58 réponses à ce sujet

[Tim]

_"Je ne comprend pas que Mortimus vous laisse ainsi troubler l'ordre de la guilde, oui, je sais, vous avez aidé a le tirer de sa captivité, mais ça n'excuse ni votre comprtement immature!... Ni le fait que vous ayez infiltré l'endroit sous un faux nom... Il y avait déjà ce petit foutriquet fumeur et voleur qui prenait un malin plaisir à mettre la pagaile dans cette piece, maintenant vous prenez la releve et je..."
_"Je peut avoir mon livre ?..."

Anis fronça les sourcils et se tu... Elle se retourna enfin, prenant l'ouvrage avec milles precaution et le tendis au vieu mage sans un mot.
Apres qu'il l'eu remercié, son regard alla sur Arayane, ainsi que sur l'argonien qui patientait.
_"Jeune fille, je vous demanderais de sortir, et compte le jour aussi, vous perturbez l'atmosphere de l'endroit..." enfin elle ajouta "Phoenixos... Le lord veut vous voir... Et je crois qu'il vaut aussi revoir l'apprentie arrivée la veille"

[Enixos]

- Mortimus ? Bien, j'imagine qu'il se trouve dans son bureau. Compte le jour, aurais-tu la gentillesse de nous y conduire. Mademoiselle Aravyne, après vous.
Il accompagna ces paroles d'un geste courtoit. Puis, se retournant vers la bibliothéquaire, il ajouta.
Si jamais vous trouviez mon livre...

[Laëreth]

Aravyne suivit compte-le-jour et  Phoenixos, jetant au passage un regard noir à cette rougegarde qui l’avait critiqué alors qu’elle n’avait absolument rien fait, mais elle ne le remarqua même pas, le visage d ‘Aravyne étant toujours caché par la capuche.
Compte-le-jour leur fit traverser de nombreuses salles avant de s’arrêter devant une porte, qui si elle n’était pas impressionnante, était en tout cas finement ouvragée, et laissait penser que cette pièce devait probablement être la plus belle de l’école. Timide et en même temps impatiente, Aravyne attendit que compte-le-jour ouvre la porte.

[Tim]

Le visage fatigué du lord apparu alors que la prote s'ouvrait lentement.
Il feuilletait distraitement une grimmoir poussiere tout en buvant une tasse de thé qui jamais ne se vidait.

_"Asseyez vous s'il vous plait... J'ai quelques chose a vous demandez... Compte le jour, je vous releve de vos fonction de euh... Chaperon... Du moin, tans que l'apprentie Arayane ne sera pas en ces lieu... A ce propos ma chere... avez vous trouvé un precepteur ?"

Un silence pesant tomba, Lord mortimus observa avec un sourir en coin la moue genée de la jeune fille.
Il se tourna vers le vieu magicien à ses coté.
"Phoenixos, je voulais vous demander si vous pourriez prendre cette jeune fille sous votre aile, pour un temps du moins... Ne répondez pas tout de suite ! Vous aurez tout le temps d'y reflechir. Phoenixos, j'aimerais que vous partiez pour Suran... Ranis... hem... La directrice de la cellule de Balmora a rencontré un probleme avec l'une de ses apprentie... il s'agit de cette kajit qui me remplaça lors de ma... Captivité... il semble que Ranis... Hem... Qu'elle ai été envoyé en pourparler devant un telvanni et que celui ci l'ai kidnappée et vendue... Toutes les personnes que j'envoi là bas reviennent plus ou moin blessé... Et je n'aimerais pas que les probleme de... Que ses problemes ne deviennent les miens... L'homme est un Dunmer du nom de Agneor Tars, vivant à Tel Vos... Si je vous demande de vous rendre d'abors a Suran, c'est parce que Ranis m'a assuré pouvoir convaincre un... Heu... "Lourdeau" comme elle dit de liberer son éleve, ou du moins de connaitre l'acheteur... Elle ne m'a pas donné sa réponse, mais je veut que vous partiez pour la ville, trouviez sa maison, et voyez si il s'y trouve, il ne doit pas y aller, ce serait trop dangereux et il pourrait agraver la situation si il s'agit bien d'un... hm... Lourdeau... Attendez le au moin une journée, guettez son arrivée, tenez, voici de quoi dormir à l'auberge... Si il ne se montre pas ou si vous recevez un message de ma part, repartez vers Tel Vos et découvrez qui a acheté Ajira..."
_"A Suran ? Mais co..."
_"Vous pourrez profité des résultat de notre apprentis Guide, enfin, j'espere qu'il ne vous arrivera rien, je suis désolé de vous faire subir cela, mais la situation presse... L'homme est un nordique borgne du non de Gors a ce que j'ai pu comprendre... Et je... Ah oui... emmenez tout de même Arayane avec vous... Vous saurez la proteger j'en suis sur, et cela sans vous exposer vous même au danger..."

