hydroponique]

et dire que tu parlait de poete et de doux reveur      *mort de rire* "du sang et des ames!

[Hulk hydroponique]

personne pour prendre le relais?  

[Hulk hydroponique]

bon ben tampis ca avait bien comencer pourtant  

[Hulk hydroponique]

personne pour continuer?      

[jarod]

Moi,n je serai tenté, mais là, je dois y aller (oui, j'effacerai ce message quand j'aurai mis une réponse )

[Nax]

c'est parti :

Je décidai d'attendre mon tour. Après tout, ça ne devrait pas faire trop mal, à en juger par les cris que poussaient ceux qui étaient actuellement torturés. Certaines de mes victimes hurlaient bien plus fort pendant la longue agonie que je leur faisait subir avant de les tuer.

Je regardai par la petite fenêtre de ma porte ce qui se passait dehors. Les Ordonnateurs amenaient un mage à l'air étrange dans une cellule. Ils lui mirent un bracelet de Silence* et fermèrent la porte. Je vis, a peu près au centre de la salle, une pile d'armes. Probablement celles des prisonniers. Dans le tas, je repairai ma hache, encore ensanglantée.

Soudain, la porte de la cellule du mage explosa, le feu engloutissant 4 Ordonnateurs. Le mage sortit de sa prison, le regard froid et terrifiant. Apparemment, il s'était débarassé du bracelet de Silence* que les Ordonnateurs lui avait mit. J'entendis les autres prisonniers l'appeller :
"Fais-moi sortir ! Fais-moi sortir de là !"
Le regard du mage parcourut les portes des cellules et un rictus inquiétant se dessina sur son visage.
"Si tel est votre désir..."
Il joignit ses mains et une demi-douzaine de boules de feu en jaillirent pour aller s'écraser sur les portes des cellules. Je réagis à temps pour aller me plaquer contre le mur du fond afin d'éviter le rayon de l'explosion.

Dans le chaos le plus total qui régnait dans la prison en flammes, je sortis de ma cellule et récupérait mon arme. Je remarquai que j'étais le seul prisonnier survivant. Deux Ordonnateurs, trop apeurés pour attaquer le mage, bondirent sur moi. D'un mouvement circulaire, je les tranchait tous les deux au torse. Puis mon regard croisa celui du mage.
"Ha ! Tu es encore en vie. Alors je vais te dire mon nom : Krogath de Flammepierre. Souviens-toi en. Nos chemins se croiseront à nouveau."
Puis il sortit de la prison. Je fis de même.

A l'extérieur, il avait déja disparu. Tout le Ministère était en flammes, et il semblait se rapprocher de plus en plus du sol. Cinq Ordonnateurs arrivaient à ma gauche.

1 - Je me prépare à combattre les Ordonnateurs.

2 - Je tranche les cordes de la passerelle et nous précipite dans le vide.

3 - Pas le temps de réfléchir : je saute !

Voila, voila. Bonne chance aux autres...

* : Otez-moi d'un doute : c'est bien le sort de Silence qui empêche l'ennemi de lançer des sorts ?

[ol]

Bon, ben ça m'a l'air bien parti. Je crois que je peux me permettre de (re)prendre le relais

Je fais le choix numéro 2 : je nous précipite dans le vide

Quitte à mourrir écrasé au sol, autant entrainer dans ma chute quelques uns de ces satanés ordonnateurs. C'aura au moins le mérite de faire disparaître quelques uns de ces scarabées dorés, tout juste bons à pourrir l'atmosphère de leur souffle félon chargé de haine et d'un ordre impie. Et oui, je suis comme ça, je suis altruiste moi.

Je laisse la lame de ma hache glisser sur les cordes maintenant la passerelle en hauteur. Tandis que mon sourire résolu se reflète dans les yeux pleins d'effroi de mes poursuivants, je lance une prière aux dieux de mes contrées enneigés.

Leur aide me sera d'un grand et précieux secours, tout autant que l'aide de l'amulette de chute ralentie que je sors délicatement de sous ma tunique. Alors que j'entends les cris mortels des ordonnateurs touchant le sol, je me laisse doucement déposer par les vents sur les marches du temple. Décidément, mes dieux valent bien mieux que leur pauvre Vivec bicolore.

