Prologue
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Un bruit de pas rapide résonnait dans le palais de Sombrejour. Ceux d'un homme en armure d’ébonite au couleur des Redorans qui marchait sans s’arrêter, les mains dans le dos et la mine sévère. Quelque chose le tracassé grandement, et ça se sentait. La chose en question était surrement être lié aux évènements politique du moment. Bordeciel est en effet en proie au chaos politique. Il ya quelques mois, le Haut Roi Thorygg, avait été assassiné par l’un de ses jarl, Ulfric Sombrage. Depuis, la situation était explosive. La légion impérial, sous l’appel des jarls fidèle à l’empire était intervenu pour maintenir la paix dans les châtelleries, pendant que Vendeaume et ses alliés se soulevait face aux Cyrodiiliens et le traité de l’Or Blanc, imposé par le Thalmor. Si ce chaos était bénéfique pour Morowind, en apparence, il cachait une autre facette, son issue.
Que ce soit l’un ou l’autre des parties qui l’emportés, cela déboucherai sur une situation périlleuse pour les dunmers. Si l’empire sortait vainqueur, Morowind ce retrouverai avec une présence impérial renforcé sur toute ses frontières, ce qui pourrai causé, au moindre signe de faiblesse, à un retour des Hlallus et de l’occupation impérial, avec de surplus l’entrée en jeu du Thalmor en territoire Velothi, ce qui était hors de question. De l’autre coté, si les rebelles remporté la victoire, les grandes maisons se retrouverai avec des nordiques enragé prêt à retenté ce que Ysgramor avait raté. Ils pourrai arracher Solsteïm de leur domination, ou pire s’attaquer à Sombrejour et aux autres villes frontalière. Et puis il y a toujours l’ombre du Thalmor qui s’étend. De nombreux rapports faisaient déjà état de détachement Thalmor présent en Bordeciel et aux frontières. Certaines rumeurs faisaient état d’un possible débarquement sur Solsteïm. La situation était assez critique pour une réunion du conseil des Redorans. Bien que le fait d’intervenir hors de Morowind les révulsait, ils étaient bien obligés d’admettre que l’hégémonie Morowind était menacée, et par dessus tout, leur pouvoir.
L’homme en armure d’ébonite entra alors dans la salle aménagée pour le conseil d’urgence. Il s’y trouvait la plupart des membres influant des Redorans.
-Serjo Redoran Llaro Almasour, heureux de voir que vous ayez répondu à l’appel.
-L’enjeu est trop important pour que je reste à Coeurébène Serjo Redoran Theldyn Asgaro. Alors ? Des nouvelles ?
-Aucunes… C’est le vide total d’information. Nous ne savons pas ce qui se passe. Les impériaux ont renforcé leurs frontières. Rien ne rentre et ne sort par l’ouest. Les postes frontaliers sont trop bien gardé , et l’immigration de Bordeciel à Morowind étant inexistante…
-Je vous le répète ! C’est le meilleur moment pour attaquer ! Réunissons les grandes maisons derrière nous et frappons Aubétoile, Faillaise et Cheydinhal ! Nous avons la surprise de notre coté !
-Mais avec quel force Serjo Redoran Wanoster ? Je vous rappel que nous sortons à peine d’une guerre ! Les terres du sud ont étaient ravagé par ces engeances reptiliennes, et nombres de dunmers sont mort pour stopper l’invasion… Nous ne pouvons rien faire pour l’instant.
-Je ne le sais que trop bien… Grr, foutu argoniens. Ils mériteraient tous la mort.
-Mais il est vrai que nous ne pouvons rester inactif. Quelqu’un a d’autres suggestions ?
-Et pourquoi ne pas lancer des espions en Bordeciel ?
A ce mot, tout les Redorans se retournèrent vers Llaro Almasour. Certains le regardé étonné, d’autres avec mépris. En effet, cette idée d’espionnage ne plaisait pas vraiment aux Redorans. Une stratégie digne d’un Hlallus. Certains pensez alors aux origines de serjo Llaro Almasour, qui était un parvenu. Un ancien membre des Hlallus dont la famille avait été adopté par les Redorans lors de leurs chutes. Autant dire que peu des membres du haut conseil n’appréciaient ce dunmer.
-Nous y avons pensé Serjo, mais dois je vous rappeler Serjo Redoran Llaro Almasour que les frontières sont étroitement surveillé ? L’est de Bordeciel est un mur infranchissable de garde impériaux ou d’embuscade sombrage. Le moindre dunmer qui passe par là est un dunmer mort
-L’est, certes… Mais le nord ?
-Le nord ? Qu’entendez vous par là ?
-J’entend par là Solsteïm. Elle est sous notre juridiction non ?
-Exact, depuis que le haut roi nous l’a cédé, elle est sous contrôle Redoran.
-Et c’est aussi notre territoire le plus pauvre jusqu’à présent…
-Je ne vois toujours pas où vous voulez en venir Serjo…
-C’est là la faille du système ! Solsteïm ne signifie rien pour les autorités impériales ! Juste une île misérable peuplé de dunmers dans le besoin et de nordiques isolés ! Un endroit parfait pour servir de plaque tournante pour les informations, et l’envoi d’un espion…
-Mais c’est grotesque ! C’est…
-La seul idée potable que nous ayons… Nous pouvons attendre que le destin s’acharne sur nous si vous voulez…. Dans ces temps troublé, il nous faut de l’information. Sas savoir, nous perdons le pouvoir. Et l’infiltration d’agents en territoire nordique nous permettra d’utiliser le conflit à notre avantage ! Voyons serjos ! N’y voyez vous pas toute les opportunités qui s’offrent à nous ?
La salle se tût, regardant Theldyn. Ce dernier observé de ses yeux rouges Llaro, dans un grand silence. Au bout de quelques secondes qui semblèrent des heures, il se mordilla la lèvre et dit alors d’une voix grave.
-Vous avez mon soutien pour cette opération Serjo.
Aussi tôt, les autres membres du conseil se rangèrent du coté Theldryn, et l’opération fut lancé. Un homme allait être envoyé en Morowind pour servir d’intermédiaire entre l’espion et le conseil. Les Redorans allait faire jouer leurs rares relations N’was qu’ils avaient en Bordeciel pour cette mission.
-Mais dites moi Serjo Llaro… Avait vous penser à l’homme nécessaire pour ce genre de mission ?
Le sourire de l’Almasour resplendit alors, dévoilant sa dentition blanche et éclatante.
-J’ai ma petite idée là dessus Serjo .Ne vous en faites pas. Nous allons mettre l’un de nos meilleurs éléments.
Chapitre 1
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-Oh Ethys… tu es si cavalier… Le Maître n’approuverait pas…
Le dunmer mit sa main sur la bouche de sa congénère
-Voyons rien ne nous empêche de nous amuser un peu…
Le couple de tourtereaux s’enlaçait dans une chambre de mineurs abandonné, dans leur tenu d’adorateur.