[Enixos]

Le visage du vieil homme reflèta quelques instants une profonde incrédulité.
- Alors, Platus arrive enfin à téléporter autre chose que des escargots ? Voilà une bonne nouvelle ! Je le savais bien que ce jeune homme finirait par arriver à quelquechose. Voyez, l'histoire du rat n'était qu'une maladresse fortuite. Anis n'aurait pas du faire toute cette histoire.
La surprise laissa bientôt la place à son sourir habituel.
Fort bien, j'imagine que nous partons sur le champs ? Bien, bien, si je croise ce, comment dites-vous, à oui, "lourdeau", qu'est ce que je fais de lui ?

[Tim]

_"Je ne sais pas, je veut que vous le convainquiez de ne pas aller voir le telvanni, il pourrait agraver la situation et ce ne serait pas profitable pour les affaires des mages...Partez dés que vous le pourrez, Platus vous attend dansle hall, tout pres de l'anti-représentant... Pardonnez moi de ne pas vous accompagner, mais ce jeune homme semble atteint d'un profond stress dés que je surveille ses travaux, je n'aimerais pas que... Par envie de trop bien faire, il ne vous envoi en pleine mere fantome..."

[Enixos]

- Oui, j'imagine que ce serait préferable. Je me fais vieux voyez-vous et mes talents pour la natation ne sont plus vraiment ce qu'il était...
Arayane, je vous pris, pourriez-vous prendre la tête de notre peite expedition.

Ce faisant, il indiqua la porte à la jeune apprentie d'un ample geste du bras.

Modifié par Enixos, 14 mars 2006 - 19:27.

[Laëreth]

A ces mots, Aravyne fit une légère révérence à Mortimus. Et toujours sans rien dire, elle ouvrit la porte, précéda Phoenixos dans le couloir, et une fois qu’il eut fermé la porte, elle le conduisit jusqu’à l’escalier. Ou se retournant vers lui, elle lui demandât :

Avant de partir ne vaudrait il pas mieux aller préparer nos affaires en vue d’un voyage qui pourrait se révéler long ?

[Enixos]

- Ah oui, je n'y avais pas pensé. Voilà une idée excellente qui me parait excellente. Mais, ne prenez que le strict nécessaire. J'ignore quelle charge ce jeune guide de guilde pourra téléporter. Il a du talent, c'est certain, mais, il est parfois un peu trop nerveux, voyez vous. Je disais donc, voyageons léger.

Il termina sa phrase par d'inintelligibles mots dans son épaisse barbe qu'il agrémenta d'amples gestes de la main. Dans une fine pluie d'étincelles, un long bâton lui apparut dans la main. L'objet semblait presque aussi vieux que l'homme. Sa surface caleuse taillé dans un bois noueux et vaguement dégrossi avait un charme austère un peu comme ces vieux grimoires poussièreux qu'on se contente de feuilleter précautionneusement de peur qu'il vous dévore, vengeant du même coup leurs nombreux congénères, dévorés eux-aussi. Puis, dans une gerbe finale de flammèches, une large besace de cuir apparut au sommet.

