Aller au contenu


[rp] Le Long De L'odaï


  • Veuillez vous connecter pour répondre
2 réponses à ce sujet

#1 Vabaz'

Vabaz'

Posté 27 février 2008 - 19:54

[HRP] Venu de Balmora. [/HRP]

A présent séparés, blottis en diverses cachettes à la poupe du navire, les trois passagers clandestins essayaient de passer inaperçus.

Zahbudi, au bout de quelques minutes rythmées par le bruit des rames et les cris des contremaîtres, s'ennuyait déjà ferme. Il soupira. Rester immobile, seul, et sans pouvoir plaisanter, quelle torture... Et l'arrête de cette caisse qui lui rentrait dans le dos... Dans peu de temps, il aurait à coup sûr la peau d'un esclave évadé rattrapé par son maître...
Du mince espace entre deux caisses où il se trouvait, sa seule distraction était à présent le ciel bleu qu'il apercevait. Par moment, il voyait même un petit coin de la grosse boule de lumière là-haut, et quelques volatiles. Son seul amusement, comme un prisonnier... Il frissonna. Pourvu que jamais, jamais, il n'y retourne...
Encore des bruits de rames. Que la conversation d'un docker est ennuyeuse... Pas de secret, ici, ni même de trésor... Et le lent balancement de la barge qui engourdit même l'esprit...
Le bruit de l'eau lui susurrait des méchancetés dès qu'il fermait la paupière. Il n'aurait jamais, jamais dû découvrir l'eau...
L'ennui, encore...
Le murmure glougloutant qui continuait, toujours identique à lui-même, toujours persifleur et menteur et traître...
La soif, aussi...
L'eau est donc utile, parfois, comme tout et chacun, quel étonnement...
L'impatience...
Et cette lumière trop forte, lumière de fin d'après-midi, qui l'empêchait même de dormir...
La fatigue...
Le...

Les yeux du semi-elfe papillotèrent un instant. Tiens, il s'était sûrement réveillé d'un de ces éternels cauchemar de barreaux et de mers déchaînée. Comment les deux se trouvaient trop souvent mêlés dans ses songes, cela l'étonnait toujours. Des prisons sous-marines gardées par des Sloads à visage de femme, toutes identiques, cela existait-il ?
Il voulut alors se lever en un bond, pour retrouver ses pieds sur le sol et sa tête dans le ciel, comme il aimait, mais il ne put pas.
Une crampe paralysait son dos.
A défaut de lui-même, il leva son oeil gris vers le ciel. Toujours bleu, toujours lumineux. Seule l'abscence du Grand Septim d'Or de son champ de vision le renseignait sur le temps et l'Odaï écoulé.
Une décharge parcourut ses côtes, et un juron lui échappa. Il se redressa aussitôt, maladroitement et quelque peu coincé. Si même son corps avait décidé d'être son geôlier... Il avait besoin d'air - d'aire, aussi.

"Maudits Neuf ou Trois ou Quatre ou peu importe qui et combien !"

Derrière les rangées de rameurs à la peau brûlée par le soleil, derrière les caisses de la cargaison, la tête ébouriffée d'un jeune semi-Khajiit mal rêve-veillé et entouré de rayures marines et pourpres apparut.

#2 Not Quite Dead

Not Quite Dead

    Rincevent


Posté 06 mars 2008 - 13:54

La soudaine apparition prit par surprise les rameurs et le rythme régulier de la péniche fut momentanément désorganisé.

« Ben ça! fit l'Impérial musculeux qui le premier repéra Zabudhi, V'là qu'on a un morveux à bord, les gars! »

Confiant le bateau à l'Odaï elle-même, la plupart des marins firent cercle autour du passager clandestin.

« Qu'est-ce tu fous là, p'tit? s'enquit l'un d'eux.
- Tu nous prends pour un échassier des marais? menaça un Rougegarde dégingandé.
- Bien vrai ça. Le p'tit croyait p'têt' pouvoir naviguer à l'œil, comme un bourgeois?
- Gonflé, ça,
souligna un troisième, un Argonien aux écailles jaunies qui n'avait pas quitté son banc.
- Ouais. reprit le Rougegarde. »

L'Impérial reprit, en dévoilant une double rangée de chicots noirâtres dans un simulacre de sourire:

« M'est avis qu'on d'vrait l'pendre au mât d'misaine ou l'flanquer à l'eau. »

#3 Le veneur

Le veneur

Posté 02 avril 2008 - 09:17

De son coté, At’Haar avait cherché un recoin sombre où se dissimuler. Il avait réussi à le trouver auprès de plusieurs caisses mais le seul accès à sa cachette pouvait être aisément bloqué par un homme seul. S’il devait à être découvert, sa situation deviendrait particulièrement critique.

Le semi-bosmer s’était assit et essayait de se reposer pendant le voyage. Il espérait que le voyage ne serait pas aussi long que la dernière fois qu’il avait prit un bateau. Il hasarda un regard vers le reste du navire.




0 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 membre(s), 0 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)