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Ce débat est vieux. Et selon moi inutile.
mdr
il est vrai qu'on peut "clore" ce genre de "vieux debats" a coup de scientisme, aprés reduction drastique des problemes posés
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Je suis content déjà que personne n'ait parlé d'instinct comme l'intelligence propre aux animaux, et d'inteligence à part pour l'homme avec sa part animale qu'est l'instinct. Ce qui est totalement idiot.
ambigue ca
que veux tu dire ?
que la notion d'instinct est inconsistante, pour l'homme comme pour l'animal ? et qu'il n'y a que des degrés d'intelligence chez l'homme comme chez l'animal ?
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Le fait de parler de l'espèce humaine sapiens et de tenter de la séparer des autres animaux, ou encore de séparer le genre humain (Néandertal, sapiens, ergaster....) des autres animaux, ou les grands singes des autres animaux ne mènent à rien.
deja homo n'est pas un genre
la notion de "genre humain" est "zoologiquement fausse"
et effectivement, d'un point de vue strictement zoologique, l'homme est une espece parmi d'autres
ni plus ni moins "distinctes" que les autres
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Chaque espèce a son propre mode de vie, ses propres caractéristiques, capacités, sa propre programmation originelle (qu'on pourrait appeler l'instinct) qui varient peu dans l'espèce voire même dans les espèces proches.
Toute espèce est séparable des autres, n'est ce pas là l'intérêt de parler de diffèrentes espèces. Placer l'homme ou les grands singes sur un piédestal, c'est purement philosophiques, voire métaphysique, de l'ordre de l'opinion personnelle.
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L'évolution darwiniste ne mène pas vers un mieux mais vers une adaptation. Le fait que l'homme n'évolue plus n'est pas le fait qu'il ait atteint un niveau ultime mais simplement que le monde autour de lui ne le pousse pas à évoluer.
deux choses : l'évolution darwiniste, telle qu'elle a été concu au depart, implique bien une conception de l'évolution comme progrés, et place bien l'homme au sommet de ladite evolution
il a fallut la révision néo-darwinienne, et la revision supplémentaire du modele néo-darwinien pour que, de facon bien plus récente, on parvienne a debarasser l'évolutionnisme de l'idéologie du progrés linéaire, au profit de l'idée d'une évolution strictement adaptative
et encore faut il bien voir qu'on est encore loin d'avoir debarassé la biologie de tout prejugé anthropocentriste
voir Jay Gould sur ce point
de plus, dire que l'homme n'évolue plus est une vue de l'esprit
sapiens a quelques centaine de millénaires au minimum, un temps bien trop court pour que l'on puisse préjuger d'un "arret de son evolution"
les mecanismes de base, la variabilité genetique et la selection existent toujours
et meme si la pression selective est moindre, et meme si la technologie et la culture permettent de la faire baisser davantage, elle existe toujours
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De plus, toutes les espèces ont autant de milliard d'années d'évolution, et représenter les diffèrents ordres, classes, familles, genres, espèces sous forme d'un arbre avec au sommet l'homme est de l'ordre du spéciocentrisme. Toutes les espèces ont le même niveau d'évolution.
elles ont le meme temps d'évolution
dire qu'elles ont le meme niveau d'évolution releve d'un préjugé "d'égalitarisme"
aussi absurde que le speciocentrisme que tu denonce
il est sans doute plus juste de dire que l'évolution ne fonctionne pas du tout pas "degré", qu'elle ne se mesure pas
ou alors elle se mesure seulement ponctuellement et localement (on peut seulement mesurer l'efficacité concrete d'une adaptation concrete) et ne peut donc pas se comparer
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Mais cela ne nous (et en ce nous j'inclus toutes les espèces qui vivent à présent sur Terre) rend pas supèrieure à celle qui ont disparues. Demain (enfin plutôt après-demain
) un changement climatique pourrait rendre cette planète plus habitable pour des mammouths, ou des tricératops.