Bien, je savais que ce tour finirait par me servir un jour... Un magicien devrait toujours gardé ces affaires prêtes. Encore plus si il est adepte du mysticisme.

Il conclut cette phrase par un large sourir.

[Laëreth]

Aravyne lui rendit son sourire et complétât sa phrase.

-Ou si elle est adepte de l’invocation.

Et elle termina ses mots par une douce mélopée, composée d‘étrange mot rauque difficilement prononçable, et quasi oublié. Apparu alors deux petits galopins, qui sur un ordre de leur maîtresse se précipitèrent dans des directions opposées.

Rapidement le premier revient avec une mince besace quasiment vide, qu’il tendit respectueusement à Aravyne avant de repartir dans une direction encore différente, juste avant que le deuxième ne revienne les bras chargés de potions  et parchemins, pris dans le coffre de la guilde (il y avait en fait 4 potions et 5 parchemins, mais c’est petit un bras de galopin). Aravyne en remplis alors sa besace, et s’adressa à Phoenixos.

-Rendons-nous déjà près du téleporteur, la dernière créature nous rejoindra en route.

Et c’est ce qu’il firent, le dernier galopin les rejoignant effectivement au bas de l’escalier, avec en main deux bouteilles, et quelques provisions. Qu’Aravyne mit également dans sa besace. Devant l’air perplexe de Phoenixos, elle ne put s’enpécher de lui répondre.

-Je sais qu’il peut paraître bizarre de prendre de la nourriture pour se rendre dans une ville, mais nous pourrions être obligés de la quitter rapidement, et pour l’avoir expérimenté, il est toujours utile d’avoir des provisions quand on est dans la nature.
Mais n’est ce pas le Téleporteur qui nous attend la bas ?

Dit-elle en montrant un grand jeune homme à l’air perdu prêt de la porte.

[Enixos]

- En effet, il me semble. Mais, vous ne devriez pas vous faire tant de soucis pour la nourriture. La nature est prodigue à qui sait si servir, croyez moi. Et, cette île n'est pas un cadre très hostile, vous en conviendrez. Une fois qu'on a sympatisé avec les moustiques, bien entendu. De plus, la région de Suran, notre déstination, est assez verdoyante. Un vrai petit coin de paradis en quelque sorte... Tout du moins, si on excepte les autoctones...

Les deux compagnons avaient maintenant atteint le jeune homme que Phoenixos s'empressa d'interpeller.

Ah, Platus, vous voilà. Je suis en mission pour le Lord. Auriez-vous l'onligeance de nous téléporter à Suran. Oh, et puis, avant que j'oublis.
Le vieil homme se mit à fouiller dans sa sacoche dont il tira un grimoire à l'air miteux dont la reliure baillait pitoyablement.
J'ai retrouvé ce livre pour vous. Il traite du mysticisme avancé. La majeur partie en est illisible et embrouyé. L'auteur devait être un fiefé imbécile si vous voulez mon avis. Néanmoins, l'ouvrage comporte un passage fort intéressant sur l'étude théorique du transport par dématérialisation. Une étrange expérience avec des souris en bouteilles... Enfin, j'imagine que vous trouverez certainement à en faire bonne usage.

Il tendit le livre au jeune homme qui le prit avec tout les précautions rendus possibles par ces mains légèrement tremblentes.

Bien, nous disions donc, Suran.

[Tim]

_"Ah euh! Ah ! Euh... ... ... Euh... ... Hem... Bonjouuuuuuur ! Ouicépourquoa ?!"
_"Platus... Contrôlez vous...."
_"... Hum... Oui! Oui... oui... Oui oui oui oui oui... hum... Hem... Hem... Vouuuuus... Vous êtes phoenixos et le lord... Et le lord mortimus m'a demandé de vous envoyer a Suran... Je... Voila çacéfait... Hem... Prenez place quand vous serez pret..."

