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[h] Après Ald Ruhn


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5 réponses à ce sujet

#1 Alcar

Alcar

    Architecte en tas de pierres necromant, imperial et albinos


Posté 13 août 2004 - 09:14

A mettre à la suite de mon dernier post Role Play (y a déjà longtemps voir la bataille de ald ruhn).

Avant Propos:

Comme aspiré par une brèche, je me sentis quitter Ald ruhn. Alors que le combat faisait rage et nous acculait à ne défendre que les portes principales. J’ai quitté cet endroit ou des êtres qui avaient été humains s’élançaient sans faiblir un instant, malgré les coups que nous leur portions.
Mais je n’étais plus là, alors que je fis un pas en arrière, croyant perdre l’équilibre et me retrouver au sol, je franchis hors de toute attente, un passage, qui s’était ouvert derrière moi.
La lumière des feux avait disparue. Le sol semblait ferme, mais ce n'était pas non plus d’une fermeté extrême, en plus une odeur de moisissure me montait aux narines, un peu comme l’odeur de certaine maladie, une sorte d’odeur de gangrène et de pourriture qui vous colle pendant toute une saison de combat. Cette odeur du vaincu qui se meurt à petit feu, et qui se sait vaincu, et n’attend plus que la délivrance de la mort. Mes yeux s’habituant à l’obscurité, je discernais ici et là des étendues de vase et d’eau croupie, peu de végétation, à par des mousses et des lichens.
Storm semblait muette… Je ne retrouvais pas du tout où je pouvais me situer et ce, malgré mes sens d’orientation développés.
Aucun soleil, aucune véritable lumière, un noir profond et visqueux comme la glaise qui me collait de partout. Une fois debout, regardant en toute direction, je vis au loin au-delà de l’horizon, plat et vide, des sortes de sources plus lumineuses, verdâtres ou bleues ! Rien de très engageant, j’entendis alors dans une direction, une sorte de soupir, un bruit que ferait la bouche d’un mourant alors que son âme le quitte.
Je sentais ce bruit non loin, mais ne distinguant rien, j’ai commencé à m'y rendre. M’enfonçant par endroit les jambes assez profondément, j’eu la sensation de drainer avec cet effort toutes mes forces, et après quelques pas, je décidais de remonter un peu plus haut sur une berge, Je me sentais déjà rompu, le combat auquel j’avais échappé en était une raison, mais était-ce suffisant ! Peu de blessures graves, et la force de mes ennemis tirée par ma lame aurait du me suffire, mais ici, tout semblait vous tomber sur le dos et vous peser jusqu’à vous ensevelir dans les limbes de l’abandon de la mort.
Aussi rapidement que possible, j’arrivais dans l’endroit où le soupir s’était fait entendre. Penché au dessus des eaux, je ne remarquais rien, au départ… Mais en cherchant, je vis comme une forme de visage disparaître dans la glaise verte et noire de ce lieu, il ne restait plus que les yeux, et quelques contours… une sorte de cavité formait un rictus et dans les mouvements de sa disparition, il semblait vouloir me parler, mais aucun son ne sortirait encore de cete être qui se dissolvait devant moi…
Une lumière semblait s’éteindre au loin au moment où ses paupières coulèrent en ruisseaux pour rejoindre la fange…
Il ne restait rien, plus aucun souvenir de lui…

Alcar.
Tuer n'est pas jouer, mais mourrir c'est plus jouer !

#2 Alcar

Alcar

    Architecte en tas de pierres necromant, imperial et albinos


Posté 16 août 2004 - 10:00

Chapitre I, terre de l'oubli.

A chaque instant, des lumières semblaient disparaître. Alcar malgré ces yeux perçants, n’arrivaient à s’accoutumer à l’obscurité, bien au contraire, et son moral lui-même semblait marqué par chaque disparition. Il faisait une nuit froide, sans nuage, sans étoile. Aucun astre ne brillait ou ne montrait de voie. La plaine semblait désolée à perte de vue. Le vent lui-même semblait mort en ce lieu. Alors que rien ne semblait vivre ou bouger, Alcar compris, en sentant ses membres se refroidir, durcir un peu plus à chaque instant quoique cela ne se fasse pas sentir, que ce n’était pas que ses membres qui durcissaient, mais ils s’alourdissaient, devenaient comme toute chose en ce lieu ; une douleur sourde, sans voix, sans ton, comme si la notion d’existence n'avait elle-même aucun sens commun.

Perdu dans une immensité sans détails, sans borne, sans frontière, sans paysage. Le mieux était encore de se déplacer en espérant trouver un endroit de repos, car les blessures de la dernière bataille tapaient comme des maux sourds à chaque instant. Son sang semblait se figer et malgré l’ancienneté du sang de dragon qui coulait dans ses veines, il était certain de ne pouvoir sortir vivant de cette folie, où il était enfermé.
Les pas alourdis par le sol qui semblait se coller à lui, cette fange qui semblait être formée de la nature même de l’oubli, il traversa le paysage, en contournant nombre de marais trop profonds. Une odeur de cadavre virevoltait là où juste avant qu’il n’arrive il aurait pu découvrir les restes d’un souvenir. Il arrêta ses pas devant un anneau posé à même le limon. L’anneau semblait pris dans des vagues, qu'il reconnu comme étant le dessin d’une main fine et délicate. Il se pencha et retira l’anneau du marécage, il s’attendait à ce qu’il y ai encore une résistance, mais c’est sans effort qu’il retira la bague de la vase. Elle semblait appartenir à un de ces souvenirs, il garda un instant l’objet dans le creux de sa main… Au moment où dans son esprit allait se former un visage connu, ses yeux changèrent et il sembla perdu, ne réussissant pas à retrouver le visage qu’il cherchait bien malgré lui, il l’avait oublié, perdu… Et lorsque son regard se posa à nouveau sur l’anneau, il le vit devenir sable et dans un souffle invisible, les cristaux fins virevoltèrent et il ne pu garder même en serrant fortement ses doigts la moindre parcelle de ce qui avait été juste avant encore un anneau…

Reprenant son chemin, il dû dégager ses pieds qui semblaient déjà ne faire qu’un avec la terre visqueuse du marais. Mais il réussit après avoir peiné à continuer son chemin, sans toutefois trouver un seul espace de verdure où se reposer. Les lumières avaient presque toutes disparues maintenant. Ces yeux semblaient avoir perdu toutes capacités de vision, et même en tentant de voir par les différences de température, rien ne se dévoilait. Tout semblait depuis longtemps mort. Au point qu’aucune source de chaleur n'irradiait qui indiquerait la moindre marque d’un souvenir de vie.

