Resdayn,
1E 668
Prologue
«... puis broyer une baie de houx à l’aide d’un mortier et d’un pilon...»
Voryn Dagoth leva les yeux de l’ouvrage d’alchimie. Une baie de houx ? Voilà qui s’annonçait comme un épineux problème. C’était un ingrédient rare en Resdayn ; au mieux, il pourrait en faire venir du nord-est du pays. Au pire... Il devrait envoyer quelques uns des siens sur la terre des barbares pour en récupérer.
Il observa le bol dans lequel gisaient les divers ingrédients de la potion.
« Allons, tu ne vas pas m’obliger à créer un incident diplomatique si près du but ? ... Râh, si seulement ces humains pouvaient rester dans leurs cavernes ! »
Le chimer s’enfonça paresseusement dans son fauteuil. Il n’avait certes pas à se plaindre ; au moins, ça faisait plus de deux siècles que ces moins-que-rien n’avaient plus pu poser un pied sur Resdayn - et encore moins essayer d’y imposer leur loi ! Enfin, si l’on pouvait appeler leur conception primitive de la société « une loi ».
Malheureusement, pour autant primitifs qu’ils puissent être, ils faisaient de redoutables adversaires. Et Voryn n’avait aucun doute quant à la réaction de Nérévar, s‘il s‘avisait de risquer une guerre, juste pour concocter une potion. Les chimers n’avaient pas besoin d’une deuxième guerre.
Voryn soupira, puis repoussa le livre un peu plus loin sur son bureau. Un autre projet abandonné.
Quelques minutes à peine après s'être décidé à passer à autre chose, Voryn fut interrompu par des coups à sa porte. Il grommela, puis invita l’inconnu à entrer ; son exaspération disparu lorsqu’il reconnu le nouvel arrivant.
- Tiens, Uthol, qu’est-ce qui t’amène ici ?
L’autre chimer lui sourit brièvement.
- Des mauvaises nouvelles, j’en ai peur, seigneur Dagoth.
Voyant l’air intrigué de Voryn, Uthol reprit.
- C’est au sujet des dwemers ; c’est un peu long à expliquer, aussi en ai-je consigné le plus gros là-dessus.
Voryn prit le parchemin d’une main troublée.
Chapitre 1
Loin de là, dans un modeste campement de Cendrais, Nérévar Indoril émergeait lentement du sommeil. Il mit un bref instant à réaliser où il se trouvait. Une fois ce moment de doute passé, il se leva du mince matelas qui lui avait servit de lit, et s’étira. Il était dans une yourte de bonne taille, que le khan des Cendres avait fait ériger en son honneur. Nérévar avait apprécié la générosité de l’offre, même si le confort de la yourte était plutôt limité. Cependant, il ne songeait pas à s’en plaindre ; avoir une telle yourte à sa disposition était un honneur dont peu parmi son peuple pouvaient se vanter.
Il prit le temps de s’habiller correctement ; une tenue simple, mais suffisamment belle pour qu’elle honore ses différents titres.
Nérévar sourit. Roi des chimers, hortator des grandes Maisons, grand khan des Cendres... Seul ce dernier titre avait une quelconque valeur, ici, auprès des Cendrais. Pourtant, ils étaient tout autant chimer que lui ; mais cela faisait déjà bien longtemps qu’eux avaient choisis de rester nomade, vivant de la chasse, de la cueillette, et parfois de la pêche. Ils avaient fait le choix d’une vie simple, et en tiraient une certaine fierté. Un choix qu’il n’aurait certes pas fait, mais qu’il trouvait néanmoins respectable.
Nérévar chercha soudain du regard l’Astre-Lune, qu’il trouva finalement posé sur une petite table basse. C’était un anneau en or blanc, en forme de croissant de lune surmonté d’une étoile.
