[rp] Rives Du Lac Amaya Et Foyada Mamaca
#1
Posté 24 août 2006 - 22:18
Le soleil avait croisé de sa course paresseuse le groupe hétéroclite qui suivait la route défoncée conduisant au Nord. A présent que le tracé de celle-ci longeait les rives du lac Amaya, les voyageurs semblaient nimbés de lumière. Le reflet miroitant de l'astre du jour sur les eaux calmes les contraignait à détourner le regard à leur gauche afin de ne pas être éblouis. Lorsque leurs yeux ne fixaient pas le sol, les deux étrangers du groupe portaient leurs regards sur la chaîne de collines à l'Ouest, déchet millénaire de la Foyada Mamaca, cette ancienne coulée de lave dans laquelle, selon les dires de l'Orc les guidant, il faudrait bientôt s'engager afin de rallier Fort Phalène.
En dehors de la chaleur, qui se faisait plus étouffante d'heure en heure, leur voyage avait été plus paisible qu'ils ne se l'étaient imaginé. La campagne était presque totalement silencieuse: il faisait trop chaud pour que les scribes aient le courage de la faire retentir de leur chant et il n'y avait pas un souffle de vent.
Aussi les cris qui s'élevèrent soudain à quelque distance au Nord-Ouest, là où la route s'apprêtait enfin à rejoindre les ombres si désirables de la Foyada firent-ils l'effet d'un coup de fouet aux voyageurs.
« Et bien, petit merdeux? Que se passe-t-il? Tu en as assez?
- Hah! Y fait moins le fier, ça c'est sûr. » ricana une seconde voix.
Un claquement.
« En voilà un que t'avais pas pas vu venir, hein, m'sieur le prophète? »
#2
Posté 26 août 2006 - 09:54
- Quelqu'un a besoin d'aide ! Il faut l'aider !
Se rendant compte de ce qu'elle faisait, elle tenta de calmer le tremblement de ses mains et ajouta :
- Enfin, je veux dire... Vous ne pensez pas ?
Elle devenait complètement folle. Dans quelque temps, ce voyage sur Vvardenfell l'aurait transformé en un de ces barbares Nordiques massacrant tout ce qui bouge.
#3
Posté 26 août 2006 - 18:24
Quelqu'un doué d'une ouïe particulièrement fine aurait pu penser que l'on tenait à la hâte un conciliabule, de l'autre côté de la colline.
#4
Posté 27 août 2006 - 11:09
Il s'avança puis il put apercevoir 4 personnes...
#5
Posté 27 août 2006 - 13:08
Avisant la cuirasse d'Orok, ils se figèrent. Un garde impérial! C'était bien leur chance.
#6
Posté 27 août 2006 - 21:45
Crapule ou pas, elle est sans défense. Et après, tout, la crapule d'aujourd'hui peut devenir un informateur de choix ou un appât de qualité supérieure...
Il éleva un peu la voix et s'adressa aux nordiques dans un impérial impeccable tant dans le lexique que dans l'accent qui surprit Gnaeus :
Messieurs. Nous sommes un parti lourdement armé et vous êtes en train d'opprimer un natif de cette région. Au nom de la Légion Impériale, nous vous arrêtons. Suivez-nous ou vous serez une croix de plus dans la section des "Pertes Civiles". C'est à vous de choisir.
Il n'y avait plus qu'à espérer que son bluff marcherait...dans les deux cas, la suite promettait d'être interressante...
#7
Posté 28 août 2006 - 08:42
Son air interdit lorsqu'il se rendit compte à qui il venait d'obéir inconsciemment se mua en une fraction de seconde en un masque impassible. Il poursuivit sur sa lancée et se plaça à la droite du capitaine Gro-Goth, sa lame à présent au clair.
La lame du Nordique tatoué descendit de quelques pouces.
« La Légion? »
L'expression de l'homme qui maintenait le Dunmer se décomposa, alors que le troisième guerrier redescendait en toute hâte la colline en direction de ses compagnons, une lourde hache ornée d'entrelacs battant contre sa cuisse.