Puisant dans sa magie Alcar tenta de lancer un sort de lumière, mais toutes ses tentatives restèrent vaines !  Toute forme de magie semblait inopérante. Un désarroi certain l’envahi. Son épée geignant dans son dos, accrochée et pendue comme elle était. Semblant elle-même lasse de cet endroit sans vie… Utilisant son sang de Dragon il cracha sur le sol une petite quantité de bave enflammée, juste assez pour discerner ces pieds pris dans le limon. Ses yeux de Dragon percevaient à peine plus que ses yeux de Menilbonéen, et cela n’était pas pour le rassurer. Il avança comme ça, mais se retournant au bout d’un moment il vit les feux qu’il laissait derrière lui disparaître comme aspirés par l’obscurité… Il voulu hurler, mais sa voix restait muette, il semblait comme perdu, cherchant dans son esprit qui devenait confus, un moyen de contourner l’univers où il se trouvait. Il avait entendu parler de ces mondes, sans existences où les esprits pouvaient se perdre sur leurs propre chemin, sans jamais se retrouver, un monde voisinant celui des rêves et du désespoir.

Alors que ses forces décroissaient, Alcar sentit le piège se refermer sur lui, les membres engourdis, qui se refroidissaient au point de devenir insensibles, son esprit devenant de plus en plus confus, au point de perdre les uns après les autres ses repères du passé, comme du présent, ainsi que toute envie et désir pour l’avenir…

Mais sa force animale le porta à continuer encore et encore le chemin à travers ce désert d’obscurité. Chancelant, mais toujours aussi sûr de son choix, il avançait droit devant lui, en contournant ce qui lui semblait être des étendues trop profondes pour y porter ses pas. Alors que la nuit était pleine et qu’aucun son ne résonnait, au point que même ses pas ne se faisaient entendre, il trébucha et frappa le sol de tout son poids. Il entendit enfin sa respiration à ses propres oreilles, le battement de son cœur, et le bruit de toutes les pièces d’armure qui s’entrechoquaient à cet instant, contre une paroi dur comme le roc. Heureux de ressentir enfin la terre ferme, il regarda autour de lui ce nouveau paysage. Tout autant désolé, tout autant sinistre, mais il en avait fini avec le marais, il se trouvait maintenant sur une espèce de rivage, noir et lisse, d’où sortaient du sol devant lui des pics des plus acérés. Il se releva, étreignant un pic non loin, le pic semblait se chauffer au contact de sa paume, et il finit par ressentir une vive douleur provoquée par une brûlure profonde. Mais se ressaisissant, il calma la douleur et récupéra de ce contact finalement plus de certitude d’être encore en vie. La brûlure disparaissait déjà, et regardant devant lui la forêt de pics, il se remit en marche…
Tuer n'est pas jouer, mais mourrir c'est plus jouer !

#3 Alcar

Alcar

    Architecte en tas de pierres necromant, imperial et albinos


Posté 16 août 2004 - 14:52

Chapitre II, Terre des regrets.

Un chemin unique serpentait au milieu des pics. Aucun autre choix, Alcar, sentait parfois comme une chaleur infernal lorsqu’il était obligé de se coller entre deux pic , leurs tranchant, laissant des marques sur le peu de sa peau non protégée, par sa lourde armure. Il cheminait montant et descendant des collines, cela semblait sans fin, et sans but, comme le reste de sa visite. Arrivé, sur une colline un peu plus haute, il vit un corps écorché, , il était noir comme la suie, sans aucune brillance, la lueur diffuse qui illuminait l’endroit, ne lui permirent pas de voir si le visage effacé, possédait ou pas des yeux. Mais un lugubre geignement. Sortait de son corps. Un autre un peu plus loin pendu par les pieds, semblait encore capable de vie et avait encore les derniers soubresauts avant que la mort ne survienne. Tout cela rappela à Alcar, ces premiers ‘objets’, de la fin de son enfance, où lui avait offert la dague de cérémonie Menilbonéene. Rare sont les premier pas réussi, et même guidé par son maître, il avait écourté que trop la vie de ses premiers esclave, il n’avait su tirer d’eux que le douleur et l’envie de passer à trépas. Il se souvenait de se sang chaud, qu’il avait pas réussi à réguler et qui s’échappait des plaie trop béante pour permettre à ces victimes de survivre assez longtemps, pour devenir une œuvre égal à l’art ancestral de Ménilboné. Mais en bonne élève et aillant dans ses maîtres les pères les plus élevé de la cours, lui le prince de sang, fils de l’empereur avait appris très vite travaillant sans cesse, jusqu’à obtenir par de fine mutilation, le chant que son peuple aimait écouté, lors de cette soirée ou la plupart rêvaient sous l’emprise de ces drogues si forte qui avaient finit par causé leurs autodestruction.

Il franchissait plusieurs cadavres qui se tenaient de mieux en mieux, les uns à l’endroit d’autre à l’envers, déversant leurs voix sur son passage, ces chants emplissaient ses oreilles jusqu’à donner à son âme le goût de revenir à son passé où Arioch n’avait pas encore été à ses yeux le meurtrier de son père. Ni celui de son cousin Elric. Les chants étaient perçants maintenant et emplissaient entièrement son esprit. Il marchait comme un pantin entre les cadavres, ne voyant à peine que certain tendait leurs mains implorant vers lui. Il arriva devant l’entrée d’un escalier qui semblait conduire directement sous la croûte du sol. Sans attendre et comme mue, par une volonté nouvelle, il descendit l’escalier, là le chant devenaient symphonie, et il vit des membres formé la paroi, et découvrit un long couloir cerné des dizaines de corps enchevêtré, qui hantaient à l’unissons, et en en quinconce, un seul chant qu’aucun humain n’aurait pu comprendre, seul la folie de sa race lui permettait malgré qui ne le pratique plus, la mélopée si belle et si prenante de cette centaine de voix qui montaient en hymne pour réchauffer son corps de damné. Il n’avait plus froid, il n’avait plus d’angoisse, comme si un simple souvenir d’enfance, peut vous transporter au point de redevenir un être entier les pieds bien campés sur des certitudes. . Mais la tournure des voix le fit tressaillir, car déjà, cela le portait au-delà de la mélancolie mais le rapprochait bien plus de la colère. Sans peur et sans faillir, il traversa l’endroit, en brandissant son arme, qui ne chantait toujours pas en ce lieu, mais qui rompit tout les membres qui s’affaissèrent sur lui et l’aurait empêcher de ressortir de l’autre côté…

Couvert de blessures légères, il s’extirpa et remonta un escalier qui semblait être réalisé d’un cadavre d’un animal fabuleux. A peine sortit de l’antre à cours d’haleine, il sentit comme un passage se refermer derrière lui. Alors que devant, se trouvait une gorge rocheuse qui semblait dessiner comme un corps, une sorte de caverne à ciel ouvert qui aurait fait pensé, à la gorge d’un dragon qui serait rester la gueule ouverte. Les dents planter çà et là, semblait être des corps imparfaits se tenant vers le ciel les uns contre les autres.