-Tu as raison amusons nous…
La dunmer commença à descendre vers la ceinture d’Ethys… Mais sa main ne toucha rien du tout. Elle fut assommée avant qu’elle n’ai fait quoi que ce soit. Le corps s’écroula et le dunmer récupéra dans la poche de l’adepte une clef et des lettres.
-L’amusement touche à son terme malheureusement.
Il transporta alors le corps inerte de la dunmer dans un placard qui trainait dans la pièce. Puis, il remonta tranquillement la mine, passant devant le groupe d’adepte de Miraak qui préparaient et attendaient les ordres de leur maître vénéré. Il arriva donc en surface. Solsteïm se déroulait devant ses yeux. Les étendues de pins et de cendre. Le paysage habituel pour lui depuis des années. Il ce mit donc à descendre la colline de cendre, et retiré ses habits d’adeptes, découvrant un visage assez fin et jeune, aux yeux rouges et aux cheveux noires, les jetant dans les fourrés alentours., et ainsi se retrouver dans ses habits de lin habituels. Il récupéra par la même occasion les fourrures qu’il avait laissé à l’écart, ainsi que son épée elfique.
- Bon c’est l’heure du rapport, de la soupe et du lit… Je crois que c’est bien mérité. Avec ce que j’ai, ils se mettront surement à réagir au Haut Conseil.
Il arriva sur la côte de Solsteïm, battu par les vents du nord. Il pouvait voir Tel Mythrin. Le domaine des Tel Vannis sur l’île. Il ne leurs faisait pas confiances à eux. Ils avaient toujours joué double jeu depuis longtemps. Et puis le fait qu’ils soient tellement isolés n’aidait pas… Mais d’autres paysages apparaissaient à ses yeux… Le Mont Ecarlate par exemple. L’immense volcan de Morowind qui avait fait tant de mal. Son entrée en éruption avait chassé les habitants de Wvarfendel de chez lui, comme sa famille, les Alen. Ils habitaient Suran depuis des siècles, et sa famille avaient était contraint à l’exil vers le sud. Ils avaient eu la chance d’être rattaché aux Redorans peu de temps avant la déchéance des Hlallus… Mais l’argent de la famille était perdu. Ils avaient tout perdu.
Marchant toujours, il arriva enfin en vue des remparts de Corberoche. Le mur comme aimait l’appeler les locaux. Une fortification qui permettait de protéger la ville des créatures de l’îles, et surtout les être de cendres. Des morts vivants nait des rejets volcaniques. Comment sont ils apparut ? Tout le monde l’ignore. Mais on sait qu’ils sont hostiles, et tuent tout ce qui se dresse entre eux. De véritables machines à tuer. Sans cette fortification, les gardes Redorans seraient dépassés en nombre, et la colonie serait perdue… Enfin ce qu’il en reste. L’île qui était prospère des années plus tôt était devenu la région la plus pauvre de Morowind. Sa mine d’ébonite c’était épuisé et rien ne pouvait permettre à la ville de subsister. Elle n’était gérée que par un représentant fidèle au redorans, mais dépourvu de moyen. Autant dire que la situation était critique. C’est ainsi qu’il entra en ville, sous le regard des hommes en armures d’ossements, et des pauvres dunmers. Il ne s’arrêta pas et marcha jusqu’a l’extrémité de la ville, entrant dans une maison misérable. Il ouvrit la porte en bois, ne tenant que grâce à deux gonds de métal rouillé et branlant, jeta ses affaires sur le lit en face de lui, entra et alluma l’une des bougies pour éclairer la pièce unique et sans fenêtre. De nombreux papiers trainaient au sol, ainsi que de nombreuses bouteilles d’hydromel nordiques. Le petit bureau, comme à son habitude était un véritable champs de bataille, voyant s’affronter les papiers diverses et variés, et les plumes, les taches d’encres, les cachets dans un corps à corps incertain. Quand à l’autre coté, il y avait ce qui servait de cuisine avec en son centre, une chaise, un tournebroche, et un homme qui n’avait rien à faire là.
Aussi tôt, Ethys dégaina son épée elfique.
- Alors comme ça ce pays t’a rendu paranoïaque?
- Rah… Foutu Traven, t’aurais put prévenir que tu venais !
En effet, un dunmer aux cheveux blancs se tenait là. Un visage amical aux yeux rouges lui aussi, en train de s’amuser avec un morceau de bois.
- Tu veux quelque chose à boire ?
- J’ai essayé de trouver une bouteille dans ton taudis, mais elles étaient toute vide…
- C’est que tu ne regardes pas aux bons endroit.
Il rengaina son arme, et souleva une planche de la maison, laissant apparaître un stock d’hydromel important.
- Et bien, tu sembles être bien équipé…
- La chance du débutant. Un navire échoué avec à son bord des pirates. Quelques coups d’épées diplomatiques m’ont permit de récupérer la cargaison… Tient attrape. Dit il en envoyant la bouteille à son camarade qui l’attrapa et la de bouchonna prestement. Alors, quel bon vent t’amène ? Tu viens m’annoncer que le conseil des Redorans a décidé d’envoyer de l’aide à cet ilot ? Mes avertissements ont fait effet ?
- Oui et non…
- Plus oui ? ou plus non ?
- Plus non. Ma présence ici est autre, je viens prendre la relève…
- Ils ont donc décidés à me virer ? Pas trop tôt !
- Tu n’as pas compris, tu as une nouvelle mission
A ces mots les yeux d’Ethys Alen s’écarquillèrent.
- C’est une blague ? Ils se sont décidé à me faire de nouveau confiance ?
- On dirait bien… Voici tes ordres.
Ethys attrapa la lettre et la lut silencieusement, pendant que son ami siroté l’alcool nordique. Le Alen se mordit les lèvres en lisant la missive.
-Je me doutai bien qu’il y avait un coup fourré. Je suis envoyé en Bordeciel
-Aoutch
- « Mission de récolte d’informations et de déstabilisation. Faites durer la guerre civile le plus longtemps possible, et par tous les moyens. Profitez en pour réduire l’influence du thalmor. Des renforts vous serons envoyé plus tard… » Mais ils me prennent pour qui là ? Véloth ?
-Burp,… Ils t’ont dit que t’aurais des renforts…
-Ouais, mais quand ? Quand on retrouvera ma tête dans les ruelles de Vendeaume ?
-Tu ne comptes tout de même pas désobéir aux ordres ?
-Bien sûr que non ! Mais j’ai bien le droit de râler !
-Ah ! je te reconnais bien là ! Santé !
-Santé…
Les deux dunmerslevèrent leurs bouteille et burent leurs hydromels en même temps, et d’une traite.