#8
Posté 28 août 2006 - 09:00
#9
Posté 28 août 2006 - 09:50
#10
Posté 28 août 2006 - 09:54
Peut-être les paroles belliqueuses d'Orok-gro-Goth y étaient-elles pour quelque chose. Peut-être les choses auraient-elles tourné différemment si le Nordique à la hache était parvenu à retenir son compagnon avant qu'il ne se jette sur l'Orc pour s'empaler malencontreusement sur son épée longue.
Sans doute le mazte et la chaleur avaient-ils également une part de responsabilité dans l'échauffourée mortelle qui s'était engagée.
Alors que le Nordique à la hache, voyant son compagnon charger le capitaine de la Légion, risquait également le tout pour le tout en se précipitant sur Salizar, le troisième homme avait rejeté de côté son prisonnier et avait chargé le vieil Impérial. Il n'eut pas le temps de parvenir jusqu'à lui: atteint par le sort d'Aëana, il s'écroula dans la poussière emporté par son élan. Gnaeus, le retourna du bout du pied: l'homme était paralysé, son visage grotesquement figé dans un hurlement interrompu.
Ecartant d'un coup de pied son gourdin de fer, il adressa un signe de tête à la magicienne et profita de cette occasion unique d'estimer les talents de Salizar au combat.
Pas étonnant que les charges des trois hommes aient été aussi maladroites: dans le dos de Salizar et de ses compagnons, le soleil se reflétait sur toute la surface du lac, aveuglant. Au bout de quelques instants, l'homme à terre grogna et essaya sans grande conviction de se relever mais la lame de Gnaeus, comme animée d'une vie propre, s'était posée sur sa gorge.
Modifié par Not Quite Dead, 28 août 2006 - 10:22.
#11
Posté 28 août 2006 - 11:55
Voilà... dit il en tenant sa dague par la lame
...qui commence à devenir... continua-t-il alors qu'il lançait sa dague sur la droite du Nordique qui l'esquiva sans mal. Et se rendit compte que Salizar n'était plus devant
Interressant.
Salizar avait contourné le Nordique par sa gauche et s'était retrouvé derrière lui. Le Nordique tenta de se retourna au quart de tour mais Salizar lui avait déja mis un coup de pied sur le genoux. Malheureusement pour notre voleur, le Nordique était plus solide que la plupart des adversaires qu'il avait déja combattu, et là ou un autre homme se serait affaissé, le Nordique grogna , et frappa la jambe de Salizar de son lourd gantelet avant de se retourner face à lui.
Oh...alors comme ça le chien de Nordique a envie de jouer.
Le sourire avait disparu du visage de Salizar. Ce Nordique venait de le blesser dans son orgueil, et il allait le payer de sa vie. Le voleur ramassa sa dague planté dans le sol à coté de lui...
Dans ce cas nous allons jouer. J'ai testé ton corps, nous allons voir si tes yeux fonctionnent toujours
Le voleur badin et charmeur s'était effacé.
Une déferlante de coup s'abattit sur le Nordique.
Gnaeus, escrimeur hors pair pu juger de cette technique de combat assez étrange ; en effet Salizar n'était pas une force de la nature, ni un danse-lame Rougegarde. Mais il avait quelque chose que les autres n'ont pas : un sens inné de la traîtrise et de la tromperie assortis tout deux d'une cruauté sans borne envers ceux qui l'ont offensé. Salizar jouait de feinte et de trompe l'oeil, ses coups d'épées qui individuellement ne feraient pas de grands dégats devenaient autant d'aiguilles qui détournait l'attention du principal : Sa dague.
Le Nordique abaissa sa garde une fraction de seconde.
L'épée courte de notre voleur traversa son armure et son foie.
Sa dague lui passa en travers de la gorge.
C'en était fini.
Je voulais juste...enfin je ne voulais pas...
Le voleur semblait à la fois frustré et désemparé...
Modifié par Salizar d'Ombrelune, 28 août 2006 - 13:46.
#12
Posté 28 août 2006 - 12:54
Modifié par Shadow she-wolf, 28 août 2006 - 13:14.
#13
Posté 28 août 2006 - 14:29
"Comment allez-vous? Et qu'est-ce que ces nordiques avait à voir avec vous?"