A mon arrivée sur la terre ferme, deux ordonnateurs ont observé ce qui était en train de se passer et m'attendent. L'un des deux, téméraire, lance à l'autre : "va chercher du renfort, je retiens ce chien de nordique !"

Me retenir ? Moi ? Il va voir que le "chien" sait mordre. Avant que le plus raisonnable des deux ordonnateurs (le fuyard donc) n'ait eu le temps de réagir, ma hache vient se planter dans son crâne.  L'autre se lance sur moi, mais est arrêté par mon poing qui viens de lui exploser le foie, le laissant à terre pour quelques instants. J'en profite pour récupérer ma chère (trop chère) hache de verre. Et alors qu'il tente de se relever, ma hache s'abat sur son cou. Une tête roule sur le sol.

Je ferais mieux de ne pas trop trainer dans le coin. Ma hache a encore soif de sang, mais je n'ai plus envie de jouer avec ses roquets, fidèles lieutenants d'un dieu lache et traitre. Je me jette dans les canaux puants de Vivec et bientôt, on ne trouve plus trace de moi en ville. Je crois que je vais devoir laisser le temps effacer les souvenirs de mon passage dans la capitale. Et vus les dégats que j'ai laissés derrière moi, le temps aura beaucoup de ménage à faire...

Mais maintenant, il faut que je comprenne ce qu'il m'est arrivé. Si quelqu'un m'a tendu un piège, il faut qu'il paye.

Que va faire notre intrépide et fougueux barbare ?[list]Je me cache dans mon abri habituel : le phare de Seyda Neen depuis lequel je verrai arriver l'ennemi qui, je n'en doute pas, cherchera à nouveau à me nuire.

[*]Je retourne à Suran, sur les lieux du crime. L'assassin y reviens toujours, j'y serais pour le surprendre.

[*]J'enquête auprès de la guilde des mages pour savoir qui est ce fameux Krogath de Flammepierre à qui je dois mon salut.
[list]
Voili voilou, c'est à vous

-> Nax :oui, le silence empêche de lancer les incantations magiques.

[Hulk hydroponique]

elle avance pas cette histoire ca motive personne  

[ol]

ben voui, c triste, tant pis, pourtant, ca fonctionne bien chez les rolistes d'habitude, comprends pas

[lanfeust]

c'est dommage je trouvais ça sympatique

[ol]

ben si tu trouves ca sympa, faut contiunuer un ch'ti peu

t'es pas du tout obligé d'en faire une page, juste faire avancer un peu l'histoire

[lanfeust]

je suis en train d'en faire une patience

[lanfeust]

réponse 2 je retourne sur les lieux du crime

cela faisait maintenant dix heures que je me cachait dans ces canaux ou peut être plus on perdait la notion du temps dans ce genre d'endroit.
J'avais décidé de me rendre à Suran ou peut être je pourrai en apprendre plus...
je décidai de sortir par une bouche d'évacuation mais elles étaient toutes griagées. Mais une grille n'arrêtte pas le nordique que je suis et prenant les bareaux entre mes mains je les écartaient pour pouvoir sortir.
une fois les bareaux sufisament écartés je me laissais porté par le courant et atterrissais dans l'eau entourant Vivec. En atteignant le rivage je peux voire de nombreuses patrouilles armées dans les environs du temples et le ministère de la vérité avait detruit en tombant une bonne partie du quartier du temple.

Je marchais sur la route de Suran me cachant dés que quelqun arrivait mais en atteignant le lieu nommé "les champs de kummu" par le temple je fus attaqué par un groupe de brigands dont celui qui semblait être le chef me dit:
-Alors pauvre petit nordique tu viens prier pour ce miserable qu'est Vivec gniargniarkgniark et tu a sans doute apporté un don pour lui et bien mes amis et moi allons te soulagé de ce bien.

Moi venir prier pour Vivec  il allait payer pour cette insulte et je courus vers lui ma hache en avant pour lui arraché la tête mais au dernier moment je fit un tour sur moi même et trancha la gorge d'un brigand qui s'approchait discretement derrière moi je pris son couteau et l'envoya sur un archer qui était sur un arbre, le couteau se planta en plein dans sa gorge et il chuta de son arbre. Le chef des brigands avait pris une longue lance et tentait de m'enbrocher tandis que deux autres sortaient des buissons couteau en main pour m'etriper néenmoins profitant de l'élant qu'avait le brigand à la lance je décidai de me baisser au moment ou celui ci allait me toucher de lui prendre les jambes et de le jeter sur un autre brigand tandis que ma hache tranchais les genoux du dernier.