[Laëreth]

A ces mots Phoenixos et Aravyne se placèrent sur le socle légèrement surélevé que leur montrait Platus.

-A une dernière chose Platus, téléportez nous un peu en dehors de la ville, ce voyage doit rester discret. Termina Phoenixos.
-Bien…He…. je vous téléporterai à 30 min de marche de Suran...cela vous convient-il ?
-Parfait.

Platus se mit alors à incanter, un air perdu sur le visage, tandis qu’Aravyne le regardait avec une légère inquiétude. Avant que sa vision ne se brouille, et que tout disparaisse.

La suite bientôt ici

[HRP] je me suis permis de jouer tout les persos pour terminer plus rapidement ce passage, s’il ne fallait pas dite-le moi, et j’éditerai [HRP]

[Not Quite Dead]

[Venus de Balmora]

Au premier étage de la Guilde des Mages de Seyda Neen, dernier hall en date dans le District de Vvardenfell par la grâce de Lord Mortimus Mordenkainen, une salle silencieuse s'illumina soudainement dans un déchirement soyeux. Un Impérial dégingandé qui s'était assoupi dans un fauteuil, un exemplaire miteux des Tout à Fait Estonnantes Propriétés De l'Aether Appliquées Au Mysticisme - Illustrées Par Une Esbaubissante Expérience Portant Sur Des Souris En Bouteilles sur le nez se réveilla en sursaut et bondit en l'air.

« Hein? Euh! J'dormais pas, my Lord! Promis! »

Eberlué, il contempla quelques instants les nouveaux arrivants: une Bretonne pâle et menue revêtue d'un longue cape noire à capuche; une autre Bretonne, un peu plus âgée mais plus petite, délicieuse dans sa robe de soie bleue. Charmé par cette vision Platus se demanda quelques instants s'il rêvait, mais la présence du troisième compagnon le rappela à davantage de bon sens. Que ferait dans ce genre de rêverie un Impérial déjà vieillissant, le dévisageant avec méfiance?

Dès lors la soudaineté de l'apparition s'expliquait: il devait s'agir de voyageurs s'étant fait téléporter d'un autre hall, malgré l'heure tardive. Dans l'espoir de se redonner bonne contenance, il leur adressa un sourire un peu crétin:

« Euh... Héhé! Qu'est-ce que j'peux faire pour vous? »

[Shadow she-wolf]

La jeune fille pâle lui répondu :
-Oui, nous voudrions parler au maître des lieux.
-Le, le Lord ?...cette…nuit, là…maintenant ? Ah…heu…Compte, Compte-le-jour ? Montant l'intonation de sa voix sur ces derniers mots.
A ces paroles, Malicia pensa : « Mais, qu'est-ce qu'il raconte, il est fou ? Compte le jour… ? »
Puis, les visiteurs entendirent des cliquetis sur le parquais venant du couloir sombre de la guilde plongée dans la nuit, finalement, sortant des ombres, un argonien répliqua :
-Que veut Platussss ?
-Ah oui oui…heu, conduit ces trois là au au Lord.
A ces mots, l'argonien se tourna vers le trio :
-Bonsssoir nobles étrangers, sssuivez-moi.
Puis il repartit dans le couloir, suivit par les trois visiteurs, Malicia, Gnaeus, et Aëana fermant toujours la marche, ils montèrent un escaliez, prirent deux-trois détours dans les couloirs pour finalement arriver devant une porte, le lézard frappa à celle-ci « Oui ? » et il l'ouvrit, puis, ils rentrèrent.
Un vieux mage leva les yeux de son grimoire :
-Des visiteurs ? Bien, asseyez-vous, et dites-moi, que me vaut votre visite ?