- Ah ! Ça me rappel le bon vieux temps, quand on bossé en duo à Port Telvannis…
- Ouais, le bon temps… Bon ! Il faut que je te mettent au courant des évènements ici mon petit Traven. On a un culte de fanatique qui se forme dans le …
- Passe plutôt aux choses amusantes ici, je connaitrais les problème du coin bien assez tôt…
- Les choses amusantes ? Et bien l’hydromel nordique est bon, et les dunmer ici sont chaudes comme la braise ! Elles sont habitués aux dunmers présent sur l’île, alors imaginent lorsqu’un continental vient…
- Et bien ! Ce caillou vient de remonter dans mon estime ! Je serais même partant pour aller vérifier ça de suite !
- Il suffit de demander !
Les deux comparses, Hydromel à la main, partirent donc pour le Netch Éméché, où la boisson coula à flot et les femmes dunmers furent comme promit. C’était peut être le dernier moment de calme pour Ethys, alors il en profita. Il se réveilla le lendemain, dans son lit, c’était déjà ça, au coté d’une dunmer nue à ses cotés. La, soirée c’était donc bien passé. Sur le sol de la maison, Traven était sous une couverture, entouré par le bras d’une autre dame. Lui aussi c’était amusé. Ethys se leva, alors et partit se décrasser dans l’océan, comme tout les matins. Cela lui permettait de réfléchir tranquillement.
Arrivé au bord de l’eau, ils activa son ire ancestrale, et plongea. Il resta dans l’eau quelques minutes sans bouger, ce remémorant son ordre de mission. Il devait d’abord se rendre à Vendeaume, où un contact N’was, gérante d’une taverne, devait lui donner des informations sur la guerre et d’éventuels actions impériales ou sombrages. Cela aurait été plus facile si ça n’avait pas été en Bordeciel, les ennemis héréditaires des dunmers. Le fait que certains de ses compatriotes aient été recueilli à Vendeaume tenez alors plus de la pitié du haut roi que des habitants. Mais bon, il avait connut pire après tout.
Après avoir finit de se laver, Ethys, se releva et repartit pour chez lui. Les filles étaient partit et Traven était accoudé à la table, mangeant du pain.
-Réveillé ?
-Ouais… En tout cas, je sent que je vais me plaire ici..
-J’espère pour toi.
Il alla donc récupérer son équipement sous une autre planche. Il sortit ainsi une armure d’Ossement, un arc elfique, et des provisions.
-Qu’est ce que tu cache d’autre sous ces planches ? Un Guars ?
-Oh si tu savais Traven...
Il serra la main de son collègue.
-Content de t’avoir revu l’ami !
-Moi de même Ethys. Bonne chance en Bordeciel. Que les Cathartes te viennent en aide.
-Je l’espère.
Le dunmer passa la porte, et se dirigea alors vers le port. Un navire, la vierge du nord, faisait souvent le voyage entre Bordeciel et Solsteïm. Il allait pouvoir en profiter, vu que le capitaine étiat une de ses connaissances. Après une longue discussion avec se dernier et quelques septims, ce dernier laissa monter Ethys, qui alla se poser à la proue. Les dernières marchandises furent ainsi chargées, et le navire prit la mer direction Vendeaumee.
Au fur et à mesure que Solsteïm s’éloignez, les souvenirs de ses années passé ici lui revenait à l’esprit. Un flot de nostalgie qui tentait de faire regretter son départ en mission. Mais finalement, il n’en avait cure. Le conseil lui donnait enfin une vraie mission. Ils avaient décidé de lui faire de nouveau confiance malgré ce qu’il avait fait.
L’île disparut alors dans la brume, et la nostalgie disparut L’aventure pouvait débuter.
Chapitre 2
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Sur la proue du bateau, Ethys Alen regardait apparaître face à lui l’immense cité nordique. Ses teints gris et noirs étaient typiques de tout les clichés que l’on pouvait avoir sur ces nordiques dégénérés. Depuis le navire approchant, on pouvait observer le palais des rois, édifice immense et fierté des nordiques. Ethys le regardait avec dédain, pensant que le palais de Sombrejour avait une plus belle architecture que ce château rudimentaire fait de pierres mal taillées. Les docks apparaissaient petits à petit face à lui. L’arrivée était proche. Le dunmer alla donc chercher ses affaires entreposées à quelques mètres de là. Il s’équipa alors de son armure d’ossement jaune or, mit son fourreau à sa ceinture, son sac, son arc, et ses flèches sur le dos, et enfonça son casque sur sa tête. Il était prêt à affronter les dangers de cette contrée barbare. Il s’avança vers le capitaine et dit.
-Merci pour le transport nordique. Je te suis redevable.
L’homme effrayé et stupéfait par l’armure de son voyageur répondit.
-Ah et bien euh….y’a pas de quoi m’sieur… J’espère que votre nouvel vie ici se passera bien…
-Oui… Je l’espère aussi.
Le navire arriva donc sur les quais, et Ethys mit pied à terre. Il regarda les alentours et observa de ses yeux rouges. Face à lui, des nordiques travaillants tranquillement, des gardes patrouillant et des étals de poisonier un peu partout. Quelque bateau de petite ou moyenne taille était aussi présent. Surtout des navires de pèches et de passager. Il fut alors agripé par une main. Une main écailleuse. Celle d’un argonien.
-Pitié mon bon seigneur ! Donnez moi une toute petite pièce. Je meurt de faim et j’ai une femme à nourrir…
Le dunmer sourit sous son casque. Il sortit un septim et le montra bien haut à l’argonien.
-Tu le veux ?
L’argonien acquiesçât, captivé par l’or, et tendant désespéremment les bras vers son précieux… Mais Ethys lança la pièce dans le fleuve. L’argonien se précipita désespérément près du bord pour la rattraper, ce qui permit à Ethys de lui mettre un coup de pied dans le dos, et de le faire tomber dans l’eau gelé. La tête du lézard resurgissant de l’eau, Ethys la salua par un crachat .
-Va crever pour que tu ais ma sympathie ! S’wit !
Un des gardes,ayant assisté à la scène, et voulant montrer son autorité le regarda et lui cria.
-Hey ! Vous là !
Ethys se retourna et répondit
-Oui ?
-C’est pas bien ce que vous avez fait là…
-Et ?
-C’est tout…
Le Alen sourit de nouveau sous son casque et alla vers la porte de la ville. Si les nordiques avaient bien un point commun avec lui, c’était leur haine des argoniens. Ethys les détestaient encore plus que les nordiques, ce qui les plaçaient déjà assez haut dans son classement des créatures les plus détesté;mais cette haine datédes évènements qui c’était produit des années plus tôt. Ils avaient saccagé le sud, pillé Larmes, Longsanglots… Des milliers de dunmers étaient morts de leurs lames. Il ne pouvait leur pardonner, à ces esclaves d’arbres en putréfaction… Il ne pouvait se pardonner. Il passa ainsi la grande porte de fer et entra dans l’une des ruelles de l’immense ville où il dériva longtemps, cherchant la place principal, et plus précisément l’auberge du candélatre. Il croisa heuresement un nordique moins bourru et doté d’une intelligence que les autres, relative bien sur, qui lui indiqua le chemin à suivre. Il déboucha ainsi sur une grande place, et face à lui, l’auberge… Mais quelque chose attira son attention. Deux nordiques avaient encerclé une dunmer.