Le souffle du vent ressemblait à une plainte de voix de femme. Le sifflement, bien que faible, transperçait ses oreilles, jusqu’à la douleur. Il se sentait repus de son voyage, fatigué et lasse. Son regard se perdait sur chaque chose, sans qu’il en cerne les traits et les symboles. La gorge se resserrait et il glissa son corps entre deux murs qui lui semblèrent vivant. Pour arriver à une petite place, au calme, dans une plus grande obscurité. Si ce n’est qu’il y trouva une forme vivante, qui se protégeait dans une couverture, lourde et épaisse. Il entendit une voix calme qui chantonnait, quelques chose de nouveau enfin dans ce monde… Se tenant sur ces gardes, il s’approcha… L’être accroupie dans sa couverture multicolore, releva alors la tête.

« Triste Lune », l’ami d’Elric était là, à me regarder. Son sourire joviale toujours aussi perçant et réconfortant. Ce côté espiègle, comme disent les humains, un côté elfe, chez un presque nain ! Il se découvrit, et comme toujours, ses habits étaient chamarrés de couleurs vives et qui ne devait pas être de bon goût à tant mélanger ! Il avait le visage éclairé par un petit feu, qui me semblait vraiment sortir d’un autre monde, certainement d’un souvenir, les soirs ou Elric partit au loin, délaissait son ami, afin de vivre seul quelques mésaventure.
« Prince Alcar, ou devrais dire sa Majesté ? »
« Non, pas de çà entre nous. Puis quoi qu’il advienne, vous ne serais vous tenir au rang d’un simple sujet. ».
Qu’il était étrange de discuter avec lui, alors qu’au moment de la mort de mon cousin, j’avais vu le cadavre de ce petit corps joufflus, avec un visage emplit de terreur…
« Nous nous retrouvons dans un endroit qui appartient à vous seul, mais ceci ressemble à d’autre voyage ou j’ai pu croiser les routes de votre cousin, prince… »
« Je ne sais tout, de la vie d’Elric, mais oui, certainement que nous  nous retrouvons tout les deux en endroit aussi isolé que l’esprit qu’il p… », je ne pus dire devant cette être si charmant, que Elric était mort, qui lui-même ne pouvait se trouver ici devant moi, sans n’être rien autre qu’un de mes souvenirs ! ».
« Nous sommes dans l’antre de vos folie Alcar. Vous avez du déjà passer mainte endroit, à voir votre fatigue et et les marques qui couvrent votre corps. Nous sommes dans un endroit que je nommerais ‘le royaume des regret’, ou quelques chose comme çà. En faite, si je suis vos dernière aventure, vous avez du être projeté dans votre esprit, par un personnage qui espère ou espérais contrôler votre âme. Mais il ne sais ps que vous êtes Menilbonéen ! Ou alors il ne sait pas que vous êtes bien différents des autres. Et de surcroît vous-même avez passer déjà bien des folies, que plutôt que d’oublier, vous avez appris à vivre avec. Mais avant de sortir de votre esprit afin de retrouver la réalité, vous aller certainement, passer par des tas de piège, qui même pour un Menilbonéen sont douloureux, voir que me^me votre esprit libre de Dragon, ne pourras y survivre, sans y préféré une mort lente. Surtout oublié pas, votre corps existe quelque part, dans le monde réel, et tant que vous êtes ici, vous ne pourrez le protéger… N’oubliez pas non plus qu’ici, il n’y a que vous et vous seul Alcar. Rien n’y personne ne pourra vous portez secours… », la voix se perdait déjà dans un échos, et alors que Alcar tournait la tête vers lui, le petit homme n’était plus qu’un amas de fibre et de poussière. Qui balayé par un vent doux mais acide, souleva une petit tourbillon qui éparpilla tout éteignit jusqu’à la dernière braise du feu, et tout ce qui restait de ‘triste lune’ et de son feu avait disparut…
Le vent emplit la bouche d’Alcar, d’un goût amer. Une odeur de temps passés emplissait l’air et son âme. Il reprit sans attendre sa route… Le corridor taillé dans les rocher le conduit à une vallée noire, avec des arbres humains. Ils sentit en cette endroit ce que les humains appelais la peur et l’angoisse, e que devaient avoir ressentis la plupart d’entre eu lors de leurs rencontre.