Les Cendrais l’appelait plus volontiers « Un-seul-clan-sous-l’Astre-Lune », et ce depuis qu’ils avaient remis le titre de grand khan des Cendres à Nérévar. C’était sur cet anneau que ce dernier avait juré de respecter les traditions des Cendrais ; en contrepartie de quoi les Cendrais s’étaient engagés à l’aider à repousser les envahisseurs humains hors de Resdayn.
Depuis, Nérévar était reconnu parmi tous les clans grâce à ce seul anneau.
Il sourit devant l’étrange destin de l’Astre-Lune ; il sourit, en pensant qu’un simple anneau pouvait être l’emblème de l’alliance des dwemers et des chimers, sédentaires et nomades, en Resdayn.
Enfin, il se saisit de Viveflamme, son cimeterre, et l’attacha à sa ceinture. Son port était symbolique ; il y avait certes peu de chance qu’il ait à s’en servir, mais il faisait partie de son image de libérateur.
Définitivement prêt, il repoussa un pan de tenture pour s’avancer au dehors. C’était déjà le milieu de la matinée, et les Cendrais s’activaient tout autour du camp.
- Bonjour, mon seigneur.
Nérévar se tourna vers son garde du corps.
- Bonjour, Alandro. Rassure-moi... Le khan ne m’attend pas ?
Alandro Sul lui fit signe que non.
- Cependant, il me semble qu’il est déjà levé... Peut-être aimeriez-vous savoir s’il est disposé à vous recevoir ?
- Oui, merci, répondit Nérévar en souriant. Allez, ne t’inquiète pas, je saurai me défendre si jamais on tente quoi que ce soit.
Alandro hocha la tête. Pendant qu’il s’éloignait, Nérévar songea qu’il avait de la chance d’avoir Alandro pour garde du corps ; il avait beau ne pas être très versé dans la culture des Cendrais, il était suffisamment prudent pour que rien dans son attitude ne les offense.
Il inspira profondément. L’air était lourd, dans cette région des Terres-Cendres. Souvent, il s’était demandé comment les Cendrais pouvaient vivre sur une terre aussi inhospitalière - et généralement, il en arrivait à la conclusion qu’ils y étaient tout simplement trop attachés pour se soucier de la cendre qui la recouvrait. Il les admirait d’ailleurs d’autant plus qu’ils avaient beau être nomades et vivre sur des terres battues par les tempêtes de cendres, ils parvenaient à vivre de façon presque aussi prospère que les sédentaires et leurs grandes Maisons.
Il fut interrompu dans ses réflexions par le retour d’Alandro.
- Le khan des Cendres désire vous recevoir, mon seigneur.
*
Voryn Dagoth ne cessait de pester. Une nouvelle fois, Nérévar était absent, parti honorer son alliance auprès des Cendrais. Il tournait en rond dans une des salles du palais de Narsis, attendant l’arrivée du haut-conseiller du roi. Lorsque celui-ci se montra enfin, il manqua de se jeter sur lui.
- Seht ! Il était temps. N’avais-je pas fait préciser que c’était urgent ?
- Pardon, j’étais retenu par une autre affaire, je t’assure que j’ai fait aussi vite que je pouvais. Qu’y a-t-il ?
- J’ai des nouvelles importantes à communiquer à Nérévar. Ca concerne les dwemers.
- Ah ? Et qu’est-ce donc ?
Voryn fixa un instant le conseiller royal. Il maudit à nouveau Nérévar, cette fois-ci pour l‘obliger à traiter avec Seht. Il se doutait que le conseiller finirait par être au courant. Cependant, il ne voulait pas passer par des intermédiaires. Tant qu’à faire, encore moins par lui.
- Il me faut en parler directement à Nérévar, et c’est pour ça que je t’ai appelé ; si tu voulais bien me dire où il se trouve...
- N’aies crainte, je lui transmettrais directement ce que tu dois lui dire.