-Vous venez ici, là où vous n’êtes pas les bienvenus, vous mangez notre nourriture, vous polluez notre ville avec votre puanteur, et vous refusez d’aider les Sombrages !
- Mais, nous ne nous rangeons d’aucun coté parce que ce n’est pas notre combat.
-Hey, peut être que la raison pour que les peaux grises ne nous aident pas dans cette guerre est qu’ils sont des espions de l’empire !
-Des espions de l’empire ? Vous n’êtes pas sérieux !
-Peut être nous vous rendrons une visite ce soir petit espion. Nous avons des moyens pour trouver ce que vous êtes vraiment !
Le nordique cracha alors au visage de la dunmer, fier de son acte. Ethys ne pouvait laisser passer ça. Il approcha rapidement, et attrapa le nordique par le col.
-Alors comme ça on crache à la gueule de personnes innocentes ? Tu vas voir ce que c’est de ce mesurer à la taille de quelqu’un de ta taille…d’égal à égal…
-Qui t’es toi ?
-Mon nom n’a aucune importance fils de chien. Je vais te donner une bonne correction en t'éclatant ta petite gueule!
Il le lança alors contre le sol pierreux de la cité blanche, et ce mit à le rouer de coup de pied. Son ami, quand à lui, apeuré par l’attaque surprise, s’enfuit en courant. Le nordique au sol gémissait sous sa moustache, tel un enfant qu’on punit.
Il se couvrait la tête pour éviter que le pied d’ossement touche son visage. Ethys au bout d’une bonne minute de castagnes’arrêta et le regarda, le misérable qui sanglotait.
-Part… Si je te reprends à frapper un seul dunmer, mon épée finira ce que j’ai commencé.
Le nordique ne tenta pas le daedra et s’enfuit à toute jambe. Ethys, quand à lui, se retourna vers la dunmer.
-Je vais vous raccompagner chez vous Sera…
-Il y a bien longtemps que je n’ai pas vu une armure Redoran. Merci de votre aide
-C’est normal après tout… Ces nordiques puants ne mérite aucun respect.
Les deux dunmers se dirigèrent donc vers les bas fonds de la cité, le quartier gris. Ethys fut prit à la gorge par ce qu’il vit. Ce n’était pas un quartier, mais un dépotoir infâme où ses compatriotes devaient survivre. Un endroit à la salubrité douteuse tenant plus du marécage que de la ville. On osait faire vivre ses frères ici… Dans cette porcherie immonde, parqué comme des bêtes. Même un porc avait plus de chance qu’eux. La colère monta dans l’âme de Ethys, quelque chose lui brulait le fond de la gorge. Une chose qu’il avait remarquée lorsqu’il était en colère. Mais cette dernière diminua lorsque la dunmer, nommée Suvarys, lui dit alors.
-C’est ici, je vais aller me reposer. C’est le club de la nouvelle Gnisis, la taverne du quartier. Je vous remercie pour votre aide… serjo ?
-Ethys… Ethys Alen.
-Alen ? Vous êtes donc un descendant du marchand ?!
-Oui… oui…
-Eh ben, si j’avais sut…
-Bon, je compte sur vous pour garder ma venu secrète… Compris ?
-Euh, oui Serjo Alen.
-Se sera simplement Ethys d’accord ?
-Oui, Ethys…
-Bien… Passez une bonne journée Sera. Au revoir.
Le Redoran tourna alors les talons. Cela ne l’étonnait pas que l’on ressorte le passé. Alen, ce nom faisait quelque chose aux dunmer. Il avait était un nom faisant référence à la richesse, à la trahison, à la mort. Le symbole de cette famille avait été Bedal Alen, le marchand comme on l’appelait. Un homme aux milles visage qui a trainé dans les complots de tout Morowind. Cela lui avait d’ailleurs couté la vie. Il avait été tué par le Morag Tong alors qu’il était chez un bibliothécaire, préparant le renversement du roi. Il était un de descendant direct de traitre. En effet, son grand père était Baren Alen, le fils de Bedal, et son échec en Argonie avait convaincu les hauts dignitaires Redorans que la trahison était génétique. Une chance qu’ils aient décidé de lui laisser une nouvel chance. Tout en pensant à cela, il remonta la grande place de Vendeaume et entra dans l’auberge du Candélatre. Une odeur d’alcool et d’herbe à pipe se fit sentir dès qu’il y pénétra, ce qui n’était pas désagréable pour lui… Il s’approcha du comptoir où une nordique dit nonchalamment.
-Encore un elfe noir… comme si il n’y en avait pas assez… Que puis je pour vous monsieur ?
-Bonjour nordique… Je cherche une dénommé Elda.
-C’est moi même, que puis je pour vous…
-Je viens de la part de Theldyn Asgaro.
A ce nom, la nordique fit de gros yeux, et attrapa Ethys par le bras pour l’emmener dans une des chambres qu’elle ferma à clef.
Le dunmer était totalement surpris et ne put répondre que
-Euh… Je crois que c’est pas le moment pour ça… Après si vous voulez, mais…
-Ne parle pas ainsi devant mes clients dunmer. J’ai une réputation à tenir et un rôle à jouer. Tu es donc l’agent des Redorans ?
-Exact nordique, et vous mon intermédiaire…
-Tu vois juste… Tu souhaites surement des informations ? Malheureusement je n’en ai que très peu. Ce que je peux te dire, c’est que les armées Sombrages deviennent de jour en jour plus nombreuses. La plupart des jeunes nordiques des vielles villes du nord rejoignent leurs rangs, et les troupes de la légion se renforcent au sud. Elles sont mené par le général Tulius….
* Tulius… Comme on se retrouve… *
Le nom de Tulius n’était pas inconnu pour Ethys. Durant la seconde grande guerre, il avait eut pour mission d’infiltrer un fort Thalmor où il fut fait prisonnier. Il fut enchainer au coté du légat Tulius qu’il libéra et qu’il aida dans son échappé. On peut dire que Tulius avait une dette envers Ethys, ce qu’il pourrai faire jouer en temps voulut.
-… Mais après ça, je n’ai rien… Par contre, je connaît quelqu’un qui doit en savoir plus.
-Donnez un nom et un lieux.
-Il se nomme Sam Shandi. On le voit souvent à l’auberge du bosquet de Kyne…
-Bien, je l’attendrai là bas... Vous recevrez une lettre d’ici deux jour. Transmettez là en Solsteïm à qui vous savez.
Elda déverrouilla alors la porte, et Ethys s’approcha de la sortie.
-Oh ! Et autre chose…
Ethys se retourna.