Il avança en se tenant sur ces gardes. Les arbres semblèrent se tourner vers lui. Tendant leurs ramures dans sa direction. Il descendit  le chemin, qui serpentait, avant de traverser la vallée. Ses pieds semblait s’enfoncer dans le sol retenus par des racines qui courraient en tous sens, comme les ramures, qui elles mêmes semblait s’allonger jusqu’à cacher le ciel à ses yeux. Des voix, semblaient provenir des arbres tordus et noirs ; des voix qui ressemblait à des chuintements, des invitations, et qui dans leurs murmures, donnaient également une sensation de mise en garde. Elles ne semblaient pas provenir des troncs, mais plutôt du frottement des branches  LA crainte montait chez le nécromancien, surtout lorsque qu’il vit que les arbres se resserraient de lus en plus autour du chemin unique qui coupait la vallée en deux. Son cœur se fit de plus en plus entendre dans ses tympans. Et plus ses pas le conduisait dans le creux de la vallée, plus son cœur semblait se soulever et plus les arbres semblait vouloir l’étreindre. Des visages s’ouvraient dans les troncs, des rictus devenus inhumain, par les douleurs qu’ils avaient du subir. Certain avaient des tronc unique et leurs bras semblaient avoir été comme arraché au reste de leurs corps… Gisant à leurs pieds ceux-ci se mouvaient quand même vers le chemin. Arrivé enfin en contre bas, Alcar, pus voir que de leurs écorce la plupart semblait perdre leurs sève, que celle-ci coulait de plaies mortes et restées béantes, afin que de laissé fuir leurs sangs noirs et poisseux. Le chemin s’emplissait de racines, et des flaques de ce sang noir faisaient déjà des flaques nauséabondes. Alcar faillit perdre l’équilibre et au moment ou il trébucha, son cœur fit comme un bond dans sa poitrine, et touts les arbres le firent à l’unisson, comme si ils se nourrissaient de sa propre peur et du rythme de son propre sang. L’épée chantant mugissait doucement, comme pour prévenir d’un danger imminent, posant sa main sur la garde il la prit en main… Et fit un pas de côté avant de fendre en deux une branche, qui lui barra le chemin. L’extrémité tomba, mais fut remplacer bientôt par une nouvelle double ramure, les extrémités étaient comme couvert d’un ongle  qui faisait penser à la griffe d’un Dragon… Il n’avait pas encore franchit la moitié de la vallée, que Alcar, se sentit prit au piège, car le chemin semblait avoir disparut devant lui …
Son cœur était aussi étreint dans sa poitrine que bientôt son corps entre les branches et les racines des arbres. Il chercha à se débattre au milieux de toutes ces attaques, mais il perdait le dessus et son armure recevaient tant de coups qu’elle commençait à être sérieusement démaillée, certaine plaque ne tenaient plus par grand chose, et ne le protégeais en tout cas plus du tout, il fut meurtrie dans ses chaires par les branches qui le fouettaient et s’immisçaient parfois entre son armure et son corps. Il fût bientôt comme prisonnier suspendus, tenus entre touts ces membres mi-végétal et mi-humain. Il se sentait supplicier, prêt à entendre son corps se démembrer d’un coup, déjà ces articulation claquaient, il ne puit retenir ces cris de haine, de se sentir pris ainsi au piège. Son arme lui glissait des mains, comme aspirée par des branches voulant se venger de leur mort. Alcar, cherchait un lien, une voie vers une aide extérieur, mais l’univers lui sembla vide ! Aucune magie ne semblait venir jusqu’à lui. Il chercha alors par mis les animaux et la nature, mais là aussi tout semblait n’être pas de ce monde. Seul son sang de Dragon se tenait près de lui. Il sentit bouillir son sang, qui s’écoulait déjà des plaies qu’il subissait à chaque nouvelle branche qui voulait de lui prendre un morceau. Son corps devint noir, puis se couvrant d’écaille, il grandit et gagna une taille bien plus impressionnante… Ses propres doigts étaient devenus des pattes avec des griffes acérées, le reste de son armure tombaient au sol et les branches qui le retenaient durent se desserrées ou rompres sous les changements de son enveloppe. Dans un mouvement d’esquisse sur lui même il arracha des troncs de leurs racine, et se retrouvant à quatre pattes il se sentit enfin libéré… les arbres semblaient reflués, mais pour mieux se jeté sur lui dans un seul mouvement. Son cœur de dragon, hurla à sa bouche de s’ouvrir, il sentit l’acide feu qui courrait dans sa gorge… Dans ce qui devait être un Hurlement il déversa sur les arbres mort, son feu purificateur, ceux-ci prirent comme de la paille et s’allumèrent comme un feu d’été communicant les uns aux autres la folie meurtrière des flammes qui dansaient vers le ciel Les branches qui se jetaient sur lui étaient animé du dernier geste qui précède la mort. De ses pattes il écrasa touts les arbres encore debout. Des hurlements se turent lorsque consumer par les flammes, tout s’écroula pour finir en une colline ou seulement ne s’échappait plus qu’un murmure de braise. La force quitta le corps d’Alcar le Dragon, à tel point qui en défaillit un instant, perdant son équilibre il tomba lourdement le museau sur un tas de cendre qui l’enveloppèrent et faillis l’étouffer. Alcar cherchait à capter toute la force qui lui restait, et perdit sa forme Animal pour retrouver son corps de Menilbonéen. Amaigrit par sa vie errante, il ressemblait presque à un de ces grands elfes. Mais son corps plus robuste faisait saillir une musculature plus importante. Il se releva, et chercha son épée, celle-ci semblait perdue dans les décombre du bois qui fumait encore des braises qui se consumait encore. Il sortit du champ de cendre et remonta en suivant le chemin qui sortait de la vallée. Son corps nue était marqué de milliers de blessures, ses palies étaient heureusement pas trop profonde mais cela le fit souffrir suffisamment pour lui tirer un rictus de plainte lorsqu’il du forcer le pas pour gravir la sortie du vallon encore fumant.
Tuer n'est pas jouer, mais mourrir c'est plus jouer !

#4 Alcar

Alcar

    Architecte en tas de pierres necromant, imperial et albinos


Posté 18 août 2004 - 11:12

Chapitre III : Du regret aux remords.

Au loin une aube nouvelle se levait, il la découvrit en sortant peu à peu de la fumé, et arriver sur le nouveau plateau, il vit comme un espace immense perdu vers cette nouvelle lumière. Mais ces yeux s’arrêtèrent sur un Ménilbonéen qui se tait debout devant lui. Prisonnier de ses tourments, les yeux d’Elric le regardaient avec tendresse, comme il l’avait toujours regardé lorsqu les drogues ne le conduisaient pas dans son autre monde. Alcar Nu se sentit comme un enfant, et il s’approcha de son cousin, se demandant ce que celui-ci allait pouvoir lui apprendre…

Entouré d’ombre de lui même que Alcar avait déjà croisé dans maints mondes différents, Elric le regarda approcher… Se tenant fièrement debout dans son armure d’empereur, ses autres lui même regardant la scène tout en restant à distance des deux êtres…

Son visage n’avait jamais eu d’âge, ces cheveux blancs répondaient a ceux plus paille d’Alcar, comme les yeux rouges braises d’Elric répondaient à ceux violet du Prince Dragon. Elric était née pour être empereur, Alcar lui devait être le dernier des derniers grands Menilbonéen avant leurs chutes. Elric Perdu dans ces contradictions, dans ces folies, et ne commandant que difficilement ce corps d’albinos, qui l’avait rendu captif des drogues puis de son épée, Alcar, lui à qui il était interdit d’empêcher la chute d’Imrryr et qui se devait de retrouver un avenir à son peuple… Mais ils avaient un destin, lié, qui les avaient toujours mis côté à côté, mais quand la ‘cité qui rêve’ fût détruite par Elric, Alcar ne pus lui en vouloir de n’avoir fais que remplir son rôle et d’avoir ainsi mis fin à la décrépitude lente de son peuple. Bien sur qu’Alcar avait toujours voulus trouver une autre voie, mais tout c’était lié contre lui, des démons les plus mineurs aux Divinités les plus puissantes. Oui Alcar en concevait des regrets et des remords, de ne pas avoir pus être là et protéger son peuple, lui qui aurait du avoir à cette époque le trône, si le Destin n’avait pas été écrit par d’autre !