[Not Quite Dead]

Voyant que personne ne se décidait à répondre, le Nordique se tourna vers l'apprenti argonien et lui demanda, en agrémentant sa question d'un geste gracieux envers les trois visiteurs:

« Et bien, Compte-le-Jour? Aurais-tu par mégarde lancé un sort de silence sur ces gens? Il me déplairait en effet d'imaginer, » poursuivit l'archimage avec un sourire narquois, « que leur mutisme provient d'un manquement aux règles les plus élémentaires de la bienséance. »

Semblant tout à coup s'aviser du fait que les nouveaux venus étaient encore debout, il effectua avec désinvolture un geste compliqué de la dextre.

« Mais je parle de bienséance... »

Trois fauteuils pourpres se déplacèrent silencieusement sur l'épais tapis pour se glisser derrière Malicia et ses compagnons, muette invitation à prendre place.

« ...et je ne vous propose pas même de vous asseoir! Je manque à tous mes devoirs, décidément. Vous prendrez bien un peu de thé, pour vous remettre de votre voyage? Masalinie Merian est assurément une apprentie appliquée, mais j'ai souvenance que voyager sous ses auspices laisse un fort désagréable goût de fer blanc dans la bouche. »

Il sourit largement en voyant l'Impérial accompagnant les deux Bretonnes se pincer vivement les lèvres pour retenir un hoquet de surprise. Ainsi, ces visiteurs noctambules venaient bien de Balmora, comme la récente modulation de la Trame le laissait supposer et cet homme qui s'obstinait dans son silence était manifestement contrarié qu'il le sache. Sa curiosité piquée, l'archimage renouvela d'un geste urbain son invitation à s'asseoir, alors que l'apprenti argonien s'effaçait discrètement.

[Timalk-Ae]

Aëana, qui sortait à peine de sa longue marche pour Balmora, ne se fit pas prier, et se retint de se jeter sur son siège. Elle remercia le mage et s'assit avec délice.
-Je ne serais en effet pas contre une petite tasse de thé, sans vouloir abuser de votre générosité...
Elle avait du mal à se concentrer. Beaucoup d'émotions pour une seule journée. La conversation avec l'Impérial l'avait a-che-vée. Et puis elle avait FAIM. Il fallait malgré tout tâcher de ne pas ressembler à une décoration coûteuse et inutile. Elle rassembla ses idées.
-Oh, veuillez nous excuser, nous ne nous sommes pas présentés. Je me nomme Aëana d'Althée.
Elle laissa à Malicia et à Gnaeus le soin de se présenter. Elle avait pris l'habitude de ne pas parler au nom d'autrui, pour ne froisser personne.
Et puis elle oubliait toujours ce qu'il y avait après Gnaeus. Setius ? Suetius ?...

[Not Quite Dead]

Aëana avait à peine achevé de se présenter que la porte du bureau s'ouvrit précautionneusement. Un diablotin, ployant sous un plateau d'ébène. En dangereux équilibre, une délicate théière dont l'anse évoquait des flammes déroulées par le vent ou, si l'on y regardait de plus près, un phoenix aux ailes déployées. Autour d'elle étaient disposées quatre tasses et un sucrier reprenant le même motif, tintinnabulant à chaque pas laborieux que faisait le familier.

« De grâce, Volcius, mettez-y un peu du vôtre! » gourmanda l'archimage tandis que la créature déposait le plateau sur son bureau et entreprenait de servir la jeune Bretonne.

Voyant que l'archimage avait reporté son attention sur lui, l'Impérial lâcha de mauvaise grâce un « Suetius » lapidaire. Malgré son fauteuil qui poussait légèrement ses jambes, à la manière d'un chiot voulant jouer, il s'obstinait à rester debout, broyant du noir.

Ces satanés mages et leurs manières! Quelle mouche avait bien pu piquer Malicia pour qu'elle demande audience à ce... Mortimus, alors qu'il était plus que probable qu'il soit directement impliqué dans cette affaire? Autant se jeter dans la gueule du loup!