-Evité de vous balader avec votre armure d’ossement…Ça peut vraiment attirer l’attention… Même trop.
-Compris… Merci du conseil.
Il changea donc son armure Redoran pour une simple tenue de voyageur avec en protection, une simple cote de maille et n’attendit pas que Elda lui propose de rester pour la nuit qui s’annonçai, décidant de partir sur le champ… Le temps était précieux pour le Redoran. D’autant plus que les gardes cherchez un démon dunmer ayant maltraité un pauvre innocent. Rabattant son capuchon, il sortit de l’auberge, et passa la grande porte de Vendeaume.
Chapitre 3
La porte de la taverne du bosquet de Kyne s’ouvrit en grinçant, ce qui étonna grandement la tenancière qui voyait très peu de pèlerin à ces horaires là, surtout quand la personne en question n’est en réalité qu’un dunmer. Ce dernier s’avança déterminé vers la tenancière. Légèrement apeuré, elle vérifia d’un coup d’œil si sa masse d’arme était toujours sous son comptoir. Elle y était. Elle envoya donc un grand sourire au nouveau visiteur et dit :
- Bonjour à vous voyageur ! Que puis je pour vous ?
- Bonjour nordique… Je cherche un homme, Shandy Sam. Pourriez vous me dire où le trouver ?
- Sam ? Ah ! Mais il vient ici tout les 5 jours ! Il habite à Peyrdragon ! Si vous souhaitez le rencontrer, va falloir attendre demain soir !
-Je n’ai pas le temps d’attendre. Quel route emplois t’il ?
-Euh… Je sais pas moi.. vous m’en posez des question vous.
Le dunmer se rapprocha, regardant droit dans les yeux son interlocutrice.
-Répondez y de suite… C’est Elda qui m’envoie.
A ce nom, la tenancière à ce nom se relâcha.
- Ah ! Mais alors ça va ! Excusez moi de ma méfiance… Ça m’étonne qu’elle ai un ami dunmer d’ailleurs.. . Donc oui, Sam il prend souvent la route de Blancherive. Il descend jusqu’à Rorikbourg, puis passe à Blancherive et remonte vers ici… Tenez, voici la carte de la région. Dit elle en sortant un parchemin de sous le comptoir. Le dunmer attrapa le papier qu’il plia.
-Je vous remercie…
Il sortit donc de l’auberge sans que la tenancière ait put sortir un seul mot.
Ethys était donc là, face à la campagne de Bordeciel. Une terre sauvage hostile et mortel. A quelques mètres de lui, les steppes enneigées, et les forêts sombres l’attendait… Et après quelques secondes de réflexion sur les éventuelles, et son plan Il souhaitait atteindre Rorikbourg avant ce Shandy Sam. Pour cela, il allait devoir traverser les montagnes du centre de Bordeciel, arriver sur Morthal, et redescendre au sud ensuite pour intercepter son homme aux alentours du village. Un chemin qu’il pourrait faire rapidement normalement, mais Bordeciel n’est pas un endroit normal surtout au beau milieu de la dangereuse faune de Bordeciel. Entre les loups, les givrevipère et les bandits qui pullulent dans ces zones éloignés, la parties allez être serré.
*Bon ben, quand faut y aller…*
Il se mit donc en route, descendit la colline de Kyne, et entra dans la terrible forêt enneigée. La neige à ses pied était assez légère et n’entravait pas sa marche, ce qui était pour le moins bénéfique. Autour de lui, des arbres à perte de vue. Des arbres se ressemblant tous. Il faisait cependant attention à sa position, la notant sur sa carte à intervalle régulier. Mais la situation oppressante d’être au milieu de nul par était toujours là. Pour ne pas arranger la situation, le soleil déclina, plongeant le Hlallu dans le noir quasi total. Seul la lumière de la lune et celle de sa lanterne lui permettaient de voir où il mettait les pieds. Par contre, le froid ambiant ne l’affectait pas, ou très peu. Avoir vécu en Solsteïm pendant de nombreuses années aidée irrémédiablement à cela. Cette vision dura ainsi longtemps. La marche durait déjà depuis 2 heures et Ethys commençait à se demander si cette forêt aurait une fin…
Soudain, un bruissement derrière lui. Sans attendre, le Redoran dégaina son épéee, lâchant sa carte dans la neige. Quelque chose l’observait depuis le buisson… Deux yeux jaunes… non, quatre ! Même six ! Ses yeux semblaient grogner leur envie de se nourrir de la sombre peau du dunmer. Petit à petit, Ethys reconnut la forme canidé du loup des neiges. Des bêtes carnivores attaquant les passants et voyageurs dans le but de se nourrir, et ceux là semblait être extrêmement affamé. Le dunmer les regardât de ses yeux rougeoyant, l’épée maintenu par sa main droite, et son bouclier d’ossements dans sa main gauche, il observé attentivement, attendant que les bêtes passent à l’action. Les yeux se déplacèrent lentement, se positionnant autour de lui, préparant un assaut de tout les cotés. Mais nullement impressionné, Ethys resta en position, gardant son bouclier face à lui, se protégeant ainsi la partie haute du corps. Un cri dans la nuit d’hiver et l’assaut fut lancé. Les loups s’élancèrent en même temps sur leur festin. Le loup arrivant face à Ethys reçu un tonique coup de bouclier en pleine face alors que celui de droite fut abattu par un coup d’épée rapide et funeste. Celui de gauche, quand à lui, attaqua la jambe la plus proche. Mais ses dents furent arrêtées par la protection d’acier qu’il n’avait pas prévu. Le dunmer n’attendit pas que le canidé trouve un endroit non protégé, et lui écrasa la gueule de son pied droit, finissant par lui transpercer le cou . Sa mâchoire se desserra et le loup s’effondra, mort lui aussi. Enfin, le dernier loup, assomé par le bouclier, voyant le sort qui avait été donné à ses camarades, s’élança dans une fuite claudicante vers les sombres profondeurs de la forêt. Le dunmer fit alors virevolter sa lame et la rangea dans son fourreau. Une attaque rapide et facile à contrer, certes, mais confirmant à Ethys ce qu’il pensait. Cela n’allait pas être une partie de plaisir si toute la faune du secteur lui tendait une embuscade. Il ramassa donc sa carte, et se remit en route, l’épée à la main cette fois. La traversé fut rude dans la forêt de neige. Les loups étaient nombreux, et les Givrevipère aussi. On aurait dit que les dieux avait décidé de ressuscité tout ses adversaires qu’il venait de tuer… Mais la fin du calvaire approcha En effet, le Redoran retomba sur une route praticable. Il était à peine à 1 Km de Morthal, sa première étape. Il l’atteint une demi heure plus tard… Une ville marécageuse, qui étrangement lui rappelé Morowind. Mais il n’avait pas le temps de s’arrêter. L’aube commençait à pondre, et il devait gagner Rorikbourg dans la mâtiné Il dormirait sur place. Le paysage qui l’entourait avait drastiquement changé par rapport à précédemment. Les terres enneigés c’étaient changé en plaines à l’herbe cramoisie. Ethys redécouvrait les plaines herbeuses. La température, quand à elle c’était réchauffé. Il quitté enfin les montagnes. La route quand à elle, était des plus classique. Une route de terre bordée de muret de pierre. Après tout, c’était déjà un exploit que ces barbares sachent construire des routes. C’est dans cette humeur que Ethys se mit à parcourir la route vers Rorikbourg. Mais si cela avait été facile, ce ne serait pas Bordeciel. En effet, en montant une côte, il tomba face à un groupe de marchand nordique cerné par une compagnie peu ordinaire
- Mais nous n’avons rien ! Nous n’avons seulement que des stocks de broutille ! Des casseroles, des vêtements…
- M’en fout de tout ça ! Ce que j’ veux, c’est ton or ! Et plus vite !