« Bienvenu mon cousin », Alcar pénétra le regard d’Elric, qui comme toujours semblait avoir une partie de son esprit prisonnier Mélancolie sans fin…
« Elric Tendre Cousin. »
« Maintenant que je ne suis plus vivant que dans ton esprit, je sais que tu ne m’en veux pas d’avoir suivit ma destiné, sans avoir chercher à m’y soustraire. »
« Nous sommes aussi identique que différent. »
« Je sais bien, toi tu n’a de cesse de te battre contre Destin, même si parfois tu te demande bien qui de toi et de lui, se ri de l’autre ! »
« Ce n’est pas notre seule différence, Elric. »
« Non, tu es unique toi ! Ta vie n’appartient qu’à toi, et tu ne pourras te racheter dans une autre incarnation. Moi maintenant je sais que je reviens toujours faire le travail qui est miens. Mais ce n’est pas de cela que je dois m’entretenir avec toi ! »
Alcar regardait autour de lui, il lui semblait qu’un vertige soudain le tourmentait, pourtant tout semblait être arrêté autour de lui.
« Comme tu es dans mon fief, que j’ai toute ma vie errer entre le monde du regret et celui du remord, je suis venus te rappeler, que l’un comme l’autre font ce que tu es toi et que tu ne peut connaître les autres futurs que tu aurais pus avoir, si tu avais d’autre choix. Si tu avais été quelqu’un d’autre ou si parfois tu peux douter de ta liberté de choix, sache que quoi qu’il arrive, on ne peut avancer, en étant parfaitement sur de soi. Mon cousin, Alcar, ne prend pas pitié de toi ne t’appuis jamais sur elle… ».
Au moment ou Elric tonna de cette dernière devise, il disparut dans un rictus, qui secoué Alcar, car dans l’ombre qui avait surgit derrière lui il avait reconnus un des visages de Arioch, duc des enfers et de l’anthropie…
Mais avant de pouvoir réagir ou comprendre, Alcar c’était retrouvé dans un mouvement perturbant sa vision, debout nue sur une stèle en équilibre sur un empilement infini. Et autour de lui il ne voyais plus que çà et le soleil qui avait à peine monté à l’horizon, nul chemin, aucune indication, rien que des dalles à perte de vue, toute sur des pilles de cette vielle pierre qui vous pèsent dans l’âme, celles qui conservent des odeurs et le goût du passé imparfait, qui resteront à jamais gravé dans vos esprit, peut être même au-delà de vos vies.
Alcar ne sachant que faire marquait toujours un arrêt debout sur un dalle qui lui semblait en équilibre précaire, et alors que l’odeurs d’un parfum ancien remontait jusqu’à son esprit, il se sentit comme dans un manteaux qui le couvrit d’une chaleur qu’il lui semblait avoir oublié…

Alcar semblait comme ivre, alors que loin sous ses pieds, il ne réussissait à discerner le sol. Sautant d’une dalle à l’autre pour continuer son chemin, il se demandait si il ne tournait pas simplement en rond ! L’une des dalles sous ses pieds c’était tellement désagrégé à son arrivé, qu’il avait du sauter sans attendre sur une suivante. Certain glissait lentement sous son poids et prenait la force centrifuge de son élan, glissant de la colonne de stratification, pour tomber lourdement emportant dans sa chute d’autre pile alentours. Certaine fois, ses idées, se perdaient et des visages apparaissait devant lui, comme les yeux de sa mère qui le poursuivit quelques instant du regard, et qu’il sentait les mains chaudes et maternelles se posé sur ses épaules, et lorsque tombant en avant sur une dalle, une image qui semblait sortir d’un reflet d’une eau troublée apparue devant lui, il a bien faillit perdre ses réflexe et c’est tardivement, qu’il réussi à sauter sur une pierre qui possédait un bien meilleur équilibre.
Cylmoril lui apparut, drapée dans une robe de fiançailles, un instant, celle qui fut à la base de la perte et de la chute de tout ! Mais sans en être pour un point responsable, la voir la dans sa robe, le jour ou Elric semblait devenir un Menilbonéen plus fort et plus posé. Mais dans l’instant d’après, elle se transfigura, et une robe d’abord rouge, puis carmin avant de devenir noire, la couvrit, avant, qu’elle ne glisse d’une dalle a quelques unes de lui. Il sauta désespéré pour la rattraper, mais trop tard, il la perdit de vue, alors que le corps meurtri et fendue en deux par la lame de ‘Stormbringer’ disparue entre deux piles…
Son esprit entendait des voix de toute part, ses maîtres, sa famille, ses maîtres et même certains livres semblaient avoir eu une voix, maintenant qu’il y pensait. Surtout ceux qui avait eu du mal à le laisser lire, alors qu’après la mort de son père, il c’était réfugier, pour porter son deuil impérial dans la grande tour de sa famille. Le père d’Elric lui-même lui avait demandé visite, car la coutume voulait qu’il ne laisse Alcar sans père et comme il était devenus le nouvel empereur, il jura de protéger Alcar comme un second fils, et sa mère, le temps qu’Alcar soit Adulte et qu’il est finit de devenir Prince dragon.
Tout, lui revenais, des larmes lui montaient aux yeux, qui de violet étaient devenus plus pourpre, par la passion et les larmes. Sautant sur un rocher plus large, il vit son père, il entendit sa voie, comme le souvenir lui en avait laissé, la dernière fois qu’il l’avait vu en vie ,sur le pont du Navire Amiral. Sentant l’odeur du bois, des cordages en acier, des voiles en ailes de Dragon, et des feux de combats qui se trouvaient presque toujours allumé. Il aurait voulut accompagner son père, mais il était encore trop jeune, mais il sentait qu’il aurait du être là… Arioch, ne l’aurait pas dupé lui !
Il vit les visages de ceux qui après la chute d’Imrryr, l’avais suivit sur tant de voie, tant de chemin, et ils avaient pour la plupart tous disparus, certain avait espérait il réussi à survivre à la fin de son monde, mais le combat finit si brutalement, qu’il n’était sur de rien. Il aurait pus faire autrement, mais le conflit entre lui et le Duc des enfers, avait finit dans un bain de sang et de flammes, creusant la terre de son monde jusqu’à sa racine. Déséquilibrant un dixième de seconde la grande balance et qui dans ce geste, tua peut être plus que la moitié d’une humanité ! Sans pour autant en finir avec son adversaire qui était aussi parfois son allié, au moins avait il libéré pour longtemps un monde de l’emprise du chaos Anthropique et même de son pendant, la loi.
Poursuivant entre les mondes, les plans et les univers, il était résigné aujourd’hui à le pourchasser afin d’en finir avec Arioch, celui-ci, était tomber de son panthéon, lâcher par son maître qui c’était lassé de lui et qui surtout voulait avoir de meilleurs grâce auprès de la ‘Balance’ et de ses maîtres, les Dieux Gris, nommé les Anciens !
Tant de yeux connue passèrent près de lui tant de visage que son cœur aurait voulus oublier, jusqu'à la tendresse échangée et au moment de repos, trop eu nombreux et d’affection profonde…
Alcar, perdait pieds, dans ses conjonctures et ses idées, perdu il glissa avec une dalle, qui alla fracasser celle devant lui et il vit autour des pilles et des pilles tombé, des cris qui lui semblaient être eux de ses amis mort dans un déluge de feu et de fureur. Traversant piles après pile évitait celles qui tombaient à sa suite. Il réussi comme par miracle a rester accroché sur sa dalle, jusqu’au moment ou il revit les yeux de son aimé Cyryelle, Menilbonéene, Princesse et Grande prêtresse, qu’il réussi à ramener vers les ‘anciens’ et qui espère t’il avait survécu et guidait son peuple et la nouvelle Menilbonée dans la destinée qui avait construit, avant la fin de son monde…
Son corps fût frapper par des pierres, il lâcha tout du présent, et tombait au milieu du chaos de la chute des pilles. Tomba en contre bas et n’attendait plus que la mort vienne le prendre et l’arracher de son esprit… Il entendait de partout le fracassement de ce lieu instable qui s’écroulait en chaîne pour l’ensevelir…
Tuer n'est pas jouer, mais mourrir c'est plus jouer !