Seht souriait tout en le provoquant. Voryn pesta intérieurement contre ce jeu ridicule auquel ils jouaient ; il savait bien que Seht était un virtuose dans l’art de percer les secrets. Chose qui l’agaçait tout autant qu’il y avait beaucoup de secrets qu’il n’avait pas pu percer chez le conseiller. De surcroit, Seht était lui aussi un mage de talent, et il existait de fait un profond sentiment de rivalité entre les deux chimers.
Il aurait vraiment préféré que ce soit quelqu’un d’autre qui sache où se trouvait Nérévar - même Ayem lui aurait fait plus plaisir.
Enfin, il se décida ; Seht aurait droit à une semi-vérité.
- Je les soupçonne de préparer une trahison.
Le visage de Seht changea. De provocateur, il passa à intrigué.
- C’est une accusation grave. Et pas du genre qui plait à Nérévar.
- J’ai des preuves. Que je ne montrerai qu’au roi en personne.
Il avait ajouté cette dernière phrase en voyant que Seht s’apprêtait à prendre la parole. Comme il s’y était attendu, ce dernier n’apprécia guère - mais opina.
- Tu es têtu, Voryn. Tu le trouveras au camp des Ershilasum, à quelques kilomètres au nord-est du Mont Khand.
Voryn le remercia, soulagé qu’il ait abandonné avec autant de facilité. Il se doutait que Seht s’emploierait dès qu’il le pourrait à apprendre ce qu’il allait dire à Nérévar ; mais ce ne serait alors plus vraiment son affaire.
Sans plus attendre, il tourna le dos au conseiller et s’en fut.
*
Nérévar émergea pensif de la yourte du Khan des cendres. Les discussions avec ce dernier s’étaient souvent révélées être source de réflexion pour lui, tant il s'apercevait du gouffre qui séparait les Cendrais de la culture des grandes Maisons.
Sans vraiment y songer, il traversa le camp pour rentrer dans sa yourte, sous l’oeil alerte d’Alandro. Il hésitait sur quoi faire, désormais ; rester encore un peu, et profiter du calme du camp Cendrais, ou bien rentrer, et retrouver le palais et ses intrigues. Il soupira. Cela avait beau faire des années qu’il avait unifié les grandes Maisons sous sa bannière, il n’arrivait toujours pas à obtenir d’elles de s’entendre sans cacher des poignards dans leurs manches. A croire que leur seul but était de s’entre-déchirer. Heureusement, elles avaient quelques points en commun, tels que le culte des ancêtres, des Daedras, et du prophète, Véloth, ainsi que l’attachement à Resdayn ; sans cela, il ne faisait aucun doute que le grand Conseil n’aurait pas duré plus longtemps que la guerre. Quant aux dwemers... C’était une lutte permanente pour que les Maisons acceptent de rester leurs alliés. Sans les efforts conjugués de Nérévar et Dumac Nain-Orc, seigneur des dwemers, il y aurait déjà longtemps que l’alliance aurait volé en éclat, et les conflits entre les deux peuples recommencé de plus belle.
Ainsi, de fil en aiguille, la pensée de Nérévar dérivait, tandis que lui s’agitait, rassemblant ses affaires, puis les disséminant un peu partout dans la yourte. Enfin, il convint qu’il n’était visiblement pas encore disposé à partir, et s’installa sur un coussin, laissant libre court à ses réflexions.
Et c'est ainsi, c’est presque ainsi que Voryn le trouva, plusieurs heures plus tard ; Nérévar était alors absorbé par la lecture d’un livre en dwemeri. Un sourire s’étira sur son visage lorsqu’il reconnu son visiteur.
- Voryn, quelle surprise ! Qu’est-ce donc qui t’amène si loin des tiens ?
- Une affaire urgente que je n’ai pas pu me résoudre à confier à Seht.
- Allons bon, si urgente que tu viens me trouver en plein coeur des Terres-Cendres, dans un campement Cendrais dont je suis sûr que tu ne soupçonnais même pas l’existence, et ce en délaissant toutes les affaires de la Maison Dagoth ? Oh, et d’ailleurs, j’espère que tu n’as pas commis de bêtises avec les Cendrais ? Rentrer dans une yourte sans y avoir été invité, comme tu viens de le faire avec moi, est très, très mal perçu.