- Hey chef ! Vous avez vu la femme du marchand ? Elle doit avoir plein de pièce d’or sous sa robe !
- Occupe toi en Igor ! Fais toi plaisir !
- Ah ah ah !
- Non ! Ne me touchez pas ! Dit la marchande en courant vers le bas de la côte, espérant échapper à son agresseur.
- Viens par là ma mignonne…
Ethys avait toute ses chances si il voulait passer inaperçu Il n’avait qu’à contourner. Mais laisserait il se couple se faire détrousser et violer? Non, a quoi cela servirait il la mission d’intervenir ? Pourquoi agirait il pour des Nordiques? Il s’éclipsa donc derrière un rocher, à l’abri des regards. La nordique, quand à elle, tenta de semer son adversaire, mais elle fut vite plaquée au sol par le bandit d’origine impérial.
- Non ! Holtar !
- Lucinda !!
La lame du chef vint se placer sous la gorge du marchand.
- Allons ! Profite du spectacle ! Il va bien prendre soins de ta femme !
L’impérial avait commencé à déchirer la robe de la nordique et avait baisser son pantalon.
- Ah ! ah ! On va bien s’amuser tout les…
SCHLAK !
La virilité du violeur venait de tomber au sol, tranché par une épée elfique. L’impérial n’eut pas vraiment le temps de crier sa douleur qu’un nouveau mouvement lui trancha la tête qui roula vers la nordique. Ethys avait revêtu son armure d’ossement, et faisait face aux deux autres bandits, un Rougegarde et un Khajiit, totalement surpris par ce qui venait de se passer
- Par les 9 ! Cria le rougegarde en lâchant son otage. On se le fait ce salaud !
Les deux bandits s’élancèrent alors vers le Redoran équipé de leurs armes de fer. Le premier, le Khajit, tenta de faire une attaque verticale. Malheureusement pour lui, le bouclier d’ossement para aisément le coup, et Ethys n’eut qu’à donner un coup dans le plastron de fer pour faire chuter le Khajiit sur le coté. Le second, quand à lui, frappa de son arme l’épaulière droite ; mais la frêle arme de fer glissa sur l’équipement dunmer. Ethys en profita pour donner un coup au niveau du bras, qui chuta au sol. Le rougegarde, estomaqué par ce coup, tenta de compresser la plaie de son autre bras valide, mais un autre coup vint le lui trancher, puis un dernier vint enfoncer la lame dans sa cage thoracique. Il crachota du sang, versa un larme, et s’effondra. Voyant la situation actuel, le Khajiit tenta de s’enfuir, mais malgré son agilité, il glissa sur la virilité de son camarade impérial qui trainait sur le sol, et fut rattraper par le Redoran qui, lui tenant la tête de sa main gauche, et l’arme dans la main droite, lui trancha la tête sans autre forme de procès.
Ethys rangea alors sa lame dans son fourreau, devant les yeux médusés des marchands.
- Vous… Vous nous avez sauvé ! Merci à vous monsieur ?
- Mon nom n’a pas d’importance. Continuez votre route comme si de rien était.. Et je vous conseille de trouver une nouvelle robe nordique, la votre n’est plus en état. Fit remarquer le Alen à la nordique encore sous le choc
- Je….. vous suit éternellement reconnaissant. Qui que vous soyez, merci.
Un homme, apparaissant en contre bas, ce précipita vers le lieux du massacre.
- Wow… Que c’est il passé ici… Vous allez bien ?
- Où était tu donc Sam ! On allait se faire tuer !
- Vous faire tuer ?! Par les neuf… Ces routes ne sont plus ce qu’elles étaient…
- Une chance que cette inconnu nous ai aidé à temps, sinon, nous serions mort et déshonoré sur le bas coté de la route…
- Non de non… je ne sais pas qui vous êtes, mais nous vous devons une fier chandelle monsieur… Foi de Shandy Sam, nous n’oublierons pas ça de si tôt.
- Shandy Sam ? Il s’advère que je vous cherche…
- Vous me cherchait ? Moi ?
- Oui, je suis envoyé par Elda de Vendeaume …
- Elda ? Continuez sans moi mes amis, je vous rattrape plus tard
Le couple, se soutenant mutuellement, repartit donc en direction de Rorikbourg, laissant le Ethys et Shandy Sam seul
- Pourquoi vous envoie t’elle ? Qui êtes vous ?
- Je suis un agent de la grande maison Redoran. On m’a envoyé récolter des informations sur la guerre civile en Bordeciel.
- La guerre civil, tient donc… Tu tombe bien. Je vais te dire une bonne chose le dunmer. Ça bouillonne de partout. Les forces des deux camps grossissent de jours en jours…d’heure en heure… de minutes en minutes… Et c’est sur le point de péter dans pas longtemps. Ce sera celui qui prendra l’initiative qui décidera du destin de cette guerre mn p’tit gars… Et les impériaux veulent l’être. Figure toi que je sais de source sur que ces derniers préparent un gros coup au guet de Sombreflot. Ils ont prévu cela dans le courant de la semaine prochaine.
- Un gros coup ? Quel genre de gros coup ?
- Un gros coup qui pourrait mettre l’insurrection au sol pour de bon.
Le dunmer regarda le nordique quelque seconde dans les yeux. Il semblait dire la vérité.
- Bien nordique… Je te remercie de tes informations. Voilà pour ta solde.
Il lui envoya alors une bourse remplit de septims, que Sam s’empressa de fourrer dans sa poche.
-Une dernière chose Redoran… Faites gaffe où vous mettez les pieds. Les nordiques et les impériaux ne sont pas vos seules ennemies ici… Le Thalmor est là. Ils patrouillent partout en Bordeciel. De vrais drémora… Si ils attrapent un dunmer amateur de daedra, ils pourraient l’emmener sans hésiter dans leurs forts et le torturer...
Ethys se mit alors à rire sous son casque. Un rire malsain.
-Mon cher Sam. J’ai déjà filé entre les mains du Thalmor une fois alors que je n’étais équipé que d’une fourchette, donc ne t’en fais pas pour ça. Merci à toi. Au revoir.