#5 Alcar

Alcar

    Architecte en tas de pierres necromant, imperial et albinos


Posté 18 août 2004 - 15:53

Chapitre IV : L'achêvement.

« Fils relève toi ».
Cette voix profonde comme une caverne, provenant d’un être qui avait du voir la naissance du monde (le sien au moins).
« Relève toi, fils de Menilboné ».
Alcar leva les yeux et vit le père de son père et le père de tout les Menilbonéens. ‘Mönilijr’, Le Dragon, père de tous était là penché au dessus de lui le protégeait de dos des chutes des pierres, allant jusqu’à donner de grand coup de patte puissante pour renverser vers l’extérieurs celle qui chancelaient encore…
« Fils prodigue, Enfant des enfants de ma chaire, que fais tu ainsi prostré ? Pleurant sur ton destin ? N’es tu pas fière d’avoir retrouvé ta voie et ton sang, n’est pas celui qui des cendres et des ruines, fit de mes enfants, le peuples qui auprès des Dieux est le plus convoité. Tu n’as pas à pleurer sur le destin de ceux qui sont mort par tes choix. Tu es celui qui délivre, tu es le guide, et ta tache n’est pas finit. Tu as encore tant de chose à faire avant de retrouver les tiens et pouvoir goûter aux plaisirs simples de laisser ton âme abandonnée ton corps. Repus de la vie, de ces tourments, comme de ces joies. Relève toi, et guide tes propres pas, vers le monde ou tu as rendez vous. Va et Vainc mon fils, que les siècles mon fais t’aimer avant même de te connaître… »
« Toi qui avais perdu un père, tu as su en trouver un pour tout les Menilbonéens.

Alcar avait des larmes de sangs séchées sur son visage blême. Il vit le Dragon se changer en une grotte immense et entre ses pattes, s’ouvrait une sortie, qui était la seule pour sortir de ce lieu…

Dehors la lumière brillait enfin, le soleil était monté assez haut, et s’étendait maintenant devant lui, de douces pleines boisées, le paysage vu comme un rafraîchissement, et lorsqu’il arriva près de la rivière, il se trempa entièrement, afin de reposer son corps des derniers chocs,

Le bruit des feuilles dans les branches mues par la brise faisait penser à une rivière de cristal. Alcar, quitta son bain, et marchait en suivant le cour de la rivière, et finit par arriver devant les murs d’une cité. Une ville au haut rempart, avec ses créneaux où brillaient les éclats du soleil. Elle était encore loin, assise, sur un piton rocheux, blanc comme la neige. Un Drapeau ondulait dans le vent dévoilant par instant d’un animal fantastique, une sorte de serpent qui s’enroulait autour d’un Dragon.
La rivière plongeait en contre bas dans les douves, et Alcar se tint au bout de l’avancer du pont. Regardant les murs, n’entendant aucun bruit, aucune murmure, derrière le pont-levis. Le ciel devint sombre, comme la nuit, la rivière devint torrent, le vent bourrasque. Alcar se tenait aux pierres du pont, pour garder son équilibre… Une lumière traversa le ciel, aveuglante et majestueuse. Elle donnât la sensation de frapper la coure du château. Le pont-levis crissa, sur les rouages qui tenaient ses chaînes et le Tablier s’étendit au dessus du vide et vint se poser au pied d’Alcar. Sans attendre, Le Prince nue, traversa le pont en regardant mugir l’eau en contre bas. Passa sous l’arche ou les meurtrières semblait désertée.
La coure elle-même semblait avoir été abandonnée. La Herse n’avait pas bouger suspendue au dessus de lui, il pénétra dans une ville éteinte et ou aucun habitants, aucun animal ne se faisaient entendre. Deux routes serpentaient entre les bâtiments, mais semblait tout deux conduire à la fortification intérieur. Alcar prit la voie la plus proche et passa devant des échoppes ou des marchandises semblait attendre ses futurs propriétaires, des tables sans convives et des mets sans ripaille.
Alcar prit une robe manteaux pour se vêtir, le froid lui avaient raidit le dos et une brochette de viande blanche épicé suffit à calmer sa faim. L’étoffe jaune soleil lui donnait l’impression de venir d’un voyage lointain, et lui redonnait un peu de superbe, que son teint las dissipait souvent. Il avançait vers un donjon, sans avoir encore rencontré âmes qui vivent. Arrivé devant une petite tour, servant de porte, il poussa la porte, rien, ni personne, il gravit un grand escalier éclairé par des torches, et rien ne l’empêcha de passer le pont-levis supérieur qui conduisait à la grande tour carrée centrale.
Une femme attendait dans le vaste hall. Les pierres noires du sol reflétaient les mille lumières accrochées aux lustres et aux suspensoirs à bougie. Elle lui souriait, et ses yeux emplis d’une envie de vivre affaiblissaient les pensées d’Alcar. Il se perdait dans ses yeux, comme un marin captiver par la houle sur la mer. Qui à chaque monté sur la vague fait soulevé un peu plus le cœur et qui malgré la sensation d’écrasement les étreignant lorsque le bateau s’enfonce dans les eaux, s’ouvre à aux vents pour respirer la brise en ressurgissant sur les cimes des vagues.
Alcar se noyait dans ses yeux, et sur les courbes de son visage… Elle s’avança vers lui, son corps semblait être comme un charme, La robe rouge et or, ne faisait que dessiné qu’une Harmonie de forme. Lorsqu’il toucha la main fraîche de son hôte, Alcar tressaillit, tout sembla tourner autour de lui et sous ses pas…
Dame : « Depuis le temps que je t’attend… »
Alcar, sentit comme un feu en lui remontant jusqu’à son visage alors que dans le dos, un froid inexplicable le terrassait. Mille bruits et des odeurs encore plus présentes s’éveillaient. Des bruits dans la ville, des voix, des cris, des ordres. Il vit comme une cour qui vivait autour de lui. Des gardes en faction à chaque porte, chacun le regardant avec reconnaissance ! Une lumière perçante frappant à travers les fenêtre de verres multicolores ou se dessinait cet animal Fabuleux qui étreignait le dragon.
La femme approcha sa main vers le visage d’Alcar lorsque celui-ci, comprit. Il plongea son regard dans celui de cette femme superbe, envoûtante et pour si étrangement terrifiante…
Alcar : « Arioch ! »
Arioch : « Oui c’est moi, Ingrat que tu es… », sa main était devenus serre, ses doigts étant devenus des griffes acérées, le coup s’abattit sur Alcar…