oui et non
la science ne nous permet pas d'affirmer notre supériorité
ca oui
mais la notion de superiorité qu'implique l'anthropocentrisme ne releve pas de la science
c'est, comme tu le souligne toi meme précédement, une vue metaphysique, philosophique, ou morale
et elle n'est refutable que sur ce terrain la
la science n'affirme pas non plus "l'égalité des etres vivants, quelque soit leur espece"
et elle ne fournit pas plus de justification a une position ethique de type "ecologiste radicale" pronant le respect equitable de toutes les formes de vie
cette demonstration, si elle est possible, ne l'est que sur le seul terrain de l'éthique
deriver le "droit" du "fait", ce qui doit etre de ce qui est, n'est pas legitime
il n'y a pas de legitimité a tirer un dogme d'une science, que ce soit dans un sens ou dans l'autre
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La société humaine ne résulte que de l'instinct grégaire du primate humain. La soif de pouvoir de cet instinct de mâle dominant malheureusement pré-programmé dans l'homme mâle alors que la domination de l'humain femelle (la femme pour ceux qui suivent pas
) est due à une autre forme de domination peut-être plus subtile du foyer.
oulah....
vive l'ethologie de bazar....
la notion d'instinct pour expliquer les phenomenes sociétaux est récusée meme par la plupart des ethologistes
sans parler des sociologues et anthropologues
et ce type d'invocation des "instincts de domination" est plus que dangereux
pour le dire autrement :
réduire le fonctionnement des sociétés humaines a des ethologies comparables a celle des animaux n'apportent rien a leur intelligibilité, et a le funeste desavantage de fournir des arguments aux idéologiques ultra liberale ou aux politiques de la domination
il n'y a pas besoin de supposer une différence ontologique entre l'homme et l'animal pour s'apercevoir que les sociétés humaines hypercomplexes, culturelles, historiques, reposant sur le langage symbolique et l'idéologie ne peuvent pas etre analysée en terme d'instinct
et de ce fait, il n'est pas nécessaire non plus pour lutter contre l'anthropocentrisme de réduire l'anthropologie a une "simple" biologie
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On retrouve dans l'homme des comportements proches de ceux des lions (mâles défensifs, femelles approvisionnant le foyer en nourriture, élevage en commun), des loups (femelle dominant, mâle se battant pour l'accouplement, élevage et chasse en commun) ou des babouins (société extrême "inversée", matriarcale, les mâles n'ont pas une si grande place) ou encore des grands chimpanzés ou des hyènes ou des dauphins...
certes, mais les organisations matriarcales en chine de l'ouest n'ont ni les memes origines, ni les memes fonctions, ni les memes structures que chez les babouins
que l'on retrouve des formes sembables ne signifie pas que les phenomenes soient comparables, ni qu'ils puissent etre étudier avec les memes modeles
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Le fait que certains humains isolés sont mal perçu et sont pour la plupart du temps sujet à ce qui est appelé des troubles psychologiques est fortement lié à cette instinct grégaire.
il n'y a pas besoin d'instinct pour appliquer un systeme de valeur
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Finalement, l'homme apparaît du point de vue biologique comme un prédateur sociétaire. Il ne faut pas chercher dans son arbre spéciologique des liens de comportements. On voit ainsi que les orang outans sont solitaires, les gorilles végétariens, et ont donc un système de vie totalement diffèrent de celui des hommes, et innaplicable chez eux.
d'un point de vue biologique, l'homme n'est pas un prédateur
il est omnivore
et il a sans doute commencer sa carriere evolutive comme charognard opportuniste
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Si on prend l'exemple du cousin disparu qu'est le néandertal, on voit qu'il diffère lui aussi sur un point important, la non-motilité. Tandis que l'homme sapiens avait la bougeote (de grands commerçants ceux-là), les Néandertals (pas taux
) restaient dans les mêmes coins, ce qui les auraient perdus.
sans vouloir douter de tes compétences dans le domaine, aux dernieres nouvelles la question de la disparition de néandarthal n'est toujours pas reglée
les hypotheses d'un speciocide commis par sapiens ne sont pas complétement ecartées
et les diverses hypotheses de type "disparition progressive et recul devant sapiens" ne sont pas encore démontrées
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En revanche, on a vu que les comportements sociétaires humains se retrouvent chez des espèces moyennement éloignées, tout simplement car c'est une forme commune d'adaptation à un certain mode de vie, le prédatisme supérieur. Donc là, rien à voir.
les formes les plus complexes de sociétés animales n'appartiennent pas a des prédateurs
il n'y a pas que la meute
il y a la ruche par exemple
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Mais on pense retrouver l'exemple des sociétés humaines chez les insectes, fourmis ou abeilles chères à nos auteurs des 17e et 18e siècles. Ce qui est fort faux. Le système insectoïde est totalement diffèrents, des armées de clones avec un ou quelques fondateurs, travaillant en commun pour se nourrir et se reproduire.