Le Redoran se remit donc en route à une vitesse rapide. Il ne prit pas le temps de contempler le village et entra directement dans l’auberge, en ayant pensé à retirer son armure et à remettre son équipement de voyageur. Il réclama une chambre à l’aubergiste. Qui lui en désigna une. Autour de lui, c’était l’agitation. On parlait de tout et de rien.
-Il paraît que l’Thalmor a emmené Hansen l’aut’ jour. Ces sales elfes n’ont k’sa qu’à foutre…
-Ouais et ses légions impériales qui passent sans bonjour ni aurevoir en emmenant des provisions… Sont même pas capable de nous débarrasser les bandits d’la région… Si seulement les sombrages…
-Les sombrages sont pas mieux ! L’aut’ soir, y’a un groupe de cavalier d’ulfric qu’est passé ! Il a saccagé les champs du père Joltar avec leur cheveaux, et ont tué des poules dans le village.
-Et vous avez entendu la nouvelle ? Y’a un troll géant qui traine dans le coin !
-Un troll géant ! T’as fumé mon vieux ! Ça existe pas ça !
-Bah l’aut’ jour, Bernie a découvert le cadavre d’un Mamouth éventré dans la plaine. Je sais pas ce qui l’a bouffé, mais c’était gros. Alors j’me suis dis que ça pouvait être un troll géant !
-Ouais mais Bernie il tire un peu trop sur l’herbe à pipe, tu l’sait bien….
Le Redoran ne prit pas plus attention aux conversations, et entra dans sa chambre de l’auberge. Il retira son armure, pour n’être qu’en pagne, puis regarda le lit quelques secondess, pour enfin s’écrouler dedans. Mort de fatigue. Il commença à revivre des évènements étranges… Il cauchemarda une bonne partie de la nuit qu’il devait se marier avec un elfe des bois au nom étrange et au facies repoussant. Ce dernier avait même eu la délicatesse pendant la cérémonie de lui manger le doigt qui tenait un anneau. Après un réveil en sursaut, il se recoucha. La le rêve était différent.
Il étaut en Argonie, à Fort Tempête. Il était dans l’une des salles de tortures argoniennes. Les sauriens le fouetté à coup de bâton. Enchainant les torture autant physique que mental.
-Je… Je ne dirais rien…. Jamais….
-Et bien, nous continuerons. La volonté des Hists sera accomplie.
-Non… non…. AHHHHHH !!!!
Il hurla à s’en décrocher la mâchoire sous le coup des arcs électriques. Le mage s’arrêta.
-Je peut continuer autant de fois que je veut….
-Et bien continuez ! J’en ai rien à foutre !
-Très bien…
Les arcs repartirent sur son corps noir, lui brulant le corps et l'esprit. Les cris continuèrent durant de nombreuses minutes avant qu'Ethys ne tombe dans les limbes
Ainsi se réveilla Ethys. En sueur, et des souvenirs horrible en tête.
Chapitre 4
Ethys avait claqué la porte de l’auberge et reprit la route vers sa mission. Sa mauvaise nuit ne l’avait pas aidé à être de bonne humeur, et il était partit précipitamment sur la route, de peur que l’un de ses abrutît consanguins lui fasse une remarque qui lui serait fatal. Il devait faire étape à Blancherive où il dormirait une nuit avant de foncer jusqu’au guet de Sombreflot pour démêler les paroles confuses de Shandy Sam. Autour de lui, des plaines cramoisi. Le paysage n’était, certes, pas celui de Morowind, mais il avait quelque chose d’époustouflant et de magique dans cette contrée. Il n’avait vu que très rarement des paysages pareil. Pas même les paysages de Cyrodiil ne rivalisait avec ces plaines, ces montagnes et ces pins. La lumière du soleil commencer à pointer à l’horizon, promettant une journée ensoleillée, et un vent doux soufflait alors, caressant sa peau grise et ses cheveux noirs. Il en était presque apaisé de sa nuit et de ses cauchemars.
Des cauchemars. Cauchemars qui le hantait depuis l’Argonie, depuis tout ça. Cela remontait à il y a bien longtemps. Il était alors un jeune dunmer de la maison Redoran. De sa famille, il connaissait l’histoire, mais peu les visages. Des visages qu’il rejetait avec mépris. Son père, Baren Alen, l’avait abandonné alors qu’il était encore jeune, préférant fuir ses responsabilités dans l’alcool et la gueuse. De sa mère il ne savait rien. C’est son père qui disait on à l’époque, l’avait déposé, encore enfant devant la porte de serjo Redoran Llaro Almasour, un ancien Hlallu passé dans la maison Redoran. Il éleva le jeune dunmer comme son fils, lui inculquant la fierté, l’honneur et l’art du combat qu’un Redoran pouvait avoir, mais aussi la discrétion et l’art du discours qu’un Hlallu était capable. De cette étrange symbiose était née l’Ethys que l’on connaissait. Un espion. Celui qui agissait dans l’ombre des grandes maisons. Son talent était indiscutable et ses capacités martiales indiscuté par ses camarades. C’était ainsi le dunmer parfait pour infiltrer l’Argonie. Il se souvenait encore de comment tout avais basculé.
Alentours de Fort Tempête, des années plus tôt.
Ethys chevauchait son destrier calmement, se couvrant le visage d’une partie de sa cape. Son guar supportait de moins en moins la puanteur de la zone. Heureusement pour lui que Fort-Tempête était en vue. Cette ville, qui était son objectif, ne ressemblait vraisemblablement à un dépotoir. Des ziggourats de pierre grise comme avalée par la végétation. Une route, si on pouvait appeler ça une route, qui était simplement un petit talus de terre longeant de quelque centimètre un marais. Le bâtiment central, le palais était en réalité une immense pyramide, où pousser sur ses flancs de nombreux saule pleureurs et arbres marécageux, et une odeur de souffre insupportable, donnant ainsi à la cité, un air de ville perdu et maudite. Mais cette ville ne l’était pas, en tout cas pour la partie abandonné. De nombreux argoniens pullulait dans cette cité bourbié. Des argoniens bruns, bleu noir, ailés, serpentins… On aurait crut que tout l’Argonie était en cette ville.
Lentement, gardant sa cape près de sa bouche, le dunmer avança dans la ville, se dirigeant vers l’immense structure, sous les regards des différents argoniens qui observé le Redoran avec des yeux curieux. Plus il avançait, plus l’atmosphère devenait irrespirable. A son grand bonheur il atteint le bâtiment argonien et déposa son guar à l’entrée. Sautant au sol, il monta, petit à petit la pyramide, mais fut arrêté à mi hauteur par des gardes argoniens.
-Halte ! Déclinez votre identité.