Les cris de la ville étaient devenus des hurlements, les gardes des êtres difformes, et la lumière qui transperçait les vitraux une sorte de pluie de flammes. Le sol en marbres noir, était devenus un limon visqueux et mal odorant et c’est là sous le coup d’Arioch que Alcar finit sa course, allongé dans la fange. Il avait le visage lacéré sous le coup et Arioch se tenant debout dans un hall terrifiant. Riait et laissait sa voix tonner.
« Alors Petit impudent ! Je t’offre tout ce que tu désires, et tu refuses toujours de me servir ! », Avant de pouvoir formuler une réponse Arioch se jette sur Alcar l’arrache du sol et le lance de l’autre côté de la pièce, Alcar sent son corps rompus, briser sous le choc, heureusement, le sol n’est plus en marbre.
« Tu viens à moi nue, et sans arme et tu crois pouvoir me vaincre, alors que sans tes épées tu n’es rien ! »
Groggy, Alcar entendais cette voix comme prise dans les confins d’une lointaine caverne, couverte par des hurlements provenant de l’extérieur de la salle, qui était devenus noir comme de la lave figée.
« Tu n’a même plus de magie, et tu ne peu appeler au secours, ces Dieux avec qui tu pense travailler librement… », Pour ponctuer sa phrase, Arioch vint donner un grand de patte, maintenant qu’il avait pris la forme d’un démon monstrueux. Alcar roula dans la vase et sa calla sur un mur pour se relever, mais celui semblait vouloir l’aspirer, il n’eu que le temps d’un réflexe, pour ne pas finir figé dans l’amas de chaire noir qui constituait l’édifice !
« Tu va mourir Alcar, je suis venus mettre fin à ton agonie ! »
« Tu n’existe pas, tu n’est qu’une pensée horrible qui hurle dans ma tête. », Alcar sentait bien qu’aucune réalité ne semblait pouvoir en ce lieu venir le délivrer, aucune connexion n’était possible avec les autres mondes.
« En es tu sûr ! »
Arioch frappa et frappa encore. Ses griffes semblaient s’enfoncer jusqu’entre les os d’Alcar, qui sentait ses forces défaillir, l’image même du lieu chancelait, et il était prêt à tomber dans le néant, espérant y trouver peut être une voie pour sortir de son esprit.
« Depuis le temps que j’attendais cet instant, faible serviteur, d’en finir avec toi ! »
« Ne t’ai-je pas servis autant que tu t’es servis de moi ! »
« Je n’existe que pour être servit Alcar. Toi pour servir et mourir… », Arioch souleva Alcar et l’enfonça dans les parois de chaire, celle-ci l’emprisonnèrent et l’empêcha de se débattre. Arioch dans un rictus qui lui appartenait regarda sa proie et enfonça une griffe unique et acérée dans le ventre transperçant presque le Menilbonéen. Alcar se sentit ouvert d’une plaie béante. Il hurla, cherchant dans ses forces un appel une présence, mais rien ne semblait pouvoir le sortir du piège de son esprit. LA lame improvisé coupait ses chère et semblait le fouiller pour en extirper ses tripes… Le sang venant à sa bouche alcar sentit le sang des Dragons Bouillir jusqu’à ses lèvres. Son corps devint noir et se couvrit d’écailles. Arioch jubilait et sentait que Alcar perdait la bataille et certainement sa guerre. Alcar puisa dans les souvenirs de son esprit, touts les sortilèges qu’il pouvait connaître, mais aucun ne semblait lui répondre, que ce soit la force du chaos, ceux des Divinités Grises, ni même ceux des animaux ! Seul son sang était une voie praticable. Il ne se changeait pas en Dragon, car il n’en avait déjà plus la force. Mais ses mains disparaissaient en des pattes se terminant par des griffes et jusqu’à ses jambes tout chez lui faisait penser maintenant à un démon, seul son visage restait encore Menilbonéen. Arioch frappait et frappait encore, sans sortir complètement le pieu acéré qui finissait son bras. La bouche plein de lave acide Alcar défaillit un instant, mais le coup brutal d’Arioch le gifla jusqu’à la racine de sa vie. Au coup suivant le visage d’Arioch avait changé, le lieu aussi, mais Alcar ne s’en rendit pas compte de suite, c’est lorsqu’il vit que le pieu était devenus un glaive, une sorte de poignard de cérémonie, qu’il compris qu’il avait enfin franchis son esprit. Accroché à une potence verticale il vit la lame entrer dans ses entrailles, son ventre se resserré après chaque coup, du feu couler sur le métal et les yeux de son agresseur perdu devant son impuissance…
« Mais qui es tu ! Je n’ai pus faire de toi, un des miens, et maintenant, tu ne peu mourir ! Qui es tu, Elfe étrange ! », Alcar comprit le piège. Il était certain maintenant d’être revenus en
Vvardenfell…
Tuer n'est pas jouer, mais mourrir c'est plus jouer !

#6 Alcar

Alcar

    Architecte en tas de pierres necromant, imperial et albinos


Posté 20 août 2004 - 16:02

Chapitre V: De mort à trépa il n'y a qu'un pas.