[Shadow she-wolf]

Le familier servit Malicia juste après qu'elle fut assise, puis se dirigea vers Gnaeus obstinément débout pour faire de même, mais, le vétéran ne broncha pas.
Voyant la curiosité du mage attirée vers le vieil impérial, la brétonne commença par un toussotement l'air « Eh oh ! J'existe moi aussi », puis continua :
-Je me nomme Malicia, et voici notre bon ami Gnaeus Suetius Nefans (on peut noter à l'intonation que le nom est apprit par cœur), nous sommes venu vous importunez en cette nuit pour une intrigue, au vu de votre rang, vous connaissez sûrement Laniel Encele, un chevalier des Lampe mort dans des circonstances tragiques et pour le moins absconses, sa mort, ou tout du moins l'artefact dont il était porteur, semble intéresser des personnes de haut rang, et cela nous intrigue, se que nous voudrions savoir, c'est les raisons pour lesquelles il fut envoyer dans ce traquenard qu'est le repère de cette secte pour le moins originale.

Elle but alors une gorgée de thé, puis continua :
-Voyez-vous, nous avons pus nous procurer un rapport des soldats de l'escorte, c'est cela qui nous a mit sur la piste du chevalier.
Suivant ses mots, elle posa sa tasse puis fouilla la grande poche interne de sa cape où elle mettait ses documents, puis, elle se figea, il y avait un second parchemin dans la poche, froissé, se reprenant instantanément de son trouble, elle se saisit du rapport qui lui n'était pas froissé et le sortit.
Immédiatement, imperceptiblement, le mage incanta et d'un geste gracile fit léviter vers lui le parchemin, un air d'amusement dans les yeux.

[Not Quite Dead]

Mej'liano! jura intérieurement Gnaeus en s'efforçant tant bien que mal d'afficher une mine impassible. Le vétéran était plus qu'agacé que cette gamine se soit permis de donner son nom complet à ce magicien bouffi d'orgueil et d'importance, alors qu'il avait pour sa part estimé que son nom de famille suffirait amplement. Mais voilà qu'elle lui exposait, en sirotant son thé comme une grande, les raisons de leur venue et les avancées de leur enquête dans les plus menus détails! Que ne lui précisait-elle pas dans la foulée son appartenance à l'Ordre des Lames et les soupçons qui pesaient sur les éventuelles implications de la Guilde des Mages dans cette affaire, pour faire bonne mesure?

C'est cet instant précis que choisit le familier pour tirer sur le bouclier de cuir qui pendait de l'épaule gauche de l'Impérial pour lui présenter son plateau d'un air engageant. Le vétéran gratifia la créature d'un regard meurtrier et celle-ci s'empressa d'aller servir son maître qui parcourait avec détachement les quelques pages du rapport.

Il saisit de la main droite l'anse de sa tasse sans quitter des yeux le document et la porta à ses lèvres finement dessinées. Il ferma un cours instant les yeux, pour mieux goûter la saveur légèrement épicée de griffonnelle.

« Excellent. » déclara-t-il, sans prendre la peine de préciser si cette remarque s'appliquait au thé, à sa récente lecture, à une pensée vagabonde ou à tout cela à la fois.

Mortimus vida sa tasse sans se presser et laissa couler quelques minutes de silence avant de déclarer avec enjouement: « Il ne serait peut-être pas faux de dire que je ne suis pas sans savoir quelque chose à propos de cette remarquable affaire. »

Visiblement satisfait tant de la formule que de la mine de ses interlocuteurs, il poursuivit: « Cependant, permettez-moi de vous demander pour quelle raison exactement je devrais m'en ouvrir à vous. Certes, ce document émane manifestement de la Légion: il en porte le sceau. Il reste en revanche muet en ce qui vous concerne: de quelle autorité êtes-vous donc investis pour enquêter de la sorte? »