-Du calme messieurs, je suis serjo Rirnas Kilidan, envoyé de la grande maison Redoran pour discuter avec le seigneur des lieux. Dit il en tendant un parchemin au garde
Ce dernier s’en saisit, et le déchiffra, faisant patienter quelques minutes. Puis, il releva la tête vers son collègue et lui fit un signe de tête.
-Veuillez nous suivre.
Les gardes escortèrent alors Ethys jusqu’en haut de la pyramides, le menant à un dôme, trônant à son sommet. Là, s’y tenait des Argoniens en tenue noble discutant entre eux, et un autre, dans le fond, regardant l’horizon, au coté d’une forme encapuchonné. Cette forme souffla ces derniers mots à son maître, et partit en empruntant les escaliers menant à l’intérieur de la pyramide. L’argonien se retourna vers Ethys, et s’avança vers lui, alors que les courtisans s’abaissé à son passage. Il dit alors tout en avançant.
-Voici donc l’ambassadeur de nos voisins du nord, de la grande maison Redoran, ces fiers guerriers tant réputés en Tamriel pour leur honneur et leur force. Moi, Weer An-Zaw, représentant des Hists et du peuple Saxlheel ainsi que seigneur de Fort Tempête vous salut.
-C’est un honneur pour la maison Redoran de vous rencontrer seigneur.
-Dites moi donc ambassadeur, qu’elle est la raison de votre venu dans notre marée ?
-La curiosité seigneur… La curiosité de la part de rumeurs. Les argoniens se rassemblent près de la frontière, et souvent des gens en arme. Je suis venu comprendre ce qui se passe ; au nom des Redorans et du haut roi de morowind.
-Ce que nous faisons est la volonté des Hists mon cher ambassadeur.
-Cela ressemble plutôt à une préparation de guerre…
-Ah ah ah ah ah… Que vous êtes naïfs dunmers… C’est ce que j’aime chez vous. Nous nous apprêtions à célébrer un grand événement.
-Et quel événement ?
-La fête de Knahateen cher ami. Un jour important pour nous… Nous préparons seulement la fête qui aura lieux et beaucoup d’argoniens seront présent.
-Et les armes et armures ?
-Défilé militaire bien entendu !
-Qu’est ce que cela pourrait être après tout…
-Je suppose que vous désireriez connaître vos appartements ?
-Je le souhaiterai seigneur. Mon voyage a été long et fatiguant, et le sommeil me serait d’une grande aide.
-Bien ! Les gardes vont vous y conduire. Passez une bonne nuit Redoran.
Ethys quitta donc son hôte, mené par un des gardes dans les profondeurs de la pyramide. On le conduisit alors dans une chambre plutôt richement décorée, ce qui l’étonnait pour un endroit pareil. Un lit somptueux, des meubles ouvragés, des coupes de fruits Cyrodiiliens… On se serait crut dans un château Bréton . Mais ce n’était pas cas le cas. Ça se sentait toujours à l’odeur.
-Je vous remercie de m’avoir mené jusqu’ici messieurs, je ne vous propose pas de…
Les gardes ne l’écoutèrent même pas et refermèrent la porte
-Bon, ben…. Tant pis. Ethys plaça alors ses affaires sur la table de bois, présente à quelques mètres du lit, et y disposa sa dague, un livre, quelques fioles, ainsi que son ordre de mission.
« Mission : Ralentir au maximum les préparatifs de guerre des troupes aroniennes le temps que les grandes maisons soit prête. Utiliser toute les méthodes possible. »
*Bon… Ils sont gentils au haut conseil, mais comment je fais ça ? Peut être en assassinant certains officiers… Ou par sabotage à la limite… Enfin, j’irais voir tout ça demain…*
Ethys, détendu, s’affala sur l’une des chaises en bois, et agrippa la carafe trainant sur la table. Il but la boisson qu’il y avait dedans, c’est à dire du vin cyrodiliens.
*Pff…C’est vraiment dégelasse ce vin impérial. Je ne sais pas ce qu’ils ont fait avec celui là, mais il était amer… Si j’avais un peu de Sujamma…*
Ethys se releva et ce mit à ranger ses vêtements et ses armes dans les différents coins de la pièce, pour être paré à n’importe quel éventualité. Mais quelque chose le géné. Des douleurs dans le dos et les muscles.
*C’est quoi c’te merde… J’ai dut me chopper un fièvre à la…*
Mais la douleur en fut plus vive. Elle le foudroya de plus en plus et l’obligea à se tordre.
*Merde, ce n’est pas une fièvre… C’est …. Les ordres !*
Dans un effort, assez difficile à accomplir, Ethys leva sa main vers les papiers, et les enflamma.
*Au moins… C’est … Ça… de….*
-GAHHH
Le corps du dunmer se raidit, et s’effondra sur le sol. Il était tordu au sol, dans une position étrange, tel un pantin désarticulé que l’on a abandonné dans son atelier. Mais il ne fut pas abandonné longtemps. Pendant une heure, il resta ainsi, seul dans la pièce, a s’en vouloir de ne pas avoir fais attention. La porte s’ouvrit alors, et les deux gardes argoniens entrèrent, agrippant l’ambassadeur, et le menèrent dans les fin fonds de la pyramide. Le chemin devint sombre face à Ethys. Les torches devenaient de plus en plus rare, et les marches de plus en plus grande. Le sol redevint ensuite plat et une porte fut ouverte. On installa Ethys toujours raide sur une sorte de croix. Deux argoniens le regardait en souriant. L’un était reconnaissable, c’était le seigneur de Fort Tempête
-Ah ! Monsieur l’ambassadeur ! J’espère que vous avez apprécié mon vin cyrodiliens ? Bien, maintenant, écoutez bien. Nous savons qui vous êtes serjo Alen. Nous savons que vous n’êtes pas le moins du monde un ambassadeur. En fait, nous comptions que vous nous livriez les informations que nous désirions, mais vu que vous les avaient malencontreusement brulé, nous vous les récupèrerons de force. Je vous présente mon bourreau. On le surnomme « Veritas » et vous comprendrez rapidement pourquoi… Je vous souhaite un bon interrogatoire cher ambassadeur !
L’argonien sortit, et son confrère se mit face à Ethys qui commençait à retrouver ses capacités de mouvement.
-Quel est ton nom dunmer.
-Va te faire voir, sale reptile.
L’argonien fit signe à un des gardes qui arracha le haut du dunmer et envoya un fouet à l’interrogateur.
-J’ai dit, quel est ton nom !
-Va te faire voir, reptile !
Schlack ! Schlack ! Schlack ! Le fouet claqua dans la froide salle de torture sur la chaire du dunmer.
-Ah ! Qu’est ce que c’est que ce…
-Un fouet enchanté. Il envoie des décharges électriques dans sa cible… Maintenant, dis ton nom !
-….. Ethys… Ethys Alen….
-Bien.. Je crois que nous allons bien nous amuser tout les deux….
Schlack ! Schlack ! Schlack !
Modifié par Yandhen, 24 février 2014 - 19:44.