- Alandro m’a laissé passer sans problèmes ; et non, je ne suis allé parler à aucun de ces... vagabonds, avant de venir vous voir. Et oui, l’affaire est très urgente.
- Bien.
Nérévar se leva, contourna Voryn, puis écarta le pan de tenture pour glisser quelques mots à l’oreille d’Alandro, avant de revenir.
- Tu peux parler.
- Merci. C’est à propos des dwemers ; mon cousin Uthol m’a rapporté des propos très étrange à leur sujet... Etranges, et inquiétants.
Nérévar fronça les sourcils, puis lui fit signe de poursuivre.
- Bien, hum... Vous souvenez-vous de Kagrénac ?
- Comment pourrais-je l’oublier ? Je porte chaque jour l’anneau qu’il m’a forgé.
- Et bien, Uthol l’a rencontré il y a un mois, alors qu’il rendait visite à un autre ami dwemer, et a longuement discuté avec lui. Il n’a pas été très loquace - remarquez, c’est un dwemer -, mais il semblait étrangement préoccupé par quelque chose. Il n‘a pas rien dit à Uthol sur ce que ça pouvait être, mais ça a pour le moins piqué sa curiosité.
- Oui, et donc ?
- Et donc Uthol a essayé de découvrir ce qui le tracassait. Or il s‘est vite révélé que Kagrénac travaillait sur un gros projet. En fouillant davantage, Uthol s‘est rendu compte que c'était toute une petite équipe qui y travaillait, mais qu'aucun de ces collaborateurs n'était enclin à expliquer quoi que ce soit.
- Inhabituel, c‘est vrai, mais pas surprenant outre mesure ; les dwemer n‘aiment pas trop qu‘on fouille dans leurs affaires. J‘imagine que ce n‘est pas tout ?
- Non, bien entendu. Uthol ne s’est pas arrêté là. Il a poussé ses recherches plus loin, et a fini par découvrir ce qui absorbe tant Kagrénac et ses associés... Et c’est là que ça devient intéressant.
- Hum, attends. Comment il s‘y est prit pour apprendre ce que trame Kagrénac, si ni lui ni ses assistants n‘étaient prêts à expliquer ce dont il s‘agit ?
Voryn fit la grimace.
- Il a mis la main sur le journal de Kagrénac.
- Et il ne s’en est pas rendu compte ?
- Surement a-t-il remarqué le vol, mais en tous cas, il n‘est pas remonté jusqu’à lui.
- Très bien. Continue.
- Bien, voyons... Commençons par le commencement ; il y a de cela plusieurs années - voir décennies, le journal n’apporte aucune précisions là-dessus - les dwemers ont trouvé un objet étrange au coeur du Mont Ecarlate. Ca ressemblait à une pierre, à ceci prêt qu’elle était animée. Elle «battait», comme un coeur. Autant dire que ça les a plutôt titillé. Aussi, en tant que grand prêtre, Kagrénac a été chargé de l’étudier. Après de longues recherches, celui-ci en est venue à la conclusion qu’ils avaient trouvé le coeur de Lorkhan.
Nérévar eut un sourire complaisant.
- Lorkhan, le dieu fourbe ? C‘est une blague ?
- Pas du tout. Et il va sans dire que la puissance magique d’un tel objet est phénoménale...
- J’ai du mal à y croire... Le coeur de Lorkhan est un mythe.
- Pourtant... Et ce n’est pas tout. Apparemment, Kagrénac aurait réussi à créer des outils avec lesquels il vole de l'énergie au coeur et la redistribue aux dwemers ; apparemment, il espère ainsi les rendre immortels. Le journal ne dit pas clairement si ça a marché ou pas, mais il est vrai que je n’ai jamais entendu parler du moindre Dwemer qui soit mort depuis quelques années...
