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[H] Saga De L'Entre-Deux-Eres


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#1 Wolpertinger

Wolpertinger

Posté 06 septembre 2010 - 20:32

Saga de l'Entre-Deux-Eres,
les vies du Septième Champion de Cyrodiil



Moi, Gilbrus Ospri, Membre honoraire du Conseil de la Guilde des Bardes, j'ai rassemblé grâce à des années de recherches intensives et dévouées des informations inédites concernant l'un des plus grands héros de la fin de l'Ere Troisième, Sauveur de Kvatch et de notre glorieux Empire. Sachez que dans cet ouvrage vous naviguerez en inconnu, car de nombreuses conjectures restent encore mystérieuses.



1 - Sauver l'héritier :



Martin né sans père et fils du grand Empereur,

Prêtre consacré après sbire de sieur Sanghin,

Vit Kvatch envahit par de graves ennemis,

Daedras sans pitié il en vint par milliers, car

Sans feux de Dragon tomberait le Tamriel.





Alors Héros inconnu frappa à la Porte,

Ferma le chemin qui menait à l'Oblivion,

Qui c'était, à quoi c'fier personnage ressemblait,

L'Histoire l'oubli mais pas ses actes sublimes,

Jusqu'au creux des nuages il mena à la cime,

Le prêtre subjugué qui portait en son sein,

Le sang du Dragon et l'espoir de tous les siens.





On lui donna l'armure, lui donna l'accolade,

Il embrassa l'avenir sans franch' rigolade,

Le continent entier il prit sur ses épaules,

Et par mains coups d'estoc il triompha du mal,

Chevalier ou Sorcier ? Son aide fut vitale,

Héros malin qui n'exigeait point d'oboles.





Il fit venir le Dragon d'Or, plein de hardiesse,

Versa une larme, jugez de sa valeur,

Sa victoire emplit nos cœurs par joie et tristesse,

Il avait fissurée l'égide du malheur.

Gloire ! Le sang flottait mais plus de maître à penser.









2 - Amertume et Conseil :





Il embrassa l'honneur et accepta l'armure,

D'un chef de nation il portait la carrure,

Ocato grand Magus demanda au Conseil,

Qui de mieux qu'un meneur pour le monde diriger ?

Les vieillards corrompus quittèrent leur sommeil,

Des frasques du Héros ils en avaient « soupé » !

Les archives il fallut consulter en urgence,

Sots qu'ils étaient croyaient-ils qu'on eut put manquer,

Un autre fils d'Uriel par manq' de vigilance ?

Quelle pitié !

Pendant qu'ils faisaient languir leur monde impatient,

Hors Cyrodiil germait le chaos des provinces,

Pour l'apercevoir non point omniscient.





Le peuple s'entr' déchirait à cause des séniles,

Ceux-là répugnaient pour la mort de quitter l'île,

Non pas, disaient-ils, verrait-on jamais,

En ce beau royaume un prisonnier commander.





Le Héros de Kvatch frappa du poing,

Qu'on l'insulte il ne l'acceptait point,

Dégainant par colère l'épée des Ombres,

Sa noble figure devint bien sombre.





Fendant la Table il planta son épée terrible,

Jusqu'à la garde en disant bien fort sa rage,

Il défia quiconque de tenter la récupérer,

Et quitta la cité sans en garder les clés.


3 - Neuf en Garlas Malatar :





Sanctuaire souillé par les fils de l'Aurore,

Réapparut un guerrier considéré comme mort,

Le Saint Pélinal, fruit de belle dévotion,

Vit arriver enfin, sa juste réincarnation.





Un chevalier sans peur, et bien sûr sans reproches,

Apparut au levant, surpassant la prophétie,

Réunis en Neuf, amplis de bonnes forces,

Le «dépouillé» dut cesser ses fol' facéties.





Porteur des légendaires reliques,

Le secret seigneur poursuivit le mal,

Transperça par deux fois l'Ayléide cynique,

Ainsi procéda le nouveau Pélinal.





La paix rétablie avec les Divins satisfaits,

Le chevalier s'en fut en laissant un « mais » :

Il ferait son retour quand l'danger serait là,

De sauver Cyrodiil il ne serait jamais las.


4 – Portes et Loups :

  

  

Apparut en Niben, flottant sur l’eau doucement,

Le prince Shéogorath s’affichait drôlement,

Et tant de guerriers partis sans retour,

Laissa le petit garde seul aux alentours.

  

  

On vit paraît-il, un matin de Mi-l’An,

Figure capuchonnée, s’avancer doucement.

Entrant sans hésiter, et sans un mot futile,

Il réussit bien sûr, là où échouèrent mille.

  

  

Mais jamais on ne sut, ce qu’il trouva derrière,

La quête avait déjà, agrandit l’cimetière.

Quand il parut enfin, sur Mundus revenant,

Le garde jura bien, qu’il avait prit cent ans ;

Oh là ! Pauvre fou, toi qui’ignorait le monde,

Tu savais bien enfin, n’était passée qu’une seconde !

  

  

A bien des lieux de là, on chargea le Héros,

De Kvatch retrouver, la dernière descendance,

Et mener le chantier, et soigner tous les maux,

Afin d’offrir à tous, magnifique renaissance.

  

  

Fils de Duc retrouvé, ce fut déception,

Le sang-bleu : ancien voleur, frère de scorpion !

Bafoué une fois encore, blessé dans sa fierté,

Par un marraud le champion, ne s’laisserait supplanter.

  

  

A l’abri des regards, et de son bras rapide,

Il se fit justice, par un geste morbide,

L’bon capitaine ne put qu’accueillir,

Le noble et nouveau Duc, tout sourire.

  

  

Enfin Bien-né, il envoya par les chemins de Colovie,

De vifs messagers, pour faire des comtes ses amis.

Hassildor, Umbranox, répondirent à l’appel,

Ils furent les premiers, à embrasser l’autel.


Modifié par Wolpertinger, 05 septembre 2010 - 16:52.

~ Procrastinator ! ~




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