Je les avais tous tué et décidai d'achever les survivant et de me servir
pour me choisir un équipement.
au final j'avait réunis un bouclier imperial une cuirrasse de chitine pas trop endomagée ainsi que des épaulière et des jambiere d'acier pour me proteger des coup bas ainsi qu'une cape noire avec capuche qui me sera utile pour arriver discretement à Suran.

Et à la lui tombante j'arrivai à Suran je passai discretement devant les gardes et me dirigeai vers l'auberge ou tout avait commencer en entrant je vis que la salle étais bondée au moins si les gardes venaient je pourrais me fondre dans la foule.
Je m'approchai discretement de Désèle la patronne de l'auberge. En atteignant le bar ou elle servait je vu elle était occupé à servir un elfe noir je décidai d'attendre pour ne pas me faire remarqué. Quant vint mon tour elle s'approcha en me demandant ce que je voulais. Je lui attrapai le bras et lui demanda ou je pouvais lui parler en priver elle me conduisit appeuré dans une petite salle caché par des rideau et s'assis sur un tas de coussin je fit de même. Quant elle me reconnut elle fut appeurer me je la calmai en lui disant que si elle criait ce serait son dernier cris et elle parut comprendre ce genre d'argument
Je commençait à la questionner elle me dit que je devais aller à Dagon Fel et que là je devais cherché quelqun du nom de...elle ne dis plus rien mias se tata le coup et en sortit en senzuriken qui était literalement recouvert de poison.
je me précipitai vers elle mais elle me dit juste Krogath de Flammepierre en me crachant son sang au visage avant de s'efondrer.
Je réussis à identifier l'assassin il tentai de sortir je le suvit sur les doks ou il utilisa un sort de levitation pour atteindre un bateau ammarré non loin mais derrière moi je vis trois Argoniens munis d'épée courte qui s'approchait de moi..tandis que juste à côté de moi il y a une chaloupe.

Que va faire notre intrépide et fougueux barbare ?

1.se preparer à se battre contre ces Argoniens mais peut être n'en veulent il pas à moi mais à l'assassin dans tous les cas je peut essayer d'en apprendre plus avec eux qu'il le veuillent ou non
2.Partir et aller à eta aller a Dagon Fel et me renseigner sur Krogath de Flammepierre
3.tenter de rejoidre le bateau avec une petite chaloupe qui est juste à côté de moi et poursuivre l'assassin


Voila désoler si c'est nul mais je suis pas pro

[lanfeust]

bin vous me laisser tomber personne pour prndre le relai?

[Hulk hydroponique]

aller je remonte le post desfois que des volontaires reprenent l'histoire

[lanfeust]

c'est vrai j'avais oublié ce post...mais je crois que plus personne voulait le continuer

[Karnath]

J'hésitai un instant, puis me dis que je ne pourrais probablement pas rattraper le vaisseau qui se mettait déjà en branle, ni m'éclipser à la nage puisque mes poursuivants présumés étaient Argoniens.
Il ne me restait donc qu'une possibilité : il me faudrait une fois encore faire couler du sang. Décidément, cette affaire prenait un tour de massacre, et il était certain que je ne pourrais plus compter sur l'aide (volontaire, tout du moins) de qui que ce soit avec la réputation que j'étais en train de me forger.

