Bumac prit un des parchemins que le Bosmer lui tendait, et commença à le lire :
GHARTOK ANUIEL GHARTOK ANUIEL !
JHUNAL-ALTADOON ! AE ALTADOON !
Un lueur blanche commença à se former devant elle. Le Duner et l'Impériale commencèrent à détaler... la porte n'avait pas encore été fermée, mais la malédiction allait plus vite que les fuyards.
A l'instant où ils passaient la porte, ils ne furent plus là. La lumière continua sa route, avant de s'écraser un un mur.
Glithragroth recula prudemment. Le visage de Bumac commençait à s'assombrir, et ce n'était jamais bon signe. Les temps étaient durs, si les démons d'Oblivion pouvaient interagir avec leur fidèles dans un lieu saint et consacré. Et s'il faisait la moindre réflexion, ça allait lui retomber dessus. Les temps sont durs.
[Suite
ici]
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Rebec s'adressa à l'Argonien :
- Je suis vraiment désolé, mais nous avons un rendez-vous des plus importants. Le maître réussira sans doute à faire accepter que Ingrid vienne avec nous, mais il sera difficile d'amener en plus... quelqu'un comme vous. Nous devrions être de retour dans l'après-midi.
A midi, je vous conseille d'aller à l'auberge Sang-d'Argent, si vous pouvez vous le permettre, leur cuisinier est un génie, il fait une nourriture délicieuse.
Nous réfléchirons à votre proposition, bien entendu.
Il traversèrent Markarth en vitesse, prenant le moins d'escaliers possibles pour éviter de fatiguer Eyding. Au pied de Coeur-de Roche, ils croisèrent Pustula Felannus, que deux jeunes femmes, (une Dunmer et une Bretonne) et deux gardes entreprenaient de monter, alors qu'il était assis sur une chaise.
Voyant les regards étonnés qui lui étaient portés, il émit ce qui était entre un rire et un gémissement, avant de s'expliquer :
-Ce n'est pas ma nouvelle manie, non. j'ai eu une attaque, hier, et mes jambes refusent de me porter. D'après madame, c'est d'origine magique, et incurable.Enfin, ça me permettra de me déplacer toujours escorté de deux jeunes infirmières. Je vois que vous faites de même, d'ailleurs ; quel duo nous devons former.
Ils atteignirent enfin le sommet ; les gardes redescendirent, et rebec brisa finalement le silence :
- Monsieur Felannus... je pense que, même si c'est pour des raisons différentes, nous avons tout intérêt à ce que le Collège de la Voix reste implanté ici, à Markarth.
- Je sais très bien ce que vous allez me demander. Je retarde autant que je le peux tout cela depuis un moment, faisant en sorte que le dernier membre de la commission ne soit dépêché qu'hier, veillant à ce que vos compte soit les mieux possibles, ralentissant ces satanées enquêtes...
A terme, il n'y aura pas d'autre possibilité que la dissolution du Collège. Au lieu de n'avoir que quelques soldats, comme il devrait-être normal, la légion dispose de dix fois plus d'hommes que nécessaire ; en cas de problème, ils feront tomber le jarl, ceux qui l'entourent, et le Collège en même temps.
J’admets avoir une certaine sympathie pour vous, ma chère. je pourrais sans doute vous trouver un travail où vos qualités ne seront pas perdues. Pour votre compagne, ça risque d'être plus difficile. Mais le Collège...
leur attention se reporta sur la grande porte du château, où Bendt Frey était en train de passer un savon à des gardes. L'un d'eux arborait une dague d'argent de facture dunmeri à la ceinture, et le capitaine était en train de le sermonner sur les problèmes de corruption de la ville. Le second - il s'agissait de Dorian - tenta de capter l'attention de son supérieur :
- Vous n'avez pas écouté la raison de notre venue, monsieur. Daric est malade. Sacrément malade, d'ailleurs, et il ne peut assurer son service.
- Et vous ne me le dites que maintenant ! Alors que le conseil débute sous peu ? Venez, vous, vous le remplacerez.
Il se tourna vers l'autre homme, en lui enlevant son poignard :
- Quand à vous, vous me donnerez votre nom. Si jamais je ré-entends parler d'une affaire proche...
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Tout le monde était assis à la grande table en forme de demi-cercle. Calcelmo était arrivé le dernier, marchant étrangement.
Rebec présenta Ingrid comme une marchande de Fort-Ivar qui semblait avoir des prédispositions pour la voix, et que le Collège considérait comme "un regard extérieur, et donc bienfaiteur sur le problème".
On leur présenta des sièges dans un coin, pour qu'il attendent que le problème du Collège soit débattu.