#14
Posté 28 août 2006 - 20:19
Pendant quelques passes d'armes, Salizar d'Ombrelune avait paradoxalement baissé sa garde et s'était montré à Gnaeus tel qu'il était vraiment, comme il arrive souvent lorsqu'on tient sa vie au bout de sa lame.
Le vétéran repassa dans son esprit la danse mortelle du Dunmer.
Il n'avait affiché ni hésitation, ni pitié au moment d'achever son adversaire.
Envolés, le plaisantin, le fanfaron, le séducteur invétéré lorsque son adversaire l'avait touché. Stendarr! La fureur et la cruauté de la pluie d'attaques qui s'était ensuivie laissait songeur... et le vétéran se félicita intérieurement de ne pas s'être laissé prendre aux apparences. Non qu'il eût grand mérite: cela faisait bien trop longtemps à présent qu'il pratiquait les Dunmer. Tôt ou tard, ceux-ci finissaient toujours par se montrer dignes de sa défiance. Que Salizar eût affecté remord et tristesse au terme du combat n'y changeait rien: la brève estocade avait été l'occasion d'un rare instant de sincérité, et celle-ci avait reflué avec le feu du combat.
Avec un peu de chance, la jeune Blade aurait profité de cette leçon sur la nature dunmer et redoublerait de méfiance à l'égard de l'elfe noir.
***
Le Dunmer recouvra ses esprits grâce au sortilège de Malicia. Son regard alla du capitaine Orc à la jeune femme et ses yeux s'étrécirent.
« Hah! » Délibérément, il cracha un gros glaviot au visage de la Bretonne. « Que croyez-vous, n'wah? Tous ici nous portons votre joug et vous voudriez à présent m'enchaîner dans l'esclavage de la reconnaissance? »
#15
Posté 28 août 2006 - 20:51
Horrifiée elle recula encore plus en désignant du doigt le dunmer et essaya d'articuler :
-C'est…c'est…un …un comme les autres…autres de la...caverne…
Modifié par Shadow she-wolf, 28 août 2006 - 20:52.
#16
Posté 29 août 2006 - 01:17
Par Vivec ! Que je déteste ce genre d'évènement...
Puis il s'adressa à Malicia sur un ton des plus rassurant
N'ayez crainte, Dame Malicia, il ne peut rien vous faire, nous sommes là...
Et il s'agenouilla près du Dunmer
Quand à vous mon frère ,dit-il, reprenant son accent et son phrasé Dunmer qui ne laissait aucun doute quand à son origine, il me semble que vous ayez quelques explications à nous fournir.
Il n'avait plus qu'à espérer que leur sang commun passerait au dessus de son appartenance proclamée à la Légion Impériale, sinon leurs chances de tirer une information de ce pauvre hère semblaient compromise...
Salizar regrettait en outre de s'être laissé aller et il croisa un bref instant le regard de Gnaeus...
#17
Posté 29 août 2006 - 08:56
***
Selon toute apparence, les propos de Malicia n'éveillait aucun écho dans l'esprit du Dunmer qui ne se départit pas de son expression de mépris lorsque Salizar s'approcha et s'adressa à lui, bien au contraire.
« Tu as renié ta chair et tes entrailles, Dunmer; tu as renié ton Père et ton Seigneur. Tu marches parmi les n'wah, revêtu de leurs armes et de leurs coutumes... »
Il vint à l'esprit de Salizar, qu'outre l'épée courte impériale qui pendait de son côté, il portait également, ajusté dans son dos, le bouclier de la Légion gagné la veille au soir à Fort Pelagiad. Quelque part dans les profondeurs de son baluchon, un casque de même facture tinta d'un air coupable.
« ...revêts donc également leur sacrilège, esclave! L'Heure du Réveil approche, et Il saura bien châtier tes semblables, déchirer ta chair, broyer tes os et les rejeter à la mer. »
Le Dunmer se releva, affichant une fierté royale, malgré sa nudité et de nombreuses marques de contusions vraisemblablement dûes aux Nordiques. Orok-gro-Goth crut même apercevoir sur son côté un réseau de plaies purulentes tandis que l'elfe leur tournait le dos pour caresser de ses mains la roche derrière lui, encore couverte de son sang. Sa voix se fit extatique.