Je me tournai, pris à deux mains mon courage et ma hache décidément fort utile, et me postai face à mes adversaires, prêt à taillader le premier qui oserait s'approcher de moi. Il me sembla déceler une légère hésitation dans le comportement pourtant habituellement inexpressif de ces reptiles, mais je ne pus déterminer si celle-ci était due à une peur subite ou à une incapacité à décider s'il fallait m'attaquer ou non. Quoi qu'il en soit, ils semblèrent se raffermir, et poursuivirent leur charge. Les lames allaient parler.
J'étais avantagé par mon allonge supérieure, mais tous quatre savions que si je n'étais pas assez rapide, leurs lames auraient tôt fait de pénétrer entre les interstices de mon armure pour me causer des plaies mortelles, que je les emporte ou non avec moi dans l'oubi.
J'attendis, parfaitement immobile, qu'ils s'approchent suffisamment, puis me jetai soudainement sur le premier, qui n'eut pas le temps d'éviter mon coup de taille. Cependant, bien qu'hors de l'eau et par une nuit froide, les réflexes de ces lézards étaient bien meilleurs que ce que j'avais supposé, et il parvint à arracher l'arme de mes mains au moment où l'impact le projetait contre l'un de ses compagnons, tandis que le troisième m'entaillait le poignet gauche d'un coup précis pour lui faciliter la tâche. Contenant ma douleur, je me baissai pour saisir de ma main valide une patte postérieure de l'Argonien, et l'envoyai promptement dans l'eau glacée, avant de me relever pour faire face, désarmé, aux deux guerriers restants.
Ou, devrais-je dire, au guerrier restant, car mon coup de hache avait été plus efficace que je ne le pensais, et s'était enfoncé trop profondément dans la cage thoracique du premier reptile pour que lui ou son compagnon, incapacités par le choc, ne puissent employer de potion de soin à temps. Mais mon dernier adversaire debout semblait n'avoir guère apprécié la mort de son ami, et je vis pour la première fois de ma vie l'une de ces créatures perde son flegme naturel. J'eus préféré que tel ne fût pas le cas. Je le vis se saisir de son glaive et courir dans ma direction en se mouvant plus rapidement qu'un serpent. Il semblait être un guerrier autrement plus exceptionnel que la plupart de ceux que j'avais eu à combattre auparavant, à moins que la rage ne décuplât ses forces, et je doutai, désarmé, de pouvoir encore jouer le surhomme comme je l'avais fait jusqu'à présent.
Réfléchissant l'espace d'une fraction de seconde, je bondis sur une bitte d'amarrage afin de mettre ma poitrine et ma tête hors de portée de son arme, puis sautai pour éviter le coup de taille visant à me jeter à bas de mon perchoir. Mais mes jambières d'acier, trop lourdes et rigides, me trahirent lorsque je pliai les genoux pour me réceptionner, et je perdis l'équilibre. J'aurais pu rouler sur le ponton, au risque d'être touché par l'Argonien, mais je n'eus pas ce luxe : une main, ou plutôt une patte antérieure pourvue de trop de griffes à mon goût, surgit de l'eau à une vitesse foudroyante pour me saisir le mollet, et m'entraîner en arrière. J'étendis mon bras gauche pour saisir la bitte, réprimant une grimace de douleur, et parvins à échapper à l'étreinte de la créature pour aller m'étaler fort peu grâcieusement sur le sol. La patte surgit à nouveau, suivie cette fois du reste de l'Argonien, qui remonta sur le ponton et, le glaive levé, suivit son compagnon qui se précipitait sur moi. Roulant sur moi-même, je m'écartai de leur trajectoire puis me relevai, avant de me jeter derrière le plus proche. J'empoignai son bras armé, et en transperçai promptement le second, qui s'écroula enfin.
Le dernier se débattit, me lacérant des crêtes et pointes qui parsemaient son corps, mais il ne pouvait échapper à l'étreinte d'un Nordique, même blessé. Je le plaquai contre la bitte la plus proche, et, récupérant son arme, la lui plaquai au niveau de la jugulaire, puis glissai à son oreille :
<< Si tu veux avoir la vie sauve, répond à mes questions. >>
Le reptile se contenta de cracher, sans que je sache si c'était un signe d'acceptation, de refus, ou de quoi que ce put être d'autre dans l'esprit et les moeurs de ces créatures.
<< Bien, merci de ton enthousiasme. Alors dis-moi : qui es-tu ? que fais-tu là ? que sais-tu de cet assassin ?
- Sssouhaitez-vous ausssi que je vous informe des prévisions météorologiques ? Tempêtes de ssscendres sssur tout le ssscentre.
- C'est qu'on est un petit comique avec ça. >>
Je lui crevai un oeil.
<< Alors ? Tu préfères être borgne, ou aveugle ?
- Imbéssscile vaniteux, siffla-t-il en réprimant un râle de douleur. Par Sssithisss, as-tu la moindre idée de sssce qui ssse passse vraiment ?
- Non, justement, mais je voudrais bien.
- Sssi tu sssouhaites avoir une idée de l'ampleur de la chose, interroge-toi sur la traducsssion dunmer de "Flammepierre".>>
Ainsi, il savait bel et bien des choses sur ce mystérieux individu.
<< Et comment le saurais-je ?
- Demande.
- A qui ?
- A qui ? Tu es plus ssstupide que je ne le pensssais. Aux dunmers, crétin.>>
Pour la peine, je lui crevai l'autre oeil. Peut-être n'eus-je pas dû, car il ne sembla plus tellement disposé à parler, après cela. Je me relevai, récupérai ma hache, et lui tranchai une patte. Rien. Une seconde. Toujours rien. Alors que je m'apprêtais à le rendre unijambiste, je l'entendis murmurer :
<< Ssceux qui sssont bien plasscés pour sssavoir .... Prêtres, ou Ssstacey ... Maintenant, achève... sss'il-te-plaît.>>
Dans un grand élan de compassion, je lui arrachai seulement la queue avant de le décapiter proprement. Je n'aime pas trop qu'on m'attaque, et encore moins qu'on me blesse. Certains me disent un peu susceptible, aussi, mais jamais très longtemps.