[Shadow she-wolf]

Un carrefour, voila où elle se trouvait, fallait-il qu'elle révèle tout au Lord, ou au contraire, mentir ? Heureusement connaissait-elle le fonctionnement des mages en général, avec leur ingérence politique et leur égoïsme, alors autant appliquer leur méthode, de plus, elle avait peur, Gnaeus trouve toujours quelque chose à lui redire, alors autant jouer la carte de la sécurité :

-Pour qui travaillons nous ? Mais pour nous-même, voyez-vous, nous ne sommes que des aventuriers en manque d'intrigue digne de se nom, lors de nos recherches, nous sommes tombés sur cette affaire croustillante.

Modifié par Shadow she-wolf, 11 janvier 2007 - 07:30.

[Siegfried Schtauffen]

Mortimus affichait toujours la même mine amusée en entendant la réponse de la brétonne :

«Vraiment ? Voilà qui attise ma curiosité. Vous semblez déjà savoir beaucoup sur cette affaire.»

Il marqua une pause, l'air pensif.

«Oui, beaucoup ... mais pas suffisamment, sans quoi vous n'iriez pas voir un pauvre vieil homme tel que moi. Et bien, puisque vous me faîtes l'honneur de votre compagnie, je tâcherais de répondre de mon mieux à vos questions ... si vous répondez aux miennes.   Voilà un marché qui devrait satisfaire votre goût de l'aventure. Qu'en dîtes-vous ?»

Mortimus attendait maintenant la réaction de ses visiteurs, tout en terminant le contenu de sa tasse ...

Modifié par Siegfried Schtauffen, 11 janvier 2007 - 18:38.

[Not Quite Dead]

« Et bien, » intervint Gnaeus avec humeur, « j'en dis que vous n'avez toujours pas répondu à la question de Malicia, alors qu'elle a répondu à la vôtre. Je la répète donc, magicien: pourquoi avez-vous envoyé Laniel Encele dans cette grotte? »

Pour une raison qui échappait au vétéran, l'archimage semblait vouloir coopérer au lieu de les jeter à la porte. Autant jouer le jeu et voir ce qu'ils pouvaient en tirer.

[Siegfried Schtauffen]

«Vous avez raison. Laniel Ancel. Vous voulez que je vous dévoile la nature de sa mission, c'est bien cela ?»

Mortimus ferma un moment les yeux, comme pour se remémorer de lointains souvenirs. Lorsqu'il les rouvrit, l'air détaché qu'il avait auparavant avait laissé place à une attitude résolue.

«Il devait se rendre dans cette grotte pour y supprimer une menace et rapporter les fruits de ses découvertes à la guilde. Malheureusement, le destin a voulu que ce soit cette menace qui le supprime. Une erreur d'appréciation peut toujours avoir des conséquences néfastes, comme vous le savez. Dans ce cas-là, nous sommes plusieurs à l'avoir commise.»

L'archimage fronça les sourcils.

«Aussi j'ai quelque scrupule à croire que la Légion n'ai pas apprise de ses erreurs récentes en envoyant de simples "aventuriers en manque d'intrigues" s'occuper d'une affaire de ce type. Qui est votre commanditaire ?»

[Not Quite Dead]

Le silence se prolongea quelques instants, personne ne semblant vraiment désireux de répondre à Lord Mortimus. En définitive, ce fut l'Impérial qui lui répondit, pesant chacun de ses mots, sous le regard inquisiteur de l'archimage.

« Aussi étrange que cela puisse vous paraître, magicien, j'agis de ma propre initiative, n'ayant en cette affaire d'autre commanditaire que le devoir. J'ai, il y a des années de cela, prêté serment à l'Empire et je ne suis pas homme à reprendre une parole donnée. Je doute que cette réponse vous satisfasse, bien que ce soit la seule absolument honnête à vous donner. »