Nérévar sonda Voryn du regard. Son ami n‘avait aucune bonne raison de mentir. Pourtant, c‘était tout bonnement démentiel.
Voryn soupira.
- Malheureusement, ça ne s’arrête pas là ; apparemment, Kagrénac travaille sur un autre projet. Et le moins qu‘on puisse en dire, c‘est qu‘il est encore plus fou que le précédant : il espère créer un dieu, une sorte de golem de métal géant alimenté par le coeur.
Cette fois-ci, Nérévar failli rire.
- Non. Ca ne rimerait à rien... Et c’est complètement insensé. Je n’imagine pas Dumac cautionner un projet de ce genre.
- Je n’en suis pas aussi convaincu. Les dwemers ont toujours été déraisonnables, dès qu’il s’agissait de magie. Et puis, ils ont déjà abandonné toutes nos anciennes croyances au profit de la magie et du progrès... Alors un dieu façonné de leurs mains, pourquoi pas ?
- Mais un dieu de métal... Allons Voryn, c’est quand même autre chose que leur foi aveugle en la technologie ! Non, ce ne sont que des inepties.
- Mais c‘est le journal de Kagrénac lui-même ! Dans le genre, je vois mal ce qui pourrait constituer une preuve plus convaincante ; s‘il y a un endroit où l‘on dit la vérité, c‘est bien dans son journal. Et de toutes façon, Uthol est allé vérifier, et...
Voryn marqua une pause.
- ... Et ?
- Et il a envouté un de ses assistants. Il a tout avoué.
- Par les Altesses Daedriques, j‘espère qu‘il a fait attention en faisant ça.
Voryn aquiesça.
- Dans quel embarras nous a-t-il fourré... reprit Nérévar. Enfin, c‘est fait maintenant. Mais je maintiens que c’est démentiel. Pourquoi les dwemers iraient-ils s’ériger un dieu ? La foi n‘aurait alors aucun intérêt.
Voryn le fixa un instant sans répondre, avant de reprendre la parole.
- En fait, j‘utilise le terme de dieu parce que c‘est ainsi qu‘il est désigné dans le journal, mais apparemment, Kagrénac le considérerait surtout comme une arme... Un moyen de conquérir tout Resdayn pour le seul peuple dwemer.
Nérévar planta son regard dans celui de Voryn.
- Impossible. Jamais Dumac ne laisserait faire une folie pareille.
- C’est pourtant ce qui est écrit. Tiens, lis donc.
Le roi des Chimers hésita à prendre le journal que lui tendait Voryn. Il avait du mal à accepter ce qu’il lui affirmait. Cependant, il savait que Voryn n’était pas idiot. S’il disait cela, c’est qu’il y croyait fermement. La maison Dagoth avait par ailleurs toujours joui d’une confiance privilégiée de la part des dwemers, et elle n’avait vraisemblablement aucune raison de la trahir.
Pourtant, cela lui semblait tout bonnement irrationnel. Et il était certain que Dumac était quelqu’un de rationnel. De surcroit, Dumac s’était toujours battu pour que dure la paix entre dwemers et chimers.
Mais il ne pouvait ignorer la risque. Il prit l’ouvrage, et en commença la lecture sous le regard attentif de Voreyn.
Pendant que Nérévar se concentrait sur la traduction de l’ouvrage, Voryn détailla l’intérieur de la yourte. Un mobilier réduit, posé à même le sol - la cendre avait été enlevée et la terre battue - un carillon en bambou, ainsi que quelques coussins et un matelas, lui aussi posé par terre.
« Comment peuvent-ils vivre là-dedans ? »
- Voryn...
- Oui, seigneur ?
- Fais réunir le conseil au plus vite. À l’exception des dwemers, bien entendu. Je vais prévenir le khan des Cendres, et je vous rejoins au palais de Narsis.
Voryn hocha la tête, puis, usant d’un sort de rappel, disparut. Nérévar se retrouva seul dans la yourte.
Modifié par Raven Dumron, 31 mai 2011 - 14:03.