Le Menilbonéen, était toujours retenus les membres en croix sur le mur. Il reprenait son souffle et surtout mettait toute son énergie à se soigner. Soudain, alors que son esprit reprenais contact avec le vaste Multivers et tout les plans d’existence, il sentit venir vers lui, un bateau couvert d’écaille noir, ce n’était pas écailles mais des ongles arrachés sûrement à ceux qui avaient la malchance de tenir les rames. L’embarcation ne faisait aucun son. La voile semblait tendue sans pourtant jouer d’un mouvement avec le vent. Une forme perçait les plans jusqu’à calmer la tension qui animait encore Alcar. Comme une main froide, mais emplit de bonne attention, Alcar tressaillit, mais sentit suffisamment de force glisser en lui…
« Mornblade, ton maître t’appel », d’une voix à peine audible, Alcar appelait son épée, qui ne pouvait se refuser à le servir. Le prêtre ou plutôt non, le Vampire se tenant près de lui se soignait les mains, il semblait sévèrement brûler par les traces de sang enflammé. D’ailleurs un de ces enfants avait du recevoir une giclé importante lors de l’éventration et semblait avoir brûlé en tombant à genoux et n’était plus grand-chose de reconnaissable, ces frères autour de lui s’en étaient reculé tétanisé de peur !
« Va tu mourir oui ! », le Père de la tribu de vampire, portait la lame contre la gorge d’Alcar.
« Je crois que je t’es déçu ! »
« On m’a dit que tu allais m’offrir des pouvoirs nouveaux ! Que j’allais avoir un allié pour gagner ma place après avoir exterminé les vivants avec les autres ! », Alcar écoutait sans rien dire, plongeant ses yeux plein de fievre et rage Dragonienne dans ceux du vampire…
« Au lieu de çà, je n’ai pas réussi à te lier à moi, ton âme m’a échappée ! Mon sang ne se mélange pas au tiens ! Pire il est consumé par lui ! Ceux qui ont reçus de ton sang, sont mort, et ton épée, est enfermé dans le trésor, où l’on ne peut plus rentrer sans mourir sous ces coup ! », Alcar Ri de bon cœur, çà fit encore plus peur que son retour à la vie à tout ceux se trouvant autour. Ce rire de Menilbonéen, qui les faisait passer pour les autres pour des démons et non des humanoïdes !
« Mais qui es tu ! Dragon ? Démon ? tu viens d’un enfer qui m’est impossible encore d’approcher. Mais tu va mourir ici cette nuit ! », Alcar avait suffisamment attendus, il sentait le vrombissement de son épée, qui quelques part non loin, avait répondus à sa voix en chantant une chanson qui suffisais à  faire basculer la plupart des hommes directement dans la folie…
« Oh Mornblade, viens à ton maître maintenant », sa voie si douce et si faible éveilla l’attention du père du clan. Il s’approcha pour entendre les mots prononcés par la voix profonde grave et posée d’Alcar…  Le Menilbonéen sentit qu’il allait pouvoir faire plaisir à son allier et trouver alors une voie de sortit.
« Approche la vie me quitte et mes forces me manque, si tu veux que je te donne mes pouvoirs approche toi… J’ai trois don pour toi. », L’auditeur tout excité de gagné enfin quelques chose à cette histoire ne se fit pas prier et entendit la voix d’Alcar descendre à des octave qu’il finit par discerner à peine. Et rouvrant les yeux Alcar approcha sa bouche à son front et déposé ses lèvres sur une syllabe qu’il comprit bien trop tard.
« Mon premier est la ‘lumière‘ ! », Le père de clan, fit un bon en arrière se tenant le front, là ou les lèvres d’Alcar avaient laissées une marque, une tache si blanche brillait… Comme si un feu incandescent sortait de son crâne. Des hurlements se firent entendre à l’extérieur juste après un craquement de bois sinistre. On entendait que des hurlements, des cris et un sifflement. Le bruit se rapprochait et un chant couvrait maintenant les voix des vampires. Le père se retourna vers la porte la vit exploser. Un de ces prêtres non vampire qui se tenait devant lui fut comme propulser vers le fond de la pièce transpercer par l’épée noir qui lui volait sa vie et son âme. Il avait l’air terrorisé et se retourna comme pour implorer Alcar d’intervenir. Celui venait d’arracher ce qui le liait encore au mur, et y avais laissé la dernière part de ses forces. Mais se tenait maintenant le ventre d’une main et lorsque le prêtre se retourna vers lui. Alcar sourit lorsqu’il vit que la victime de sa lame était un être de chair et de sang. Il tint la garde de l’âme qui hurla comme une furie ce qui fit reculer tout le monde. Le père du clan lui était à genoux, avec ses enfants qui ne savaient plus quoi faire sans ses ordres ! Pendant ce temps là un éclair noir courut sur le supplicier au moment ou tenant fermement la garde, Alcar se nourrit de lui. Plongeant son regard dans celui qui venait de se faire voler son âme. Alcar sentit la force refluer en lui jusqu’à se sentir chaud à nouveau… Il se sentit fort et de nouveau puissant. Il sentait son corps aspirer beaucoup de cette force pour se soigner, le prêtre entamait des prières à son dieu, mais c’est Alcar qui puisait cette force qui lui était offerte à travers son épée. Puis retirant la lame en donnant un coup de pied à la viande sans vie qui restait figé debout il le laissa tomber en arrière.
« Merci de ta mort ! », regardant le père du clan, il s’approcha et chuchota comme deux langues en même temps l’une se comprenait l’autre pas du tout…
« Mon deuxième don, L’Abnégation. », reprit il en posant cette fois sa main a plat sur le crâne. Sa main se figea dans le cuir chevelu, traversa la peau comme si elle n’était plus que liquide. Et autour de la main d’Alcar, qui ressemblait maintenant à une patte de Dragon. Une lumière sortit du crâne et brûla les vampires autour. Puis dans un cri cette lumière sortie des yeux et de la bouche tous ces enfants qui furent touchés s’enflammèrent et moururent en d’atroces souffrances, sans avoir de recours… Le père du Clan, perdait la raison hurlait, se tapait contre les murs, Il cherchait à s’arracher ses yeux aveugles
Alcar, sentit la main froide de l’amie des voyageur du Destin. Et compris qu’il était temps d’ouvrir la porte à un ami…
Il se concentra au milieu des vampires qui en flammes se jetaient l’un contre autres faisant tout brûler avec eux… Et au milieu des torchères mouvant il ouvrit le passage à « Thué Lamor », en cet instant un craquement se fit entendre dans le hall, des cris mais rapidement des coups se firent entendre puis plus rien. Le père du Clan, était recroquevillé dans un coin, les yeux encore brillant, mais avec moins d’intensité, mais il agissait comme un aveugle sentant tout ses enfants mort au près de lui.
Alcar se rapprocha de lui, se pencha et lui dis ;
« Je vais t’offrir mon dernier don ! C des dons que je t’offre le plus puissant… C’est la consolation », posant ses deux mains sur la tête du père, il lui offrit le cadeau de l’apaisement… Le vampire Hurla… Hurla perdit comme la raison qui lui restait encore… Il tua le lien avec ses derniers enfants ce qui les tua sur le champ.
La porte déjà fort endommagée Vola en éclat sous le coup d’une masse monstrueuse. Un guerrier tout couvert d’une armure étrange entra. Tenant à bout de bras un vampire  où il avait plonger sa main pour aspirer son sang afin de se repaître de lui. ‘Thué’ sourit en voyant Alcar…
« Alors mon ami, quel plaisir de vous retrouver. Vous avez su trouver les mots pour m’inviter ici. JE ne fais que me régaler et je sens que çà fais que commencer. », Alcar se décala et laissa ‘Thué Lamor’ découvrir le père du clan, les yeux éteints, implorant tout les Dieux de ne pas l’abandonner.
« Moi je connais un Dieu qui te réclame Et d’un coup, la masse s’abattit sur la tête du vampire qui explosa sous le choc, aspergeant les murs de ce qui se trouvait encore à l’intérieur. Le tout baigné par un liquide rachidien lumineux. Alcar regarda autour de lui trouva un flacon et un couteau en argent, son bonheur… Versa ce qui restait de liquide dans sortie l’œil qui pendait de son orbite en psalmodiant et récupéra également le second, ferma le recevable en finissant son sortilège Jeta la lame courte récupéra Mornblade avant de partir à la quête de son armure, qui sentait pas très loin de lui…
Il vit le bateau de la Mort repartir avec la certitude qu’elle n’oublierait le service rendu… ‘Thué’ dit alors comme pour détendre l’atmosphère :
« Tu l’a garé où ton Dragon ? », Alcar sourit de cette phrase qui venait d’un autre monde où ils avaient ri de la nature des gens…
« Il m’attend quelques part dehors… Mais d’abord je dois retrouver mon équipement… »

Cet ainsi que Alcar Et ’Thué Lamor’ reprirent pied dans morrowind…

                             - FIN -

Alcar Hear Elric Yrkoon de Menilbonée, Prince Dragon

Pour les commentaires, tant attendus, par ma grosse pomme:
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Tuer n'est pas jouer, mais mourrir c'est plus jouer !




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