de ce point de vue, le travail, la production, sont plus proche de l'homme (néolithique) que ne le sont les stratégies de chasse collective de type "meute"
précisement
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Le sacrifice de non-reproducteurs ici visibles que l'on retrouve chez les loups femelles non dominantes n'existe pas chez l'homme. Il est astucieusement évité grâce à son exceptionnelle longévité (qui est une caractéristique de l'homme) qui crée les grands mères (et grands pères) qui bien qu'il ne puisse plus se reproduire, permettent une meilleure survie de la progéniture.
il a existé chez certains peuples, dans certaines conditions
tu me diras que la longévité de ces populations etaient moins grandes
je te repondraient que c'est d'une part en partie faux (la mortalité infantile etait plus forte, surtout) et que d'autres peuples a longévité equivalente, mais a
systeme de valeur différents, ne le pratiquaient pas
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Ensuite chez l'homme, il n'y a pas de société de millions d'individus. Chaque humain vit au sein d'une autorité centrale qu'il respecte peu, et se forme un noyau de plusieurs personnes, allant d'un foyer simple à un groupe moyennement important. Même pour ce qui est des chefs d'autorité importante, on retrouve autour de ce noyau qui est le vestige certains diront de l'instinct "tribal" humain.
tu te trouve en ce moment meme sur une société de plusieurs millions d'invidus^^
et meme, tu evolue en ce moment meme dans plusieurs sociétés de plusieurs millions d'individus
sauf bien sur si tu donne a au mot société un sens reductionniste
de type ethologique
comme tu l'as fait tout au long de ton poste
et pour information, il y a des sociétés humaines sans chef ni autorité centrale
elles ont meme etaient majoritaires sur la planete pendant les 90% de l'histoire humaine (sapiens)
le chef, de ce point de vue, n'est pas une "survivance" de notre "nature animale"
mais un "réinvention" recente
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Là on distingue plusieurs choses. Peu d'animaux savent réellement compter. Mais c'est pareil pour l'homme qui naturellement ne connait que 1, 2 et 3.
tu as deja vu un homme "naturel", un individu ayant echappé a tout conditionnement culturel, sur lequel on puisse faire ce genre de tests ?
les scientifiques eux, n'en ont jamais vu
les enfants sauvages n'ont rien de naturel
ils sont handicapes
la culture est l'état naturel de l'espece humaine
et ce type d'affirmaiton est simplement depourvu de sens
et pour info, les cultures les moins mathémaciennes (aborigene d'australie en l'occurence) ne sont pas limitées a 3 chiffrés
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Si on stimule le développement intellectuelle de certains individus d'autres espèces comme on le fait avec les notres, alors on peut obtenir de surprenant résultats.
Ainsi le babouin, qui est assez éloigné de l'homme, a des capacités logiques et d'abstraction très importante, plus importante que celle d'un chimpanzé ou d'un gorille. Des expériences à l'aide de formes et de couleurs leur permettent d'atteindre un niveau équivalent à celui d'enfants humains de cinq-six ans.
Voire même plus à l'aide de forme tridimensionnelle.
ca s'apelle du dressage, ca simule la culture, ca ne la genere pas
et s'il s'agit indiscutablement d'intelligence, il ne s'agit pas de logique
la logique etant definie, en son sens le plus stricte, comme la capacité d'appliquer retroactivement une analyse formelle a son langage
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Le langage et la culture n'étant pas non plus le propre de l'homme, certains oiseaux allant même jusqu'à brillament allier les deux, on n'est pas plus avancé.
la aussi, c'est reduire la notion de langage dans un sens purement ethologique
un ensemble structuré de signaux ce n'est pas la meme chose qu'un ensemble structuré de signes et de symboles
la culture, definie comme la transmission intergenerationnelle et transversale de l'acquis n'est certes pas un privilege unique de l'homme, mais il reste la seule espece a l'avoir developpé a ce point
et a en etre devenu integralement dependant
(en ce sens qu'une absence de transmission culturelle est pathologique chez l'homme, mais pas nécessairement chez le dauphin)
Il y a deux catégories de personnes : celles qui divisent tout en deux catégories, et les autres