Soit, j'avais donc le choix :
1. Tenter d'approcher des prêtres, ce qui serait difficile puisqu'ils étaient le plus souvent entourés d'ordonnateurs.
2. Retrouver ce "Stacey", dont le nom me disait quelque chose.
3. Aller malgré tout mener l'enquête à Dagon Fel.

[Not Quite Dead]

[Au passage juste un mot pour dire que j'aime trop cette idée d'histoire à choix.]

Citation

1. Tenter d'approcher des prêtres, ce qui serait difficile puisqu'ils étaient le plus souvent entourés d'ordonnateurs.

Alors que je me relevais du corps squameux de mon argonien, mon ouïe (affinée par des années de chasse dans les blizzards de Solstheim) perçut un hurlement de femme provenant du Palais des Plaisirs charnels.
- A l'assassin!!! On a tué Désèle!!! Gardes, gardes!!!
Par tous les grahls du Niflheim! Il ne me manquait plus que cela. Sous peu, le coin allait grouiller de gardes hlaalus, et il n'aurait aucune peine à suivre la trace ensanglantée que laissaient derrière moi mes blessures.
Tout en courant le long du docks dans la direction opposée à ce lieu de débauche qui avait commencé mon calvaire, je débouchais avec les dents une potion de soin trouvée dans la bourse d'un des brigands (que j'avais empochée par pur automatisme). Mes blessures se refermaient rapidement et mon hémoragie cessa presque instantanément. Alors que des sons de bottes approchaient du lieu où gisaient les argoniens, j'escaladais la forte pente qui conduisait vers le manoir hlaalu de Suran.
Une fois parvenu au sommet, je repliais ma cape noire maculée de sang sur moi et bondit sur le toit de la demeure du forgeron orc chez qui j'avais coutume de m'arrêter lorsque les putes ne mourraient pas encore dans mes lits d'emprunt. Là, je me tapis comme un loup à l'affut, guettant les gardes qui grouillaient à l'entour.
Au bout de quelques minutes de fébriles recherches dans tout Suran, ils se rendirent à l'évidence:
- Inutile de continuer à chercher, ce chien s'est sans doute jeté à l'eau après avoir massacré ses pauvres victimes. Je vais faire mon rapport au sergent: désormais, on pourra barrer le "ou vif" de ses affiches.
Et sur cet épilogue, ils s'éloignèrent. J'attendis encore une petite heure, puis je me glissai de ruelle en ruelle jusqu'au temple ou je n'avais jamais mis lespieds jusqu'alors, mais que je savais se tenir face à la Maison de Commerce de Suran.
Silencieusement, je poussai la porte: l'aube n'allait pas tarder à poindre et les fidèles à arriver: il fallait faire vite.
A l'intérieur, tout était silencieux. Nul doute que le novice de service dormait encore. Piétinant les cendre du centre de la salle, je me dirigeais vers le couloir qui menait vraisemblablement à ses quartiers.

1.  Parier sur son isolement pour me présenter comme un pélerin afin de le mettre en confiance, tout ignorant qu'il doit être de ma tête mise à prix?
2. Le tirer de son lit si il y est et le faire parler par la force?
3. Prendre une voix caverneuse et me faire passer, dans l'obscurité, pour un Ancêtre revenu de l'au-delà?