« Votre légion, votre Empereur n'est rien, pauvres fous! Vos bottes martèlent ce pays depuis des siècles, mais pourtant vous n'êtes ni vainqueurs ni conquérants. Vos chairs se décomposent à l'ombre de la Montagne et vous ne vous en apercevez même pas. Oui, l'Heure du Réveil approche et vous restez aveugles et démunis! »
***
Voyant que tout le monde, à l'exception de Aëana, s'occupait du Dunmer, Gnaeus baissa la tête et considéra un instant le Nordique rescapé.
« Et bien? »
La pointe de son épée en argent effleurait toujours la pomme d'Adam du guerrier à terre, invite à répondre en toute hâte à la question informulée.
« Gunnar, Trygve et moi, on se rendait à Suran après notre dernier boulot. Dans la Foyada, on tombe sur ce petit con de Dunmer qui se met à nous insulter, à dire qu'on va tous crever et qu'il se torchera avec nos tripes, ce genre de truc. Trygve lui a gueulé d'aller se faire foutre, mais ce connard nous a suivi jusqu'au carrefour, en déballant ses saloperies tout le long du chemin. Même qu'il a craché à la gueule de Gunnar, pour finir. On est humain, j'veux dire. Qu'est-ce qu'on aurait pu faire? Il commençait à nous courir méchant, alors... »
Le Nordique hésita.
« On voulait juste lui donner une leçon. Le tabasser un peu pour lui apprendre. Merde, ça valait pas le coup de buter Trygve et Gunnar pour ça! » acheva-t-il d'une voix nouée.
Gnaeus écarta son épée de quelques pouces.
Modifié par Not Quite Dead, 29 août 2006 - 08:56.
#18
Posté 29 août 2006 - 09:56
- On ne sait même pas qui vous êtes, preuve flagrante que votre bras n'est pas bien long, et le pire, c'est que vous êtes à vous terrez comme des rats puants dans des caves sombre et humide, vous êtes nus et laissez votre corps pourrir par la maladie et vous ne savez même pas vous battre, n'importe quel légionnaires pourrait tuer dix d'entre vous sans aucune difficulté et vous prétendez que vous aller nous chasser de vos terres, et cela m'étonnerais que le Tribunal vous laisse faire de toute façon, arrêtez de rêver et redescendez sur terre, un indépendantiste Telvanni est à prendre au sérieux, mais vous, vous ne pouvez qu'attirer le mépris.
Modifié par Shadow she-wolf, 29 août 2006 - 10:00.
#19
Posté 29 août 2006 - 10:06
Il avait dit cette phrase d'un ton très calme et mesuré. Puis il s'adressa au seul nordique restant.
"Quand à vous, je m'excuse, c'est une regrettable erreur." Il lui tendit l'une des petites bourses qu'il avait emmenés.
"Tenez, je sais que ça ne remplacera pas vos compagnon, mais nous ne pouvons rien y faire d'autres."
Modifié par Moudjafi, 29 août 2006 - 10:07.
#20
Posté 29 août 2006 - 10:16
« Rêver? Au contraire. Je suis réveillé. Nous sommes les seuls à l'être, n'wah. Nos chairs et nos esprits se transforment déjà pour la plus grande gloire du Père de la Montagne. Ce qui vous semble pourrissement est élévation. Nous voyons et nous entendons. Nous devenons. Enfin. Vraiment. Le Souffle de notre Seigneur, le mumure qui monte de la Terre et qui annonce notre libération et votre chute. Et nous voyons les Ténèbres et le Vide derrière vos yeux. »
Les lèvres du Dunmer furent agitées par un soubresaut qui se mua progressivement en un rire dément, à gorge à déployée. Dérangeant.
***
Le Nordique considéra la bourse que lui tendait l'Orc, incrédule. Gnaeus rengaina son épée et l'aida à se relever.
« On rachète pas la mort d'un guerrier avec de l'arg... » commençait l'homme.
« Je suis sûr que ceux qui ont tué vos compagnons vous aideront à leur donner une sépulture décente. » ajouta Gnaeus d'un ton conciliant. « Ainsi, ils marqueront leur respect et leur regret envers leur perte. »
Le Nordique acquiesça du chef et se dirigea vers les dépouilles, non sans avoir empoché la bourse. Les paroles ne valaient rien, mais voir les deux légionnaires enterrer avec lui ses camarades adoucirait la rage impuissante qui couvait en son coeur.