Bendt prononçait les paroles protocolaires, et les gardes commençaient à fermer les portes lorsque Bumac fit irruption, et entra dans la salle en criant
- C'est inacceptable ! Les représentants des Huit ont tout autant le droit de siéger à cette table que tes conseillers puants, Igmund.
le jarl essaya de la calmer.
- Allons, allons, calmez-vous, qu'on lui offre un siège, et qu'elle nous explique ce qu'il se passe.
- il se passe, Ô Jarl, que alors que nous organisions une cérémonie afin de dissiper les forces maléfiques de cette cité, Des immondes adorateurs de daedra se sont introduit et ont tué l'officiant. Tu ne peux laisser ta ville aller ainsi !
-Ainsi, dit Pustula, vous-vous plaignez parce que vous faisiez une dangereuse cérémonie, que quelque chose à cloché, et vous inventez donc des daedra qui vous ont attaqué.
- Je remarque d'ailleurs que vous ne semblez pas aller du mieux du monde, Felannus.
- Hier, alors que je remerciais Zénithar pour avoir partiellement sauvé mes caravanes, j'ai eu une attaque. Tout semble d'ailleurs indiquer que cette crise ait une origine magique... Ne serait-ce pas un effet de vos tours de magie mal sécurisés ?
- Allons, allons, fit le Jarl. Il est sûr que le patriarche devrait prévenir s'il met en place de tels cérémonies, mais néanmoins une attaque daedrique serait des plus gênantes. Ce genre de sombres personnes se promènent la nuit, c'est bien connu. Frey, avons-nous assez d'hommes pour augmenter les patrouilles de nuit ?
- Mon Jarl, ce n'est pas dans, mais hors de Markarth pour dissuader les parjures d'attaquer que la garde est nécessaire. Rendez-vous compte ; la jeune personne que voici est rescapée d'une caravane qui devait arriver il y a peu. je ne sais pas ce que mes homme trouveront en arrivant. Il faut impérativement s"curiser les routes de commerce, en commençant par celle reliant Rorickbourg à ici. Et peut-être adjoindre des gardes aux caravanes ?
- Allons bon, il n'est pas possible de renforcer les effectifs dans et hors de la ville ! De toute façon, nous avons réussi à survivre ainsi, il sera possible d'aviser plus tard. Dépéchons-nous de terminer ces discussions stériles. Bendt ?
- Mon Jarl, la corruption est vraiment un des problèmes les plus gênants qui existent. Juste avant ce conseil, encore, j'ai pris un garde qui portait cette dague, ouvertement. Elle est en argent massif, et vaut sans doute plus que le salaire d'un garde. Je crains que les trafics d'arme, de drogue et de minerais se fassent vraiment de plus en plus importants.
- C'est vrai, acquiessa Pustula, et peu de personnes peuvent-être à la tête de ce genre d'entreprise ayant trait au commerce de l'argent . Voyez-vous...
Bumac l'interrompit :
- inutile de nous jouer la comédie, Felannus. Vous allez décrire votre concurrent, Thonar Sang-D'argent. mais il est vrai que le problème est des plus importants, et il est bon que ce conseil s'en préoccupe. C'est dans les galeries que le Skooma sévit le plus, et je ne vous raconte pas les conditions de vies des filles là-bas. ces atrocitées en sont à un tel point que l'on dirait que c'est volontaire, que quelqu'un dans le conseil ne laisse voir qu'une partie des problèmes, et oublie l'autre.
- Allons donc, reprit le Jarl, leurs conditions ne sont pas SI mauvaises. Ils ont un toit, fournit gracieusement par la ville. De toute façon, ils ont attendu jusque là, ils attendront bien un peu plus. il nous faut passer à ce pour quoi nous sommes ici : le problème du Collège. Eyding, vieux débris, approche avec tes gens. A vous, Membres de la Comission.
Une Khajit se leva et se plaça devant eux. Elle déposa quelques papiers.
- Nos prmemières conclusions seront rapides. Tout semble impecable, jurisiquement, depuis la crise d'oblivion en tout cas, nous ne sommes pas encore remontés plus loin. La seule question actuellement ouverte est de se demander si les coûts d'entretien (dont les détails sont sur ce parchemin) valent les officiers que l'Empire reçoit.
Bumac intervint :
- Jarl, chargé du sort de cette sombre institution, montre que l'Empire n'st plus cet intrument de mort aveugle qu'il fut, et que c'est désormais un phare éclairant le monde de son amour. Le temple de Dibella est près à racheter l'établisssement, et à fournir aux légion des soeurs capables de bien des choses. je suis sure que les généraux de Titus Mede II seraient ravis si tu prenait cette décision, Ô jarl.
Modifié par Sifraël, 01 janvier 2013 - 15:30.