Gnaeus Nefans Suetius soutint le regard du capitaine sans mot dire.
Modifié par Not Quite Dead, 29 août 2006 - 10:24.
#21
Posté 29 août 2006 - 10:21
***
Le capitaine aida le nordique à creuser la tombe des camarades de ce dernier qui allait à balmora pour acheter les sépultures et les bénédictions d'un prêtre.
Modifié par Moudjafi, 29 août 2006 - 10:51.
#22
Posté 29 août 2006 - 13:58
"Ces pauvres Nords ne méritaient sans doute pas de périr..." Songea-t-elle en jetant un oeil sur les dépouilles des deux hommes morts au combat.
"Dès que le danger me frôle, je cesse de réfléchir, et c'est ensuite seulement que je cherche des excuses, des raisons à mes erreurs. Je n'en ai aucune."
Elle observa les tombes qui se creusaient peu à peu.
"En fait, si j'avais réfléchi, j'aurais agi tout de même. Pas de cette façon, pas avec ces morts, mais j'aurai défendu ce Dunmer qui n'avait pas ses chances dans une situation si inégale."
Elle reporta son regard sur l'Elfe noir quand il se mit à rire.
"Quoi que celui-ci semble un peu dérangé... Comme ceux de la grotte..."
Aëana s'approcha de Malicia, qui avait pris à Salizar sa place d'interlocuteur favori, et lui demanda :
- Qui est ce Seigneur dont il parle ? Je ne sais pas grand chose des Dunmers, de Vvardenfell...
#23
Posté 29 août 2006 - 14:17
-Qui est ce Seigneur dont il parle ? Je ne sais pas grand chose des Dunmers, de Vvardenfell...
La jeune fille réfléchit un instant puis lui répondu :
-hum…il n’y a pas trente-six montagnes sur Vvardenfell, il y a plein de petites montagnes dans la Molag Amur, mais c’est plutôt désert comme région, même des bandits, je pense plutôt pour le Mont Ecarlate, le Tribunal l’a emmuré d’une barrière magique, un grand méchant y serait derrière, un Dagoth quelque chose…Ur je crois…je me suis pas trop intéressée aux histoires du temple pour en savoir autre chose, mais c’est probable qu’il parle de lui… Finit-elle l’air penseuse.
Modifié par Shadow she-wolf, 29 août 2006 - 14:21.
#24
Posté 29 août 2006 - 18:46
Le ton de Salizar s'était fait glacial, à des milles de ce qu'ils avaient l'habitude d'entendre
Je crains que nous nous soyons engagés dans une histoire qui dépasse largement les petites intrigues entre membre de la guilde des mages. Restez sur vos garde. Quand nous serons en ville, surveillez votre langue et ne faîtes confiance à personne. J'ai cru remarquer que certains avaient des reserves à mon égard. Je vous prierai de les mettre de côté, du moins pour l'instant. Nous ne POUVONS pas tolérer des dissensions au sein du groupe. Je veillerai à ce que tout se passe bien et j'y mettrai du mien.
Sa voix se radoucit et il redevint comme au matin
De plus, la Sixième Maison semble exercer une politique vis-à-vis des étrangers qui déplairait totalement à l'office des Voyages de Plaisance Impériaux. Leur ouverture d'esprit n'a d'égal que l'ouverture de cage thoracique de ceux qui tombent entre leurs griffes.
#25
Posté 30 août 2006 - 07:29
Gnaeus retournait dans sa tête les paroles de Salizar, ainsi que les propos tenus par le Dunmer, tels que Malicia les lui avaient rapportés. Au bout de quelques instants, alors que le soleil au zénith rapetissait encore les maigres ombres de la crevasse, le groupe s'arrêta pour prendre un peu de nourriture, à l'abris d'un affleurement rocheux.
Finalement, le vétéran n'y tint plus et demanda à Salizar:
« La Sixième Maison? A ma connaissance, Morrowind n'en compte que cinq... De quoi s'agit-il exactement? »
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